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Au programme de C à vous la suite :
Invités : Jean-Jacques Annaud, Capitaines Franck et Alexis
La Story Médias - le combat des femmes contre « l'invisibilité »
• « Notre-Dame brûle » : le feu au culte
• Les héros de Notre-Dame de Paris
• Ils ont sauvé Notre-Dame !
• Sapeurs-pompiers de Paris : Capitaines flammes
• Quand Notre-Dame devient Notre Drame
• Jean-Jacques Annaud : « Notre-Dame brûle »
• Notre-Dame : le coeur en cendres
• Notre-Dame des larmes
Invité : Philippe Delerm, Écrivain
• Les rêveries new-yorkaises de Philippe Delerm
• le plan américain de Philippe Delerm
L'Oeil de Pierre - Jorge Semprún, la plume et les crampons
L'ABC - Les actualités de Bertrand Chameroy
• Marine le Pen a-t-elle changé ? Visiblement non…
• Ne jamais confier un secret à Alexis Corbière
• La guerre, l'excuse imparable de Valérie Pécresse
Jorge Semprun/5
21 notes
Résumé :
Week-end en Normandie. Une maison au bord de la Seine. Trois hommes s'y retrouvent.
Ils ont en commun la tourmente européenne qu'ils ont traversée depuis les années quarante jusqu'à ce jour, l'écroulement de leurs utopies et un inlassable goût pour les femmes. Pour le même type de femme, d'ailleurs : la même femme, la femme elle-même.
Passionnés par l'inaccessible finalité de leur art -Antoine de Stermania est peintre, Juan Larrea est écrivain et Karel... >Voir plus
Ils ont en commun la tourmente européenne qu'ils ont traversée depuis les années quarante jusqu'à ce jour, l'écroulement de leurs utopies et un inlassable goût pour les femmes. Pour le même type de femme, d'ailleurs : la même femme, la femme elle-même.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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J'avais lu La Montagne blanche à sa sortie en 1986. Je l'ai relu avec un indicible bonheur. C'est un grand roman oublié qui porte en lui toutes les blessures du vingtième siècle... Une réflexion sur l'art, sur Kafka, sur les séquelles des camps de concentration, sur l'impasse douloureuse du communisme, sur l'amour comme mode désespéré de résistance au désespoir. Jorge Semprun est un tout grand écrivain et un homme magnifique. Ici, pendant quelques heures, avec des personnages de chair et de sang, habités par l'histoire, il croise La fête de Roger Vailland en y instillant toutes les douleurs et les impasses du siècle.
Citations et extraits (3)
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- Buvons ! dit-il.
- C'est de la vodka ? demande Fanca, méfiante.
Il s'exclame, indigné.
- Quelle horreur ! Je ne bois jamais cet alcool de moujik, de cosaque pogromiste, de rêveur veule et karamazovien, d'envahisseur attilesque, et éthylique... Je ne bois que l'alcool démocratique par excellence, le bon vieux whisky écossais, dont l'expansion dans le monde va de pair avec la progression de la musique classique, du fair-play, des belles-lettres et de la contraception !
- C'est de la vodka ? demande Fanca, méfiante.
Il s'exclame, indigné.
- Quelle horreur ! Je ne bois jamais cet alcool de moujik, de cosaque pogromiste, de rêveur veule et karamazovien, d'envahisseur attilesque, et éthylique... Je ne bois que l'alcool démocratique par excellence, le bon vieux whisky écossais, dont l'expansion dans le monde va de pair avec la progression de la musique classique, du fair-play, des belles-lettres et de la contraception !
L'histoire a continué de se décomposer, de fabriquer de la mort : un terreau riche et gras, un humus sans doute fertile où ne lèvent pour l'instant que les moissons du désespoir.
Trente ans plutôt, à Prague, Valérie était arrivé dans l’appartement qu’ils occupaient depuis leur mariage, le chiot dans ses bras. Tiens, avait-elle crié, tu ne voulais pas un marmots ? Le voici, je l’ai fait toute seule !
Il avait Blêmi, sans bien comprendre où elle voulait en venir. Enfin, suffisamment quand même pour en blêmir.
Pourquoi fais-tu cette tête d’ahuri? Je t’ai déjà dit que je ne veux pas d’enfant de toi ! Alors, si tu veux jouer à papa-maman, Joues-y pour ton compte ! Voici ton marmot, tu n’auras rien d’autre !
Et elle lui avait mis le chiot dans les mains.
Il avait Blêmi, sans bien comprendre où elle voulait en venir. Enfin, suffisamment quand même pour en blêmir.
Pourquoi fais-tu cette tête d’ahuri? Je t’ai déjà dit que je ne veux pas d’enfant de toi ! Alors, si tu veux jouer à papa-maman, Joues-y pour ton compte ! Voici ton marmot, tu n’auras rien d’autre !
Et elle lui avait mis le chiot dans les mains.
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