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Marie-Antoinette - Jeunesse (Sil... tome 1 sur 3
EAN : 9782081626881
285 pages
Flammarion (30/03/2006)
3.89/5   61 notes
Résumé :
1768. Salon, de l'Impératrice, d'Autriche. " Monsieur Vermond, ma chère fille Antoinette va épouser le dauphin de France.

Or, elle connaît à peine le français, se conduit en enfant plutôt qu'en princesse, et s'en soucie fort peu. Nous avons deux ans pour faire d'elle une dauphine dont nous pourrons être fiers.

" Des jardins de son enfance au château de Versailles, une princesse se prépare à devenir reine.
Que lire après Marie-Antoinette, tome 1 : Le jardin secret d'une princesseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Passionnée par la vie de Marie-Antoinette, j'avais hâte de la découvrir, "croquer" sous la plume d'Anne-Sophie Silvestre et cette lecture fut un régal, digne d'un délicieux macaron rose, dont, paraît-il, Marie-Antoinette raffolait.

La future Dauphine est présentée comme une petite fille vive, pleine de malice qui ne peut que susciter l'attachement du lecteur malgré ses petits défauts. Cela change de l'image d'une Marie-Antoinette coquette et idiote comme on le retrouve parfois dans certains livres! Une très belle relation d'amitié se crée entre deux personnes que tout oppose: le rang, la fortune et le caractère car en effet, rien ne disposait le brave et studieux Vermond à devenir le précepteur puis le confident de la future Dauphine!

Au-delà de cette amitié, l'auteur peint avec talent les rouages du monde de l'aristocratie qui se révèle un vrai panier de crabes! Vermond se voit donc obligé, malgré son amitié pour "Antoinette" de rendre compte du moindre de ses faits et gestes à la très sévère impératrice d'Autriche. le monde de la Cour de Versailles apparaît d'emblée comme un monde fait de contraintes et d'hypocrises. Les courtisans sont présentés comme des êtres cherchant sans cesse la faveur du roi qui lui, devenu mélancolique, ne vit plus que pour les beaux yeux de la scandaleuse du Barry.

A travers le portrait de l'espiègle Antoinette se dessine petit à petit, au fil des pages, celui, plus tragique de la reine de France mal-aimée, une reine ivre de liberté, malicieuse mais qui se retrouvera écrasée par le poids de l'étiquette et d'un rôle non choisi. Ce roman est une esquisse malicieuse et tendre d'une reine encore trop injustement décriée...

Une lecture que je vous recommande si comme moi, vous avez aimé les aventures d'Eulalie et que vous désirez, comme l'abbé Vermond, devenir ami avec la petite Antoinette.
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après avoir commencé ma lecture je n'ai plus réussi à lâcher avant d'en voir la fin. L'Histoire est fidèle à la réalité, les événements sont très bien retranscrits et la chronologie respectée. Cette lecture est vraiment une très agréable découverte!
Par ailleurs je découvre cette auteure jeunesse et j'aime beaucoup sa plume fluide, simple à suivre et qui donne vraiment envie d'aller plus loin dans la saga. Pour des jeunes lectrices (et les lecteurs aussi d'ailleurs), ce roman peut-être d'une grande aide pour découvrir cette figure emblématique de notre Histoire de France. Loin des livres d'Histoire parfois trop pompeux et ennuyeux pour les enfants, le ton général du roman est très agréable et léger. On y découvre une enfant pleine de joie de vivre, qui n'aime pas étudier, qui préfère s'amuser, discuter, se moquer des autres… une enfant pas si différente des jeunes filles de notre époque mais qui est née avec un lourd destin de reine.
C'est au travers de l'abbé Vermond, précepteur venu lui enseigner le français, que l'on découvre Marie-Antoinette et que l'on suit son cheminement de la fin de son enfance, s'étalant sur deux années d'apprentissages et de préparation, à son union au Dauphin de France, le futur Louis XVI.
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Une lecture très agréable et prenante qui nous plonge avec délice dans le quotidien de Marie-Antoinette avant Versailles. le château de Schönbrunn où elle vit n'a rien à envier à son homologue français : jardins, orangerie et même ménagerie d'animaux exotiques font des journées de l'archiduchesse et de l'abbé Vermond des moments fort agréables ! L'abbé a en effet trouvé la parade pour dispenser son enseignement à l'adolescente : de longues balades à travers la propriété, au cours desquelles il lui enseigne le français par la conversation et l'instruit des moeurs parisiennes. Schönbrunn a cet avantage sur Versailles d'être un lieu calme et intime, uniquement réservé à Marie-Thérèse et ses enfants.

Au fil de ces promenades, Vermond (dont le lecteur adopte le point de vue) devient l'ami et le confident de l'archiduchesse. Celle-ci se révèle très attachante, toujours souriante et enthousiaste, bien que son futur mariage, arrangé dès l'enfance, l'oblige à tout quitter, famille et personnel, pour un pays inconnu. Un déracinement qu'elle accepte avec résignation car comme pour tous les Habsbourg, régner est son métier.

Pour alléger sa peine, Vermond la prépare du mieux qu'il peut, répondant aussi à ses questions concernant les nobles de Versailles : Louis XV et son fils bien sûr, mais aussi Mesdames les filles bigotes du roi, Mme du Barry sa maîtresse issue du peuple (et ancienne prostituée), ainsi que les différents savants qui gravitent autour d'eux comme Buffon le naturaliste. Vermond s'attache à la prévenir de ce qui l'attend... On savoure notamment cette réplique très juste : "Le peuple français est le plus moqueur du monde. La repartie, la raillerie sont plus qu'une habitude, c'est un mode de vie" ! Et plus loin : "En France, les gens adorent rire et se moquer. On imprime chaque jour des quantités incroyables d'impertinences. Des dessins, des chansons, des poèmes... Tout le monde raille tout le monde."

Ce premier tome se termine à l'arrivée de Marie-Antoinette en France et sa première rencontre avec le dauphin. Rendez-vous au tome 2 pour l'entrée de la future reine A la cour de Versailles !
Lien : http://www.takalirsa.fr/mari..
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L'abbé Vermond se voit confier une singulière mission : parfaire l'éducation d'une jeune héritière autrichienne. Lorsqu'il arrive à Vienne , il découvre l'identité de sa jeune élève : Marie Antoinette a douze ans, c'est une enfant espiègle et naïve qui ne pense qu'à s'amuser, danser, se moquer gentiment de ses gouvernantes ... Elle n'aime rien moins que d'étudier : elle hait la lecture, soudoie ses soeurs pour faire ses pages d'écriture et elle fait tourner en bourrique ses précepteurs. le jeune ecclésiastique aura la lourde tâche de faire de cette enfant indisciplinée et joueuse, la future Reine Marie-Antoinette, epouse de Louis XVI, et de la préparer à la vie cruelle de Versailles.

un roman à conseiller aux jeunes filles passionnées par cette période de l'histoire et qui ne se laisseront pas dissuader par les longueurs et les quelques redondances du récit.
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j'ai plutôt bien aimé ce roman mais pas totalement car certains passages étaient un (tout petit) peu longs. Pas ennuyeux pour autant mais pas un coup de coeur.
J'aime bien le personnage de Marie-Antoinette qui est bien décrit, on ressent sa joie de vivre. Et je ne connais pas d'autres romans qui parlent de la jeunesse de cette reine. Par ailleurs, je me demandais si les renseignements (il y en a un peu) dans le livre sont exacts. Même si on n'est pas complètement conquis par ce roman, il m'a pourtant bien plu, l'écriture est légère et sait nous donner la pêche pour la journée !
A lire ou pas ? Je dirais oui, surtout si vous vous passionnez pour ce siècle ou simplement pour se reposer : un roman "vitaminé" !
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Entrez, monsieur l'abbé. Je suis aise de vous voir. Je vous attendais avec la plus grande impatience... Monsieur, je vous ai prié de venir à Vienne car ma fille est l'enfant la plus mal élevée du monde.
L'impératrice n'y allait pas par quatre chemins. Le jeune abbé Vermond, à qui ce discours d'accueil était adressé, se senti considérablement désorienté. Pétrifié de timidité, il se demanda ce qu'il pouvait bien répondre. Quand une mère se plaint de sa fille devant un visiteur étranger, la moindre des politesses est de se récrier : "Mais non, voyons ! cette jeune personne est sans doute espiègle, enjouée... certainement pas mal élevée." Mais quand la mère qui s'exprimait ainsi était l'impératrice d'Autriche, il n'étais guère possible de la contredire. D'autant plus qu'elle n'avait pas précisé la quelle de ses filles lui causait ce déplaisir. Elle en avait 7, plus 4 garçons, tous archiducs et archiduchesses... Vermond se souvint soudain avec soulagement qu'il avait oublié en entrant la profonde révérence que l'étiquette exigeait. Il se tira d'affaire en plongeant vers le sol et en balbutiant quelque chose qui pouvait passer pour "Oui, Votre Majesté."
L'imposante impératrice d'Autriche, de Hongrie et de Bohême, le regard perdu dans le haut d'une tapisserie, tout près du plafond, réfléchit un instant et poursuivit :
- Pour être exacte, on ne peut pas dire qu'Antoinette soit mal élevée...
- Certainement non, Votre Majesté, s'empressa de répondre le jeune homme.
Il nota au passage que l'enfant dont on parlait était Marie-Antoinette, la plus jeune des archiduchesses, celle de douze ans.
- C'est pis ! asséna l'impératrice, Antoinette n'est pas élevée du tout.
Cette fois, l'abbé Vermond jugea opportun de ne rien dire. Il demeura les yeux baissés, attendant la suite. L'impératrice s'assit derrière son vaste bureau noir aux incrustations dorées et retroussa machinalement les manches de sa robe sur ses poignets solides. Elle médita quelques secondes, puis sembla subitement prendre conscience de la présence matérielle de l'abbé.
- Monsieur Vermond, demanda-t-elle, savez-vous exactement pourquoi je vous ai prié de venir ?
- Non, Votre Majesté, répondit-il en toute sincérité.
Quelques heures plus tôt, il croyait encore s'en douter. Mais depuis quelques minutes la situation s'était singulièrement compliquée. Il devenait même urgent que l'impératrice précise elle-même ses désirs.
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Le cabinet noir était un efficace département des services secrets de Louis XV. C'était un endroit où quinze employés étaient occupés jour et nuit à ouvrir et à lire les lettres avant les personnes à qui elles étaient adressées. On lisait les lettres, si besoin on en prenait copie, on les refermait et on les remettait au courrier. Et chaque matin le roi trouvait sur son bureau un rapport résumant tout ce qu'on y avait trouvé d'intéressant. Marie-Thérèse savait parfaitement cela. Elle le savait d'autant mieux qu'elle disposait en Autriche de son propre cabinet noir tout aussi diligent que son confrère français.
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Quelle surprenante famille! ils régnaient sur la moitié de l’Europe, ils ne se mariaient que sur les trônes, mais ils s'aimaient comme des frères et sœurs ordinaires. Ils s'aimaient tout simplement, comme des garçons et des filles qui ont appris à parler et à marcher dans la même maison, dormi dans les mêmes chambres, construit des cabanes dans le même jardin, fait des niches aux mêmes gouvernantes, chanté les mêmes chansons, regardé les mêmes livres d'images et qui emportent dans la vie un bagage de souvenirs d'enfance communs. Ils régnaient parce que c’était le métier de leur famille. Ils pensaient d'ailleurs qu'il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat. Le programme d’éducation de Marie-Thérèse, même un peu négligé sur la fin aurait réussi à fabriquer toute une fratrie de souverains qui éprouvaient les mêmes sentiments que les gens ordinaires.
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monsieur Vermond,
Ma tres chere fille Antoinette va épouser le dauphin de France ,or ,elle se conduit comme un enfant et non comme une princesse et elle s en souci fort peu …
nous avons 2 ans pour faire d elle une dauphine ...
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En France, les gens adorent rire et se moquer. On imprime chaque jour des quantités incroyables d'impertinences. Des dessins, des chansons, des poèmes... Tout le monde raille tout le monde.
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