Comme suite à la COVID 2019 il m'a semblé utile pour comprendre le présent et l'avenir de me replonger dans cette petite nouvelle de 100 pages de 1964 qu'aujourd'hui on qualifierait de nouvelle d'investigation journalistique et d'anticipation. A l'époque elle déjà devait être qualifiée sans doute d'anticipation et faisait suite à un essai «Silent Spring» de 1962 de
Rachel Carson, biologiste et militante écologiste mettant en cause les effets néfaste de l'agriculture intensive avec produits chimiques dont le DDT
Une nouvelle fascinante qui interpelle par rapport aux glyphosates d'aujourd'hui, produits très décriés car aussi dangereux que le DDT et qui sembleraient suivre un cheminement identique surtout dans leurs interdictions éternellement reportées sans parler des dérogations «exceptionnelles» . A méditer!
Si ce dernier a eu des effets positifs contre les parasites, malaria, peste bubonique et typhus dès 1939 , sa radicalité, son utilisation, par la suite, en agriculture, massive, hégémonique et indifférenciée a causé d'irréversibles problèmes aux écosystèmes. Son interdiction mondiale n'est intervenue qu'en 2004
L'annexe explicative du contexte est très instructive et fort bien venue on a autant de plaisir à la lire que la nouvelle elle-même qui est, en soi, très parlante.
Les patients du vieux docteur Benton souffrent de multi-maux identiques
Sollicité par un épidémiologiste pour leurs observations, Benton constate un lien avec le DDT. Ses patients y sont accros!
Reste la parution de son travail dans les revues spécialisées et l'industrie chimique!
de la S.F très d'actualité. A méditer!