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Les enquêtes de Varg Veum, détective... tome 11 sur 18
EAN : 9782847202595
299 pages
Gaïa (05/09/2012)
3.1/5   55 notes
Résumé :
Prix Riverton 2002

En 1957, une femme sublime se tue en voiture avec son amant saxophoniste, dans un pacte macabre. Elle laisse deux filles. Trente-cinq ans plus tard, lorsque l'une disparaît avec son mari, sa soeur imagine le pire et appelle Varg Veum. Entre le mythe des amants suicidés en 1957 et le présent, beaucoup de recoupements, de ressemblances, comme dans un miroir. Les chalets de montagne sur les hauteurs de Bergen se renvoient les échos du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Lors d'une randonnée dans les montagnes qui entourent Bergen, Varg Veum rencontre Berit Breheim, une avocate de la ville. Inquiète de ne plus avoir de nouvelles de sa soeur et de son beau-frère, elle demande au privé d'enquêter sur une possible disparition du couple. Après avoir fait le tour des différentes propriétés de Bodil et Fernando, Veum doit admettre qu'effectivement ils ont disparu. Alors, que s'est-il passé ? Sont-ils morts ou vifs ? Ont-ils fui les employeurs de Fernando, une entreprise de transports maritimes impliquée dans différents trafics ? Ou, comme le croit Berit, se sont-ils suicidés, comme la mère des filles l'a fait avec son amant, quelques trente-cinq années auparavant ?

Ambiance jazzy pour cette enquête du privé Varg Veum qui va puiser son origine dans les années 50. Une rousse incendiaire, un saxophoniste, un coup de foudre, un mari jaloux et forcément un drame avec la mort tragique des deux amants. Un pacte macabre selon les familles, un meurtre peut-être selon l'instinct de Veum. Mais si sans cesse il replonge dans ce passé funeste, le détective sait qu'il ne doit pas se laisser influencer par une vision des choses trop romantique. Les deux fillettes orphelines de mère sont devenues des femmes qui n'ont rien à voir avec les amours tumultueuses de leur génitrice. Aussi se concentre-t-il sur le présent et les problèmes du disparu, impliqué peut-être dans un trafic de déchets toxiques. Pourtant, le couple s'était violemment disputé, Bodil avait revu un amour de jeunesse...Entre écologie et jalousie, Veum navigue à vue, se perd, cherche encore et toujours, et finit par dévoiler les secrets d'une famille marquée par le drame.
Une très bonne enquête du privé de Bergen, toujours cynique, toujours humain et toujours amoureux de sa ville. Une certaine lenteur, beaucoup de fausses pistes, mais toujours le même plaisir de lecture.
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Il n'est pas facile de trouver le détective privé norvégien en bonne forme. Il ne se remet pas d'avoir tué un homme lors de sa précédente enquête. On a beau lui répéter que c'était de la légitime défense, qu'il n'avait pas le choix, que cet homme n'était pas une innocente victime, puisqu'il avait déjà tué, Veum se repasse le film et se demande comment il aurait simplement pu le blesser, le désarmer, plutôt que de le tuer.
C'est dans cet état d'esprit qu'il accepte une enquête, il précise bien une enquête qui ne concerne pas une affaire conjugale. Berit, avocate, divorcée, sans enfants, s'inquiète parce que sa petite soeur Bodil et son mari ont disparu sans laisser de traces. Quelques décennies plus tôt, leur mère s'était suicidée avec son amant, en un pacte macabre. Bodil avait deux ans, Berit six, ni l'une ni l'autre n'ont réussi à avoir un enfant, mais, en fouillant la maison désertée de Bodil, Veum a constaté qu'une chambre d'enfants, intacte, était bien là, en dépit des années qui ont passé depuis la fausse couche de Bodil. Faut-il y voir un indice, oui, mais de quoi ? de plus, le mari, Fernando, venait de donner sa démission d'une société pourtant prospère, société dont le nom revient bien trop souvent au cours de l'enquête de Varg. On utilise souvent cette phrase, détournée, mais il y a quelque chose de pourri au royaume de Norvège.
Comme souvent, l'enquête mène Varg à plonger dans le passé des victimes - et moi, à me demander pourquoi certains accueillent trop vite des évidences. Il n'est pas si facile de se (re)construire après un drame, cela demande une énergie énorme. Certains vont de l'avant, même s'ils n'utilisent pas ces termes - on n'a pas toujours le temps de verbaliser. D'autres cherchent autre chose, ressassent, ne parviennent pas à vivre tout simplement, à avoir un peu de légèreté, de bonheur.
Comme dans un miroir est un livre sombre, qui montre encore et toujours à quel point il suffit de peu pour provoquer des ravages.
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Gunnar Staalesen, sorte de Simenon norvégien, a créé il y a presque 40 ans le personnage de Varg Veum, le privé amateur de jazz, qui, par principe, refuse les affaires conjugales pour se consacrer essentiellement aux disparitions. Dans cet épisode, une avocate, Berit Breheim, lui confie la tâche de retrouver Bodil, sa soeur cadette, ainsi que Fernando, son beau-frère. Au cours de cette enquête, Varg Veum va découvrir une ancienne rivalité amoureuse entre les deux soeurs, faisant étrangement écho à leur histoire familiale. Il va également mettre à jour un commerce illicite avec un pays africain mené par la société maritime employant Fernando. En bref, l' écriture de Gunnar Staalesen est toujours aussi plaisante, alliant descriptifs détaillés des protagonistes , humour bon enfant ainsi qu' un suspens soutenu ,et ce,en dépit d' un rythme que l' on pourrait qualifier de lent en comparaison des aventures de Harry Hole de son compatriote Jo NesbØ.
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Au cours d'une promenade en montagne aux alentours de Bergen, Varg Veum, le privé norvégien, personnage fétiche de Gunnar Staalesen, rencontre Berit, avocate désireuse de lui confier une affaire. Berit désire qu'il enquête sur la « disparition » de sa soeur Bodil et du mari de celle-ci.
Pour débuter ses recherches, Varg Veum va s'intéresser à la tragédie qui a frappé la famille des deux soeurs. En 1957, leur maman s'est suicidée en compagnie de son amant, en précipitant leur voiture dans la mer. La disparition de Bodil et de son mari, serait-elle une réplique du mythe des amants suicidés ?
L'enquête menée par Varg Veum se révèle très riche en découvertes de tout genre et pleine de rebondissements inattendus.
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Mon avis :
Le détective privé se fait rare, dans la littérature d'aujourd'hui, et c'est bien dommage, alors j'étais plutôt content d'en croiser un nouveau, venu du froid, cette fois. Parmi les nombreux auteurs de polar septentrional qui se sont taillé une bonne place dans les vitrines de nos libraires, je n'avais pas encore découvert Gunnar Staalesen, qui n'est pourtant pas un jeunot et remporte un bon succès chez lui. C'est maintenant chose faite, pour mon grand plaisir.
Varg Veum, le privé norvégien, reprend les meilleures recettes du genre, mais ses inspirateurs sont à chercher plutôt du côté des Américains, pour le côté sombre et solitaire. Dans la vieille Europe, Sherlock a son fidèle Watson, Poirot, le capitaine Arthur Hastings, et Nestor Burma ne serait rien sans sa secrétaire. Les héros américains, eux, travaillent seuls. Comme Veum. Ils ont des rapports difficiles avec la police locale. Comme Veum. Ils sont désabusés et assez cyniques. Comme Veum. Bon, soyons honnête, côté désabusé et cynique, Burma ou Holmes ne sont pas mal non plus, mais chez Staalesen, l'influence américaine est nettement marquée. Et comme moi aussi, j'ai une petite préférence pour Chandler, plutôt que Léo Malet, forcément, j'ai apprécié.
Il faut dire que ce roman a tout pour séduire le lecteur : loin d'être un simple clone de Philip Marlowe, Varg Veum s'inscrit dans les années 90 et sa personnalité est forgée par la société scandinave. C'est d'ailleurs bien celle-ci qu'à travers son regard l'auteur tente de décrypter afin d'en soulever les travers.
L'enquête dont s'occupe le privé est tortueuse à souhait et nous perd dans de multiples ramifications, mais Gunnar Staalesen ne joue pas la fausse piste dans le seul but d'embrouiller le lecteur. Quand on remue la vase, il en sort toujours quelque chose, même si ce n'est pas forcément ce qu'on attend, et c'est justement cela qu'il exploite, et qui apporte à l'histoire un certain réalisme, tout en maintenant le suspense. L'intrigue ne se dénoue réellement que dans les dernières pages, mais le déroulement du récit suscite l'intérêt de bout en bout et permet d'entrevoir la Norvège d'aujourd'hui, même si ce roman date un peu (les années 90). Des personnages bien dessinés au service d'une histoire distillant son lot de suspense sans oublier de mettre un coup de projecteur dans les coins sombres de la société, c'est la recette simple du bon polar, et Gunnar Staalesen sait la mitonner aux petits oignons.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
C'était dans les années 30. Un petit garçon mystérieusement disparu... .
Deux jours plus tard, nos collègues d'Oslo l'ont retrouvé. Il dormait derrière un banc, dans un parc. Il avait tout bonnement pris le train, juste là, en bas, et avait fait le chemin tout seul, sans que personne lui demande ne serait-ce qu'un billet. C'était toute une époque, ça ! Aujourd'hui, il suffit de vouloir aller aux toilettes pour qu'on vous demande de l'argent !
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L'amour rend aveugle, dit-on, mais c'est un mensonge éhonté. L'amour paralyse, devrait-on dire, quand il n'est pas réciproque.
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C'était une relation qui nous convenait à tous les deux. Elle n'avait pas à laver mon linge, et je n'avais que mes factures à payer.
D'un autre côté ... Par des nuits comme celle là, quand la pluie martelait la vitre et que la tête était pleine d'idées troublantes, il aurait pu être agréable d'avoir un dos rond et chaud contre lequel se blottir, un autre corps à prendre dans ses bras, une nuque sur laquelle souffler, doucement, pour ne pas la réveiller.
Cupidon est un planificateur maladroit, un écervelé impulsif et un capricieux notoire.
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Danser avec Tordis, ce n'était pas du tout pareil que danser avec Svanhild. Elle pesait toujours trop lourd dans ses bras, comme un paquet qu'il fallait déplacer sur la piste, coûte que coûte. Tordis, en revanche, flottait toute seule, comme un bouchon sur l'onde calme, une plume dans un souffle d'air, un nuage dans le ciel.
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Quand Webster eut joué un autre set, cette fois en compagnie d' Oscar Petersons trio pour un enregistrement de 1959, je revissai le bouchon de la bouteille et allai me coucher , avec un roman que j' essayais de terminer depuis bien trop longtemps, comme tant d' autres choses dans ma vie.(p146)
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Videos de Gunnar Staalesen (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gunnar Staalesen
Gunnar Staalesen - Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés .A l'occasion du "Festival Polar en cabanes" qui s'est déroulé du 26 au 27 septembre 2015, rencontre avec Gunnar Staalesen autour de son ouvrage "Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés" aux éditions Gaïa. Traduit du norvégien par Alex Fouillet. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/staalesen-gunnar-coeurs-glaces-9782847206289.html Notes de Musique : © Mollat www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mo... Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/Librairi... Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Libra... Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemo... Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Quiz sur le livre "La nuit, tous les loups sont gris" de Gunnar Staalesen.

Quel est la manie de Hjalmar Nymark ?

il tape du poing sur la table
il donne un coup de pied dans la table
il donne un coup de journal sur la table

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