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EAN : 9782842421212
305 pages
Éd. Circé (20/06/2001)
4/5   1 notes
Résumé :
Ce premier volume du Théâtre complet d’Italo Svevo rassemble les trois premières de ses comédies de jeunesse que Svevo n’a pas jetées au feu. Ils constituent un triptyque consécutif à la mort précoce d’Elio Schmitz, le jeune frère et confident de Svevo. En élaborant ces trois ouvrages sur la base du Journal qu’Elio lui a laissé, Svevo accomplit à sa façon le deuil de ce frère aimé et se libère, ou se déprend, d’une certaine image du père, d’une certaine ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voici le premier tome du théâtre complet d'Italo Svevo, une oeuvre méconnue et qui mérite pourtant le détour. Un grand merci à Ginette Herry qui par cette traduction directe des manuscrits de l'auteur nous permet d'accéder à la genèse et à la richesse d'une production beaucoup plus vaste qu'il y paraît et ce pour un auteur, beaucoup plus incontournable qu'il y paraît.

Le fait que plus de cent ans après qu'elles aient été écrites ces pièces soient enfin traduites prouve, à l'image d'un Pessoa, que voilà un auteur qui restera pour des siècles, même si sa production est restée, dans l'ensemble, assez peu célébrée de son vivant.

1. Les Colères de Giuliano
On commence par un météore ! Ah, si seulement je m'étais attendue à cela ! Une minuscule pièce en un acte. Je me suis dit, pourquoi pas ? Et bing ! Un p'tit chef-d'oeuvre de derrière les fagots.

On ne croirait pas comme ça, un titre qui ne m'évoquait rien, à peine une quarantaine de pages, une notoriété proche du néant et pourtant — pourtant ! — j'y ai trouvé un véritable petit trésor de psychologie, de sociologie et de questionnement sur la position de la femme dans l'Italie de la fin XIXème. du grand art, croyez-moi ou je ne m'y connais plus ! À tout le moins, une vraie orfèvrerie d'art dramatique qui aura su me plaire et me séduire au-delà de toute espérance.

Italo Svevo, avec l'intelligence qui lui est coutumière, sait nous peindre un petit drame domestique, une altercation qui n'aurait presque l'air de rien tant elle paraît banale. Une simple dispute entre Lucia et son mari Giuliano comme en connaissent tant et tant d'autres.

L'ennui, c'est que cette querelle est la goutte d'eau qui fait déborder le vase de Lucia. Elle n'en peut plus des débordements de son Giuliano. Depuis deux ans qu'ils sont mariés, elle a cru que ceux-ci s'espaceraient, diminueraient ou qu'elle s'y habituerait tout simplement, or il n'en est rien. C'est décidé, elle s'en retourne chez sa mère et laissera désormais Giuliano à ses colères. Elle retrouvera sa place d'institutrice et son indépendance financière qu'elle avait laissées deux ans auparavant pour s'installer en ménage avec Giuliano.

Et c'est là que la subtile écriture de Svevo est réellement exceptionnelle. Il arrive, sans caricature, sans parti pris ou du moins avec un minimum de parti pris, à nous faire adopter les différents points de vue des membres de la famille de Lucia. Tout d'abord, la mère, Giovanna, qui se montre compréhensive vis-à-vis de sa fille mais qui aimerait bien comprendre car, de toute façon, dans l'Italie de cette époque-là, on ne quitte pas son mari pour si peu. Se faire traiter de poisson pourri et ramasser deux ou trois trempes de temps en temps, quoi de plus normal pour une épouse honnête ? C'est dans l'ordre des choses, n'est-ce pas ?

Et petit à petit, tout ceci se complique de considérations bien plus souterraines et sournoises encore. Car Matilde, la soeur de Lucia, avec son mari doit une certaine somme d'argent à Giuliano. Et puis il y a aussi Romolo, le petit frère, qui est embauché comme jeune apprenti par Giuliano. Emilio, le frère de Lucia qui pronostique de grands malheurs tout en lui spécifiant bien : « Tu fais ce que tu veux, Lucia, mais… » Mais en vrai ça n'arrange personne cette situation. Et de là, je vous laisse imaginer la sourde pression que la famille exerce sur la fuyarde pour tenter de la faire réintégrer le foyer familial en se donnant l'air d'être de son côté et de s'indigner des manières rustres de Giuliano.

Puis, c'est au tour de Giuliano lui-même de venir exposer son point de vue et là, Italo Svevo parvient magistralement à nous faire vaciller car d'une situation qu'on croyait bien connaître, en nous en donnant seulement un éclairage depuis un autre point de vue, il parvient à nous en faire douter. Je ne vous en dis pas plus, si ce n'est que j'ai adoré (mais ça, j'imagine, vous l'aviez bien perçu !).

Bref, quarante pages d'une étonnante qualité, avec une fin surprenante et qui en suggère mille fois plus encore qu'elle n'en dit. J'aime quand je rencontre des oeuvres qui me donnent à voir et à réfléchir sur un lieu ou sur une époque donnée. Ici c'est d'Italie fin XIXème qu'il est question, d'Italie des toutes petites villes s'entend. Selon moi, un joyau à ne pas manquer.

2. Les Théories du Comte Alberto
Encore une petite pièce insoupçonnée et insoupçonnable et qui présente de l'intérêt. J'avais toujours cru que cet auteur était venu à l'écriture sur le tard, en dilettante, et qu'on lui devait essentiellement un seul roman, La Conscience de Zeno.

Or, il n'en est rien, car certes son oeuvre la plus célèbre arrive dans les années 1920 alors qu'il a passé la soixantaine, mais il écrivait depuis bien longtemps, et pas seulement des romans. D'ailleurs, quand on y réfléchit, quel auteur pourrait subitement se révéler à soixante ans s'il n'a pas été auteur depuis toujours ? le mythe d'Hokusai, en littérature, j'y crois peu.

Voici donc une petite pièce en deux actes d'un jeune homme italien d'origine allemande, qui choisit comme nom de plume Italo Svevo, littéralement, " Italien souabe " et qui nous livre dès 1886 une réflexion pénétrante sur l'eugénisme et sur la science appliquée aux affaires humaines.

C'est une critique très vive des théories génétiques et héréditaires, ne l'oublions pas, — dès 1886 ! —, c'est-à-dire à une époque où elles étaient à peine naissantes et encore séduisantes pour le plus grand nombre. Connaissant l'identité juive de Svevo, on ne peut qu'applaudir ce formidable talent de visionnaire et d'anticipation face à des méthodes sélectives de l'humain qui prendront leur plein essor sous le Nazisme allemand.

L'auteur nous offre également matière à réflexions sur la science elle-même et sur ceux qui la font et qui s'y adonnent. Selon lui, il y a autant de " croyance " dans la science et autant d'irrationalité que dans n'importe quelle foi ou conviction politique. Qu'avons-nous à craindre quand la science devient une religion et qu'elle nous dicte nos choix sociaux ?

Ici, le décor est minimaliste : une jeune fille à marier, un jeune homme intéressé par la précédente, un tuteur, une mère et une éminence scientifique. le jeune homme, vous l'avez reconnu, c'est évidemment Alberto, un représentant de la noblesse (à cette époque, cela voulait encore dire un peu quelque chose, socialement parlant).

Alberto a rencontré Anna et en est de suite devenu dingue. Il est par ailleurs scientifique en dilettante et particulièrement au fait des théories de l'hérédité. Il a déjà éconduit une demoiselle parce qu'il avait appris que sa mère avait eu un amant autrefois. Il fait donc sa petite enquête réglementaire sur les antécédents familiaux d'Anna.

Il s'avère que par chance, celle-ci est la pupille de Lorenzo, un bon ami à lui. Il peut donc sans crainte s'en référer à lui pour savoir à quoi s'en tenir à propos d'Anna et de son aptitude à faire une épouse convenable selon ses critères scientifiques.

Je ne souhaite pas vous en dire plus mais je tiens à préciser que je décèle beaucoup de malice et de profondeur dans cette pièce, a priori, anodine. Comment l'on peut faire des entorses à ses convictions lorsque nos intérêts semblent contradictoires, comment l'on peut interpréter telle ou telle information selon le cadre conceptuel dans lequel on essaie de les faire entrer absolument, même si elles n'y rentreront jamais, même à coups de maillet, etc., etc. Tout ce qui est et reste plus que jamais d'actualité dans notre façon de percevoir le monde.

En somme, une petite pièce qui commence mollement mais qui monte en intensité et en intérêt au fur et à mesure et qui nous propose une fin intéressante.

3. le Voleur Dans La Maison
C'est une pièce beaucoup plus longue que les deux précédentes, un drame en quatre actes jamais publié du vivant de Svevo comme un certain nombre d'autres pièces de l'auteur et qui a eu la chance de ne pas terminer au feu contrairement à un certain nombre d'autres de pièces de l'auteur.

C'est un carottage émouvant dans la sociologie d'une famille juive de Trieste, pour ne pas dire de la quasi autobiographie familiale. On y trouve à la fois des accents typiquement italiens mais aussi et surtout des caractéristiques propres à la mentalité juive de cette époque et de cette ville.

Le commerce à Trieste n'est pas florissant, on est prêt à faire confiance, à dépanner, mais dans de certaines limites toutefois et obtenir de la liquidité, même avec une solide réputation d'honnêteté et de fiabilité commerciale n'est jamais chose aisée.

C'est le monde du petit commerce, c'est une ambiance très provinciale fin XIXème. le personnage de Carlo Almiti est très proche de ce qu'avait dû être le véritable Francesco Schmitz, père de l'auteur.

La famille est le coeur, le microcosme dans lequel gravitent chacun des personnages. La famille, avec ce qu'elle peut avoir de rassurant mais aussi avec ce qu'elle peut avoir de contraignant. Et l'argent, sempiternel nerf de la guerre, sempiternel nerf à vif, l'argent avec le secours duquel tout irait si bien semble-t-il lorsque les fins de mois sont pénibles et que l'humeur s'en ressent...

Carlo, devenu orphelin assez jeune et du coup responsable de sa jeune soeur Carla, n'a jamais ménagé sa peine pour tâcher de faire tourner le foyer familial. L'heure du mariage a sonné pour Carla et cela ne semble pas trop tôt car les relations entre elle et sa propre épouse Fortunata sont parfois tendues.

C'est par l'entremise de la voisine du dessous, Elena, que Carla a rencontré un prétendant nommé Ignazio Lonelli. Ignazio, lui aussi est orphelin et a pour seul parent un vieil oncle dur de la feuille qui sera bien content de caser le petit pour ne plus avoir à en répondre.

Les préparatifs du mariage vont bon train mais il reste une petite question à débattre entre Carlo, tuteur de sa soeur et son futur beau-frère Ignazio : la question de la dot. Légalement, le frère doit remettre une certaine somme à sa soeur qui était prévue dans l'héritage. Mais il s'avère que conjoncturellement, Carlo a dû injecter cette somme dans ses affaires et ne pourra pas la récupérer en une seule fois ni sur l'instant. Est-ce que cela pose problème à Ignazio ?

Évidemment que cela pose problème à Ignazio ! Car précisément, cette somme, il en a lui-aussi cruellement besoin pour faire fonctionner ses propres affaires. Et bon, il n'y aurait que lui, il s'arrangerait, mais il y a Carla, alors on ne peut pas mégoter sur le bonheur tant de sa future que d'une soeur en ce qui concerne Carlo.

J'aime le velours dans lequel Italo Svevo nous retranscrit ce qui relèvent presque autant du commerce que du contrat de mariage, la pudeur gênée qui consiste à ne jamais reconnaître qu'on est complètement fauché et qu'on a des créances jusqu'au cou, cette mauvaise fois tant latine que juive et qui fait toujours merveille dans les comédies du genre " La vérité si je mens ".

Bref, les années se passent et les plaies d'argent continuent, d'autant plus qu'Ignazio a maintenant des ardoises un peu partout et qu'avec son ton enjôleur, au moment précis où il devrait rembourser un billet arrivé à échéance, il se débrouille toujours pour faire miroiter (c'est son travail me direz-vous, il est bijoutier) une belle opération mais qui nécessite encore un léger renflouement avant d'être tout à fait mûre...

Tant et si bien que le voisin du dessous commence à s'impatienter, Carlo en est de sa poche pour un sacré paquet et même le vieil avare d'oncle d'Ignazio, lui qui avait toujours réussi à tenir bon et à ne pas lâcher le moindre centime, et bien même lui, le vieux renard semble s'être fait entortiller.

Mais où diable est passé Ignazio ? Et où diable est passée la voisine du dessous ? Mais cela, je m'en voudrais de vous le révéler.

Selon moi, une bonne pièce, très sociologique mais peut-être pas aussi al dente que les deux autres, notamment la première qui m'a tant enthousiasmée. En somme, un joli petit recueil à découvrir chez l'éditeur Circé (qui lui ne connaît qu'une seule nuance de gris), et — pourquoi pas ?—, un joli cadeau à faire pour les amateurs de théâtre. Mais ce n'est bien évidemment que mon avis, c'est-à-dire, fort peu de chose.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
CARLO : Comme tu le sais peut-être, je dois donner à ma sœur vingt mille francs de dot. (Ignazio s'incline.) Sur ces vingt mille francs, dix mille correspondent à une assurance que notre pauvre mère avait souscrite. Les dix autres, c'est moi qui les détient et, jusqu'à présent, comme c'est mon droit jusqu'au lendemain du mariage de Carla, je les ai utilisés dans mon commerce de bois. Je n'ai pas à me plaindre de mes affaires, je fais vivre ma famille correctement, elle ne manque de rien et je peux marcher la tête haute car je n'ai jamais eu à rougir de rien.
IGNAZIO : Je le sais. Tout le monde le sait !
CARLO : Je peux payer ces dix mille francs. Quand tu veux, et même tout de suite. Mais réfléchissons un peu : À quoi te serviraient-ils ? Ta boutique est bien achalandée d'après ce que tu m'as dit toi-même et tu disposes de capitaux suffisants. Tu es d'ailleurs dans une branche où il n'y a pas besoin de réserves puisque tu n'as pas, comme moi, à signer de contrats dont le montant atteint parfois la totalité des avoirs ; ni à servir de caution. J'ai une proposition à te faire. Laisse-les-moi, ces fonds et moi, je te verserai un intérêt de six pour cent par an. Dis-moi clairement oui ou non, sans tergiverser. De plus, je pense que, même toi, tu n'en tirerais pas autant. Tu acceptes ? Moi, ça m'est égal parce que tu penses bien que dix mille francs de moins ne vont pas me ruiner ! Je te fais cette proposition pour votre bien, parce que, comme ça, vous investissez votre capital d'une manière sûre et convenable.
IGNAZIO : Si ça t'est assez égal, je n'ai plus de scrupules à te l'avouer. À moi aussi, ces dix mille francs seraient très utiles.

LE VOLEUR DANS LA MAISON : Acte I, Scène 10.
CARLO :
IGNAZIO :
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CARLA : Tu sais pourquoi elle est si insolente ?
ELENA : Pourquoi ?
CARLA : Parce que lui...
ELENA : Ça va, j'ai compris ! Ces maris !
CARLA : Deux ou trois fois, je l'ai vu plaisanter avec elle ! Je n'y prêtais pas vraiment attention mais, il y a huit jours, j'ai voulu la renvoyer et il s'y est opposé.
ELENA : Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
CARLA : Que j'étais une sotte ! Qu'à changer de domestique, on ne peut que tomber plus mal. Et beaucoup d'autres choses, dont pas une ne disait la vraie raison pour laquelle il voulait qu'elle reste ! [...] Lundi, je ne sais pas pourquoi, je me suis encore disputée avec Emilia et j'ai fini par la renvoyer. Mardi, il a fait si bien que j'ai dû aller lui demander moi-même des rester ! Les hommes n'ont pas à se mêler de ces choses-là, d'habitude, et tu comprends bien que, s'ils le font, il y a une raison !
ELENA : Eh ! je comprends ! Tu fais bien de la renvoyer, tu fais bien, mais tu fais mal de te mettre en colère parce que ça n'en vaut vraiment pas la peine.
CARLA : Ça n'en vaut pas la peine ! Eh ! je comprends ! pour toi qui n'aimes pas ton mari, ce genre de choses n'aurait aucune importance !
ELENA : Tu fais bien d'aimer ton mari, encore que... mais bon, ça n'a rien à voir.

LE VOLEUR DANS LA MAISON : Acte II, Scène 2.
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LORENZO : Et pourquoi avais-tu cessé de venir me voir ?
ALBERTO : Tu sais que je n'aime pas aller chez les gens !
ELVIRA : Bravo !
ALBERTO : Et puis, quand naît en moi ne serait-ce que l'ombre du soupçon que je pourrais déranger, je ne reviendrais pour rien au monde.
LORENZO : Mais chez moi, tu ne dérangeais pas !
ALBERTO : Sauf qu'il y avait toujours chez toi des gens qui parlaient d'affaires, de choses qui m'étaient étrangères et que, quand je voulais aborder un sujet qui moi, m'intéressait, tous me regardaient avec des yeux qui signifiaient : Quel casse-pieds !

LES THÉORIES DU COMTE ALBERTO : Acte I, Scène 5.
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REDELLA : Depuis la création du monde, il y a eu sur terre tant de malfaiteurs qu'il serait impossible à quiconque de trouver une épouse dont aucun ancêtre n'aurait été un malfaiteur.

LES THÉORIES DU COMTE ALBERTO : Acte II, Scène 7.
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« La conscience de Zeno » , d'Italo Svevo, c'est à lire et à relire au Livre de poche.
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