Une collection que j'aime énormément et dont j'ai une petite dizaine de livres dans ma bibliothèque.
Celui-là je l'ai emprunté dans ma médiathèque pour participer activement à notre prochain club lecture.
Un auteur qui écrit sur les voyages, je dirai même sur les
voyages extraordinaires ! ça y est vous y êtes ?
Un auteur que
Jean-Yves Tadié a lu « en entier entre dix et treize ans »
Un auteur qui aimait et admirait
Edgar Poe ou Hoffman mais aussi
Chateaubriand et
Stendhal.
Voilà je crois que vous avez trouvé. Ses romans sont épiques, humoristiques, techniques mais par dessus tout c'est « une merveilleuse invitation à regarder le monde ».
Un titre ou deux ou trois ...
Cinq semaines en ballon,
Voyage au centre de la terre, le Château des Carpates ou
Vingt mille lieues sous les mers.
Jules Verne à dit « Je crois vraiment que c'est ma passion des cartes et des grands explorateurs du monde entier qui m'a amené à rédiger le premier d'une longue série de romans géographiques.» Il trouvait ses sources chez
Elisée Reclus, les noms de ses personnages en imitant Dickens.
En plusieurs courts chapitres
J-Y Tadié inventorie les romans avec des thèmes comme le train, la mer, les navires,
le volcan d'or ou la ville flottante.
Il nous montre un
Jules Verne toujours tourné vers l'avenir, ses personnages ne ruminent jamais, ils regardent droit devant eux.
Saviez-vous qu'il imagina
une ville flottante, du genre de celles que les urbanistes prévoient aujourd'hui pour faire face à la montée des océans ! Sacré bonhomme !
Les voyages et les découvertes furent ses sujets de prédilection ainsi que l'affrontement de l'homme à la nature : le pôle, les volcans, la lune, les fonds sous-marins...
C'est un petit livre tout à fait passionnant pour qui a lu dans son enfance ou ..plus tard les romans de
Jules Verne. Loin de la biographie
Jean-Yves Tadié nous dit surtout son émerveillement, sa passion pour ces aventures, sa peur parfois et voilà ce qu'il confie :
« Je suis atteint d'une étrange maladie, qui remonte à une enfance où je crains d'avoir fait une considérable provision de tristesse : je coïncide avec l'histoire que je lis au point de m'y transporter, d'éprouver les sentiments des personnages, d'être gai ou triste avec eux. C'est pourquoi je souhaite que leur histoire finisse bien. Comme les producteurs américains d'autrefois, j'exige un happy end. Quand on vieillit, ce n'est pas raisonnable. »
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