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Métal Hurlant - Nouvelle formule tome 6 sur 9

Jean-Pierre Dionnet (Autre)Philippe Picaret (Autre) Rodolphe (Autre)Philippe Manoeuvre (Autre)Jacques Tardi (Autre)Luc Cornillon (Autre)Nikita Mandryka (Autre)Didier Eberoni (Autre)
EAN : 9782731668087
272 pages
Les Humanoïdes associés (22/02/2023)
3.61/5   22 notes
Résumé :
Mœbius, Jean-Michel Nicollet, Nicole Claveloux, Serge Letendre, Philippe Caza, Alias, Sergio Macedo, Serge Clerc, Denis Sire... autant d’auteurs – et bien d’autres ! – dont les récits ont marqué l’histoire de la bande dessinée de science-fiction. Retrouvez des histoires mythiques qui ont fait la renommée du magazine, accompagnées d’un appareil critique concocté par des rédacteurs aussi spécialistes de Métal Hurlant qu’ils en sont passionnés.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Avec ce numéro 6 de sa nouvelle formule, le magazine Métal Hurlant opère une rétrospective des dessinateurs qui ont marqué l'histoire de la première mouture, fer de lance de la science-fiction française il y a près d'un demi-siècle. On trouve là un florilège de thèmes (du post-apo au transhumanisme) et une flopée de grands maîtres comme Moebius dont une illustration gracile et aérienne orne la couverture. Je retrouve aussi avec plaisir François Schuiten dans ses explorations architecturales érotiques, ou encore Philippe Druillet et son baroque lovecraftien. À noter également la présence de Marc Caro, plus connu pour ses collaborations avec Jean-Pierre Jeunet (Delicatessen, La cité des enfants perdus…) mais qui est aussi un dessinateur de talent, comme le prouve sa fantaisie insectoïde. Plus surprenant encore, Jacques Tardi et Nikita Mandryka sont aussi de la partie, dans des univers assez éloignés des leurs mais où se glissent la passion de l'Histoire du premier et l'humour du second. Malheureusement il y a aussi beaucoup de contenus qui ne m'ont pas plu dans ce numéro. J'y apprends en effet que Métal Hurlant était très lié à la culture punk-rock, à laquelle je suis aussi hermétique que le fameux garage de Moebius. Et pas mal d'histoires et dessinateurs lorgnent vers cet aspect. En tout cas, ce numéro bénéficie d'un beau travail d'édition, avec une mise en contexte de chaque contenu, des interviews, etc, ce qui permet de goûter à cet autre âge de la science-fiction comme si on y était encore. À l'arrivée, un voyage plutôt plaisant vers le futur antérieur.
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C'est parti je me lance puisque je suis à nouveau redevable d'une critique, ayant acquis presque gratuitement ce numéro de Métal Hurlant que j'avais sélectionné.
Pourquoi Métal Hurlant? Une réminiscence d'une période adolescente, un éveil à un autre genre de BD. Après avoir été initié aux classiques Tintin, Astérix et Lucky Luke, quand un pote de Lycée m'a fait découvrir "l'Incal" de Moebius, ça a été la révolution. Qui dit "l'Incal" dit forcément les Humanoïdes Associés, la bande (dessinée) organisée par Giraud , Dionnet et Druillet, les méta-barons du septième art qui ont pour moi contribué à un âge d'or de la bande dessinée francophone orientée SF.
Donc Métal Hurlant n'est pas la traduction du Heavy Métal américain, c'est plutôt l'inverse, à ce sujet, si vous êtes tenté par ce très joli numéro 6 , estampillé vintage, du magasine, il y a un article très intéressant sur la génèse, en 1977, du cousin outre-Atlantique (et non pas outre espace) de la créature des humanos, signée par Nicolas Labarre, c'est édifiant!
Des textes en préambule de chaque histoire très souvent de qualité, et puis la redécouverte d'auteurs mythiques comme Tardi, Druillet, Moebius himself, Margerin ou encore les frères Schuiten...
Quand je suis tombé sur la très belle réalisation de Chantal Montellier, je me suis rendu compte à quel point ce merveilleux monde des humanoïdes associés manquait quand même d'un pendant féminin, ce qui a peut-être donné naissance au périodique "Ah! Nana", la face enfin féministe des humanos.
En substance cette revue c'est de la belle ouvrage, rétrospective, certes, mais essentielle à mon avis pour qui s'intéresse à l'histoire de l'art graphique.
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Un numéro primordial et incontournable, une fois de plus.
Pour tout amateur de BD, de graphisme, de SF, d'art (un seul de ces termes suffit), il faut impérativement se pencher sur cette publication.
Chaque histoire est un univers en soi. Chaque article ou interview permet de mieux connaitre une époque que je n'ai malheureusement pas connue.
Métal Hurlant c'est une culture, un état d'esprit. Une révolte à bien des niveaux.
La bonne nouvelle, c'est qu'ils sont de retour depuis 6 numéros (7 à l'heure actuelle), et qu'on a droit à de nouvelles histoires, rééditions des choses de l'époque etc.
Que du bonheur, de beaux pavés de lecture, des heures de bonheur à chaque tome.
Immanquable.
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Les thèmes abordés à travers les diverses planches sont variés. On explore le transhumanisme, le post-apocalyptique, la dystopie, le voyage spatial... du point de vue d'une autre époque, étant donné que Métal Hurlant a émergé dans les années 70.

Les univers sont très différents, mais toujours avec ce petit côté vintage (normal). Certains graphismes et scénarios m'ont évidemment touchée plus que d'autres.

Les histoires sont entrecoupées d'anecdotes, d'explications mais aussi d'interviews en lien avec la genèse du magazine. Que j'avoue n'avoir pas lues à chaque fois, n'étant pas vraiment sensible à ce qui y était abordé.

J'ai trouvé plusieurs histoires beaucoup trop courtes et auxquelles je n'ai rien compris. Il y a également de (trop) nombreuses scènes érotiques assez explicites, chose à laquelle je ne m'attendais pas et dont je ne suis pas du tout friande.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Une taille de guêpe mais un gros dard, je m’appelle Buchanan Phtirius. Je gagnais laborieusement ma vie en dansant le tango argentin avec une grande sauterelle lorsqu’elle m’est apparue… C’était une belle orthoptère, la nippe riche, le diam nombreux. Mon cœur ne fit qu’un tour de danse qui dura toute la nuit.

(Marc Caro - Phantasme & Phasme)
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Videos de Métal Hurlant (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Métal Hurlant
Artiste multiforme, Jacques Loustal est notamment connu pour ses carnets de voyages, genre qu'il pratique depuis plus de quarante années. Cette pratique du dessin d'observation, sur le vif, n'est d'ailleurs pas étrangère à celle de la bande dessinée, les images faites en situation pouvant ensuite être utilisés comme socle d'un récit (« L'Homme de sable, avec Philippe Paringaux, Métal Hurlant, 1981). En compagnie Laurent Lolmède confrère ayant également pratiqué le carnet de voyages, on reviend dans cette rencontre du SoBD 2023 sur cette façon de dessiner… et de faire des livres. « Je faisais un dessin comme quelqu'un pouvait se mettre au coin d'une rue et fumer une cigarette », explique ici Loustal pour exprimer ce qui l'intéresse dans le dessin sur carnet. Pour lui, le voyage est eu coeur de cette activité graphique. Moins pour Lolmède, qui se définit plus comme un promeneur, un dessinateur de campagne. Pour ce dernier, le carnet de voyage est un objet à part entière, qui peut s'apparenter à un fanzine, tandis que Loustal évoque le plaisir fétichiste du carnet vierge, du livre blanc qu'il s'agit de peupler en toute liberté, l'exercice autorisant le dessinateur à choisir les outils qui lui conviennent. Evoquant le dessin-récit, qui condense en une seule image une scène qui peut être éclatée et s'étaler sur un certain temps, Laurent Lolmède rappelle que le B.A. BA du dessin, pour Lolmède, c'est de faire comprendre ce que le dessinateur voit. Les intervenants s'accordent sur le fait que le carnet de voyage est devenu un genre littéraire dessinée à part entière. le dessin sur le vif est un pratique très spécifique, qui rejoint également le reportage dessiné. La rencontre, qui s'est tenue le dimanche 2 décembre 2023, est animée par Frédéric Michel.
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