Les 3 attitudes différentes en face de la vie: les fatiqués, les bons vivants, les ardents.
Les fatigués: ..portée a l'extrème , et systématisée en doctrine savante, cette attitude aboutit à la sagesse hindoue. Diminuons les contacts, restreignons les besoins, durcissons notre épiderme, rentrons dans notre coquille
Les bons vivants: ...se remplir de l'instant présent. Tel nous représentons nous, sous une forme simpliste, l'ancien hédonisme paien, de l'école d'Epicure
Les ardents: vivre est une ascension et une découverte
Reculer pour moins etre, s'arreter pour jouir: ces deux gestes par lesquels nous chercherions à naviguer à contre-courant du flot universel apparaissent comme d'absurdes impossibilités.
Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vents, les vagues, les marées et la pesanteur, nous exploiterons l'énergie de l'Amour. Alors, pour une seconde fois dans l'histoire du monde, l'homme aura découvert le feu.
Le seul amour vraiement béatifiant est celui qui s'exprime par un progrès spirituel réalisé en commun;
Il nous faut, d'une maniére ou d'une autre, directement ou à la faveur d'intermédiaires graduellement élargis (une recherche, une entreprise, une idée, une cause...) transporter l'intérêt final de nos existences dans la marche et le succès du Monde autour de nous
L'homme n'est Homme qu'à condition de se cultiver. Et non pas seulement jusqu'à l'age de 20 ans!
dérive inévitable vers des objets de plus en plsu spirituels, de plus en plus élevés.
(...) Lorsque deux êtres, parmi le fourmillement des êtres, arrivent à se rencontrer, entre lesquels un grand amour est possible, ils tendent immédiatement à se refermer sur la possession jalouse de leur mutuel achèvement. Sous l'effet de la plénitude qui les envahit, ils cherchent instinctivement à se clore l'un dans l'autre, à l'exclusion du reste. Et même s'ils parviennent à vaincre la tentation voluptueuse de l'absorption et du repos, ils tâchent de limiter à leur découverte mutuelle les promesses de l'avenir, comme s'ils constituaient un Univers à deux.
(Sur l'amour)
Léopold Sédar SENGHOR et la mort. Teilhard de Chardin
Off,
Léopold Sédar SENGHOR lit un extrait de son oeuvre traitant de Dieu, de la mort et de
Pierre TEILHARD DE CHARDIN.