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Histoires de la Terre du Milieu tome 3 sur 5

Christopher Tolkien (Éditeur scientifique)Elen Riot (Traducteur)Daniel Lauzon (Traducteur)
EAN : 9782267018219
645 pages
Christian Bourgois Editeur (04/05/2006)
4.18/5   47 notes
Résumé :
Avec ce troisième volume " depuis longtemps attendu ", l'histoire de la Terre du Milieu parvient à un moment crucial de la création de la mythologie de J.R.R.Tolkien. Le lecteur découvrira ici des poèmes essentiels, qui rapportent les histoires de Turin et de Luthien, deux héros centraux du Silmarillion et des Contes Perdus. Le Lai des enfants de Hùrin raconte la vie tragique de Turin Turambar ; le Lai de Leithian (présenté ici en édition bilingue) décrit la quête d... >Voir plus
Que lire après Histoires de la Terre du Milieu, tome 3 : Les lais du BeleriandVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce qui va s'ensuivre n'est pas une critique à proprement parler, mais plutôt d'une présentation, en effet les lais du Beleriand, est un recueil de texte en vers inachevé de l'écrivain J.R.R. Tolkien, à titre posthume bien entendu.

Le livre contient principalement deux long textes en vers qui sont le lai des enfants de Hurin, et le lai de Leithian.

Le premier, raconte donc une des versions de l'histoire de Turin Turambar, fils de Hurin. Issu d'une famille maudite par Morgoth.

Le deuxième est tout simplement l'un des texte les plus mythique du seigneurs de anneaux, souvent évoqué, mais peu donné, il s'agit de l'histoire de Beren et Luthien. Une histoire impossible entre un homme et une elfe. Une histoire de souffrance.
De plus ce texte est ici en version bilingue, ce qui peut être intéressant pour ceux maitrisant plus ou moins l'anglais.

Ces deux textes sont donc inachevé, et en plusieurs version, d'ailleurs ils y figurent en deux version, même si la deuxième reste plus courte car abandonné plus rapidement.

Ajouté à cela plusieurs très court histoire en vers, ayant éé très rapidement abandonné, et ayant bien entendu un rapport avec l'époque relaté dans ce livre.

De plus vous trouverez dans ce recueil des dizaines de page de notes et de commentaire établie par Christopher Tolkien, le fils de J.R.R. Tolkien qui s'est chargé du travail titanesque, qu'est la publication de tout les textes retrouvé concernant l'univers inventé par Tolkien.

De plus je tient à félicité, et à souligné le travail du traducteur des textes en vers, à savoir Elent Riot, car même si la traduction n'est peut être pas parfaite, je ne parle pas assez anglais, pour pouvoir vérifier, c'est un travail considérable, et loin d'être facile que la traduction de ces textes, tout en gardant à la fois un coté rythmique, et le coté de l'histoire.

Une lecture que je conseille à ceux qui, fan de Tolkien, veulent s'accrocher au dernière branche des ses textes, pour continuer son univers magnifiques, et fabuleux.
Par conséquent, je ne le conseille pas à ceux qui veulent commencer Tolkien !
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En partant d'une conversation sur la bible
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La question que je me pose en parcourant tout livre est :
Quelle anthropologie est sous tendu par cette histoire ?
Quelle place dans l'univers pour l'humanité ? Quelle place pour la "personne humaine" au sein de cette humanité (ne pas confondre personne humaine et individu).
Dans un univers complexe et inconnaissable dans son exhaustivité, je préfère une anthropologie clairement complexe (ne pas confondre avec compliquer) à toute simplification du Cosmos me donnant l'illusion d'être intelligent et de croire que ma raison est au dessus de tout. Je n'ai aucun mépris pour aucun livre sacré, si son rôle est de nous aider à nous transporter vers de belles questions, de belles méditations.
Les produits de la raison raisonnante m'ennuient de plus en plus (faire un roman sans la lettre « e »), je préfère la spontanéité d'une joie irréfléchie en quête de lumière.
Le sacré est une reconnaissance de notre incompréhension exhaustive face à ce qui existe même sans l'aide de nos perceptions intelligible. Une forme d'humilité face à l'univers.
En cela toute chose évoquée, créées ou incréée, est sacrée.
Je tiens pour sacré toute création, humaine ou non. Sauf peut-être celle issue du calcul et de l'industrie qui reproduit à l'identique et en permanence les objets à but de hauts profits mortifères.
L'anthropologie des l'univers de Tolkien
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La terre reste ronde mais l'univers est plat, avant le quatrième âge ont peut encore franchir des dimensions qui deviendront infranchissable quand le temps des hommes arrivera.
Les elfes (gnomes) sont nés dans les terres immortels, les hommes non. Les immortels peuvent mourir lorsqu'ils viennent dans les terres mortelles. La porte (corps âme) ** esprit est ouverte pour tous, c'est une réalité dans cette époque d'avant le temps des hommes. Puis les elfes quitteront les terres mortelles et les hommes resterons et le passage se fermera. Il ne pourra plus être ouvert que par la foi.
Tolkien va pousser les mots, les langues dans le plus profond de leur essence spirituelle. le seigneur des anneaux n'étant que le dernier chapitre.
Dans le Lai de Beleriand et sa genèse par le fils de Tolkien nous touchons au mystère de la création d'une ouvre littéraire et à sa vision anthropologique. Lire le lai en lisant la biographie de J.R.R. Tolkien s'est se donner la possibilité d'explorer ces mystères, d'en vivre l'expérience de l'intérieur.

Le père, le fils et le lecteur participe alors à cet acte sacré, comprendre la genèse d'une œuvre. Il ne s'agit pas de calcule, de contrainte littéraire auto-donné et rationnel, d'une démarche intellectuelle, il s'agit d'un acte de foi, de prendre un chemin inexploré et d'avancer vers sa lumière interne.
Ce travail à travers les brouillons afin de trouver le chemin possible vers une histoire qui se terminera avec le seigneur des anneaux est éblouissant.
Lien : https://tsuvadra.blog/2018/0..
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Les lais du Beleriand, est un long poème sur une partie de l'histoire de la Terre du Milieu mais surtout la romance entre Beren et Luthien, qui d'ailleurs sera la première relation amoureuse entre une elfe et un mortel, avant celle d' Aragorn et Arwen mais aussi leur face-à-face contre Morgoth (encore lui...) et la quête du Silmaril, l'un des joyaux crées par Feanor, afin que Beren puisse épouser sa fiancée aux oreilles pointues...

Ce n'est pas vraiment mon "Tolkien" préféré, bien que le début, avec ses airs d'histoire d'amour courtois fantasy semblait prenant. le personnage de Luthien (j'adore les elfes pourtant) est un peu trop lisse et ne se met pas suffisamment dans le feu de l'action hormis quand elle est sur le dos du chien ou loup géant. Beren fait trop office de "prince vaillant archétypal" et la réflexion intérieure et amoureuse prend un peu trop le pas sur la quête du silmaril mais aussi les divers affrontements, je pense notamment à Celegorm et Curufin ( eux je les aimes bien ♥♥) qui font trop office de personnages secondaires.

Hormis ces apartés, la couverture du livre sur fond violet est envoûtante ;)
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Depuis que j'ai lu le Silmarillion et les contes perdus, je restais dans l'attente de cette partie de l'Histoire de la Terre du milieu. Elle est évoquée dans les autres livres mais sa forme la rendait très ardue à traduire. Difficile effectivement de rendre hommage à l'auteur en recréant une ode aussi soutenue. le style anglais perdait toujours de sa verve.

Ainsi, je glanais, régulièrement des infos sur les livres du monde de Tolkien. Et lorsque j'ai su que cette oeuvre était enfin accessible, j'ai foncé.

Et là, merveille !

La suite sur le blog
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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C'est un magnifique travail de la part de J.R.R. Tolkien d'avoir tenté d'écrire les péripéties de Beren et de Tùrin sous la forme d'une geste poétique. Ces poèmes restent malheureusement incomplets, ce qui ne m'a pas permis de dévorer ce livre. Cette manière de voir cette édition justifie ma note de trois sur cinq.
Ce qui ne m'empêche pas de respecter le labeur de J.R.R. Tolkien.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Par cet anneau, gage du lien
dont Felagund de Nargothrond
à Barahir aimé fit don,
qui l'abrita de son épée
par une bataille acharnée
jadis sur la terre du Nord –
innocent, donne-moi la mort
mais espion, suppôt de Morgoth
l'entendre de toi m'insupporte !
Est-ce coutume du palais ? »
Ses mots sont fiers, on se tournait
pour voir brûler les verts joyaux
de mille feux à son anneau.
Les Gnomes les avaient sertis
tels deux serpents jumeaux sortis
d'une couronne de fleurs d'or
l'un le tient, l'autre le dévore
signe que Finrod avait fait
que Felagund son fils portait.
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Men called him Thû, and as a god
in after days beneath his rod
bewildered bowed to him, and made
his ghastly temples in the shade.
Not yet by Men enthralled adored,
now was Morgoth's mightiest lord,
Master of Wolves, whose shivering howl
for ever echoed in the hills, and foul
enchantments and dark sigaldry
did weave and wield. In glamoury
that necromancer held his hosts
of phantoms and of wandering ghosts,
of misbegotten or spell-wronged
monsters that about him thronged,
working his bidding dark and vile:
the werewolves of the Wizard's Isle.

Les hommes l'avaient nommé Thû
et pour leur dieu l'avaient élu
pliant devant lui avec peur
et sans épargner leur sueur
d'horribles temples lui dressaient
car son fouet sifflait.
Si les hommes ne l'adorent pas,
de Morgoth il est le grand soldat,
en Maître des Loups, dont le cri
sans cesse, au loin sans merci
résonne et dont les pièges
tissent runes et sortilèges.
Par art de nécromancien
tous à sa botte il les tient
fantômes et spectres errants,
avortons ou monstres souffrants
sa garde loup-garou servile
protège du Magicien l'Île.
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Levant les bras au ciel, hâve
lui aussi, léger, s'élança
sorcier aux sorciers pas
vers le vert mont, comme il s'élance
vers le corps gracieux et sa danse
il fend les herbes, il va, il court
les bras tendus, , vers son amour ;
sa main est vide, elle a volé
loin, très loin, ses pieds l'ont portée.

vers 724 à 732 chant III du lai de Leithian
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Thereafter on a hillock green
he saw far off the elven-sheen
of shining limb and jewel bright
often and oft on moonlit night;
and Dairon's pipe awoke once more,
and soft she sang as once before.
Then nigh he stole beneath the trees,
and heartache mingled with hearts-ease.

Souvent sur la verte colline
il entrevoit son ombre fine,
reflet elfe aux bijoux brillants
sous le clair de lune dansant ;
sonne la flûte de Dairon,
et aussitôt son chant répond.
Voilà que s'approchant des bois
son chagrin se mue en grand' joie.
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Les brouillons du poème dans son ensemble nous sont parvenus (le terme de « brouillon » est presque un euphémisme), et mon père en fit une copie mise au net, que j’appellerai « A »*.

* Le texte est écrit au dos de copies d’examens, enliassées pour former un manuscrit vierge suffisamment épais pour servir pendant les six ans ; quelques pages à la fin de la liasse sont restées blanches.
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