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EAN : 9782130531128
125 pages
Presses Universitaires de France (31/08/2002)
3.42/5   6 notes
Résumé :

On a pu dire de la guerre d'Espagne, déclenchée en 1936 et qui s'acheva en 1939, qu'elle a constitué « la première bataille de la Seconde Guerre mondiale ». De même, en 1945, le maintien de Franco à la tête de l'Espagne fut peut-être le premier acte de « guerre froide » . Ce rôle révélateur des faits espagnols dans l'histoire du XXe siècle n'est généralement pas asse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique

Après avoir vu récemment Land and Freedom de Ken Loach, j'ai eu envie de me renseigner un peu plus sur la Guerre d'Espagne. J'ai choisi la collection Que sais-je ? pour sa concision. Mais hélas après l'avoir lu je n'en sais pas beaucoup plus . Pierre Vilar a pourtant l'impression de connaître et surtout d'avoir compris mieux que personne cet événement. Voici entre autres, ce qu'il dit à propos d'Orwell et de son livre Hommage à la Catalogne : ”Les « faits de mai » ont inspiré toute une littérature. Souvent à partir du récit d'Orwell, témoin le plus ahuri du combat le plus confus. Cette « agonie de la Révolution » a beaucoup fait pleurer dans les universités américaines.” Pourtant beaucoup de Babéliotes ont rédigé des critiques très favorables sur le livre d'Orwell car je suppose que cet Hommage sait faire partager ce qu'a été cette guerre. Tandis qu'en ce qui concerne celui de Vilar, seule une personne en a rédigé une, en se gardant bien de dire ce qu'elle en a compris et retenu.

Ne voulant pas m'attaquer aux 893 pages de Beevor ou aux 576 de Benassar, encore moins aux 1280 de Bolloten, je crois que je vais m'en remettre au magazine Histoire et à son numéro de septembre 2016.

Bref, je conseille de continuer à ignorer ce livre ennuyeux et froid. Une chose est de connaître, une autre de savoir expliquer. N'est pas pédagogue qui veut.
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L'Europe semble être aujourd'hui devant son propre "fait accompli". Quelle est vraiment l'histoire de l'union de nos nations ? Ses fantômes, ses impasses, ses victoires, son espoir? Quelles en sont les bases, les valeurs? Vers quoi devons nous tendre et de quoi devons nous éloigner ? Connaître l'histoire de l'Europe permet de mieux la poursuivre ensemble.Un traité intéressant à l'heure où l'on s'évertue à vouloir hiérarchiser la valeur marchande de nos nations.
Astrid SHRIQUI GARAIN
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ajoutons que le recours aux troupes coloniales, aux colonnes italiennes, à l'aviation allemande, aux bombardements massifs des populations civiles, ont semé la peur, mais aussi la rage. Il est vrai que la longueur de la guerre, les privations, les pronostics sombres, ont progressivement miné l'esprit de résistance de la population. Mais beaucoup de combattants , même aux dernières heures, se refusèrent au découragement. A un officier français qui le traitait avec mépris, un officier républicain espagnol, en retraite sur la frontière des Pyrénées, se permit de dire : "Je vous souhaite de tenir autant que nous." J'ai beaucoup pensé à lui en juin 1940.
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Ceux enfin qui, dans la classe ouvrière, osent penser 1917 -la révolution russe - ou 1918 - la révolution allemande- oublient qu'on n'est pas à la fin d'une grande guerre internationale, mais à la veille d'un autre conflit, dans une Europe inquiète, mais non fatiguée. L'Espagne, premier terrain d'une lutte armée, d'une guerre déjà "moderne" entre facisme et antifacisme, allait servir à la fois de laboratoire et de spectacle, de "représentation" de ce que les autres allaient vivre.
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En 1936, les français ont pris parti, passionnément, pour l'un ou l'autre des camps espagnols. Puis l'indifférence est venue. Le français, en Espagne, n'est plus qu'un touriste. Il n'est pas mauvais de lui rappeler que, le 24 août 1944, parmi les éléments militaires qui arrivèrent les premiers à l'Hôtel de ville de Paris pour le libérer, des "half-tracks" s'appelaient Madrid, Teruel, Brunete, Guadalajara, Ebro, Guernica. Et l'un deux aussi, Don Quichotte !
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