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Série Dortmunder tome 11 sur 15

Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782743618698
388 pages
Payot et Rivages (01/10/2008)
3.75/5   70 notes
Résumé :
Paria ! Voilà un mot que Monroe Hall, requin haï, malhonnête et milliardaire, voudrait voir rayé du vocabulaire. est-ce sa faute à lui s'il a si bien su empocher l'argent des autres, au nez et à la barbe de la justice ? Sa réussite justifie-t-elle qu'on le traite en paria, le privant de vie mondaine car aucun employé de maison ne veut travailler pour lui ? Jusqu'au jour où son agence lui envoie une merveilleuse équipe de serviteurs : un majordome, un chauffeur, un s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Rien de tel pour se booster le moral pendant ces longues et grises journées qui nous attendent qu'un Westlake, antidépresseur garanti avec un avantage énorme sur la concurrence, pas d'effets secondaires. Après mure réflexion, si peut-être un seul, celui d'aller dans votre librairie ou Médiathèque préférée et d'en reprendre une dose. Car Westlake en plus d'être talentueux était productif le bougre. Alors si vous voulez faire un bout de route avec le génial Dortmunder et ces acolytes, voyous à la petite semaine, plongez dans l'univers de D.W., ça se lit avec le sourire aux lèvres. Courage, camarades lecteurs et lectrices, la bataille de la sinistrose ambiante se gagnera par la lecture.
Enfin j'espère !!!
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Dans les dernières années de sa vie, Donald Westlake n'a pas réduit sa production, bien au contraire, elle très dense : du Dortmunder, du Parker, des one-shots qui ressemblent beaucoup à des Dortmunder… Et le fait est que cette frénésie éditoriale finit pas se faire sentir.

Dans ce volet de la série, Dortmunder et ses acolytes habituels sont contactés par un ancien compagnon de cellule d'Andy Kelp. Chester était bien parti pour se réinsérer grâce à un emploi de chauffeur pour le millionnaire Monroe Hall. Malheureusement, ce dernier, mis en cause dans un scandale financier qui a ruiné des milliers d'actionnaires, est non seulement devenu un paria mais a aussi était sommé de ne plus fréquenté de repris de justice. Au chômage, Chester, qui a peu apprécié la manière dont Hall l'a congédié propose donc à la bande de Dortmunder de dérober les voitures de collection du riche homme d'affaires.

Il est clair, dès le début de l'ouvrage, que Westlake s'en donne à coeur joie. Il accumule les portraits au vitriol (du détestable et immature Hall, de ses actionnaires assoiffés de vengeance, des syndicalistes revanchards, du prof de fitness narcissique…) et lance plusieurs fils narratifs dont on devine qu'ils s'emmêleront à un moment ou un autre pour un final loufoque. Et puis il y a le plan fantastique de Dortmunder : faire embaucher toute l'équipe par un Hall désespérément en recherche de personnel pour remonter les coucous de sa collection de pendules où le conduire. Stan Murch sera bien entendu chauffeur, Tiny Bulcher gardien, Andy Kelp secrétaire particulier, et Dortmunder… majordome, à son grand désarroi : « Si on fait pas le casse ce soir, dit Dortmunder, vous savez ce qu'on aura fait pendant trois jours ? On aura travaillé ». Tout cela grâce à de fausses identités fournies par un hilarant agent secret et qui sont moins chères car elles ont déjà servi et pourraient notamment avoir été utilisées par des personnes que d'autres voudraient éliminer.

Voilà donc toute une série de situations entremêlés et prometteuses. D'ailleurs, les deux premiers tiers du roman, quasiment sans temps mort, constituent un véritable petit bijou d'humour. Malheureusement, la dernière partie du livre se trouve un bon niveau en dessous, comme si Westlake avait bâclé son travail pour pouvoir rendre son manuscrit à l'heure. Alors que l'aventure devrait véritablement commencer, que Dortmunder et ses complices s'adaptent à des rythmes bien différents à leurs postes et attendent le moment propice pour leur casse, tout se précipite et, là où l'on attend un travail d'orfèvre de la part de l'auteur, on a la désagréable impression de lire un brouillon un peu amélioré destiné à clore l'aventure en vitesse. le soufflé retombe et laisse un gout d'inachevé au lecteur qui s'était laissé embarquer avec plaisir.
Au final, voilà un roman bancal, avec une longue première partie farfelue à souhait qui mérite à elle seule le détour, et un final quelque peu saboté. Dommage quand même.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Ce roman ne m'a pas trop plus, pas moyen de rentrer dans ce livre. (Ce n'est que mon avis, d'autres personnes l'ont apprécié.)
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Le cambrioleur maudit John Dortmunder se retrouve mis sur un nouveau boulot par l'entremise de son ami Andy Kelp. Leur mission : pénétrer la résidence d'un requin mis au ban de la société pour ses multiples fraudes. L'équipe de pieds nickelés décident donc d'infiltrer le domaine en postulant aux divers emplois à pourvoir (majordome, secrétaire, chauffeur, agent de sécurité). Mais comme les vieilles habitudes ont la vie dure, les imprévus ne vont pas tarder à rappliquer...

Si je devais résumer mon sentiment à un mot, ce serait frustration. Arrivé au dernières pages, j'ai eu l'impression que Les Sentiers du désastre n'avait pas exploité son énorme potentiel comique. Tout simplement parce Donald Westlake prend beaucoup de temps à dérouler son intrigue. Plusieurs voies sont ouvertes et avec elles de nombreux et truculents protagonistes dont les projets concurrencent ceux de nos anti-héros. Pris séparément, les plans devraient filer droit. Lancés simultanément, on s'attend au carambolage au premier carrefour. La préparation et les accrocs ne manquent pas de drôlerie, on est chez Dortmunder tout de même. Quelques personnage secondaires ajoutent un peu de piquant, notamment Monroe Hall ou le coach Flip. On peut toujours compter sur le colosse Tiny Bulcher pour le côté décalage bourrin.

Cela dit, cette aventure ressemble à un premier jet où Westlake met 80 % de son énergie à préparer les hostilités avant de s'apercevoir qu'il doit conclure pour respecter les délais imposés par son éditeur. Or, les 20 % restants dénouent tous les enjeux de manière expéditive alors qu'il y avait largement de quoi occuper plus de terrain avec les imbroglios induits par le rebondissement en fin de deuxième partie. D'où une petite déception qui place Les Sentiers du désastre dans les moins bonnes galères de Dortmunder. Entendons-nous bien, la lecture est facile, l'écriture de Westlake offre encore pas mal de sourires. Mais avec un temps supplémentaire, il est fort probable que cette onzième mésaventure aurait pu s'élever au niveau d'un Personne n'est parfait ou Surveille tes arrières !.
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Le milliardaire, Monroe Hall, a arnaqué ses actionnaires et le fisc, il est maintenant traité en paria par la bonne société. Dans sa résidence transformé en bunker, ce personnage détestable se voit abandonné peu à peu par tous ses domestiques. Par miracle, une agence d'intérim propose à Hall de lui envoyer le personnel qui lui fait défaut. En fait le dit personnel de maison est constitué par la bande de Dortmunder, le plus génial cambrioleur (du moins sur le papier ) qui souhaite faire main basse sur les inestimables voitures de collection de Hall. Les joyeux "charlots" doivent apprendre leur nouveau métier ce qui est loin d'être gagné. Dortmunder pour devenir un majordome crédible visionne "les vestiges du jour" et s'efforce d'imiter Anthony Hopkins. La bande doit faire face à de sérieux concurrents qui souhaitent s"en prendre directement à Monroe Hall. le prof de musculation du milliardaire, qui l'a dénoncé au fisc, souhaite lui tordre le cou . Deux jeunes loups de la finance, aux crocs particulièrement acérés utilisent tous les moyens pour s'emparer de la fortune de Hall. Sans compter que trois syndicalistes veulent faire respecter les conventions collectives à un homme qui les a toujours bafoué.

Comme dans l'ensemble des aventures de Dortmunder, l'intrigue policière est un prétexte pour nous amuser. le lecteur admire la minutie de la préparation des coups de génie de Dortmunder, qui deviennent dans un éclat de rire, des coups foireux. Comment la bande de bras cassés aurait-elle pu prévoir la disparition subite de Monroe Hall et l'irruption de la police qui suspecte logiquement et en premier lieu le majordome ? A lire un jour de cafard ou un soir de déprime pour se décoincer les zygomatiques.

Rivages noir.


Lien : http://francisfery.canalblog..
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Ayant été élevée dans le Kansas, puis à Washington D.C., Anne Marie avait pris l'habitude de transformer n'importe quelle réunion en occasion mondaine. Pourquoi laisser passer une occasion de se faire des relations. Mais Andy refusa catégoriquement d'appliquer ce précepte à la réunion qui devait avoir lieu à quinze heures dans leur appartement, au cours de laquelle Jim Green remettrait à Andy et aux autres leurs nouvelles identités.
- Ce n'est pas une surprise-partie, Anne Marie, expliqua-t-il, pas très gentiment. C'est plutôt le genre petit comité, tu vois, séance d'informations.
- Je ne te parle pas d'organiser une surprise-partie, répondit-elle, en pensant le contraire. Juste quelques canapés et peut-être un verre de vin blanc. Tu ne peux pas passer ta vie à boire de la bière et du bourbon.
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Quand Dortmunder entra au O.J. Bar & Grill dans Amsterdam Avenue à vingt-trois heures ce soir-là, Rollo le barman était invisible. Les habitués, rassemblés à l'extrémité gauche du comptoir comme toujours continuaient sans lui, tel un orchestre privé de chef.
Présentement, la discussion portait sur le réchauffement de la planète.
- La cause du réchauffement de la planète, déclara l'un d'eux au moment où Dortmunder s'appuyait contre le comptoir, quelque part sur leur droite, c'est les climatiseurs.

Deux ou trois habitués souhaitèrent émettre des objections, mais celui qui avait la voix la plus forte l'emporta. Parlant peut-être au nom du groupe, il dit :
- Comment ça, les climatiseurs ? Les climatiseurs, ça sert à faire du froid !
- À l'intérieur, répondit le premier habitué. Mais qu'est-ce qu'elle devient toute la chaleur qu'était à l'intérieur ? Elle se retrouve à l'extérieur. C'est ce qu'ils appellent la ventilation. Tout l'air froid est à l'intérieur, tout l'air chaud est à l'extérieur. Et voilà. Résultat : réchauffement de la planète.
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De toute façon, un moniteur d'équitation n'appartient pas à la jet-set chevaline, pas plus qu'un dresseur ou un palefrenier. Ces gens-là pataugent dans le crottin tous les jours, ce sont eux qui s'occupent des bêtes. Les propriétaires, eux, sont quelque part, loin, et ils n'apparaissent que pour recevoir les honneurs.
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Internet n'est pas l'endroit idéal pour acheter du beurre de cacahouète ou des céréales, mais les contrées les plus chères, les plus luxueuses et ésotériques de la gastronomie mondiale semblent nées pour prospérer sur Internet.
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C'est une énorme société, ils sont dans le pétrole, dans l'industrie, dans les communications. Ils sont partout. On appelle ça la diversification horizontale. Pour moi, ça ressemble plutôt à une maison close où y en a pour tous les goûts, mais bon, ils appellent ça comme ils veulent.
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Vidéo de Donald E. Westlake
En plein coeur du Haut-Jura, un tueur à gage prend la soutane comme couverture. Les locaux n'ont qu'à bien se tenir... Un pur polar dans les codes du genre, entre la série Fargo des frères Coen et les romans de Donald Westlake, mais à la sauce française avec Jacky Schwartzmann au scénario et Sylvain Vallée au dessin ! En librairie : https://www.dargaud.com/bd/habemus-bastard/habemus-bastard-letre-necessaire-bda5407350
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