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Florence Lozet (Traducteur)
EAN : 9782742755745
376 pages
Actes Sud (08/06/2005)
2.75/5   6 notes
Résumé :

Athènes, été 1958. Le jeune Ilias, qui vient de perdre sa mère, s'installe chez son père et sa belle-mère, domestiques à demeure d'une octogénaire d'origine turque. Quand celle-ci rencontre le fils de son jardinier, la vieille dame est étonnée par la prescience qu'il semble avoir de certains détails la concernant, et elle se persuade bientôt qu'il pourra lui permettre d'entrer en contact avec son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce roman bien spécial est comme un jeu de miroir entre la Grèce et la Turquie.
Deux enfants, Ilias et Mehmet, l'un en Grèce et l'autre en Turquie, donc, ont malgré eux des visions tragiques concernant les vieilles dames dont leurs parents respectifs sont les domestiques.
Ces deux femmes sont, en fait, liées mais s'ignorent depuis la mort violente de Türkan, qui était le frère de l'une et le mari de l'autre.
Muets de terreur, Ilias et Mehmet vivent l'espace de quelques mois dans une transe qui leur permet de communiquer et de voir la mort rôder autour des demeures où ils résident. Passé et présent, identités des protagonistes s'entremêlent, traçant leurs destins sous forme d'énigmes.
Il est difficile parfois de suivre l'écriture baroque de ce roman et de s'imprégner de l'histoire, plutôt obscure pour ne pas dire décousue, et j'ai la sensation d'être passée à côté... mon ignorance de la relation entre les deux pays n'aidant pas.
Cependant, hormis l'intrigue, j'ai goûté aux descriptions exotiques des deux pays et aux nombreux plats appétissants qui s'y dégustaient!
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Giannis (ou Xannis comme sur la couverture du livre chez Actes Sud) Xanthoulis développe une métaphore sur 377 pages, autour de la transmission, de l'héritage culturel, sociétal et individuel, des origines, des mélanges de civilisations...

Cela fait beaucoup de choses abordées. Et, évidemment, il le fait dans une région qu'il connaît bien et qui fut pendant des siècles le théâtre d'invasions, de traditions, d'échanges... La Grèce et la Turquie. Et Xanthoulis le fait via un jeu de miroir entre 1958, 1998 et le passé plus lointain (lourd de traditions et d'obligations).

Je ne vais pas me risquer à résumer le livre, car vous pourriez comprendre qu'il est probable que je n'ai pas tout saisi... On démarre avec une veuve qui vit dans le passé glorieux de ses origines bourgeoises ou même nobles (ainsi que le lecteur l'apprend plus tard). Pour preuve de ces mélanges culturels, elle porte 3 prénoms, selon leur origine. Elle rencontre un enfant (dont on va suivre le destin de manière plus focalisée) qui voit les esprits, les fantômes.

Que l'on se rassure, les fantômes et les esprits de Xanthoulis sont peu effrayants (à mon avis).

Ilias voit notamment un jeune garçon de son âge... Et on change d'endroit pour aller justement où se trouve ce garçon... chez une autre vieille dame, parente de la première. Les deux dames décèdent et Ilias hérite de celle qui l'avait pris sous son aile. Toute cette aprtie du récit est lente, pesante, avec ce lourd passé, ces traditions helléno-turques qui règlent encore la vie d'une frange de la population (aisée).

On retrouve Ilias 40 ans plus tard, pour un final onirique, où, confronté à son passé, il va péter un câble grave gros "ça comme"... pour parler djeuns.

Je ne me suis pas vraiment amusé. Je n'ai pas pris énormément de plaisir. Au final, on a l'impression que c'est un livre qui n'intéresse que son auteur, qui règle son passé. On a plusieurs récits et cela fait parfois un sacré fouillis. Personnellement, j'aurais vu un récit davantage centré sur Ilias, car sa folie finale vient un peu comme un cheveu dans la soupe. Par ailleurs, il m'a manqué de nombreuses clé pour décoder les imbrications des événements et des personnages. La langue de Xanthoulis est belle, elle suscite de vagues émotions liées au passé, comme la nostalgie. Et je pourrai essayer de lire autre chose de cet auteur. Mais pour ce livre-ci et son propos, un préambule, quelque notes, une postface pour expliquer, mettre en perspective les éléments, cela ne serait pas du luxe.
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Au début, j'ai aimé l'étrangeté, j'ai savouré de retrouver le turc, une langue croisée au cours de mes études, et puis j'ai fini par avoir une sorte de nausée devant l'accumulation d'étrangetés crues qui donnent un sentiment de violence latente, nausée qui ne s'est pas calmée avec une fin lumineuse comme je l'espérais. Peut-être aussi n'avais-je pas assez de références historiques sur l'histoire turque/grecque...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Pour finir, et avant que Bella se mît à pousser des hurlements de sirène d'alarme qui furent sans doute audibles depuis la maison de la patronne, des noyaux de cerises, de griottes et d'abricots jaillirent hors de son estomac. Les renvois étaient si violents qu'on entendit les heurts sur les casseroles alignées sur les étagères. D'autres allèrent cogner les murs; un noyau d'abricot atteignit Bella au front.
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