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Dominique Palmé (Traducteur)Kyoko Sato (Traducteur)
EAN : 9782070394869
180 pages
Gallimard (22/03/1996)
3.77/5   461 notes
Résumé :
Que faire à vingt ans, après la mort d'une grand-mère, quand on se retrouve sans famille et qu'on aime les cuisines plus que tout au monde ? Se pelotonner contre le frigo, chercher dans son ronronnement un prélude au sommeil, un remède à la solitude.

Cette vie semi-végétative de Mikage, l'héroïne de Kitchen, est un jour troublée par un garçon, Yûichi Tanabe, qui l'invite à partager l'appartement où il loge avec sa mère. Mikage s'installe donc en para... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
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sur 461 notes
Une auteure prénommée Banana qui écrit Kitchen, je me dis: ça démarre bien, quelle poilade, go.
Evidemment à côté de la plaque totale. Car les thèmes de prédilection de Banana Yoshimoto tournent plutôt autour du deuil, de la mort, de l'abandon, de la solitude. Oups... Donc de poilade même pas le début d'un soupçon d'une micro-miette ici. Hop, on dégage le nez rouge, on sort les mouchoirs.

Au fil des deux nouvelles, on va donc croiser la mort sous toutes ses formes : maladie, meurtre ou accident, avec cette même conclusion : un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Yoshimoto (on oublie Banana, on se concentre) illustre le célèbre vers de notre Alphonse en jonglant entre violence de la perte de l'être cher et douceur et force des protagonistes. Tous ont en commun d'avoir perdu la personne la plus proche d'eux, leur repère, leur raison de se lever le matin. le monde s'écroule alors, douleur et isolement envahissent les coeurs, le goût de vivre s'estompe. Mais autre point commun, tous sont jeunes, la vingtaine, âge auquel la vie prévaut, les larmes laissant vite place à la perspective de jours meilleurs (âge aussi de l'auteure lorsqu'elle publie Kitchen). Allez hop, rangez les mouchoirs.

Yoshimoto signe finalement un ouvrage épuré, empreint d'onirisme et débordant d'espoir et de sensibilité bien plus que larmoyant ou marqué d'un pathos affecté.
Le deuil amènera nos héros à réfléchir plus tôt que prévu sur le sens de la vie, et leur jeunesse, leur optimisme et leur fraîcheur les aideront à surmonter la détresse et se reconstruire. Sans effacer une tristesse palpable et inévitable, l'amitié, l'amour, la sincérité et la simplicité des sentiments apaiseront les douleurs.
 
La poilade, on l'oublie définitivement, pour ne retenir qu'un doux moment de pureté, de délicatesse et un éloge à la vie avant tout.
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En 1988 est publié un recueil d'un roman et une nouvelle d'une auteure japonaise de 24 ans, Banana Yoshimoto, dans laquelle, paraît-il, s'est reconnue toute une génération. J'ai moi-même découvert Kitchen bien plus tard, au moins dix ans après la publication, et seulement après avoir lu son recueil de nouvelles Lézard qui venait de paraître. Lézard m'avait tellement emballée que je me suis très vite jetée sur Kitchen, qui fait partie des livres que j'ai les plus relus. Avec le temps, je n'ai plus ressenti le besoin de le lire aussi souvent - ça faisait partie de mes lectures réconfortantes quand j'avais un coup de mou -, et les nombreuses relectures ainsi que l'âge y étant pour beaucoup, j'ai perdu peu à peu des petits morceaux de mon engouement premier. Mais j'y reste très attachée et je ne sais pas pourquoi, j'ai eu envie de le relire cette année.


Kitchen, c'est deux histoires, Kitchen proprement dit et Moonlight Shadow. Les deux sont des histoires liées à la mort, mais tandis que Kitchen raconte la naissance d'un nouvel amour, Moonlight Shadow s'attarde sur le deuil d'un amour. Les deux héroïnes ont en commun d'être des jeunes filles ordinaires de dix-huit/vingt ans, et d'être à un moment de leur vie où elles se sentent bloquées, un moment crucial où elles devront trouver comment avancer.


Dans Kitchen, Mikage vient de perdre sa grand-mère, avec qui elle vivait et qui était la seule famille qui lui restait. Devant quitter l'appartement q'elle occupe, elle va se retrouver à vivre chez Yuichi, un jeune homme qu'elle connaît assez peu, et sa mère, un personnage haut en couleurs. Mikage adore les cuisines, toutes les cuisines, elle y trouve du réconfort ; l'enthousiasme qu'elle va développer pour l'art de la cuisine ainsi que les six mois qu'elle vivra chez les Tanabe vont l'aider à passer l'étape du deuil ; quand Yuichi sera lui aussi atteint par la mort de sa mère, ils évolueront vers une relation amoureuse, à petits pas, avec des difficultés, mais en prenant leur temps.


Dans Moonlight Shadow, Satsuki vient de perdre dans un accident de voiture son amoureux, avec qui elle vivait une relation depuis quatre ans. Elle passera deux mois à végéter plus ou moins chez elle, n'arrivant pas à dormir correctement la nuit. La pratique du jogging au petit matin va l'aider à tenir le coup, et lui permettre de rencontrer une jeune femme très étrange qui lui dévoilera un phénomène curieux, lui faisant passer le cap du deuil et lui permettant enfin d'avancer.


C'était une grosse découverte pour moi quand je suis tombée sur Banana Yoshimoto, mais c'est difficile d'expliquer ce qui m'a tellement séduite il y a une vingtaine d'années. Quelque chose dans son écriture qui donne dans le contemplatif, mais d'une façon légère. Dans Moolight Shadow, par exemple, ce qui m'a le plus marquée c'est probablement la thermos de Satsuki. Lorsqu'elle court le matin, elle marque une pause sur un pont pour boire son thé chaud, avant de repartir. Plus tard elle va choisir une thermos dans un grand magasin. Je ne saurais expliquer clairement pourquoi, mais ce détail de la thermos m'est toujours, toujours resté en tête, avec cette impression que je pouvais sentir la chaleur du thé bu par Satsuki. D'ailleurs, c'est quelque chose qui me reste encore et toujours vaguement en tête quand j'utilise moi-même une thermos. C'est peut-être un peu moins prononcé, mais ce qui touche à la cuisine, et notamment l'épisode où Mikage mange du katsudon dans Kitchen, m'a laissé un peu la même sensation. Je crois que c'est ça qui m'a touchée dans ce recueil, cette façon d'éprouver des sensations très physiques, très pragmatiques, qui relèvent du quotidien. Et néanmoins, Banana Yoshimoto mêle toujours une touche de surnaturel à ce quotidien très palpable - on pourrait carrément parler de paranormal dans le cas de Moonlight Shadow, mais c'est plus subtil que ça. J'entends parler de réalisme magique, mais je n'aime pas coller une expression générique sur cette écriture qui reste pour moi spécifique et relève à la fois du tangible et de ce qui est moins palpable.


Je le disais plus haut, j'ai perdu de mon engouement pour Kitchen au fil des années, sans doute parce que je m'éloignais en âge des personnages et de l'auteure de 1988, mais aussi parce qu'à force de relectures, j'ai détecté des défauts qui m'étaient passés au-dessus de la tête pendant des années. Quand Banana Yoshimoto s'attarde un peu trop sur les sentiments de ses personnages, elle perd en finesse et en charme - d'autant que, justement, l'utilisation du quotidien teinté d'onirisme et d'irréel permettent de s'affranchir de tout propos teinté de psychologie. Et puis on sent des erreurs de jeunesse, comme la tentation de trop utiliser des métaphores, par exemple, ou des dialogues parfois surfaits (le problème de passer du japonais au français pouvant y être pour quelque chose, je n'en sais trop rien). Surtout, je crois que le texte Kitchen aurait gagné à être resserré, alors que l'auteure a tendance à s'éparpiller un chouïa.


De toute façon, j'ai la certitude que Kitchen restera un livre important pour moi, même s'il n'est pas mon livre préféré entre tous. Un livre que je connais quasiment par coeur aujourd'hui (donc pas besoin de l'emporter sur une île déserte), qui m'a touchée dès la première lecture d'une façon peu commune, et donc un livre que je ne n'imaginais même pas critiquer un jour jusqu'à ces derniers temps. Quant à réussir à rivaliser avec Sept histoires de souris ou Les Hauts de Hurlevent, c'est une autre histoire !
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Kitchen se compose de deux nouvelles, le première du même nom et la seconde, Moonlight shadow. Elles ont en commun d'avoir pour personnage principal une femme jeune qui vient de perdre un être cher.
Dans Kitchen, Mikage a perdu le dernier membre de sa famille, sa grand-mère. Désormais seule au monde, elle trouve refuge chez Yûichi et sa mère Eriko. Là, elle trouve peu à peu la force de se reconstruire, entourée de l'affection du jeune homme et de sa mère excentrique qui autrefois était son père. C'est en apprenant la cuisine qu'elle pourra enfin voler de ses propres ailes et se rapprocher de Yûichi.
Dans Moonlight shadow, Satsuki pleure Hitochi, son fiancé mort dans un accident de voiture qui a aussi coûté la vie à la petite amie d'Hiiragi, le frère d'Hitochi. Ces deux coeurs brisés vont se soutenir dans cette difficile épreuve.
Perte, deuil, tristesse, chagrin...et pourtant les deux récits de Banana Yoshimoto ne sont pas larmoyants. Au contraire, ils sont lumineux et porteurs d'espoirs. Peut-être est-ce dû à la jeunesse des protagonistes mais c'est bien la vie qui gagne à la fin. Les personnages, blessés, fragiles, chancelants, ne se complaisent pas dans la douleur. Ils finissent par vaincre leur chagrin et se relèvent, plus forts et prêts à affronter le monde.
Beaucoup de poésie, d'émotions, de fraîcheur et d'optimiste servis par l'écriture épurée d'une autrice, fille spirituelle de Murakami. On retrouve chez les deux auteurs la même simplicité qui cache une belle profondeur et cette touche de fantastique qui s'intègre merveilleusement au récit. Une lecture douce et émouvante.
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Kitchen se compose de deux récits, Kitchen et un Moonlight shadow

L'écriture de Banana Yoshimoto est simple, composée de phrases courtes, mais j'ai rarement vu une telle capacité à engendrer une focalisation interne aussi réussie. Par le choix de ses mots, le rythme, l'auteur réussit à créer la voix narrative du personnage principal de manière très convaincante. de ce fait, je me suis senti très proche des deux personnages principaux des récits, d'autant plus que les dialogues, très bien conçus, donnent des tirades à d'autres personnages et sans tomber dans la digression inutile on voit leur personnalité transparaître de façon très convaincante.
Sans être d'une complexité psychologique étouffante, le récit tient avant tout sur la fragilité de ses personnages. le récit est ainsi tissé peu à peu au rythme des émotions et états d'âme des personnages, le tout dans un rythme superbement orchestré.

Mais ce qui rend à mes yeux cette oeuvre précieuse, c'est sa luminosité. Les personnages de Banana sont confrontés à le perte d'un proche, au difficile travail de deuil et à la reconstruction qui s'ensuit. Mais plutôt que de s'écrouler, petit à petit ces accidentés de la vie parviennent par touches ténues mais constantes à se reconstruire. Ce lent processus est très touchant, et est de plus rare chez des auteurs japonais marqués généralement par un grand pessimisme, ce qui rend ce livre d'autant plus précieux

De plus, Banana Yosimoto m'a beaucoup réjouie car le personnage le plus charismatique de Kitchen est sans nul doute Eriko, iconique transsexuelle. Trop rares sont les livres qui abordent le sujet des personnes transgenres et les présentent sous un jour bienveillant. Ajoutons à cela que les personnages principaux de ce livre sont des jeunes femmes certes fragiles mais qui se révèlent indépendantes, et on trouve dans Banana Yoshimoto un auteur engagé, l'air de rien !

Pour conclure, un livre brillant sous des dehors modestes. A lire !
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Mikage, la vingtaine, seule au monde après le décès de sa grand mère, invitée par le jeune fleuriste Yûichi et sa drôle de mère Eriko.
Satsuki, la vingtaine et le réconfortant Hiiragi. Dans le même accident elle a perdu Hitachi et lui Yumiko.

Avec délicatesse et subtilité Banana Yoshimoto aborde le deuil difficile quand l'adieu n'est plus possible, le réconfort d'une amitié tellement plus forte que l'amour, d'adorables personnages décalés, comme Hiiragi qui porte les tenues de lycéenne de sa copine décédée, la mystérieuse Urara à l'instinct animal.

C'est plein de fraicheur comme un jogging dans l'aube bleue de la rivière.
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Citations et extraits (99) Voir plus Ajouter une citation
M'endormir le soir me faisait tellement peur... Ou plutôt, c'était le choc du réveil qui était terrible. Quand je m'éveillais soudain, comprenant où j'étais vraiment, je restais effrayée par les profondes ténèbres qui m'entouraient. Je faisais toujours des rêves en rapport avec Hitoshi. Dans mon sommeil léger et agité, il était là, tour à tour présent ou absent, mais je sentais bien que ce n'étaient que des rêves et qu'en réalité je ne le reverrais plus jamais. Alors, tout en rêvant, je faisais des efforts pour ne pas me réveiller. Je n’arrêtais pas de transpirer, de me tourner et de me retourner dans mon lit. Combien de fois, prise d'un cafard à donner la nausée, n'ai-je pas ouvert vaguement les yeux à l'aube, dans le froid ! Le jour blanchissait de l'autre côté des rideaux, et je me sentais projetée dans le silence d'un temps blême, au souffle étouffé. Tout était si triste, si glacé, que je regrettais de n'être plus dans un songe. Solitude de l'aube où, ne pouvant plus me rendormir, j'étais tourmentée par des réminiscences de rêves. Je me réveillais toujours à ce moment-là. J'avais fini par avoir peur de la fatigue due au manque de sommeil, de ces longues heures passées à attendre seule, au bord de la folie, les première lueurs du jour, et j'avais décidé de me mettre à courir.

Moonlight shadow
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Je crois que j’aime les cuisines plus que tout au monde.
Peu importe où elles se trouvent et dans quel état elles sont, pourvu que ce soient des endroits où on prépare des repas, je n’y suis pas malheureuse. Si possible, je souhaiterais qu’elles soient fonctionnelles, et lustrées par l’usage. Avec des tas de torchons propres et secs, et du carrelage d’une blancheur éblouissante.
Mais une cuisine affreusement sale me plaît tout autant.
Ce lieu où trainent des épluchures de légumes, où les semelles des chaussons deviennent noires de crasse, je le vois étrangement vaste. Un énorme réfrigérateur s’y dresse, rempli de provisions suffisantes pour tenir facilement tout un hiver, et je m’adosse à sa porte argentée. Parfois je lève distraitement les yeux de la cuisinière tachée de graisse ou des couteaux rouillés : de l’autre côté de la vitre brillent tristement les étoiles.
Restent la cuisine et moi. Cette idée me semble un peu plus réconfortante que de me dire que je suis toute seule.
Quand je suis vraiment épuisée, je songe avec enchantement qu’au moment où la mort viendra, j’aimerais pousser mon dernier soupir dans une cuisine. Seule dans le froid, ou au chaud auprès de quelqu’un, je voudrais affronter cet instant sans trembler. Dans une cuisine, ce serait idéal.
Avant d’être accueillie par les Tanabe, je dormais tous les jours dans la cuisine.
Où que je me mette, j’avais le sommeil agité, et en me laissant dériver de ma chambre vers le reste de la maison, à la recherche d’un endroit plus confortable, j’ai découvert un matin à l’aube, que c’était près du frigidaire que je dormais le mieux.
Je m’appelle Mikage Sakurai, mes parents sont morts jeunes l’un et l’autre. Et j’ai été élevée par mes grands-parents. A l’époque où je suis entrée au collège, mon grand père est mort. Ensuite nous nous sommes débrouillées toutes les deux ma grand-mère et moi.
Et puis l’autre jour, voilà qu’elle est morte à son tour. Ça m’a fait un choc.

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" Ta grippe, a dit calmement Urara en baissant un peu les paupières, est en ce moment dans sa phase la plus dure. C'est sans doute même plus pénible que la mort. Mais après, les choses ne vont sans doute plus empirer. Parce que les limites de chacun ne varient pas. Peut-être que attraperas encore des tas de grippes, et que tu auras à affronter d'autres moments comme ceux-ci, mais si tu t'accroches, ce ne sera jamais plus éprouvant que cette fois. Bien sûr, on peut se décourager à l'idée que les ennuis vont de répéter, mais on eut aussi penser que ce n'est pas plus grave que ça, et alors les choses deviennent moins pénibles, non ? " Et elle m'a souri.
Les yeux ronds, je suis restée muette. Est-ce qu'elle me parlait uniquement de la grippe ? Est-ce qu'elle essayait de me dire autre chose ? ... Le bleu de l'aube et la fièvre embrumaient tout, et je ne distinguais plus clairement le rêve de la réalité. Tout en gravant ses mots dans mon cœur, je regardais vaguement sa frange qui frémissait dans la brise.

Moonlight shadow
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Perdre un petit ami : pour la première fois de ma longue existence — qui n'était que d'une vingtaine d'années — je faisais cette expérience, et je souffrais au point d'en avoir le souffle coupé. Depuis le soir de sa mort, mon coeur avait glissé dans un autre espace, et ne pouvait revenir. Il m'était impossible de voir le monde avec mes yeux d'autrefois.
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Sur le pont désert, bercée par le bruit de l'eau, je faisais une pause en buvant tranquillement le thé chaud que j'avais emporté dans ma thermos. Les berges blanches s'étendaient à perte de vue, noyées dans les brumes bleutées de l'aube, qui recouvraient la ville. Debout dans l'air pur et glacé qui piquait la peau, j'avais l'impression d'être un peu plus proche de la "mort". En fait, c'était seulement dans ce paysage désolé, d'une implacable transparence, que je pouvais vraiment respirer. Masochisme ? Je ne crois pas. Car sans ces moments, je n'aurais pas trouvé en moi assez de confiance pour aborder une nouvelle journée. J'avais besoin de ce paysage, c'était presque vital.

Moonligt shadow
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Lorsque Mikage emménage chez les Tanabe, Eriko lui demande d’accomplir une tâche en échange du toit qui lui est offert. Quelle est cette tâche ?

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Préparer de temps en temps de la bouillie de riz
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Travailler à devenir la plus grande cheffe du Japon

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