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L'adoption - Cycle 2 tome 1 sur 2

Zidrou (Autre)Arno Monin (Autre)
EAN : 9782818976890
72 pages
Bamboo Edition (29/09/2021)
4.06/5   228 notes
Résumé :
Les meilleures intentions ont parfois les pires conséquences. Originaire du Yémen, Wajdi a grandi dans l’horreur de la guerre. Une enfance brisée par les combats, les privations, les souffrances. Après de longs mois d’attente, Gaëlle et Romain accueillent enfin Wajdi chez eux.
Méfiant, endurci par la force des choses et ne parlant pas un mot de français, l’enfant de 10 ans s’effraie des moindres bruits du quotidien et interprète mal les gestes les plus simple... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (90) Voir plus Ajouter une critique
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Cette BD traite du thème de l'adoption. J'avais beaucoup aimé dans le même genre « Couleur de peau miel » qui était un très beau témoignage d'un enfant adopté. On retient que le déracinement est quelque chose de difficile à vivre pour la perte de ses parents biologiques.

C'est vrai que je me mets à place de cette famille adoptive et aimante qui a tout fait pour bien accueillir cet enfant Wadji qui ne le rend pas bien. J'avoue que la patience et la gentillesse a ses limites.

Je trouve que ce n'est pas juste que les meilleures intentions ont parfois les pires conséquences. Une fois qu'on est sauvé, il faudrait être reconnaissant du bonheur et de la protection qu'on nous offre. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre dans un premier temps les réactions de ce petit garçon de 10 ans qui a vécu la guerre au Yémen.

Puis, petit à petit, on se rend compte de ce qui se cache réellement derrière ce comportement à la fois craintif et agressif. C'est à la famille adoptive de faire face avec la compréhension qui devrait rester de mise ce qui ne sera pas le cas chez les Guitry, des bobos quadragénaires qui ont eu beaucoup de mal à adopter et qui pensent faire une charitable action.

En effet, on va se rendre compte à la fin qu'il y a du bon dans ce petit garçon totalement désemparé. Il nous reste à découvrir comment tout cela va se terminer dans le second tome.

Un mot sur le dessin d'Arno Monin pour souligner qu'il est réellement magnifique. J'ai adoré les décors ainsi que l'expressivité des différents personnages. J'ai aimé également la mise en couleur qui est sublime. Bref, tout cela concourt à une lecture très agréable.

Merci infiniment aux éditions « Grand Angle » pour l'envoi de cet album magnifique et bien entendu à Babelio pour l'attribution de cette lecture.
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Qui dit nouveau cycle dit nouvelle histoire, nouveaux personnages mais toujours sur le même sujet : l'adoption internationale. Ici, nous faisons donc connaissance avec Gaëlle et Romain qui ont pris la décision d'accueillir chez eux Wajdi, un garçon yéménite de dix ans qui a grandi dans l'horreur de la guerre.

Gaëlle et Romain sont devenus parents très jeunes, leur fils vole de ses propres ailes au Canada pendant que leur fille, qui vit encore chez eux, est étudiante. de par leur situation professionnelle (et leurs manières), on comprend assez tôt qu'ils vivent aisément. Gaëlle et Romain ont donc les moyens et le temps d'offrir à Wajdi une vie plus épanouie. Mais s'ils s'étaient préparés à ce que Wajdi ait forcément besoin d'un temps d'adaptation, ils ne s'étaient en revanche pas imaginé que ce serait aussi difficile. Car Wajdi, qui n'a connu que la violence de la guerre, qui a vu mourir son père sous les bombardements, qui a perdu sa mère et sa petite soeur quelque part entre le Djibouti et la Lybie, est un petit garçon très en colère, qui ne supporte pas les contacts physiques, refusant même d'enlever son imperméable et sa capuche en toutes circonstances, et qui n'a qu'un seul mode de réaction : la violence. Gaëlle et Romain, totalement dépassés, en viennent à se demander s'ils n'ont pas fait une erreur...

Barrière de la langue, difficultés d'intégration et d'adaptation, violences et souffrances du passé, traumatismes et cauchemars font de Wajdi un garçon incompris, coléreux, distant, sauvage. Comment ne pas s'attacher à ce petit bonhomme qui en a déjà trop vu et trop vécu pour son âge ? Si les parents adoptifs ne m'ont pas tant touchée que ça (je les trouve quand même sacrément "prout-prout"), Wajdi m'a en revanche beaucoup émue.

La fin de ce tome est à fendre le coeur. Je n'ai plus qu'à espérer un dénouement bien plus heureux dans le volet suivant...

Côté graphisme, c'est comme pour le premier cycle : il n'y a vraiment (presque) rien à y redire. Les dessins sont très réussis, beaux, colorés, plein de vitalité, très expressifs, éloquents. J'y ai tout de même relevé une incohérence en ce qui concerne la taille de Wajdi qui, du haut de ses dix ans, arrive seulement à la taille des adultes. À moins que ces derniers soient tous très grands et Wajdi petit pour son âge, ce n'est pas cohérent à mon sens. Normalement, on n'a pas besoin de s'accroupir devant un enfant de dix ans pour être à sa hauteur...

Aussi, j'ai apprécié le petit clin d'oeil fait en la personne de Mama Boubou et de son restaurant "Le Sénégal", lieu où les "Gégés" du premier cycle ont pour habitude de se retrouver, de manger et de refaire le monde.

Reçu et lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Déborah de Babelio pour la sélection et les éditions Bamboo pour l'envoi de ce très bel et touchant ouvrage.
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J'avais été très émue par le premier cycle de L'adoption, et notamment le premier tome. C'est donc sans aucune hésitation que j'ai décidé de lire la suite.

Le point de vue adopté ici est un peu différent de l'autre cycle. Nous rencontrons Wajdi, un enfant qui vient du Yémen et semble traumatisé par ce qu'il a vécu. Pourtant, sa famille adoptante ne semble pas prendre cela en compte.

Dès le début, j'ai été mal à l'aise par le comportement des "parents" envers l'enfant, qui semble avoir été adopté dans l'unique but de se donner bonne conscience. Les angoisses et les besoins de Wajdi ne sont pas pris en compte, ou pas comme il faudrait.

C'est le coeur déchiré que j'ai refermé cette bande dessinée. J'ai ressenti un profond sentiment d'injustice et beaucoup de peine pour Wajdi, dont nous n'apprenons finalement pas grand chose...

Je pense que les auteurs sont parvenus à montrer les dérives de l'adoption, au travers de ce scénario mais aussi des illustrations de ce petit garçon a l'air effrayé et perdu. Un autre regard est apporté sur ce geste, sur la façon dont il peut être fait pour de mauvaises raisons... ou, même avec les meilleures intentions du Monde, les adoptant•es peuvent commettre des erreurs.

Pour conclure, j'ai beaucoup aimé cette bande dessinée et je pense que Zidrou et Arnaud Monin ont abordé ici plusieurs thématiques importantes (les traumatismes d'un vécu, l'adoption transraciale, les intentions des adoptant•es qui ne sont pas forcément louables...).
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Dans ce deuxième cycle de L'Adoption, les auteurs nous racontent l'histoire du petit Wajdi, yéménite de 10 ans, adopté par une famille nantaise qui compte déjà deux grands enfants ; l'histoire poignante d'une adoption qui ne se passe pas si bien...

J'ai eu beaucoup de peine pour cet enfant qui se retrouve au milieu d'inconnus dans un pays si différent du sien et dont il ne parle pas du tout la langue. Il semble si seul.
J'avoue que la famille adoptante m'a semblé peu sympathique. Ils sont si fiers de leur bonne action, mais je les ai trouvés finalement peu disponibles par rapport aux difficultés de l'enfant qui se voit parachuter dans un nouvel univers après avoir connu la guerre, perdu ses parents,...

Les dessins m'ont bien plu aussi ; colorés aux lignes douces, ils contribuent à retranscrire les émotions des uns et des autres.

J'ai beaucoup aimé cette B.D. qui ne peut que toucher le lecteur et j'espère que le deuxième tome arrivera très vite pour nous rassurer sur le sort du jeune Wajdi...
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La famille Guitry adopte Wajdi.
Wajdi est un garçon de 10 ans originaire du Yémen. Son père a été tué pendant la guerre, sa mère a fui et s'est réfugiée à Djibouti puis est remontée vers le nord, à pied.
Seul Wadji est arrivé à Tobrouk.
Djibouti-Tobrouk à pied...
Le garçon ne parle pas français, les Guitry ne parlent pas yéménite, incompréhension!
La vie à la française ce n'est pas la vie au Yémen et le garçon a du mal à trouver sa place.
Cela ne se passera pas bien , non, nulle part, encore moins à l'école.

J'avais beaucoup apprécié le cycle 1 mettant un scène l'adoption d'une petite fille bolivienne (de mémoire), aussi difficile mais plus émouvant.
Ici la famille est occupée, le père dentiste, la mère travaillant dans une galerie et la grande soeur lycéenne, ils ont leurs boulots.
Alors l'enfant se mure, se renfrogne, n'accepte pas, n'accepte guère cette vie inconnue, se rebelle à l'école, prend ce qu'il estime lui appartenir...
Un rien ne le fait sursauter, il est sur ses gardes et on le comprend, la famille moins. Il est choyé il a tout, alors pourquoi ce comportement?

La lecture est passée très vite, par manque d'intérêt ? Par le sujet ? Je ne sais pas vraiment, je ne me suis pas senti bien dans cette histoire. Oh, le scénario tient on ne peut plus la route, dialogues bien ordonnés dans des bulles placées correctement et les dessins sont toujours aussi bons mais le liant n'y est pas.
L'album vaut la note décernée.
Sentimentalement pas concerné, dommage...

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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critiques presse (3)
Bedeo
13 mars 2022
L’adoption T.3 Wajdi réussit à nous tenir par le cœur de la première à la dernière page. La tension monte et on tombe des nues à la chute de l’histoire. Et voilà que l’on se ronge les ongles en attendant la suite, priant pour que Wajdi puisse trouver son chemin.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
11 janvier 2022
Arno Monin propose un très joli dessin. Dans ce récit sur la difficulté de communiquer, il a rendu les visages particulièrement expressifs. […] La colorisation, essentiellement dans des tons pastel, se révèle ironique. Un peu comme si elle traduisait l’état d’esprit initial du couple, alors que la dynamique devient tout autre.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
20 octobre 2021
Zidrou, c’est l’auteur par excellence qui arrive là où on ne l’attend pas obligatoirement. On a eu Amore il y a peu. Avec ce second cycle, il sait appuyer là où ça fait mal, pose les vraies bonnes questions, apporte une émotion forte à l’histoire de ce petit bout d’homme de Wajdi, l’Éthiopien, sans faconde ou outrance. (...) Au dessin, Arno Monin est lumineux dans ses intentions, son réalisme et sa chaleur de trait. Il était l’homme parfait pour accompagner Wajdi.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
On a accueilli cet enfant. On lui offre un foyer, on lui donne tout notre amour...Et voilà comment il nous remercie...
- Il a passé la moitié de sa vie en enfer ?..."
- Oui eh bien, maintenant, l'enfer, il l'a ramené chez nous !
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- Je suis comme... désorientée, Giacomo. Vois-tu, Wajdi semble répugner au moindre contact physique.
Et moi, tu me connais, je suis très "touche-touche".
- Il a peut-être été victime de violences physiques. Qu'est-ce que vous en savez, après tout, de la vie de ce gamin.
- Pas grand-chose.
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Les enfants ne fatiguent jamais les personnes âgées. Ils leur donnent des regrets parfois, mais ils ne les fatiguent jamais.
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4800 kilomètres...non mais tu te figures, Ess ?
- C'est la distance entre Nantes et Dakar.
Il n'y a que les héros pour entreprendre un voyage pareil !
- Les héros et les gens désespérés.
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- Il est parfois un peu... sauvage. Mais avec le temps, les choses devraient s'apaiser. Je suppose que dans les camps de réfugiés où il a passé ces deux dernières années, la vie n'a pas dû être facile tous les jours non plus.
- Disons plutôt qu'elle a été difficile TOUS les jours.
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