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EAN : 9782226477316
400 pages
Albin Michel (04/01/2023)
4.32/5   14 notes
Résumé :
« J'aimerais penser que je vous manque un peu... » : le 4 mars 1935, Stefan Zweig, qui met alors la dernière main à Marie Stuart, adresse une lettre à sa nouvelle secrétaire, Lotte Altmann. Recrutée grâce à l'organisme juif d'assistance aux réfugiés à Londres, où Zweig s'est exilé un an plus tôt, elle est vite devenue la collaboratrice indispensable au travail littéraire de l'écrivain. Ils se marieront en 1939 , et se donneront la mort ensemble dans de tragiques cir... >Voir plus
Que lire après J'aimerais penser que je vous manque un peu : Lettres à Lotte, 1934 - 1940Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce fascinant recueil compte plusieurs auteurs : tout d'abord les différents auteurs des 140 lettres réunies dans ce volume et donc principalement de Stefan Zweig à sa future seconde épouse, Lotte Altmann, mais aussi de sa première épouse, Friderike Burger, à lui et de Stefan Zweig à Hannah Mayer, la belle-soeur de Lotte et ensuite le biographe de Zweig, Oliver Matuschek, qui a écrit le texte entre les lettres, des réflexions sur le rapprochement entre Stefan et Lotte en fin de volume, ainsi que des notices biographiques des membres de la famille Zweig et Altmann mentionnés dans les lettres.
C'est également Oliver Matuschek qui a réussi à y rassembler une multitude de photos dont certaines tout à fait exclusives.

Les lettres couvrent la période allant de 1934 à 1940, soit depuis le départ forcé de Stefan Zweig de son domicile à Salzbourg en Autriche pour l'Angleterre jusqu'au départ, fin juin 1940, de Stefan et Lotte pour les États-Unis et le Brésil et leur adieu au continent européen.

La toute première lettre de Stefan à Lotte date du 1er mai 1934, la dernière de Stefan et Lotte à Martha Kahn, qui s'occupait de la maison du couple à Bath, au sud-ouest de l'Angleterre, porte comme date le 25 juin 1940.

La belle phrase du titre du recueil sort de la lettre de Zweig à la "Chère Mademoiselle Altmann" du 4 mars 1935 (page 95).

La grande valeur du livre réside dans la présentation d'un Stefan Zweig à une période particulièrement difficile de sa vie, après l'avènement d'Hitler au pouvoir en Allemagne, le rattachement de son pays natal au Reich, son interdiction de publication comme juif, la pénible séparation et divorce de son épouse Friderike, ses déplacements incessants entre Salzbourg, Vienne, Budapest, Zurich et Londres.

Nous faisons la connaissance d'un homme qui, malgré de nombreuses pressions et exigences incompatibles, continue courageusement ses efforts littéraires. Durant cette phase mouvementée de son existence, Zweig a écrit ses livres sur Erasme de Rotterdam (1934), Marie Stuart (1935), "Conscience contre violence" (1936), Magellan (1938) et "La pitié dangereuse"(1939), sans compter un recueil de biographies en 1937 ("Hommes et destins") et la préparation de sa superbe biographie De Balzac.

Comme un des écrivains les plus considérés et populaires de son temps, Stefan Zweig a été un homme fort sollicité un peu partout et le destinataire d'une correspondance incroyablement abondante. C'est dans ce contexte qu'a d'ailleurs commencé son attachement à Lotte, qui, comme sa secrétaire à partir de 1934, lui a été d'un énorme secours, en dépit d'une santé plutôt délicate.

Un attachement qui a résulté dans une belle histoire d'amour, un mariage, le 6 septembre 1939, et une fin commune à Petrópolis au Brésil, le 23 février 1942.

Grâce à l'admirable travail d'Olivier Matuschek et l'excellente traduction par Brigitte Cain-Hérudet, je peux recommander vivement ce recueil de lettres à toute lectrice et à tout lecteur qui aime l'oeuvre de Stefan Zweig, toujours autant populaire 81 ans après sa mort.
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critiques presse (3)
NonFiction
13 février 2023
La correspondance entre Stefan Zweig et Lotte Haltmann, sa secrétaire puis dernière épouse, jusqu'à leur mort commune à Petrópolis en 1942, offre une vue émouvante sur une vie de conviction et sa fin.
Lire la critique sur le site : NonFiction
LeFigaro
09 février 2023
Agrémentées de longs commentaires de lettres d’autres acteurs et témoins de l’existence quotidienne de Stefan Zweig, le volume qui paraît aujourd’hui en français sous le titre J’aimerais penser que je vous manque un peu permet d’entrer de plain-pied dans cette période agitée.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LePoint
03 février 2023
Un recueil de lettres inédites que l’écrivain autrichien avait adressées à sa secrétaire, qui deviendra sa femme, vient de paraître.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les responsables de l’université de Francfort-sur-le-Main ne perdirent pas de temps.
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Stefan Zweig, auteur à succès, se voulait citoyen d'un monde qu'unifiait une communauté de culture et de civilisation. Il n'a pas survécu à l'effondrement de ce «monde d'hier» qu'incarnait la Vienne impériale de sa jeunesse.
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