AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782228917681
167 pages
Payot et Rivages (22/03/2017)
3.86/5   33 notes
Résumé :
Ce wagon plombé qui fera « voler en éclat l'ordre du monde », c'est bien sûr le récit du fameux retour de Lénine en Russie, fin mars-début avril 2017, raconté ici par Zweig à la fois comme « un passionnant roman d'espionnage » et comme l'un des moments clés de l'histoire mondiale. Ce récit est suivi de « Voyage en Russie », où Zweig relate son voyage de 1928. Pour lui, la Russie est d'une importance cruciale ? moins politique et plus littéraire que, par exemple, che... >Voir plus
Que lire après Le wagon plombé - Voyage en Russie - Sur Maxime GorkiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Petits récits de Russie que nous offre ce grand auteur autrichien qui sait, même dans un contexte documentaire, nous faire voyager loin de notre quotidien et nous emmener avec brio en quelques phrases sous d'autres horizons, beaucoup plus vastes.
La première miniature relate les préparatifs et le voyage de retour de Lénine en Russie après la révolution de 1917. Ici est décrit l'homme dans son contexte, dans son ambition et ses convictions mais aussi de manière pragmatique le voyage en lui même, jusqu'à son arrivée en terre russe.
La seconde miniature qui constitue la plus grande partie du recueil décrit le voyage que fit l'auteur en Russie dans les années 20. On a l'impression de suivre le journal de bord d'un touriste en goguette, émerveillé de toute ce qu'il voit, du voyage initial en train, à ses pérégrinations dans les rues et les lieux symboliques de Moscou ou de Petrograd/ Leningrad. Il décrit à merveille la succession des ambiances politico-culturelles qui ont traversées la Russie dans ce début de siècle. Il brosse un portrait empathique et plein de tendresse pour cette Russie qu'il admire et surtout pour ces hommes illustres qui l'ont façonnée.
Dans la dernière miniature, il nous parle de Maxime Gorki, poète révolutionnaire dont il fait un peinture plus qu'élogieuse, à la limite de l'idolâtrie mais toujours avec cette délicatesse et cette finesse qui caractérise son écriture.
Trois petits récits documentaires orientés et subjectifs qu'on lit comme ses romans avec beaucoup d'aisance et d'avidité à savourer son style.
Commenter  J’apprécie          190
Toi Vladimir Ilitch t'as raison tu rigoles,
Toi qui a voyagé dans un wagon plombé....
Oui, mais désolé Mr Michel Sardou, on adore votre chansoon, mais quand on lit le wagon plombé, de Stephene Zweig.... ce n''est pas tout à fait cela.... Ce petit ivre est vraiment précieux....
Mais il est vrai que notre talentueu chanteur et parolier nationale ajoute :
Tu diis tomber de haut dans ton éternité,
Quand tu vois le saint Père ton cousin de Pologne
Bénir tous ses fidèles, dans son auto-blindé....
C'est qu Michel Sardou, écrit bien plus tard et sa chanson est finalement une allégorie..... face à l'horreur de certaines choses qui se sont passés en Russie, et certainement pas une allégorie à Lénine.... c'est un choiix artistique....
Et dans cette édition, grâce à une préface d'une quarentaine de pages on sait que tout ne sea pas dit.... il faut liire ente les lignes ce que l'auteur qui l'ors de sont voyage en Russie, qui veux protéger ses contacts n'a pas dit et pourquoi.... et pourtant.... on sait déjà que ce n'était pas un Wagon Plombé, juste un Wagon scélé (titre original en allemand) ayant un droit d'extérionalité tout le long de son voyage, les passagers n'ayants pas le droits de sortir, séparé par une simple ligne de craie de deux gardes Allemands.... on y vois surtout le très discret Lénine sortir de l'ombre, de la Suisse, pour tout faire pour que ce voyage ait lieu, et faire d'une simple insurreection de palais sa révolution.... Impossible de comprendre l'auteeur, Stefan Zeig, ayant connu lui aussi l'exil pendant le Naisme, ni pourqui il tait certaiens choses dans la nouvelle qui viens juste après.... sur son voyage en Russie.... Il faut vraiment lire la totalité.... Cet ecrévain admirable ne peut pas tout dire, parce qu'il protège, parce qu'il a promis de ne pas faire de politique pour avoir son visa, mais, entre ce qu'il dit à ses amis, la description de l'Allemange Nazi au momment du rapatriement de Lénine, il y a aussi la préface dde Sabine Dullin, que je ne connais pas mais qui vous explique très bien la situation.... Particulièrement à lire, en cette période où de nombreux Ukrainiens se battent pour ne pas reevivre certaines chooses... un livre qui dévile de temps en temps les choses.... Notamment quand Stephan weig refuse d'aller au centenaire d'un écrivain qu'il aime : Tolstoi.... Donc bien après, il va se rendre en Russi pour un voyage culturel, et non politique... où il rencontrera un tas d'artistes, principalement des écrivains, qu'il voudra protéger en ne nous disant pas tout.... mais il en dit bien assez.... Cet amoureux de la littérature russe, du courage des russes, un courage comme et bien non on n'en voit plus en occident (et là je dis attention à l'Uraine, que des gens en France arrêtent dde crier LOISIRS en préssurant des chomeurs, des universitaires, et handicapés bien égoistement, parce qu'il n'y a pas plus grand danger actuellement pour nos liberté.... ce qui est dangeureux ce nest pas de partager les ressources pour que tout le monde est un salaire, ce n'est pas de rouler à 110km/heure pour économiser lessence et résoudre la crise climatique.... c'est de reefuser une égalité enfin selon les compétances, des individus employés en fonction de leur capacité comme le dit le Président Zlélenski, déjà avant d'être Président dans sa série Serviteeur du Peuple.... parce que oui les hommes de l'hombre de Poutine travaillent.... font leur chemin.... et sans haïr la magnifique culture russe, qui est foormidable.... mais qui ne doit pas évincer les autres cultures.... ne les laissons plus prendre prise sur nous en continuant nos abhérations.... par pitié pour les générations futur et ceux qui ont déjà perddu leur carrière..... Il faut vraiment lire les trois, la prééface, le voyage du train scélé, et le voyage en Russie [sous Staline, un ancien Novice qui a abandonné ses études religieuses, payés par son père pour le sauver de la misère, des études fait avec des religieux quasi tortionnaires, c'est dit dans les documentaire, mais dès que l'on touche au trio Staline, Lénine, Trotski, il faut se méfier de ce que l'on lit.... je dis attention, lise vraiment entre les lignes, chaque détail.... comme avec Mr Poutine et son célèbre groupe Wagner dont il nie éffrontément léxistance..... et la n'agation de bien d'autres choses, mais ne méprisez pas tous les Russes!].... si non on passe à côté de l'oeuvre! Merci d'éccoute mon conseil....
Commenter  J’apprécie          70
Aimant les écrits de Stefan Zweig et étant fascinée par l'histoire de la Russie, je ne pouvais pas passer à côté de ces trois courts récits que j'ai trouvé non seulement très agréables mais également instructifs.
Le premier récit "Le wagon plombé" est une lecture parfaite pour célébrer le centenaire de la révolution russe puisqu'il relate le voyage en train de Lénine de la gare de Zurich à la gare de Finlande. Stefan Zweig nous livre ici un rapide petit court d'histoire puisqu'il pose le contexte historique et géopolitique de l'époque.
Le deuxième texte, "voyage en Russie" est son récit de voyage effectué en 1928. Il devait s'y rendre avec son ami Romain Rolland mais ce dernier a décliné le voyage. Le texte est structuré par de petits chapitres, chacun se concentrant sur un point que l'auteur a souhaité étayer : le tombeau de Lénine, les musées russes, la tombe de Léon Tolstoï et ses discussion avec sa fille, etc.
Enfin, dans le dernier texte "Sur Maxime Gorki", Stefan Zweig évoque son admiration pour ce poète russe.
On sent dans ces trois courts récits la passion de Zweig pour l'histoire, ce pays et ses auteurs.
A noter que la préface rédigée par Sabine Dullin, historienne spécialiste de l'URSS, est forte intéressante et comme elle nous l'indique "Zweig met en marche une mécanique de précision, où chaque petit élément contribue à faire basculer le destin. "
Commenter  J’apprécie          100
Le wagon Plombé suivi de voyage en Russie regroupe des petites nouvelles sur la nouvelle passion Russe de 1917, c'est à cette époque une destination à la mode comme le souligne le livre de Fred Kupferman Au pays des Soviets. le voyage français en Union soviétique, 1917-1939.
Zweig aime la littérature Russe, il biographe Dostoïevski et tolstoï et a pour Maxime Gorki une formidable admiration. Il est de nature pacifique, exilé en Suisse fait connaissance de Romain Rolland, avec qui il entretiendra une profonde amitié dans une correspondance admirable, ces missives sont d'une richesse inépuisable sur la manière de penser de Zweig pour comprendre ses inspirations. Il est contre le bolchévisme du communisme russe et cette violence gratuite, Zweig aime l'idée de cette révolution et de cette liberté future.
Ces trois « miniatures », comme les nomme Stefan Zweig, exprime de trois manières différentes sa rencontre passionnelle avec cette belle Russie.
Le wagon plombé, Lénine, 9 avril 1917 est une petite nouvelle qui fait partie du livre Les Très Riches heures de l'humanité de Stefan Zweig, relatant les journées qui ont changé le cours de l ‘histoire, comme le génie d'une nuit, La marseillaise, 25 avril 1792, la prise de Byzance, 29 mai 1453…..Cette petite miniature narre le trajet de Lénine en exile en Suisse vers la Russie dans un train traversant l'Allemagne durant la grande guerre. Stefan Zweig avec simplicité, authenticité, sans artifice relate cette traversée dans ce wagon au confort précaire vers le destin bouleversant de la Russie aux prémices de sa révolution. Lénine n'a qu'un but être là pour parfaire cette révolution qu'il élaborée avec ses camarades en exile. Son premier geste sera d'acheter un journal russe La Pravda pour s'informer de la véracité de la situation actuelle de sa Russie.
Voyage en Russie est un petit souffle léger de cette Russie emportant l'inspiration de Stefan Zweig dans les profondeurs lointaines de cette Russie où le temps s'arrête. Comme beaucoup à cette époque la destination Russe est primordiale, cette Russie s'ouvrant au monde, déchu de son tsarisme. Beaucoup d'intellectuel s'invite sur ces terres pour la décrire sans âme, Stefan Zweig passionnel ouvre son coeur à cette terre, à ce peuple, à ses monuments, à ses jeunes poètes, ses monuments, ses hommes, cette culture en ébullition encrée dans le marbre ancestrale du peuple russe et ses envies.
Sur Maxime Gorki est une ode singulière sur la nouvelle âme de la population profonde, cet homme aux métiers multiples, devenu au regard de Stefan Zweig l'auteur ultime de l'âme russe. Maxime Gorki au détriment de ses pères tels que Dostoïevski, tolstoï est un homme du peuple, Zweig est sous ce charme naissant comme la Russie s'ouvrant à L'Europe.

Ces trois nouvelles de Zweig sont l'empreinte immuable de l'esprit méthodique et passionnel de cet auteur Autrichien au destin brisé, une écriture absorbante, ruisselante, alléchante, où étincellent l'émerveillement, la découverte, cette terre Russe.
Commenter  J’apprécie          40
J'adore Zweig mais je n'ai guère apprécié son wagon plombé. Peu de profondeur dans ce récit trop court qui peine à susciter quelque émotion. J'ai davantage aimé son voyage en Russie, même s'il ne fait que survoler rapidement Moscou et Leningrad (Saint-Petersbourg).
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
De l'infinité que représente la Russie, on n'a fait en deux petites semaines que percevoir un éclair, un reflet. L'impression décisive demeure celle-ci : nous avons tous consciemment ou inconsciemment, été injustes envers la Russie, et nous le sommes encore aujourd'hui. Une injustice liée au manque de connaissances et de reconnaissance. Comment expliquer en effet que nous, tous les membres de notre génération, soyons allés dix fois à Paris, dix fois en Italie, en Belgique, en Hollande, que nous ayons été partout en Espagne et en Scandinavie et que, conséquence d'une arrogance négligente et stupide, nous ne soyons jamais allés jeter un coup d’œil aux terres russes ? Si cela tenait hier, chez les uns, à un préjugé contre le tsarisme, c'est aujourd'hui, chez les autres, l'effet d'une résistance au bolchévisme ; quoi qu'il en soit, nous avons trop longtemps écarté de notre champ de vision, par négligence, l'immense diversité des réalisations russes - l'un des peuples les plus géniaux et les plus intéressants de cette terre (Voyage en Russie).
Commenter  J’apprécie          70
Tou cela, [pénurie de logement, guerres civiles, transferts des patrimoines, soufrances et martyrs] la Russie n'a pu le surmonter que par l'énergie sans égale dont elle fait preuve dans la passivité par le mystère d la capacité à souffrir qui n'a pas de limite, par ce nitchevo (" Ca ne fait rien"") à la fois ironique et héroïque, par cette patience coriace, muette et très profonde, coryante, sa véritable énergie, son énergie incomparable. [note de Pégase Shiatsu : ce que l'on est en tain d'imposer au chomeur français en se donnant bonne conscience.... de façon ignoble en se croyant du coup supérieur aux Russes, que l'on souestime comme on souestisme nos propres ouvriers dont certaines conditions, surtout les CDD et es intérimaires sont inadmissibles pendant que des créétins peu éduqués se dorent la peau chaque années sur les plages.... seulement le Russe..... n''est pas l'ouvrier français.... gare à ne pas perdre à la fois ll'Uraine, noote éconoie, ce qu'il en reste à cause de quelques égoistes attachés à leur luxe en exploitant les autres, eet toute l'écologie..... oui vraiment, l'occident est fautif actuellement et laisse agir es Russes.... Malheureeusement nous sommes fautifs.... on pourrait les arrêter.... il faudrait calmer les caspieds, es égoïstes, les esclavagistes de chomeurs dans les usines et les stations balnéaires!!!! Les Russes, eux sont près à creuver de faim....de froid, à mourir au combat! je ne suis pas socialiste, et pourtant je dis..... CDD, intérimaire surtout si universitaire ou handicapé.... Révolté vous il en va de nos libertés!!!!}
Commenter  J’apprécie          30
Car aucun peuple européen n'aurait pu supporter le destin que subit celui-ci, qui s'est habitué à la souffrance, mieux, qui y a pris goût, depuis mille ans ; cinq années de guerre, puis deux, trois révolutions, puis de sanglantes guerres civiles s'abattant simultanément, du nord, du sud, de l'est et de l'ouest, sur chaque ville et chaque village, et pour fini encore l'effroyable famine, la pénurie de logements, le blocus économique, le transfert de patrimoines - une somme de souffrance et de martyre devant laquelle notre sentiment ne peut que s'incliner avec respect. Tout cela, la Russie n'a pu le surmonter que par l'énergie sans égale dont elle fait preuve dans la passivité, par le mystère à souffrir qui n'a pas de limite, par ce nitchevo ("ça ne fait rien") à la fois ironique et héroïque, par cette patience coriace, muette et très profondément croyante, sa véritable énergie, son énergie incomparable (Voyage en Russie).
Commenter  J’apprécie          50
Quand le train entre dans la gare de Finlande, son gigantesque parvis est rempli de dizaines de milliers d'ouvriers ; des gardes d'honneur de toutes les armes attendent celui qui revient d'exil, l'internationale retentit, mugissante. Et quand Vladimir Ilitch Oulianov en sort, l'homme qui, l'avant-veille encore logeait chez le cordonnier, est déjà saisi par cent mains et hissé sur un véhicule blindé. Des projecteurs, installés sur les maisons et sur la forteresse, son braqués sur lui, et c'est depuis l'automobile blindée qu'il tient son premier discours au monde. Les rues tremblent, bientôt commenceront les "dix jours qui ébranleront le monde". Le projectile a atteint sa cible, il détruit un empire, un monde. (Le wagon plombé)
Commenter  J’apprécie          60
[Préface]
Enfin par sa visin du peuple russe d'une endurance à la soufrance et d'une patience infinie, il semble à Zweig que la liberté n'et pas l'ingrédient essentiel de la structure historique e la Russie. [note de Pégase Shiatsu c'est bien parce que nous refusons de l'aceptet que l'Ukraine en paye aujourd'hui le prix, et nous après si nous n'y prenons pas garde et ne fasons pas taire enfin nos caprices d'individus préteencieux écrasant, oprimant le faible, pour leur montreer que nous valons mieux que cela..... regarder l'Histoire de la Russie, et l'arrêt du servage dans le XIXe siècle, oui... on peut vite aimer la Russie, mais il faut bien le dire, les Russes n'ont JAMAIS ETE LIBRE ET MALGRES LEUR ENDRANCE, LEUR RESISTANCES A LA DOULEURS, LEURS ACCUEILS CHALEUREUX, NOUS DEVONS LES AIMER SANS NOUS VOILE LA FACE QUAND ILS S'ATTAQUENT AU MOYEN ORIENT, A l'OCCIDENT OU A L'AFFRIQUE, d'autant plus qu'ils ont des qualités que n'ont plus les occidentaux préoccupés uniquement de leur réussitee sociale bien amère.... on a oublier l'essenssentiel, la solidarité, méfions nous des RUsses.... malgré une cullture époustouflante.... sutout vue ce que vivent les Ukrainiens, une tentative d'effacer totalement leur cuture!]
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Stefan Zweig (66) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stefan Zweig
Stefan Zweig, auteur à succès, se voulait citoyen d'un monde qu'unifiait une communauté de culture et de civilisation. Il n'a pas survécu à l'effondrement de ce «monde d'hier» qu'incarnait la Vienne impériale de sa jeunesse.
Stefan Zweig et tous les grands auteurs sont sur www.lire.fr
autres livres classés : lenineVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (80) Voir plus



Quiz Voir plus

Le joueur d'échec de Zweig

Quel est le nom du champion du monde d'échecs ?

Santovik
Czentovick
Czentovic
Zenovic

9 questions
1880 lecteurs ont répondu
Thème : Le Joueur d'échecs de Stefan ZweigCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..