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EAN : 9782221218556
400 pages
Robert Laffont (21/02/2019)
  Existe en édition audio
3.4/5   170 notes
Résumé :
Je sais que c’est mal. Mais je ne peux pas m’en empêcher.

Alison Wood est avocate pénaliste. À mesure que sa carrière décolle, sa vie familiale se dégrade : elle passe ses journées à plaider et ses soirées dans les bars pour décompresser. Patrick, un collègue avec qui elle entretient une liaison toxique, souffle le chaud et le froid et l’humilie tout autant qu’il se sert d’elle. Pourtant, Alison n’arrive pas à décrocher.
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
3,4

sur 170 notes
« Si j'étais l'une de mes amies, à cette minute, je me crierais dessus, en m'exhortant à cesser de me conduire comme une idiote, une garce et une égoïste. », dit Alison (p. 205)
Voilà qui résume bien ce thriller.
Cette quadragénaire a beau être avocate, elle est complètement dénuée de jugeote - "idiote, garce et égoïste" (sic).
Les hommes autour d'elle sont toxiques ? Elle ne s'en aperçoit pas et en redemande.
Elle reçoit des Sms anonymes perturbants, et s'interroge pendant 300 pages : mais quelle jalouse peut m'en vouloir à ce point ? Nous, on sait !
Elle n'est guère plus clairvoyante dans le cadre professionnel, puisqu'à aucun moment ne l'effleure l'idée que...
Ça, c'est du travail d'une pro- qui a le feeling et creuse ses dossiers !
.
Les protagonistes sont antipathiques et caricaturaux, et en plus, comme s'ils n'étaient pas déjà assez odieux avec leur entourage : ils boivent & re-boivent... à se vomir dessus, à se ridiculiser, à rouler sous les tables, à b@iser à l'arrache dans des flaques de p!sse de toilettes de train. Je l'écris crûment car c'est présenté ainsi, et j'ai perçu de cette façon l'ambiance générale de ce roman glauque, lourd et finalement sans intérêt.
.
Attention, ne tombez pas dans le piège, ce thriller est également paru sous le titre 'Mon premier meurtre'.
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Un roman psychologique qui met beaucoup de temps à se mettre en place de plus je n'ai pas trop vu l'intérêt de rapprocher le quotidien d'Alison à celui de Madeleine cela n'apporte au final pas grand chose de plus au récit.

Alison est une avocate dont la vie de famille se délite, elle vit avec Carl son mari et leur fille Tillie. Peu à peu celle-ci reste de plus en plus présente au travail, a un amant Patrick et sort très souvent en soirée pour boire après le travail, il n'est d'ailleurs pas rare qu'elle dorme directement au cabinet d'avocat.

Son mari Carl vit de plus en plus mal la situation et les reproches sont incessants pour tout, le fait qu'Alison s'occupe mal de sa fille, qu'elle ne sache pas faire la cuisine, tenir une maison etc...

Pour ne rien arranger dans leur situation maritale, Alison va devoir gère sa première affaire de meurtre, Madeleine l'accusé a en effet poignardé à mort son mari. Alison va petit à petit se rendre compte que Madeleine et elle on vécu la même chose durant le temps qu'elle était en couple comme par exemple les reproches incessants.

Le récit n'a malheureusement rien d'haletant et la fin ne m'a convaincue non plus, dommage la quatrième de couverture avait pourtant l'air très prometteuse.
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Une quatrième de couverture alléchante, allez hop, je l'achète chez mon libraire favori.
Si je suis bien happée au début, les personnages et l'histoire étant bien relatés, au fur et à mesure de ma lecture, je me lasse. Les galipettes de l'héroïne avec son collègue, trompant son mari moralisateur, sont répétitives et rendent le roman redondant.
Je me demande vraiment où ça va, cela dit, impossible de lâcher le bouquin. Si le début était lent, la fin est précipitée et plutôt réussie.
Bilan mitigé pour ce polar psychologique.
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D'une manière générale, on a toujours l'enquête, les flics, les tueurs… Mais là, on se retrouve avec une avocate qui se voit confier sa première affaire de meurtre.

Sans pour autant découvrir les rouages juridiques, l'auteure s'attache à mettre en parallèle deux vies, deux femmes que tout semble opposer. Les personnages sont loin d'être ce qu'ils paraissent être et c'est assez intéressant.

Même si la vie de cette avocate, Alison, semble idyllique, on a l'impression que rien ne la rend heureuse… Elle noie ses soirées dans l'alcool, alors qu'elle a un mari, psychologue, adorable et une petite fille très mignonne… Oui, mais voilà, c'est comme dans la vie réelle… C'est ce que l'on veut bien nous faire croire. Une vie lisse et sans histoire.

Madeleine, la meurtrière a assassiné son mari d'une quinzaine de coups de couteau, après avoir vécu l'enfer…

Une lecture en demi-teinte, car le personnage d'Alison m'a exaspéré et j'ai eu du mal à entrer dans cette intrigue, même si le début met du mal à se mettre en place et semble partir dans tous les sens, peu à peu le récit se densifie, surtout lorsque l'aspect psychologique prend le pas en s'installant de manière latente, quasi sournoise.

Les derniers chapitres sont très bien construits et c'est ce qui permet de redresser la barre et à l'intrigue de prendre de l'ampleur.

L'ambiguïté des personnages est le point central du récit et certains vont se révéler sous leur vrai jour et c'est de cette manière que l'auteure aborde le sujet des violences faites aux femmes, en mettant en avant l'aspect psychologique, les manipulations…

Une lecture en dents de scie, mais l'auteure a réussi à maintenir l'intérêt avec l'évolution qu'elle donne à ses personnages en révélant leur nature profonde.
Lien : https://julitlesmots.com/201..
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C'est un bouquin où, à chaque pages qu'on tourne, on se dit "m'enfin, quelque chose va bien se passer, non ?!"
C'est un bouquin où on se dit que c'est tellement gros tout ça, qu'on souhaite très très fort que ça se termine autrement.
(Mais, dommage) c'est un bouquin où on devine la fin...dès le début.
C'est un bouquin qui raconte des beuveries et des scènes olé olé à tire larigot, sans véritable intérêt (comme quand l'héroïne (enfin, je dis l'héroïne...) a de la crotte de chien sur la main et que l'auteur s'attarde là dessus pendant à peu près 4 pages, ce qui vous met dans un état d'incompréhension totale : Pourquoi ? à quoi ça sert ? quelle importance ? preuve à conviction ? faut il garder cet élément pour plus tard ?)
C'est un bouquin où au bout de 200 pages il ne se passe toujours pas grand chose. que dalle. Nothing.

C'est un bouquin, ça oui. Pour sûr. Mais c'est un bouquin qui sert à rien.
A part la fin, peut-être, si risible qu'elle mérite la petite étoile, là, en haut, pour le folklore.
Manquerait plus qu'un collectionneur d'allumettes fasse partie de la fête et je pense qu'on serait pas mal.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Mon attention se reporte sur le téléphone. La femme à l'écran – cette autre moi à l'écran – est manifestement partie pour la nuit. Elle titube vers le canapé, s'y laisse retomber lourdement pour chanter Prince. Ensuite, c'est le grand final, la chanson des Smith que j'étais certaine d'avoir magnifiquement réussie. Le spectacle n'a rien de divin, au contraire. Je serre le portable dans mes mains glacées, tremblantes. Le sang me monte au visage, des convulsions de honte me vrillent le ventre.
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Je souris et fais oui de la tête. Bien sûr que je devrais. Une semaine sur la côte, par exemple. Sur le moment, je m’imagine bondissant dans les vagues comme sur ces joyeux portraits de famille qu’on trouve placardés dans certaines maisons de vacances. Après j’irais manger une assiette de fish and chips sur la plage, emmitouflée dans mon manteau pour me protéger du vent froid d’octobre, avant d’allumer un feu dans le poêle à bois de ma maison de location parfaitement aménagée. Et puis je me rappelle tous les dossiers qui m’attendent, entassés sur mon bureau. Le fantasme s’évanouit. Ce n’est vraiment pas le moment de prendre des congés.

Robert remplit à nouveau mon verre de vin. Je le bois presque d’une traite. Le flot de la conversation s’écoule tout autour de moi, les mauvaises blagues et les rires s’enchaînent, Robert qui parle fort à Sankar, à Patrick, avant de revenir vers moi. Encore du vin. Encore un verre. D’autres avocats nous rejoignent, tendent un paquet de cigarettes autour de la table. Nous sortons fumer une clope, puis une autre, non, non, je vais en acheter, je te pique tout le temps les tiennes, ensuite chercher de la monnaie, monter l’escalier en titubant pour m’acheter un paquet au bar, ah… pas de Marlboro Light, uniquement des Camel, mais pour ce soir rien à foutre, oui allez, on reprend un peu de vin, encore un verre, puis un autre, et ensuite quelques shots d’un liquide épais et noir. La pièce, les conversations, les plaisanteries qui tourbillonnent de plus en plus vite autour de moi.
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Devrais-je prendre ça comme le signe qu'il est temps de rentrer ? Sans doute. Mais pas question de laisser Patrick seul, avec toutes ces jeunes femmes en manque désireuses de se faire remarquer par l'un des conseils juridiques les plus éminents de la ville. Je racle le plus gros de la merde sur une portion de mur propre et me dirige d'un pas sûr vers le Swish, en adressant un sourire au videur. Si je me lave les mains suffisamment longtemps, je réussirai à effacer la puanteur. Personne n'en saura jamais rien.
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« Tu es là, tu te fais prendre en photo devant le Parthénon, tu tiens ton chéri par la main, et l'instant d'après tu le poignardes à mort avec un couteau de cuisine. Franchement, quand tu y réfléchis, ça pourrait arriver à n'importe laquelle d'entre nous. »
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Il me repousse et tourne au coin de la rue. Je titube sur mes hauts talons, je m'appuie contre le mur pour me maintenir debout. Au lieu de la texture rugueuse du ciment et de la brique, je sens une substance poisseuse sous la paume de ma main. Je la renifle et j'en ai un haut-le-cœur. De la merde. Un petit malin a étalé de la merde sur le mur. L'odeur me dessoûle plus encore que tout ce que Patrick vient de me balancer.
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