*INTRODUCTION* :
_« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._
_Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* :
_Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ :
0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ :
0:49 — *1er extrait* ;
2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ :
3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ :
6:09 — *1er extrait* ;
6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ :
7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ :
10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ :
13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ :
14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ :
15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ :
17:37 — *1er extrait* ;
18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ :
19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* :
André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* :
https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor
Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license.
https://www.chosic.com/download-audio/46423/
https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ :
https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH
*VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ :
https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
Michel Onfray/5
9 notes
Résumé :
Notre époque ressemble étrangement au Bas-Empire romain, période d'effondrement de civilisation s'il en est. Quels en sont les symptômes dans le pays ?
Effacement de la France, autodafés au nom du bien, multiplication des concessions wokistes, haine de la science, retour de la pensée magique, médiocrité du personnel politique, presse aux ordres du capital, guerre civile à bas bruit, renoncement au débat, disparition du livre, généralisation de l'illet... >Voir plus
Effacement de la France, autodafés au nom du bien, multiplication des concessions wokistes, haine de la science, retour de la pensée magique, médiocrité du personnel politique, presse aux ordres du capital, guerre civile à bas bruit, renoncement au débat, disparition du livre, généralisation de l'illet... >Voir plus
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Histoire de l'athéisme, les incroyants dans le monde occidental des origines à nos jours
Georges Minois
(47)
Critiques, Analyses et Avis (2)
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un troisième volume de la Nef des Fous, consacré à l'année 2022. L'auteur v-t-il continuer sur sa lancée. Il y aurait de plus mauvaises idées, ik pourrait être le Goncourt ou le Saint-Simon de notre époque.
On le juge souvent mail, en lui reprochant d'être devenu réactionnaire en partant de la gauche. En réalité, ce n'est pas lui qui a changé, c'est la gauche, qui a abandonné les classes populaires au profit des migrants et des minorités sexuelles Il faut dire que les classes populaires se mettaient à penser mal, et, comme le disait à peu près Brecht dans un contexte un peu différent "Si le peuple vote mal, il fut changer de peuple". Et ce n'est pas lui qui s'est rapproché du RN, c'est le RN qui a adopté (sincèrement ou pas, c'est une autre question) certains des thèmes qui étaient autrefois l'apanage de la gauche. Ce qui ne fait pas de lui un sympathisant ou un allié du RN
SI cette double évolution s'est produite, ce n'est pas la faute d'Onfray, qui s'est contenté de rester lui-même.
Dans ce livre présenté sous forme de journal, Onfray continue donc à pointer les absurdités de la gauche woke, à laquelle l'élection présidentielle a fourni de belles occasions de se déchainer.
On ne peut pas résumer ce livre, car il commente l'actualité au jour le jour, et n'a pas de plan ni de lige directrice autre que la dénonciation des absurdités et méfaits de la gauche woke et bobo, mais pas seulement, la droite libérale en prenant aussi pour son grade, et particulièrement Macron, tête de turc favorite (parfois avec un peu d'excès en ce qui concerne ce dernier.
Le rempoche le plus grave (assez grave pour moi) que je ferai à l'auteur réside dans l'entrée du 16 novembre 2022, consacré à un documentaire sur les rapports de Proust avec le train, qu'il reproche à la SNCF d'avoir réalisé au motif que La Recherche ne contiendrait aucune mention des chemins de fer, alors que le cher Marcel y consacre au moins deux passages importants, le premier dans A l'ombre des jeunes filles en fleurs au sujet de son premier voyage à Balbec, et l(à priori dans Sodome et Gomorrhe, à moins que ce ne soit dans le coté de Guermantes, j'ai la flemme de vérifier) au sujet du petit train qui relie Balbec à la propriété que les Verdurin ont loué au marquis de Cambremer.
La meilleur manière de parler de ce livre est finalement d'en donner quelques citations, mais j'ai dû m'arrêter assez vite de les collecter avant d'avoir à recopier la quasi-totalité du livre.
C'est un antidote aux folies de notre temps, ou cela le serait si les passagers de la Nef des Fous voulaient bien le lire
On le juge souvent mail, en lui reprochant d'être devenu réactionnaire en partant de la gauche. En réalité, ce n'est pas lui qui a changé, c'est la gauche, qui a abandonné les classes populaires au profit des migrants et des minorités sexuelles Il faut dire que les classes populaires se mettaient à penser mal, et, comme le disait à peu près Brecht dans un contexte un peu différent "Si le peuple vote mal, il fut changer de peuple". Et ce n'est pas lui qui s'est rapproché du RN, c'est le RN qui a adopté (sincèrement ou pas, c'est une autre question) certains des thèmes qui étaient autrefois l'apanage de la gauche. Ce qui ne fait pas de lui un sympathisant ou un allié du RN
SI cette double évolution s'est produite, ce n'est pas la faute d'Onfray, qui s'est contenté de rester lui-même.
Dans ce livre présenté sous forme de journal, Onfray continue donc à pointer les absurdités de la gauche woke, à laquelle l'élection présidentielle a fourni de belles occasions de se déchainer.
On ne peut pas résumer ce livre, car il commente l'actualité au jour le jour, et n'a pas de plan ni de lige directrice autre que la dénonciation des absurdités et méfaits de la gauche woke et bobo, mais pas seulement, la droite libérale en prenant aussi pour son grade, et particulièrement Macron, tête de turc favorite (parfois avec un peu d'excès en ce qui concerne ce dernier.
Le rempoche le plus grave (assez grave pour moi) que je ferai à l'auteur réside dans l'entrée du 16 novembre 2022, consacré à un documentaire sur les rapports de Proust avec le train, qu'il reproche à la SNCF d'avoir réalisé au motif que La Recherche ne contiendrait aucune mention des chemins de fer, alors que le cher Marcel y consacre au moins deux passages importants, le premier dans A l'ombre des jeunes filles en fleurs au sujet de son premier voyage à Balbec, et l(à priori dans Sodome et Gomorrhe, à moins que ce ne soit dans le coté de Guermantes, j'ai la flemme de vérifier) au sujet du petit train qui relie Balbec à la propriété que les Verdurin ont loué au marquis de Cambremer.
La meilleur manière de parler de ce livre est finalement d'en donner quelques citations, mais j'ai dû m'arrêter assez vite de les collecter avant d'avoir à recopier la quasi-totalité du livre.
C'est un antidote aux folies de notre temps, ou cela le serait si les passagers de la Nef des Fous voulaient bien le lire
Nous vivons une époque formidable : l'antifascisme est devenu une nouvelle forme de fascisme, l'antiracisme une nouvelle forme de racisme, l'antisexisme une nouvelle forme de sexisme et la lutte des femmes un combat pour leur disparition. Les faux progressistes sont devenus les vrais fascistes.
La messe est dite !
La messe est dite !
Citations et extraits (12)
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Samedi 27 août
Pensée paresseuse
Sandrine Rousseau publie un opuscule avec deux autres militantes intitule Par-delà l’androcène.
« Androcène » est un néologisme qui associe oppression, racisme, colonialisme, sexisme et dérèglement climatique. La dame dit : « Le terme de lier extractivisme, colonialisme, capitalisme et patriarcat.» Ces nouvelles plaies d’Égypte sont toute dues au seul homme blanc.
Selon iele, Elon Musk, par exemple, est un prédateur, un entrepreneur, un conquérant déifié alors qu’il est « le plus grand écocidaire de tous les temps ». Voilà qui est dit.
Se mettre à trois pour rédiger cette soixantaine de pages imprimées avec de gros caractères, on n’en attendait pas moins d’une Sandrine Rousseau qui fait l’éloge de la paresse. Ça c’est pour la longueur. Sur la teneur, c’est encore plus performant.
Pensée paresseuse
Sandrine Rousseau publie un opuscule avec deux autres militantes intitule Par-delà l’androcène.
« Androcène » est un néologisme qui associe oppression, racisme, colonialisme, sexisme et dérèglement climatique. La dame dit : « Le terme de lier extractivisme, colonialisme, capitalisme et patriarcat.» Ces nouvelles plaies d’Égypte sont toute dues au seul homme blanc.
Selon iele, Elon Musk, par exemple, est un prédateur, un entrepreneur, un conquérant déifié alors qu’il est « le plus grand écocidaire de tous les temps ». Voilà qui est dit.
Se mettre à trois pour rédiger cette soixantaine de pages imprimées avec de gros caractères, on n’en attendait pas moins d’une Sandrine Rousseau qui fait l’éloge de la paresse. Ça c’est pour la longueur. Sur la teneur, c’est encore plus performant.
Mardi 11 janvier 2022
Dieu le porc
Des chirurgiens américains viennent de greffer le cœur d’un porc génétiquement modifié sur un homme de cinquante-sept ans. Quelques mois plus tôt, une autre équipe avait greffé un rein de porc sur une femme en état de mort cérébrale.
On sait que les juifs et les musulmans ne mangent pas de porc parce qu’il s’agit d’un animal impur. Mais, au nom de la préservation de la vie, les autorités religieuses juives et musulmanes ont estimé, pour les premières, que cette xénogreffe est casher et, pour les secondes, qu’elle est halal.
Avec son art de charcuter les textes, la théologie s’avère une science capable de déplacer les montagnes.
Dieu le porc
Des chirurgiens américains viennent de greffer le cœur d’un porc génétiquement modifié sur un homme de cinquante-sept ans. Quelques mois plus tôt, une autre équipe avait greffé un rein de porc sur une femme en état de mort cérébrale.
On sait que les juifs et les musulmans ne mangent pas de porc parce qu’il s’agit d’un animal impur. Mais, au nom de la préservation de la vie, les autorités religieuses juives et musulmanes ont estimé, pour les premières, que cette xénogreffe est casher et, pour les secondes, qu’elle est halal.
Avec son art de charcuter les textes, la théologie s’avère une science capable de déplacer les montagnes.
La conseillère municipale écologiste de Paris Douchka Markovic, par ailleurs cofondatrice du Parti animaliste et psychologue de formation, estime en séance de conseil que le mot « rat » est « connoté négativement » – un peu mon neveu, les millions de morts de la peste s’en souviennent dans leurs tombeaux !
Injustement stigmatisés, on doit parler d’eux autrement : on préférera le terme « surmulot » afin de leur rendre leur fierté. Ils nettoient les égouts et débouchent les canalisations nous dit la dame, ils sont de ce fait les auxiliaires des égoutiers. Par ailleurs, ils se montrent très sociaux, et peuvent être adoptés comme animaux de compagnie.
En a-t-elle quelques-uns chez elle pour montrer l’exemple ? Ce qui serait logique de la part de tous ceux qui prêchent une fraternité étendue aux plus petits d’entre nous !
Injustement stigmatisés, on doit parler d’eux autrement : on préférera le terme « surmulot » afin de leur rendre leur fierté. Ils nettoient les égouts et débouchent les canalisations nous dit la dame, ils sont de ce fait les auxiliaires des égoutiers. Par ailleurs, ils se montrent très sociaux, et peuvent être adoptés comme animaux de compagnie.
En a-t-elle quelques-uns chez elle pour montrer l’exemple ? Ce qui serait logique de la part de tous ceux qui prêchent une fraternité étendue aux plus petits d’entre nous !
Jørund Viktoria Alme, un quinquagénaire norvégien valide, se présente comme une femme handicapée et, de ce fait, se déplace en chaise roulante. Vedette à la télévision, il y débite ce genre de choses : « De la même manière que je vis le fait d’être une femme dans un corps d’homme, je vis le fait que j’aurais dû être paralysé au-dessous de la taille. » Sa femme voudrait bien le quitter, mais elle n’y parvient pas. On nomme ce genre d’épouse un peu flouée : une veuve trans.
Attention : toute esquisse de sourire sera considérée comme fasciste.
Attention : toute esquisse de sourire sera considérée comme fasciste.
Cannibalisme chez Mélenchon
La députée mélenchoniste Danièle Obono publie ce tweet : « Bonjour à tous et toutes !* » Et ceci dans la foulée : « * Sauf aux gens qui instrumentalisent la lutte des femmes en Iran contre l’oppression pour insulter et disqualifier la lutte des femmes en France contre l’oppression. Ceux-là : mangez vos morts. »
On aimerait savoir de quelle oppression souffrent les femmes en Iran selon cette dame qui invite à manger des cadavres. Car le port du voile pour lequel elle et les siens se battent n’y est-il pas généralisé ? Et n’est-ce pas contre le voile que ces femmes opprimées par l’islam politique luttent au péril de leur vie, elles ?
La députée mélenchoniste Danièle Obono publie ce tweet : « Bonjour à tous et toutes !* » Et ceci dans la foulée : « * Sauf aux gens qui instrumentalisent la lutte des femmes en Iran contre l’oppression pour insulter et disqualifier la lutte des femmes en France contre l’oppression. Ceux-là : mangez vos morts. »
On aimerait savoir de quelle oppression souffrent les femmes en Iran selon cette dame qui invite à manger des cadavres. Car le port du voile pour lequel elle et les siens se battent n’y est-il pas généralisé ? Et n’est-ce pas contre le voile que ces femmes opprimées par l’islam politique luttent au péril de leur vie, elles ?
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Avoir l'esprit d'escalier, c'est: (Indice: image du quiz.)
avoir le vertige en regardant les marches d'un escalier
avoir la phobie de l'ascenseur
monter les marches à toute allure pour garder la forme
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