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EAN : 9782259214643
276 pages
Plon (05/01/2012)
3.8/5   10 notes
Résumé :
Je l’imagine. Brune comme une héroïne romantique. Ardente et intense. Flora Tristan. Sa rencontre a marqué ma vie. Son histoire dans l’Histoire est un roman.
Née à Paris en 1803, de mère française et de père péruvien, elle s’embarque – seule femme à bord, quatre mois en mer et le cap Horn en prime – pour faire valoir ses droits auprès de sa riche famille paternelle qui l’a abandonnée. Au Pérou, elle découvre la passion, la violence et l’esclavage. Autodidacte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je suis fascinée par Flora Tristan dont j'ai lu les "Pérégrinations d'une paria ".
C'est une grande féministe, en avance sur son temps, qui ne recule devant rien.
Admirable !
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critiques presse (3)
LeFigaro
20 avril 2012
Une biographie romancée signée d'une des premières féministes : Flora Tristan.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
23 mars 2012
[Nicole Avril] a attendu, pour mettre tout cela à distance et comprendre de l'intérieur, dans un livre longuement mûri et soigneusement composé, cette insoumise, errante, déçue par une famille péruvienne négligente […].
Lire la critique sur le site : LeMonde
LePoint
28 février 2012
Épuisée par une vie dopée à l'engagement, Flora Tristan s'écroulera finalement en plein "tour de France" ouvrier. Un destin fulgurant dont Nicole Avril assure qu'il a encore des leçons à nous enseigner en matière d'"égalité absolue" des sexes.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Pour l’élever, l’instruire et lui apprendre la science du monde, le fils du riche a des gouvernantes et institutrices savantes, enfin de belles marquises, femmes élégantes, spirituelles, dont les fonctions dans la haute société consistent à se charger de faire l’éducation des fils de famille qui sortent du collège […] Ces dames leur apprennent à avoir de la politesse, du tact, de la finesse, de la souplesse dans l’esprit, de belles manières ; en un mot, elles en font des hommes qui savent vivre, des hommes comme il faut […] Tandis que vous, pauvres ouvriers, pour vous élever, vous instruire, vous n’avez que votre mère ; pour faire de vous des hommes sachant vivre, vous n’avez que des femmes de votre classe, vos compagnes d’ignorance et de misère.
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N’étions-nous pas hommes avant d’être anglais, italiens ou français ? Les limites de notre amour ne doivent pas être les buissons qui entourent notre jardin, les murs qui enceignent notre ville, les montagnes ou les mers qui bordent notre pays. Désormais notre patrie doit être l’univers… Faisons que la différence de nos costumes, de nos mœurs, en raison de chaque climat, au lieu d’être un motif de dispute et de haine continuelles, devienne une école mutuelle où chacun ira puiser la perfection.
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Comme la Pologne, convoitée à la fois par la Prusse et par la Russie, Olympe était courtisée par les hommes et par les femmes. On prétendait que, dans son salon, George Sand avait réussi à se faire aimer de cette actrice, Marie Dorval, dont la voix de contralto épousait à la perfection le baroque du vers romantique. Malgré la force de leur attachement, les deux femmes semblaient encore éprises de leur hôtesse et Flora s’interrogeait sur la vérité de leurs sentiments.
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Flora ignorait que Simón Bolívar venait d’être victime d’une tentative d’assassinat. Il en avait certes réchappé, mais sa vitalité était atteinte. Le Libertador sentait qu’il allait laisser son œuvre inachevée. Grâce à lui, grâce aux sacrifices des civils et des militaires qui avaient épousé son combat, l’Amérique latine avait cessé d’être une lointaine province espagnole et il n’y avait plus officiellement d’esclaves.
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La gloire me coûte cher, très cher. J’ai tout sacrifié pour elle, le bonheur, le plaisir, la vie, ma jeunesse et mon rire. Comme j’aimais rire autrefois, Florita ! La gloire n’est rien, une bulle, un mirage. Et pourtant… Le jour où j’aurai cessé de vivre enveloppée dans ce rêve, ce jour-là, il n’y aura plus de soleil sur ma peau, plus d’air dans ma poitrine, plus de chair sur mes os. Ce jour-là, je serai morte.
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