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EAN : 9782258136441
368 pages
Presses de la Cité (21/04/2016)
4.14/5   162 notes
Résumé :
Ryô Kihara, trente-deux ans, est condamné à la peine capitale. Il a déjà passé sept ans dans le couloir de la mort sans connaître la date de son exécution, comme le veut la loi japonaise. Bien qu'amnésique au moment du procès, il a reconnu sa culpabilité. Un matin, il entend les gardes venir chercher son voisin de cellule pour l'exécuter. Traumatisé par les hurlements, Kihara a soudain des flashes, comme si son amnésie se dissipait : il se revoit en train de gravir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
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Le Japon et les États-Unis sont les seules démocraties industrialisées où sévit encore la peine de mort, le pays du soleil levant se singularisant par un mode d'exécution ancestral : la pendaison.

Publié en 2001, “Treize marches” permet d'emblée d'approcher l'univers carcéral des condamnés à mort japonais.
Grâce au personnage principal, un gardien de prison chevronné du nom de Shôji Nangô, le lecteur apprend que treize échelons doivent être validés par l'administration pénitentiaire avant chaque exécution.
Intrinsèquement favorable au châtiment suprême, Shôji a déjà actionné à deux reprises le mécanisme funeste qui soudainement fait basculer un être humain dans l'au-delà. S'il s'est acquitté avec professionnalisme de ce travail particulièrement ingrat et stressant, l'image des deux condamnés la corde au cou hante souvent ses nuits d'insomnie.
Cette première partie du roman écrite avec beaucoup de sensibilité est vraiment intéressante. La seconde est plus classique. Elle prend la forme d'une course contre la montre, à l'extérieur de la prison, pour tenter d'innocenter un condamné à mort souffrant d'amnésie alors que la procédure administrative poursuit son inexorable marche ascensionnelle.

Il est bien difficile de savoir si l'auteur, Kazuaki Takano, milite pour l'abolition de la peine capitale et l'on referme son roman quelque peu frustré de rester avec cette interrogation à l'esprit.
Il me semble qu'il s'en est fallu de peu pour que ce thriller de bonne facture ne se transforme en plaidoyer de tout premier plan contre la peine de mort.
L'auteur n'a peut-être pas jugé bon de mettre en avant ses convictions personnelles mais il faut lui reconnaître le mérite d'avoir abordé avec un incroyable réalisme un sujet éminemment sensible.



P.-S. : Je remercie les Presses de la Cité d'avoir gracieusement porté à ma connaissance cette triste réalité nippone.
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Heureux le SZRAMOWO,
Reçut de Babelio,
Mission d'aller là haut,
sur l'escalier de Takano,
Treize marches, c'est trop !
Treize marches, c'est beau !

Merci Masse Critique !

Treize marches : on apprend au cours du roman, que c'était le nombre de marches conduisant autrefois à la potence, et que c'est aujourd'hui le nombre d'étapes qui, au Japon, conduit de la condamnation à mort à l'exécution de la peine capitale.

« Les «Treize marches», se souvenant que c'était l'autre nom de la potence, le procureur goûta toute l'ironie de la chose. Dans l'histoire de la peine de mort au Japon depuis l'ère Meiji, jamais une potence de treize marches n'avait été construite.»

Un processus inhumain en soi, au Japon, les condamnés sont pendus, est renforcé par une procédure atroce, celle qui consiste à ne pas informer le condamné du jour où il sera exécuté.
«La tâche dévolue au procureur vacataire équivalait à la cinquième marche de l'escalier. Il restait donc huit pas à faire avant l'exécution. Ryô Kihara, le condamné, gravissait à son insu, degré après degré, l'escalier du gibet. Il parviendrait au dernier dans trois mois environ»

Le prologue du livre donne la chair de poule. Voir la citation que j'ai posté.
«La Mort arrive à neuf heures du matin.
Ryô Kihara le savait. Une fois seulement, il avait entendu ses pas.»
Le roman est une mine de renseignements sur les procédures judiciaires appliquées au Japon, et un ouvrage extrêmement documenté, avec en fin de récit, une bibliographie impressionnante.
L'histoire est conçu comme une série d'emboitements, de la vie des personnages, des situations qu'ils vivent simultanément ou en décalage dans le temps, des faits qui leur sont reprochés.
Le lecteur est tout de suite plongé dans l'intrigue :
Ryô Kihara, 32 ans, condamné à mort pour un meurtre qu'il ne se souvient pas avoir commis. La procédure d'exécution est lancée, il est à l'une des treize étapes, il ne sait pas laquelle, et frémit dès qu'il entend des pas dans le couloir de sa cellule. Il est emprisonné depuis 7 années.
Jun'ichi Mikami a tué un homme Kyôsuke Samura . Homicide involontaire ou légitime défense, dirions-nous. Il a été condamné à 2 années de prison ferme, mais bénéficie d'une liberté conditionnelle. au bout de 18 mois. La conduite de Mikami a conduit ses parents à la ruine, ils ont dû payer les 67 milliards de dommages et intérêts aux parents de la victime.
Tazaki, libéré en même temps que Jun'ichi, a lui tué sa fiancée en apprenant qu'elle n'était pas vierge.
Les gardiens de prison, dont Nangô, ne sont dupes, ni de leur métier ni de la personnalité des détenus, ni de la capacité d'un système hypocrite à faire preuve d'un peu plus d'empathie et pour les assassins et pour les victimes.
Ainsi, en fixant l'indemnité pour le décès d'une victime à 10 millions de yens, l'Etat, pour économiser ses deniers, renvoie la question des dommages et intérêts aux assurances ou à la famille des coupables.
Ce sont des professionnels endurcis. Ils appliquent la procédure avec toute la conscience dont ils peuvent faire preuve.
Le noeud de l'intrigue repose sur le fait, que il y a dix années Jun'ichi a fugué avec sa petite amie Yuri Kinoshita, dans la même ville où s'est produit le meurtre dont est accusé Ryô Kihara.
Un mystérieux avocat, Maître Sugiura recrute Nangô pour recueillir des éléments nouveaux afin d'instruire le pourvoi en révision du procès de Ryô Kihara. Nangô décide alors de s'adjoindre les services de Jun'ichi, dans le cadre de sa probation.
L'ensemble des éléments du dossier sont présentés par Nangô, un peu à la façon dont les affaires criminelles sont présentées dans les émissions radio ou TV spécialisées dans le genre.
Takano nous livre une foule de détails, une avalanche de renseignements, un amoncellement de preuves, un torrent de certitudes, une montagne d'indices concordants, à tel point qu'à la fin de leur lecture on se dit :
Il faudrait réunir les talents de, Sherlock et Poirot, Montalban et Montalbano, Jean-Baptiste Adamsberg et Camille Verhoeven, Nestor Burma et Jules Maigret, pour dénouer l'intrigue et parvenir à prouver l'innocence de Ryô Kihara.
« - Ce n'est pas vraiment possible, si ?
- J'en doute. Pourtant les traces de pneus retrouvées non loin de la pelle appartenaient à la moto de Kihara, cela fut avéré. »
« le portefeuille contenant la carte de crédit de Kôhei Utsugi fut découvert dans les affaires du jeune homme. En outre un examen ultérieur révéla la présence (...) sur ses vêtements (...) (de) son propre sang et (de) celui des deux victimes.»
C'est pourtant à cette tâche que vont s'atteler Jun'ichi et Nangô...
Tout à la fois roman policier et chronique judiciaire, Treize marches s'apparente à un plaidoyer contre la peine de mort, les aléas de la justice et la loterie des condamnations. le récit ne fonctionne pas comme un roman à énigmes, puisque les enquêteurs décrivent leur cheminement pas à pas, mais plus comme une démonstration magistrale, et magistrale, elle l'est.
Le style simple et dépouillé de Takano sert à merveille la narration.
Un roman impressionnant de précision, d'invention, où les rebondissement surprennent le lecteur dont l'attention est accrochée tout au long du déroulement de l'enquête.
Je ne connaissais pas Takano, mais je vais lire ces autres romans, comme :
*『ジェノサイド』 (Jenosaido, Génocide), 2011. Prix Fûtarô Yamada et prix des auteurs japonais de roman policier
*『グレイヴディッガー』 (Gureivudiggaa, Fossoyeur), 2002
*『K・Nの悲劇』 (K.N. no higeki, La Tragédie de K.N.), 2003
*『6時間後に君は死ぬ』 (Roku ji kan go ni kimi wa shinu, Tu n'as plus que six heures à vivre), 2007. Adapté à l'écran.

LISEZ TREIZE MARCHES !
Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Jun'ichi Mikami, vingt-sept ans, vient de sortir de prison, où il a purgé 18 mois pour avoir tué un homme qui l'agressait. En liberté conditionnelle, il rend visite à ses parents, et découvre le prix qu'ils ont payé pour son crime : le père de la victime a réclamé en réparation une somme impossible à réunir pour le vieux couple d'imprimeurs, qui ont depuis déménagé et vendu leurs équipements pour rembourser mensuellement la dette de leur fils. Aussi, quand Shôji Nangô, haut gradé parmi les gardiens de la prison dont il vient de sortir, lui propose une mission sacrément bien payée, il n'hésite pas à accepter. La mission consiste en prouver l'innocence d'un homme condamné à mort et amnésique. Cet homme, Ryô Kihara, est en prison depuis plus de 7 ans. L'ordre de pendaison, devant recueilir 13 signatures, les 13 marches, peut arriver n'importe quand. Nangô et Jun'ichi doivent aller vite.

Voici un excellent roman policier qui prend des sentiers inhabituels. Un homme en liberté conditionnelle et un ancien gardien de prison reprennent une vieille enquête, qui met en jeu le plus grand des prix : la vie d'un homme. Innocent, Nangô et Jun'ichi partent du principe que Ryô l'est. Alors ils ne vont pas ménager leurs efforts. Et chemin faisant, comme un fait exprès, ces deux hommes vont apprendre à se connaitre, et à se respecter.
Et le lecteur va apprendre avec avidité les rouages du système pénitentiaire japonais, écouter les argumentations pour ou contre la peine de mort, comprendre les tenants et aboutissants de la prison "punitive" ou "réinsertionnelle". Il va également découvrir la complainte du bourreau, celui chargé d'exécuter les peines auxquelles le jugement et les décisions d'autres hommes aura abouti. le bourreau est-il un criminel comme celui dont il passe la corde au coup ? Qu'est-ce que le crime ? Est-il moins coupable dans sa conscience celui qui tue légalement que celui dont il prend la vie ? Quel est le rôle de la prison, et a-t-elle les moyen de le tenir ? A-t-on vraiment payé ses dettes quand on en sort ? Que devient l'entourage des victimes, quelles mesures pour eux ? Quelle rédemption pour les criminels ? Tanuko questionne et le lecteur s'interroge.
Alternant avec beaucoup de talent les questionnements de nos deux compères et les avancées de l'enquête qu'ils mènent pour la réhabilitation de Ryô Kihara, K. Takano nous offre un livre vraiment passionnant et bien écrit, qui ne laisse pas de temps mort au lecteur, qui découvrira également, ça et là, des spécificités stupéfiantes du pays du soleil levant : la durée de la peine de prison, par exemple, évaluée en fonction du degré de repentir du condamné, ou l'obligation de demander pardon à la famille de ceux auxquels on a fait du mal. Une vraie belle découverte pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Presses de la cité.
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Shôji Nangô, gardien de prison soucieux de la réinsertion des anciens détenus, est persuadé de l'innocence de Ryô Kihara, condamné à la mort par pendaison, peine capitale au Japon. À la libération de Jun'ichi Mikami qui a purgé deux ans pour homicide involontaire, Nangô l'engage pour enquêter, avec lui, sur les deux crimes pour lesquels Ryô Kihara a été condamné. Ryô Kihara, amnésique a, depuis peu, eu un flashe dans lequel il se voit en train de gravir un escalier, seul souvenir de cet horrible jour, dix ans plus tôt. Kazuaki Takano, l'auteur, au fil de l'enquête, décrit l'ambiance, les états d'âme de Nangô qui, en tant que gardien de prison, a prit part à la pendaison de deux condamnés, actes qu'il considère comme deux crimes ; depuis la première exécution il fait des cauchemars toutes les nuits. Un roman intéressant qui m'a plongé dans l'univers carcéral japonais. Je trouve, personnellement, qu'au niveau du style, l'auteur a été influencé par ses études aux États-Unis.
Treize marches a valu à l'auteur le prestigieux prix Edogawa-Ranpo.
À lire !
Merci aux éditions Presse de la Cité et à Babelio pour cette Masse critique privilégiée.
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De cet auteur j'avais lu Génocide(s) et j'ai donc abordé Treize marches avec confiance.

Nangô est gardien de prison, Jun'ichi vient de purger sa peine de prison pour meurtre. Ensemble ils s'allient pour enquêter sur un double crime sordide. Pour cette affaire de meurtre sombre et entortillée un homme est dans le couloir des condamnés à mort, dans le district zéro. Ryô Kihara a déjà gravi quelques marches sur les treize qui mènent à la corde et à la trappe.

Nangô et Jun'ichi devront étudier chaque piste afin de disculper Ryô Kihara.
Au fur et à mesure de ce cheminement, on entrevoit le système carcéral et judiciaire japonais, ainsi que les conditions de réinsertion dans la société.

Doit-on punir les criminels ou les éduquer pour les contraindre à corriger leurs penchants antisociaux ? Doit-on préférer une justice rétributive à une justice éducative ? Les hommes doivent-ils se laisser guider par leur instinct naturel de vengeance ou bien travailler sur le pouvoir du pardon, alors même que dans l'esprit de certains criminels on ne décèle pas l'once d'un remords.

Au-delà de cette question sur la peine de mort, sur cette condamnation par les hommes pour des crimes commis par d'autres hommes; par-delà ce crime pour punir un autre crime, ce roman est une enquête qui sonde à la fois les faits et les pensées de ces deux hommes.
Entre les deux systèmes de justice des hommes les sentiments de Nangô balancent. Et Jun'chi peut difficilement ressentir du regret face au crime qu'il a commis.


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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
La Mort arrive à neuf heures du matin.
Ryô Kihara le savait. Une fois seulement, il avait entendu ses pas.
Ce jour-là, il avait entendu le bruit sourd d’une porte en métal grinçant sur ses gonds, semblable au grondement du tonnerre. Quand l’air avait cessé de vibrer, l’atmosphère dans sa cellule avait changé du tout au tout. Les portes de l’enfer s’étaient ouvertes, et le véritable effroi, celui qui ne laisse même pas le corps frémir, s’en échappa. Le couloir silencieux résonna bientôt d’une multitude de pas : une file de gardiens avançait, plus longue et plus rapide que Kihara ne l’aurait imaginé.
- Ne vous arrêtez pas !
Le prisonnier était incapable de regarder la porte. Assis, comme il se doit, à genoux au milieu de sa cellule de confinement, il fixait ses doigts tremblants sur ses cuisses.
- Ne vous arrêtez pas, pas pitié !
Une puissante envie d’uriner afflua dans son bas-ventre. Plus les pas approchaient, plus ses genoux tressautaient. Il ne pouvait empêcher sa tête trempée de sueur de s’incliner vers le sol.
Le bruit des semelles battant les carreaux du couloir s’intensifia. Jusqu’à atteindre sa cellule. En quelques secondes son cœur sur le point d’éclater fit circuler son sang à une vitesse folle, au même rythme que les poils se dressaient sur sa peau.
La procession ne s’arrêta pas.
La Mort dépassa sa porte, fit encore neuf pas, puis marqua un temps d’arrêt.
Le temps de comprendre qu’il avait la vie sauve, Kihara reconnut le glissement d’une trappe de surveillance, puis le cliquetis d’un verrou métallique. Il devait s’agir non pas de la cellule voisine, mais de la suivante. Une voix grave appela :
« Numéro 190, Ishida. »
La voix du surveillant-chef ?
« C’est l’heure. Sors. »
En guise de réponse, un cri affolé.
« Hein ? Moi ?
Oui. Suis-nous. »
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Jun'ichi posa une question qui le taraudait depuis longtemps :
- Est-il vraiment possible de juger du repentir d'autrui ? Est-ce que quiconque peut savoir si un criminel se repend sincèrement ?
Un léger sourire aux lèvres, Sugiura répondit :
- La jurisprudence montre que les critères de jugement sont nombreux : si les indemnités accordées à la famille de la victime sont importantes ou non, si l'accusé a versé des larmes devant la cour, s'il a monté un autel dans sa cellule et s'il prie devant tous les jours...
- Honorer l'âme de la victime ne la fera jamais revenir. Et puis, si on est jugé sur ce genre de choses, cela veut dire que les riches à la larme facile s'en sortent mieux que les autres, non ?
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Il marchait avec le même collègue dans l'enceinte du centre de détention lorsqu'ils tombèrent sur une petite construction de couleur ivoire qui se dressait au milieu d'un bosquet. Elle avait le charme d'une maison de gardien dans un parc forestier.
— Qu'est-ce-que ce bâtiment ? demanda innocemment Nangô.
— Le lieu d'exécution.
Malgré lui, Nangô s'immobilisa. C'était donc là qu'on pendait les condamnés. La solide porte métallique évoquait un conte pour enfants cruel.
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_ La jurisprudence montre que les critères de jugement sont nombreux : si les indemnités accordées à la famille de la victime sont importantes ou non, si l'accusé a versé des larmes devant la cour, s'il a monté un autel dans sa cellule et s'il prie devant tous les jours...
_ Honorer l'âme de la victime ne la fera Jamais revenir. Et puis, si on est jugé sur ce genre de choses, cela veut dire que les riches à la larme facile s'en sortent mieux que les autres, non ?
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D'un côté, les japonais veulent punir de mort les criminels foncièrement inhumains, de l'autre, ils voient d'un œil mauvais ceux qui parlent ouvertement de le faire. C'est ça qui est sournois chez ce peuple qui cloisonne autant ce qu'il pense et ce qu'il montre aux autres.
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