Les deux exergues témoignent qu'on passe d'un extrême à l'autre : le Petit Nicolas et American Psycho. Battistella ne fait pas les choses à moitié (400 pages, du souffle, des rebondissements), et ose toutes sortes de jeux casse-gueule, en les réussissant : l'autocommentaire, la satire du milieu littéraire (un joli personnage d'écrivaine hystérique, mélange d'Angot et de
Pancol), le doute sur la réalité. C'est rondement mené, les effets sont ménagés avec art (on ne voit rien venir).
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