AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Inspecteur Napoléon Bonaparte

Série de 28 livres (Terminée). Écrite par Arthur Upfield (28),
Bony est un métis, de mère aborigène et de père européen inconnu. Sa mère est assassinée alors qu'il a à peine quelques mois. Recueilli auprès du cadavre de celle-ci, il est placé dans l'orphelinat d'une mission chrétienne où il est baptisé du nom de Napoléon Bonaparte lorsqu'on le retrouve en train de mâcher une biographie de l'empereur. Il sera ensuite mieux connu sous le surnom de "Bony". Il possède un master en criminologie de l'université de Brisbane. Son âge n'est pas explicitement mentionné, mais il semble avoir la quarantaine, et la cinquantaine dans les derniers romans ; sa femme, Mary, est également métissée et ses trois fils sont adultes. Bien qu'il soit rattaché à la police du Queensland, ses enquêtes le mènent sur l'ensemble du territoire australien. Bony utilise un mélange d'intuition aborigène et de logique occidentale pour résoudre ses enquêtes. Reconnaissant que les Aborigènes lui sont nettement supérieurs dans le bush, il fait régulièrement appel à eux pour l'assister.

Les Sables de Windee par Upfield
tome : 1
Un vent du diable par Upfield
tome : 4
L'os est pointé par Upfield
tome : 5
Mort d'un Trimardeur par Upfield
tome : 8
Crime au sommet par Upfield
tome : 11
Les veuves de Broome par Upfield
tome : 12
Chausse-trappe par Upfield
tome : 14
La Maison maléfique par Upfield
tome : 15
La mort d'un lac par Upfield
tome : 17
Sinistres augures par Upfield
tome : 18
Le Prophète du temps par Upfield
tome : 19
Du crime au bourreau par Upfield
tome : 22
La branche coupée par Upfield
tome : 23
La loi de la tribu par Upfield
tome : 26
Le méandre du fou par Upfield
tome : 27

Vous aimez cette série ? Babelio vous suggère

1154 lectures
3 livres
1586 lectures
3 livres
11094 lectures
20 livres
6536 lectures
33 livres
2393 lectures
17 livres

Dernières critiques
Mort d'un Trimardeur

À peine arrivé à Merino, commune perdue au fin fond de l’Australie, Napoléon Bonaparte (Bony pour les intimes) se fait arrêter par le policier du coin. Arrivé au poste de police, il clarifie la situation : il est là pour enquêter sur la mort d’un homme quelques semaines plus tôt. Meurtre non résolu par un autre policier fédéral. L’administration envoie donc Bony, enquêteur métis dont les talents d’enquêteur hors pair sont connus.

Profitant du quiproquo, il se fait condamner à quelques jours de travaux forcés pendant lesquels il repeint la façade du poste de police (d’une horrible couleur) et s’infiltre au sein de la population locale pour glaner des renseignements. Auxquels s’ajoutent ceux, précieux, fournis par la fille du policier, Rose Marie, une petite gamine éveillée et inventive. Mais au meurtre, s’ajoute une mort suspecte puis une troisième victime. Bony doit donc trouver le coupable au plus vite avant que la liste s’allonge, situation que l’inspecteur n’aime pas. Ses origines aborigènes lui permettent de lire le désert et l’espace autour de lui avec un autre regard, tout en comprenant le monde des blancs.

Un roman policier classique qui a un peu vieilli (un petit côté rétro sympa parfois), ne manque pas d’humour et nous fait découvrir une particularité du paysage australien : la muraille de Chine, une bande de sable haute de plusieurs mètres en plein bush. Par contre, le gros hic vient du mobile final, si peu crédible. Dommage…
Commenter  J’apprécie          70
Les Vieux Garçons de Broken Hill

Dans la petite ville minière de Broken Hill en Nouvelle Galles du Sud , Australie, un paisible commerçant est empoisonné à l’arsenic. Ce premier meurtre est suivi d’un deuxième et l’enquête de police piétine devant l’absence d’indices sinon que ces hommes d’âge mûr sont tous deux célibataires et , si l’on en croit les tâches sur leurs vêtements, assez peu soigneux ! C’est un peu mince…



Alors que la police locale échoue à résoudre l’affaire et qu’on ne peut exclure un nouveau crime, Brisbane envoie sur place son enquêteur fétiche, Napoléon Bonaparte alias Boni, qui avec flegme, diplomatie , intuition (et l’aide peu orthodoxe d’un cambrioleur indic !) va mener tranquillement son enquête .



J’avais lu qu’Upfield était l’un des pères des polars ethnologiques et que son enquêteur, le fameux Bony, d’origine aborigène , permettait de découvrir le territoire australien. Un peu déçue donc de ne pas voir vraiment ce qu’apportait l’origine du détective ni de rentrer plus avant dans sa culture. Malgré tout , le personnage est sympathique, l’intrigue policière bien menée et la fin assez réussie.

Je retenterai un autre épisode pour mieux cerner le Sherlock Holmes australien !



Challenge solidaire 2023
Commenter  J’apprécie          80
Des ailes au-dessus du Diamantina

Je découvre l'écriture d'Arthur Upfield avec cet ouvrage et j'ai passé un très bon moment.



Nous sommes au cœur de l'Australie dans une région désertique et isolée. Une jeune fille est retrouvée dans un avion volé, seule et complètement paralysée. Que s'est t'il passé? Que fait elle là et dans cet état ? C'est ce que les personnages vont tenter de découvrir avec l'aide de l'inspecteur Napoléon Bonaparte,appelé Bonny.



Je me suis prise d'amitié pour ce dernier et suis laissée emporter par l'histoire. Les dernières scènes sont remarquables !
Commenter  J’apprécie          00
L'Homme des deux tribus

Cherchez l’erreur :ce tome est la vingt-et-unième enquête de l’inspecteur Napoléon Bonaparte dit Bony, et c’est le premier qui a été traduit en français aux éditions 10/18. Il est alors peu étonnant que Bony soit précédé par sa réputation dans cette enquête ! J’ajoute que le vrai premier tome The Lure of the Bush n’a jamais été traduit en français.

Au sud de l’Australie, Myra Thomas a disparu. Elle venait d’être acquittée du meurtre de son conjoint. Elle a pris un train et n’est jamais arrivée à destination. Disparition volontaire ? Enlèvement ? Serait-elle liée à une affaire d’espionnage ? Tous les enquêteurs ont pour l’instant échoué à retrouver sa piste. Pour enquêter, Bony se fera passer (la police locale est au courant) pour le neveu d’un prospecteur récemment décédé : il est métisse, cela jouera pour sa couverture. Ce sera l’occasion pour lui, et pour nous, de parcourir le bush, de découvrir ses étendues solitaires, sa dangerosité aussi.

L’enquête bascule dans une direction à laquelle l’on ne pouvait pas s’attendre, et la deuxième partie du récit posera des questions qui sont toujours d’actualité. Comment réinsérer les criminels dans la société, après qu’ils ont purgé leur peine ? Comment concilier la justice et la politique ? Et, avant toute chose, comment juger équitablement ? A la lecture de certains crimes, je me dis, au grand dam de la famille de la victime, que des circonstances atténuantes auraient pu être retenues – et c’est sans doute ce qui explique la clémence de la peine.

Finalement, ce sont deux nouvelles enquêtes qui s’offrent à Bony, dans un huis-clos étonnant, enquêtes qui sont passés sous les radars de la police. Inquiétant ? Un peu. C’est cependant la preuve que l’on pouvait, à l’époque, disparaître, sans que beaucoup s’en soucient. Bony, et tout ceux qui l’entourent, devront faire peur de courage – physique – et de fermeté morale. Pas toujours évident.

L’homme des deux tribus – un roman policier qui sort de l’ordinaire.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          90
La Maison maléfique

Sur une piste ondulant comme un serpent, l’inspecteur Napoléon Bonaparte, ou Bony pour faire moins pompeux, se fait mener vers le petit bourg côtier d’Edison, au-dessous de Brisbane. Il vient enquêter sur la mort d’une vieille femme, Mme Answerth, retrouvée étranglée et immergée dans une espèce de lac marécageux qui cerne une demeure que tout le monde nomme la Maison maléfique. Peu avant, un autre corps y avait été découvert, noyé, un certain Ed Carlow, boucher prospère plutôt bien bâti et bon nageur pour se noyer dans un fond d’eau.



Je n’ai pas choisi le premier volume qui met en scène Bony, le personnage récurrent d’Arthur Upfield, parce que dès qu’il est fait mention d’une maison dans un titre, je ne peux résister et le choix ne se pose plus. J’aime l’idée qu’une maison ait une personnalité, voire une âme qui s’est forgée au fil du temps par ses différents occupants. Le fait qu’une habitation soit un personnage à part entière est souvent palpitant et j’espérais bien que ladite Maison maléfique allait jouer un rôle dans ce roman policier, au moins par une atmosphère particulière. Et l’auteur a eu la bonne idée de partager équitablement les pages de son histoire entre enquête, personnages et cette fameuse maison qui nous accueille dans son vaste hall. Le regard est immédiatement aimanté par un magnifique escalier qui dessert un couloir sombre, lugubre, glacé, qui mène à des pièces poussiéreuses fermées depuis des décennies.

La maison est cernée par des eaux plus ou moins profondes d’où pointent des arbres morts, témoins d’un passé où l’eau n’occupait pas cette terre. Ce passé était celui des aborigènes, avant la cruauté et l’annexion des Anglais. Mais avant de périr, « les aborigènes avaient pointé l’os sur les Answerth et les leurs. »

Y demeurent les deux belles-filles de la défunte, Mary et Janet, son fils Morris, jeune homme attardé et séquestré par ses demi-sœurs sous prétexte qu’il peut être imprévisible. Une cuisinière, ancienne infirmière, venue s’enterrer là pour économiser afin d’ouvrir un hôpital psychiatrique nous dit que les deux vieilles filles font preuve de particularités peu ordinaires, se déplaçant dans l’obscurité de cette maison sans s’éclairer et restant silencieuses pendant de longues semaines.

« Trois femmes sous un toit ! L’une capable de tuer en appuyant sur un nerf du cou ; l’autre de faire claquer un fouet sur le museau d’un taureau furieux ; la troisième consciente de son pouvoir sur les hommes et assez folle pour se croire infaillible avec tous. Et, avec ces trois femmes, un homme arriéré de vingt-sept ans qui prétendait avec un air de triomphe malicieux savoir qui avait étranglé sa mère. »

Mary, « sa pose rappelait à la fois la nature explosive du rhinocéros et la pondération de l’éléphant. »

C’est l’aînée, elle dirige l’exploitation avec poigne. Elle est dure, masculine, aux proportions cubiques, autoritaire, si nécessaire violente, choque par ses propos pas très raffinés pour ne pas dire grossiers.

Et qu’en est-il de Janet, jugée menteuse par sa sœur, très généreuse par les gens du village ?

Qui prend les décisions ? Celle d’enfermer Morris, celle d’interdire à sa mère, avant son décès, de lui parler ? Qui manipule qui dans cette maison maudite selon les croyances aborigènes ?



Pas de précipitations dans l’affaire, Bony suit le schéma classique d’interrogations pour cerner les circonstances de la mort en revenant sur les victimes. Puis il compte les kilos de laine de la dernière tonte des moutons. Ses questions se font toutefois de plus en plus insistantes jusqu’à une partie de cache-cache angoissante qui clôt avec brio ce petit polar fort sympathique.

Un peu fier, l’inspecteur Bony, toujours bien sûr de son succès. Ses dernières paroles en sont la preuve « - Mais je n’en éprouve aucun plaisir, mademoiselle Answerth, dit Bony. J’ai gagné tellement souvent que je ne me sens pas flatté par ce qui est devenu pour moi une habitude. » Une telle réplique me fait curieusement penser à une autre pointure, un certain Hercule Poirot qui n’a jamais élucidé de crime dans le bush australien.

Commenter  J’apprécie          357
L'Homme des deux tribus

Première lecture de cet auteur avec ce livre que je croyais être le premier de la série . Raté c'est le 21ème apparement !

Difficile de se faire une idée avec cet opus car il y a peu d'enquête en fait.



Myra Thomas disparait d'un train en chemise de nuit au milieu du désert australien et, Bony (alias l'inspecteur Napoléon Bonaparte) entreprend une longue traque dans ce milieu hostile dans l'espoir de la retrouver.



L'intrigue est captivante, le style d'écriture suffisamment fluide pour ne pas se voir imposer un récit de la traque au jour le jour rébarbatif.



Ce roman d'Arthur Upfield m'a réellement transporté dans un autre monde et je pense reprendre un autre livre de cette série découverte grâce au Challenge Solidaire.





Commenter  J’apprécie          51
Mort d'un Trimardeur

Certains d'entre vous ont certainement regardé la série télé "Mystery Road" sur Arte. En regardant les premiers épisodes, ils m'ont rappelé que dans les années 90 j'avais lu un polar d'un certain Arthur Upfield "Mort d'un trimardeur". Connaissant un peu l'Australie et amoureux des paysages du centre rouge de l'Australie, j'étais tombé sous le charme de cet inspecteur Napoléon Bonaparte, métis aux méthodes un peu particulières et héritier des liens avec la nature et les ancêtres, propres aux peuples aborigènes. Les descriptions de l'outback sont d'un réalisme presque cinématographique.

C'était le premier Upfield que je lisais et j'ai enchainé avec pratiquement toute la série des Napoléon Bonaparte, traduits en français. J'ai ensuite contaminé une partie de mon entourage. Si vous avez aimé Mistery Road vous adorerez l'inspecteur Napoléon Bonaparte.

Mes préférés :

Mort d'un trimardeur

Les sables de Windee

La Mort d'un lac

Le Monstre du lac Frome

La Loi de la tribu

Commenter  J’apprécie          20
Les Vieux Garçons de Broken Hill

C’est le quatorzième opus de l’auteur concernant son personnage d’enquêteur du bush australien Bony.



L’inspecteur est envoyé en renfort en Galles du sud pour venir en appui à la police locale d’une ville minière : Broken Hill

Loin de son bush et de ses habitudes, Arthur Upfield offre à son personnage une enquête à la Hercule Poirot.



Un bouquin qui se lit bien facilement, mais qui me laisse un tantinet déçu, sans trop savoir pourquoi (les fêtes peut-être).



Cruseilles, le 24 décembre 2023
Commenter  J’apprécie          71

{* *}