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Oeil pour oeil

Une très belle découverte !

J'ai eu la chance de rencontrer l'auteur lors de la Foire de Brive sans avoir auparavant lu un de ses romans. Après un échange très sympathique sur son oeuvre j'ai choisi ce titre et je dois dire que je suis ravie de cette découverte.

Une riche famille lyonnaise est agréssée à son domicile un soir de fête.
Le patriarche, fondateur et dirigeant d'un groupe pharmceutique cède la direction de son entreprise à une fondation créée à cet effet. Cette fête est l'occasion de célébrer cet évènement en présence de sa famille et de ses amis.
Un des fils, héritier et cadre à responsabilité dans ce groupe est froidement assassiné devant tous les invités. La petite fille du "vieux" est kidnappée par les attaquants qui réclament une rançon de plusieurs millions et le report de la mise sur le marché d'un nouveau médicament.

Fred Brazier, commandant au SRPJ de Lyon se voit confier l'affaire en duo avec son acolyte Gaëlle.

Ce polar démarra au quart de tour et j'ai très vite été embarquée dans l'histoire.
L'écriture est fluide, l'intrigue suffisamment complexe pour désorienter les neurones qui cherchent à comprendre qui est coupable.
Des rebondissements bien intégrés maintiennent un rythme soutenu à cette enquête.
Jalousie, ambition, pouvoir, trafic ont la part belle dans ce récit.
Les personnages sont bien campés et j'ai beaucoup aimé le duo Fred et Gaëlle, ainsi que la petite Chloé qui a un caractère bien trempé et de la répartie.
J'ai beaucoup apprécié également les descriptions de Lyon et des environs intégrées dans le récit.

C'est le 3ème roman de cet auteur et je lirais les romans précédents c'est sûr !
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Witch World, Le cycle des Trois

Le Cycle des Trois prend donc la suite du Cycle de Simon Tregarth. Andre Norton change simplement de points de vue puisqu'elle s'est attachée à nous conter, cette fois-ci, les évènements à travers le regard des trois enfants du couple formé par Simon et Jaelithe. Ce second livre nous donne l'occasion de poursuivre l'exploration de Witch World, un univers incroyablement foisonnant où l'autrice ne s'est pas juste contentée de glisser des Elfes, des Nains et des Dragons. Bien au contraire, elle s'appuie plutôt sur une cosmogonie inédite et originale où l'on rencontre des peuples ou des créatures aux caractéristiques physiques spécifiques et aux modes de vie propres. Si chez certaines peuplades, on peut y voir un emprunt au bestiaire merveilleux comme pour les Krogans, des êtres aquatiques possédant des branchies que l'on pourrait apparenter à des sirènes d'eau douce ou les Gris, des créatures mi-hommes, mi-loups, qui ne sont pas sans rappeler les lycanthropes, l'ensemble forme une communauté infiniment singulière.

Ainsi, l'autrice profite du fait que ses personnages principaux doivent se sauver vers l'Orient pour élargir les perspectives de son monde. D'autant que son existence était dissimulée par un voile posée par les sorcières d'Estcarp donnant à ses lieux une aura de mystère tout en faisant naître une soif de découverte.

Il y règne un danger latent. Certains espaces sont même corrompus. L'ennemi se dissimule potentiellement partout, y compris sous les traits d'ami. Ce mal diffus s'incarne dans ce que l'on appelle ici l'Ombre contre laquelle les personnages d'Andre Norton doivent lutter. L'adversaire est désigné même si sa réalité n'est tangible qu'à travers quelques indices disséminés ici ou là. Pour autant, entre ces lignes, on retrouve bien le trope très classique en littérature fantasy de la lutte entre le Bien et le Mal. Celle-ci s'organise d'ailleurs progressivement pour chacun des protagonistes d'Andre Norton qui viennent y prendre part d'une manière ou d'une autre, soit en fédérant des alliés, soit en combattant à leurs côtés ou soit en mettant le pouvoir à leur service.

Le récit est très épique et la narration clairement dynamique puisqu'elle saute d'un membre de la fratrie à l'autre. L'ennui n'a pas cours ici surtout que l'autrice récidive en mêlant des éléments contemporains à un monde très archaïque. Il en résulte une forte singularité qui accroche bien le lecteur.

A l'image de son cycle précédent, Andre Norton continue de mettre en scène des femmes de pouvoir même s'il ne s'agit plus ici, à proprement parlé, de sorcières sauf dans le cas de Kaththea. Pour autant, que ce soit Dahaun, la dame de la Paix Verte ou la Krogane Orsya, toutes deux disposent également de grands pouvoirs qui vont peser dans cette lutte manichéenne. Au fil des chapitres, Andre Norton teste des modèles sociaux qui ne reposent pas exclusivement sur un patriarcat étouffant. Le femmes occupent très souvent le rôle de sages ou de guerrières dont l'avis est consulté et écouté. A travers la figure de Jaelithe qui a délégué l'éducation de ses enfants à une autre, l'autrice ne résume donc pas le rôle de la femme à son statut de mère. Ici, Jaelithe garde sa liberté de mouvement pour agir sur le destin d'Estcarp et sur celui de son époux, d'autant qu'il est porté disparu depuis un moment.

Mais cela a également un effet sur leur descendance qui grandit finalement sans réellement connaître leur parent. L'autrice va analyser la portée de ce manque affectif sur les triplés qui vont voir leur lien être renforcé. En effet, ils ont noué une relation forte qui constitue d'ailleurs le cœur de leur puissance. Cela permet à l'autrice de questionner la représentation de la famille et à travers elle, ses conséquences sur la construction de l'individu. En outre, elle s'intéresse également à la notion de toxicité dans la relation homme/femme dont Kaththea va en faire les frais. Sa jeunesse et son inexpérience sont des points faibles facilement exploitables par des esprits sans scrupules. Le récit est particulièrement riche porteur de thématiques passionnantes qui viennent donner du relief à cette aventure rondement menée.

Gros coup de cœur pour Le Cycle des Trois qui révèle une nouvelle facette de l'univers incroyable imaginé par Andre Norton. C'est un réel bonheur que de voir cette plume être remise au goût du jour. Alors n'hésitez pas et poussez la porte de Witch World.

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Par effraction, tome 1

Un témoignage poignant, une autobiographie dans laquelle l’auteure nous livre son parcours suite à un drame, de sa plus jeune enfance à l’âge adulte. À la naissance de Henri son grand frère , un mot , une phrase vont à jamais bousculer le quotidien de cette famille . L’auteure , sa petite sœur va devoir grandir plus vite que la normal avec ce lien indéfectible entre elle et son grand frère lourdement handicapé . Un amour sans jugement , sincère , profond malgré les difficultés . L’auteure nous livre sa jeunesse chaotique . Elle nous parle avec franchise de sa vie, celle de sa famille avec des situations difficiles , sombres mais également pleines de joie et de lumière qui ne peuvent que nous toucher. Une enfance sous le signe de la responsabilité qui va la faire mûrir précocement. Elle va devenir le pilier de cette famille qui jongle entre joies et souffrances . Un livre touchant , celui d’une sœur , d’une femme qui se livre sur son histoire avec des mots justes , sans filtre . Un témoignage plein de pudeur et de délicatesse où l’on ressent la tendresse , l’amour avec un grand A entre une sœur et son frère handicapé .
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Les chandeliers

Ce roman éveille nos cinq sens et tisse une toile de souvenirs, de résilience et de réconciliation avec le passé : la plume de l'auteur passe par ce qu'il y a de plus intime pour nous plonger dans l'Histoire, parler d'engagement et de valeurs. La guerre plane sur les personnages et effleure nos mémoires. Je recommande chaudement la lecture de ce merveilleux livre.
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La Traversée des temps, tome 4 : La Lumière du ..


De ERIC-EMMANUEL SCHMITT : La Lumière du bonheur. (590 pages)
4é volume de la série "La Traversée des temps"

Je viens de terminer la lecture de cette suite que j'attendais avec impatience.
L'écriture est superbe et les connaissances que cet auteur nous transmet au cours de celle-ci sont extraordinaires.
Vous l'avez compris comme dans ses trois précédents volumes " Paradis perdu, suivi de La porte du ciel et de Soleil sombre "j'ai adoré me plonger cette fois ci dans l'histoire de la Grèce du Vé siècle avant Jésus-Christ.

Noam cet être qui traverse le temps que nous avions laissé prisonnier dans une pyramide Egyptienne avec Noura son éternelle compagne débarque dans la Grèce Antique.
Il y rencontrera des hommes et des femmes dont l'histoire a traversé les siècles pour venir jusqu'à nous ; (Socrate, Périclès, Hippocrate, Aristophane, Aspasie et bien d'autres.)
Athènes baignée de soleil, l'Acropole majestueuse les statues des Dieux" Hermès, Apollon etc" éblouirons Noam.
Pour pouvoir participer aux jeux olympique Noam "étranger métèque" doit obtenir la citoyenneté athénienne.
Nous découvrons la conception des jeux tel qu'ils étaient à cette époque.
Les esprits de compétitions étaient sportifs.
Quelques temps plus tard la guerre entre Athènes, Sparte les Perses fera rage.
Nombreux sont ceux qui y laisserons leur vie.
Le théâtre, la philosophie, la démocratie (bien que celle-ci diffère de celle que nous connaissons) prendrons leurs racines à cette époque.

Voici donc un livre que j'ai vraiment beaucoup apprécié.
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Le Loup des Cordeliers

Deuxième livre que je lis d’Henri Loevenbruck et assurément pas le dernier. J’ai bien l’impression qu’une fois qu’on y a goûté on ne peut plus s’en passer. J’ai plongé avec délice et intérêt dans cette histoire qui se déroule un peu avant ce fameux 14 juillet 1789 et un peu après. On vit ici aux côtés d’un jeune aspirant journaliste, Gabriel Joly, les prémices de la Révolution française en pleine immersion. En effet, on y croise Desmoulins, Danton, Robespierre, mais aussi Louix XVI bien sûr, Marie-Antoinette, le comte de Provence, l’un des frères du roi et bien d’autres. Gabriel est jeune, fougueux, curieux et surtout épris de vérité. Et c’est au nom de celle-ci qu’il va se lancer sur la piste d’un justicier surnommé le Loup des Cordeliers. Cet assassin accompagné d’un loup s’en prend uniquement à ceux qui s’attaquent à des femmes et/ou fillettes innocentes et sans défense. Curieux et voulant écrire un article, Gabriel va donc enquêter sur ce mystérieux « fantôme » comme d’aucuns le nomment. Gabriel veut découvrir son identité mais une part de lui comprend et approuve presque les motivations du loup qui finalement s’érige en protecteur de victimes sans défense. Enquêter dans une ambiance de révolution n’est pas simple, même s’il a l’approbation du commissaire Guyot qui a trouvé en Gabriel un fin observateur et limier perspicace. En dehors du cercle d’amis que Gabriel s’est fait en arrivant sur Paris au Couvent des Cordeliers (Desmoulins, Danton…), il a fait également la connaissance d’un personnage haut en couleur, Récif, le chef des Renégats (Récif est un pirate salétin). Une étrange et forte amitié va petit à petit se développer entre les deux hommes. Voilà planté le décor de ce livre terriblement bien écrit et documenté et qui se dévore avec plaisir. Ce premier tome des aventures du jeune Gabriel Joly est un moment très agréable de lecture où on apprend beaucoup de choses l’air de rien sur cette période historique passionnante. Je ne vais pas attendre longtemps pour me plonger dans la suite de cette saga historique avec « Le mystère de la main rouge ». Je ne peux que vous recommander chaudement cette lecture !
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Indiana Jones et la cité de la foudre

Petite lecture hors de mes sentiers battus. Dans les pas d'Indiana Jones en bd. Un peu décevant il faut bien le dire.

L'histoire nous conduit en Inde au moment où Gandhi prêche la marche du sel, non-violente, à l'aube de l'indépendance. Après une mystérieuse agression dans le train qui conduit le docteur Jones à Bombey, son amie, une danseuse indienne, est enlevée sous ses yeux. Accompagné d'une journaliste du Globe, Indiana Jones se lance sur les traces d'un temple et d'une cité perdue où une secte qu'on croyait disparue pourrait bien retenir la danseuse en vue d'un sacrifice...

L'aventure riche en péripéties et en rebondissements tient ses promesses. Elle est aussi très colorée, aux teintes et parfums de l'Inde. Tout cela tente toutefois trop de ressembler au cinéma. On ne trouve pas dans cette Inde dessinée et cette histoire le charme et le mystères que dégagent des albums comme ceux d'Hergé ou de Cuvelier pour ne citer qu'eux.

En résumé une enfilade de combats, de soirées de gala et de sacrifices avortés. L'Inde mystérieuse et l'archéologie aventureuse ont connu de meilleurs sorts dans le 9ème art. Difficile de passer sur les planches dessinées après Blake et Mortimer !
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Roman fleuve

Suite à une interrogation de l’auteur Philibert Humm, « Mais d’où vient toute cette eau ? », il eut l’idée d’aller voir, et ainsi de répondre à son interrogation. Il emmena, alors, avec lui deux amis, Andrian et François Waquet pour tenter une aventure extraordinaire, qui marquerait à jamais leur vie d’aventurier.
Nos trois aventuriers décidèrent d’acheter un vieux canoë sur le bon coin, qui aurait appartenu à Véronique Sanson. Le canoë en poche, ils allèrent au Roi Merlin (le Roi des Bricoleurs Malins) pour l’équiper. Un tringle à rideau en guise de mât, un rideau de douche en guise de voile, feraient très bien l’affaire... L’étape suivante fut de comment faire naviguer le bateau. A l’aide d’un manuel, ils arriveraient bien à faire naviguer sur la Seine, leur canoë devenu un bateau. C’est sûr que ça ne doit pas être trop compliqué !!! Ah Oui, au fait, quel nom lui donner ? Nos trois amis optèrent tout simplement pour ‘’Bateau’’. Une fois ‘’bateau’’ monté et équipé, il fallut une ultime et dernière étape, distribuer les tâches et les grades. Naturellement Philibert sera le Capitaine, Waquet demanda à être le Major et Adrian fut d’office le Quartier Maître, chargé d’écoper l’eau de ‘’bateau’’, si jamais il prenait l’eau.
Quand tout fut prêt, début Août, nos trois ‘’aventuriers’’ habillés en marin, bien sûr, partirent de très bonne heure le matin, dans leur embarcation de quatre mètre de long, de Paris jusqu’à normalement, Honfleur. Le capitaine et le Quartier Maître rameraient. Major serait assis au milieu sur un bidon, car il n’y avait de place que pour deux personnes. Il maintiendrait, ainsi, l’équilibre de ‘’bateau’’. Tous trois étaient conscients qu’une telle embarcation n’était pas conçue et sûrement interdite à naviguer sur la Seine. Mais, c’était cela l’aventure. De plus il fallait que nos trois aventuriers s’accordent dans si peu de place. Le Quartier Maître était un éternel étourdi et d’une maladresse maladive. Major ne pensait qu’à son confort, sans trop d’effort, de plus, c’était un peureux. Quant à Capitaine, il était le seul optimiste dans cette aventure, heureusement, car il en était l’initiateur.
Ils durent ramer, ramer ce qui était fatiguant, du moins pour le Capitaine et le Quartier Maître. Mais, il fut entendu que les rameurs devaient ramer chacun leur tour. Major remplaça donc le Capitaine. Bon pas trop longtemps, car rappelez-vous du caractère de Major ? Pas trop d’effort et tout va bien.
Les paysages furent magnifiques. Ils furent sous le charme de jolis petits villages en bordure de Seine. Le premier périple fut de maintenir ‘’bateau’’ sur l’eau quand ils rencontrèrent une péniche. ‘’L’écopage’’ commença alors, sauf qu’ils avaient oublié de prendre de quoi écoper. Ah mais, ce fut la faute du Quartier Maître, car c’était son boulot !!! Il fallut s’arrêter régulièrement car l’équipage devait se restaurer. Impossible de prendre trop de réserve, il n’y avait pas la place. Pour se restaurer, il fallait quitter ‘’bateau’’, mais pas question de le laisser sans surveillance. C’était aussi logique que cela fut le boulot du Quartier Maître de rester sur ‘’bateau’’. Par contre, quand ils s’arrêtèrent pour visiter un site historique en bordure de Seine, ils y allèrent tous les trois, pour parfaire leurs connaissances. Ils visitèrent des lieux abandonnés, un bateau église. Ils se firent inviter dans une ginguette tenue par Johnny, dans un vieux bistrot où la photographie de Véronique Sanson était accrochée. Tiens, comme par hasard ! Puis, ils arrivèrent à Mantes-la-jolie. Ce sera leur dernier arrêt, car la grande aventure allait vraiment commencer vers le grand large, direction la mer. Mais la fatigue se fit sentir et les premiers gros soucis arrivèrent.
‘’Bateau’’ passa sous un pont trop bas. ‘’Bateau’ se retourna, aventuriers et matériels furent à l’eau. Ils avaient parcouru 150 km depuis leur départ. Et ceci n’était que le début de leur périple… Imaginez la suite du parcours jusqu’à Honfleur.
Bon courage les aventuriers !!!

Bon roman où tout est pris avec humour. Écriture humoristique où l’on doit parfois bien s’accrocher pour suivre. J’aurais bien vu ce roman adapté en bande dessinée. Bon, apparemment, cette histoire serait vraie. Si c’est le cas, ne suivez pas l’auteur à la lettre. Ne soyez pas aussi fou que lui !!!
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Skilledfast, tome 1

Voilà que cette trilogie pointe le bout de son nez à ma bibliothèque... je vois thriller et je comprends que c'est une série courte : je suis au rendez-vous. Ma bibliothecaire qui ne tarit pas d'éloge dessus finit par me convaincre et malgré toute ma pile à lire de vacances me narguant chaque jour, je tends ma main vers Skilledfast, un manfra et c'était un sacré bon tome ! Une surprise riche en réflexions et en actions, j'aime beaucoup quand le scénario est bien ficelé jusqu'à nous amener à faire des analogies avec nos vies dans l'époque actuelle. Les découpages sont similaires aux manga mais on reconnaît au graphisme qu'il n'est pas forcément japonais et même si les traits m'ont semblé froids, je les ai trouvés très appropriés au style et au scénario. Skilledfast est un bon thriller futuriste et ce premier tome m'a donné bien envie de me plonger dans l'enquête jusqu'au bout pour démasquer Noskill et surtout voir le dénouement de la réflexion de Roman.
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La Femme de ménage

Je suis surpris par ce livre. Le changement de narrateur en deuxième partie du livre ma plu. Qui manipule qui? Les méchants ne sont pas forcément ceux que l'on croit. Un peu simpliste des fois mais j'ai frissonne, j'étais terrorisé ! Un guide clos digne d'un film d'horreur. Bon tout de meme a la fin du livre on se rend compte du féminisme qui marque notre époque et qui est bien présent dans nos vies ou les hommes sont des méchants il faut les combattre ces vilains bonhommes !
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Invisible

INVISIBLE m’est apparu comme une sorte de chantier littéraire dont le personnage central est Adam Walker et le maître d’œuvre Freeman, chargé de lire les 3 chapitres que Adam lui adresse, de les réécrire à la demande de sa sœur Gwyn en modifiant le nom des lieux et celui des personnages . A cette base s'ajoutent d'autres récits venant nuancer voire modifier les faits.

L ’ensemble forme alors une sorte de puzzle narratif qui peut paraître destabilisant mais dans lequel des balises permettent cependant au lecteur de s’y retrouver, chaque modification dans le type de narration étant justifiée en début de récit.

De plus, cette sorte de roman-laboratoire s’ arrête d’une façon abrupte, quelque peu frustrante .

Paul Auster utilise ici des procédés qui brisent les codes du roman , mais sont toutefois adaptés au thème du secret auquel renvoie le titre INVISIBLE. Les personnages et certains faits conservent leur part de mystère , mais laissent au lecteur le goût amer de l’inachevé .

Malgré la construction déroutante d' INVISIBLE, sa lecture en a été pour moi agréable en raison de l'écriture claire et précise de Paul Auster .
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Le Secret des morts

Palpitant et agréable à lire ce récit fantastique nous embarque pour un voyage dans le temps à travers le monde, dans une autre dimension en compagnie des "undeads" (les morts vivants).
Coup de maître pour un premier roman, à lire ou à relire.


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Étoiles des Ténèbres

C'est une belle romance au cœur des mafias du Canada. Avec un joli côté à la Roméo et Juliette, avec un amour interdit entre deux êtres ou la lumière et les ténèbres se mêlent et se font face.

J'aime beaucoup les histoires qui traitent de la Bratva, la mafia russe, oui ce ne sont pas des enfants de cœurs mais ils ont un code d'honneur. L'histoire est écrite à la troisième personne, ce n'est pas ce que je préfère, mais ici, cela ne m'a pas trop dérangé. Qui plus est, c'est une histoire à deux voix.

Ici, nous suivons les aventures de deux êtres aux antipodes l'un de l'autre mais étrangement complémentaires.

D'un côté, Nikki, un homme rongé par sa noirceur, faisant de la survie son leitmotiv. C'est un russe, grand, baraqué, aux yeux gris hypnotiques et tatoué, ça y est je vous intrigue 😉. Je l'ai aimé dès les premières pages.

Et de l'autre, Siobhan, une jeune femme qui m'a touchée et arraché quelques larmes. Son but, vivre une vie loin de la violence qu'elle a toujours connu. Elle est forte, c'est une battante.

Ces deux êtres ne peuvent pas s'aimer, tout les oppose, leurs vies, leurs aspirations, leurs clans.
Arriveront-ils à se sortir de leurs entraves, c'est à vous de le découvrir.
Allez-vous plonger dans les ténèbres du Canada ? Mais, là où les ténèbres sont présentes, la lumière y est aussi.
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Le roitelet

Un roman tendre et poétique sur une relation fraternelle bienveillante au delà de la différence.
La lecture du Roitelet à été comme une lente balade inspirante dans la vie de ces deux frères. A travers de très courts chapitres, l’auteur nous livre ses souvenirs, ses inquiétudes et ses espoirs, comme le serai un journal intime. On ne peut être que touché par cette fraternité si essentielle au jeune « roitelet » mal adapté à la société. Puis bercé par les réflexions brillantes de cette être jugé différent mais si riche intérieurement.

J’ai été page après page transporté par la délicatesse du récit qui vient envelopper la souffrance de la maladie. Émerveillé par l’ordinaire, une existence simple à la campagne, la place du chien si précieuse, tout en évoquant des pensées plus profondes.

C’est intéressant d’avoir un récit qui aborde une maladie mentale, avec toute sa complexité, mais surtout on ressent vraiment toute la beauté et l’intelligence qui s’en dégage, et le roman n’en devient pas difficile, mais juste beau. Lumineux.

Ce n’est pas un livre avec beaucoup d’actions mais plutôt une exploration de l’âme humaine. Un récit de vie qui a du sens.

https://afleurdemotsfrance.com/avis-lecture-le-roitelet-de-jean-francois-beauchemin/
Lien : https://afleurdemotsfrance.c..
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Le Sel de tous les oublis

La montagne, la mer, un bon livre et ça repart. Et si c'était la solution à tout ? Sans doute est-ce l'une des solutions pour pallier la panne de lecture qui me pèse depuis plusieurs mois (années ?). Rien de tel qu'un livre de Yasmina Khadra, fraîchement distingué du titre de docteur honoris causa par l'Université Polytechnique Hauts-de-France, pour replonger dans le plaisir de lire.

Ce que j'aime ses histoires, sa plume, la profondeur, mais aussi la détresse de ses personnages. J'ai, une fois de plus, plongé au cœur d'une intrigue profonde et intime. J'ai observé la déchéance d'un homme, la longue descente aux enfers d'Adem, le personnage central du récit. Une lente et pernicieuse chute, une errance prolongée pour oublier les autres, mais aussi et surtout pour s'oublier soi-même. S'abîmer pour s'effacer.

La richesse de cette histoire réside non seulement dans la profondeur du personnage d'Adem, mais aussi dans la variété des rencontres qu'il effectue. Mika, Mekki ou encore Hadda deviennent rapidement des figures familières, occultant progressivement le souvenir fantomatique de Dalal, sans jamais parvenir à l'effacer complètement.

Quelle est la place des hommes et des femmes dans un pays en pleine reconstruction ? Comment se construire soi-même lorsque l'on marche sur les sentiers des guerres passées ? Le sel de tous les oublis retrace le destin d'un homme, mais aussi son cheminement intérieur, celui qui gronde et qui refuse de sortir. C'est une tranche de vie décryptée très précisément, une mise à nue de la vie d'un homme et de ses semblables. La place de la femme occupe ici une place primordiale, entre désir et possession. À quel point une rupture peut-elle entraîner une réaction en chaîne et provoquer La Rupture, celle dont on ne se remet jamais vraiment ?

Sommes nous tous condamnée à fouler un jour le sel de tous les oublis, lorsque la nous aurons séché la mer...
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Francia

Roman polyphonique où des portraits solistes s’ajoutent au fur et à mesure de la partition dont la ligne mélodique est tenue par une Francia bouleversante, sur fond omniprésent de brutalité mais également d’amour pour la gent féminine de sa famille (grand-mère, mère, sœurs).

Et ça ressemble aussi à une grande fresque pleine de couleurs, dont la figure principale laisse alterner l’or et le minerai le plus noir, la lumière et les ombres les plus souterraines.

Cette figure c’est Ruben, Ruby, Magda, Francia, tous ces prénoms pour une seule personnalité si fragile et si résistante, travailleuse du sexe trans d’origine colombienne, installée au bois de Boulogne.

Nancy Huston nous la présente dans ses vies depuis l’enfance dans sa famille en Colombie jusqu’à Paris où elle choisit une autre famille, celle des TDS de toutes nationalités qui survivent dans la peur, l’insécurité, le froid de l’hiver interminable mais aussi la joie, la solidarité, la ténacité.

Sur cette fresque d’une journée, quatorze « clients » gravitent autour de Francia lui permettant de vivre. Quatorze portraits, quatorze existences toutes singulières, éventail sociologique riche de diversité.

Derrière un tableau sans complaisance, N. Huston sait au fond, toujours, faire jaillir une lumière improbable, sorte de grâce, ici dans le monde de la prostitution dont la justesse de son approche est une belle leçon d’humanisme.
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La femme au dragon rouge

Un livre incroyable que j'ai eu du mal à lâcher. Depuis cette lecture j'ai revu ma consommation de produits chinois (je faisais attention mais là... je fais triplement attention!) et sans être moralisatrice, cette lecture nous harponne avec des vérités terribles (que je confirmais au fur et à mesure de la lecture sur internet). Un livre édifiant, incroyable, une de mes meilleures lectures.
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Cognac, tome 3 : Le cimetière des machines à ve..

Une bande dessinée en 3 tomes de facture classique mais très agréable à parcourir, même si ce 3° tome ne brille pas par l'inspiration de son scénariste, heureusement que la qualité du dessin n'en pâtit pas ... Cette intrigue policière ne se résume pas à l'enquête, elle revêt un aspect documentaire du plus grand intérêt sur l'univers du cognac. Une lecture divertissante pour qui aspire à un peu de détente entre deux écrits exigeant une attention plus soutenue.
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Les Dieux du campus, tome 6 : Scott

Whaou. Juste whaou. J'ai tout aimé dans ce livre, l'écriture, l'intrigue et surtout les personnages complets avec une véritable histoire profondes et de réelle émotions. J'ai eu plusieurs fois les larmes au yeux au cours de ma lecture. Valentin et Scott sont si beaux ensembles. De plus, l'épilogue a la fin avec le QR code est comme une page qui se tourne, j'ai l'impression de laisser une bande d'amis si soudés.
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Tout est sous contrôle

Dans un futur proche, hyper connecté, les applis ont pris le contrôle.

Toute vie, chaque geste, chaque pensée sont soumis à examen.

Rien n'échappe au Gouvernement, qui décide après appréciation, si vous méritez un meilleur job, un bel appart dans un quartier chic ou encore le droit d'avoir un enfant.

Les émotions sont étudiées et le naturel
chassé au galop. Le bonheur est obligatoire !

Ca va grincer pour Juliette et Néo Lanhéry...

Leur " Grand Projet " comme il l'appellent, pourrait se trouver contrarié.
 
Il va falloir la jouer fine. Et sous constante surveillance, pas évident...

Un cocktail glaçant, quelque part entre Black Mirror, Minority Report, l'Âge de cristal et Bienvenue à Gattaca. 

Du lourd donc, et captivant !
 
Une constante : on peine à refermer les romans de Christopher Bouix.

Il sait nous embarquer. A ne pas manquer !

Lien : https://abcdlivres.blog4ever..
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