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Critiques de David Chauvel (707)
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L'Ile au trésor, Tome 1 (BD)

Bon an mal an, le jeune Jim Hawkins de l’auberge de l’Amiral Benbow se rapproche du vieux loup de mer Billy Bones qui meurt d’apoplexie quand ses anciens frère de la côté se rappellent à son souvenir. Il échappe aux manigances de Chien Noir et Pew pour confier le secret du trésor du Capitaine Flint au docteur Livesey et au chevalier Trelawney. Ces derniers organisent une expédition pour mettre la main sur le magot, et se reposent sur la capitaine Smolett et sur le dénommé Long John Silver. Mais au cours de la traversée Jim Hawkins surprend une conversation qui lui apprend que ce dernier n’est celui qu’il prétend être…



Rien à redire sur le scénario de Robert Louis Stevenson qui plus que l’archétype du récit de pirates a rédigé le parangon des récits de pirates qui a marqué à jamais l’imaginaire collectif. Rien à redire non plus sur le script adapté par David Chauvel, vieux routard de la bande dessinée qui ici signe un récit soigné très fidèle à l’original… Non, le problème pour moi vient des graphismes trop souvent anecdotiques de Fred Simon assisté aux couleurs de Jean-Luc Simon (dois-je supposer qu’ils sont de la même famille ?)

J’ai lu les phylactères mais j’ai rarement jeté un coup aux cases aux dessins datés et désuets (un comble pour une œuvre relevant de l’art séquentiel !). On dessinait comme cela dans les magazines jeunesse fin années 1980, débuts années 1990 genre Astrapi ou Gullivore… Et dire que l’adaptation animée réalisée par Osamu Dezaki en 1978 était vachement plus fraîche et vachement plus classe que cette bande dessinée éditée entre 2007 et 2009 !

https://www.youtube.com/watch?v=OKwmP-REAbY

Le chef-d’œuvre des histoires de pirates a été adapté sous divers formats de multiples fois, et j’ai peur que toutes m’aient davantage plues que celle-ci… car dans le même ordre d’idée la comparaison avec le "Long John Silver" de Xavier Dorison et Mathieu Lauffray fait très mal.
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Sept, tome 2 : Sept Voleurs

Les auteurs de "Sept Voleurs", 2e épisode de la saison 1, ont toujours voulut adapter "Le Seigneur des Anneaux" en BD, mais à l'heure d'aujourd'hui il semble qu'aucun éditeur français n'ait eu l'ambition, l'intelligence ou les couilles de démarcher les héritiers Tolkien donc ils se sont rabattus sur d'autres voies...

A Marmaëkard les maîtres nains Barh le sombre et Hrym le joyeux sont à la recherche de maîtres voleurs pour cambrioler le trésor du Roi sous la Montagne, une entreprise périlleuse certes mais promet le pactole pour ceux qui la réussiront. C'est ainsi que nous faisons rapidement connaissance avec les compères Ivarr l'archer, Ebrinh le crocheteur, Igür le colossal portefaix, ainsi qu'Oobnirh et Waborh les mercenaires orcs... Mais nous ne sommes pas que dans l'histoire d'un aller et d'un retour , puisque l'empereur des nains Völk Vladen est mort, que son neveu et l'héritier Men Värrdeek a été assassiné et que tous les clans nains participent à la grande procession du couronnement du candidat du Clan du Bélier Noir. Barh et Hrym sont commandités par leurs opposants, et ils ont en tête un butin très particulier qui permettrait à un autre candidat de les challenger... et leurs ennemis ont envoyé une Sorcier de Termüdd pour les éliminer ! ^^

Un tome très Fantasy donc, qui ne se cache aucunement d'emprunter au "Hobbit" de JRR Tolkien pour lui rendre hommage (ah les trémas typique du tolkienisme ^^, ah la Moria ^^, ah Smaug ^^). Les cachotteries des maîtres nains causent moult tracas à caractère évidemment létal voire fatal à nos maîtres voleurs, et elles sont les sources des rebondissements de cet album simple mais efficace donc très réussi ! Encore une fois le nombre de pages oblige les auteurs à bazarder des personnages, mais c'est moins flagrant que dans d'autres tomes, et encore une fois il y avait largement matière à transforme ce stand alone en série... D'ailleurs "Sept Voleurs" c'est un peu le tome 0 de la série "Wollodrïn", dont les tomes 1 & 2 sont un peu la version 2.0 de "Sept Voleurs" avec 110 pages !

Le vieux routard David Chauvel qui connaît peu ou prou tout le monde dans le milieu de la BD, met ici la main à la pâte de la collection qu'il dirige en retrouvant son compère de la série Arthur. Les graphismes sont donc soignés, mais David Lereculey exprimera plus tard la plénitude de son talent avec la coloriste Lou qui est plus chevronnée que Christophe Araldi et Xavier Basset.
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Sept, tome 14 : Sept Pistoleros

Dès le titre on pense immédiatement aux "7 mercenaires", le film de Sturges au casting 5 étoiles (que j'ai d'ailleurs revu récemment et qui m'a un peu déçue, il est tellement moins bon que l'original de Kurosawa, "les 7 samouraïs" que j'ai également revu récemment et qui est un chef d’œuvre éternel et absolu, mais ceci est une autre histoire...). Référence assumée au point qu'un dialogue citera même l'histoire de 7 types ayant défendu un village mexicain.

Mais plus qu'au western américain, ce "sept pistoleros prend sa source dans le western italien. Ce n'est pas pour me déplaire, qu'il soit américain ou italien, j'aime ce genre.



En effet, "sept pistoleros" regorge de références, citations, clins d’œil... Ils y sont tous, les plus connus (les 3 Sergio, Leone, Corbucci, Sollima, à travers "Il était une fois...", "Django", le nom du bled pour Sollima...) mais aussi d'autres un peu moins connus comme par exemple "le dernier jour de la colère (très bon film de Tonino Valerii avec Giuliano Gemma)...

L'hommage au genre est sincère et très plaisant. C'est très ludique de s'amuser à repérer les références. L'histoire, très classique, est bien menée, j'ai passé un bon moment. Mais je dois tout de même avouer que je crois que j'ai pris plus de plaisir à jouer à retrouver les titres et les acteurs (Oh ! Tomas Milian ! Oh § Lee Van Cleef !...) qu'à suivre l'intrigue proprement dite. Il me semble que cette B.D, c'est là sa limite, sera surtout appréciée des lecteurs amateurs de western sur pellicule.



"Sept pistoleros" est donc un bon cru, très ludique pour ceux qui aiment le western rital. J'ai passé un bon moment mais je ne suis pas certaine que ce petit jeu séduise les lecteurs ne connaissant pas les références.

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Alice au pays des merveilles

J'ai présenté avant-hier - Alice - dans sa version écrite et, comme je l'ai précisé, dans une traduction imparfaite, tous les " spécialistes " du mythe ont un seul point d'accord : " il est impossible de traduire ce conte comme il est impossible de traduire - Finnegans Wake - de Joyce ", disent-ils. On ne peut prétendre qu'à une traduction plus ou moins satisfaisante.



Je profite de cette occasion que je m'accorde de revenir sur l'oeuvre de Lewis Carroll pour m'expliquer sur l'approche choisie, après réflexion, pour son commentaire.

J'ai en effet hésité entre ne m'en tenir qu'à l'histoire ou bien privilégier ma lecture, mon ressenti.

En général, dès que cela est possible, je fais des recherches, écoute des interviews d'auteurs lorsqu'il y en a, ou consacre une ou deux heures à m'imprégner des analyses de conférenciers, lis les critiques sur France Culture et autres radios pertinentes.

Je lis les commentaires ( pas tous... une vingtaine au maximum...) des babéliotes... avant de poser mes doigts sur le clavier et d'écrire mon billet.

Pour - Alice -, oeuvre littéraire, mythe universel, qui a donné lieu à d'innombrables thèses, essais, quinze versions cinématographiques, des pièces de théâtre, des chansons en anglais, en japonais, en français ( Eddy Mitchell - Alice au pays des amours -, Yves Simon - Au pays des merveilles de Juliet - etc ), que la publicité a récupéré à travers la planète, dont des personnages de l'oeuvre ont été statufiés ici et là ( à Central Park par exemple...), bref qui est une icône de la culture populaire comme de la culture lettrée ( Breton, Aragon etc...), j'ai opté pour un commentaire " binaire ", parlant du conte en tant que création et de ce que le conte dit sur sa création et son créateur.

Merci à ceux qui ont eu la gentillesse de me lire.



Cette lecture d'- Alice - dans sa version Carrollienne imparfaitement traduite m'a servi de socle, d'assise, de rampe de lancement pour aborder une des tant de BD réalisées sur ce personnage et son monde merveilleux.

Là, pour le coup, je dois reconnaître que j'ai joué un peu à " plouf plouf... ce sera celui-là..."

Et celui-là s'est avéré être l'album de Chauvel et Collette.

Je pense que c'est la couverture stylisée montrant une Alice " moins fillette ", moins Alice Liddell et moins Walt Disney, qui m'a convaincu d'aller vers cet album plutôt que vers un autre.

La qualité graphique de la couverture et quelques avis recueillis sur Babelio et " ailleurs " ont fait le reste.



Qu'est-il ressorti de cette lecture " visuelle " ?

Un ressenti différent de celui que vous lirez sur Babelio, exception faite d'une ou d'un babéliote qui parle " d'un scénario bancal "...

Une impression scindée, donc, dichotomique, partagée... et effectivement plus que bancale.

Si la stylisation d'Alice et des personnages a une originalité et une esthétique qui parleront surtout aux plus grands, le scénario, lui, est passé à côté de son sujet.

Si la plupart des bulles reprennent Lewis Carroll dans le texte, l'oeuvre scénarisée est livrée à quelques tableaux fouillis, désordonnés, confus... " la mare de larmes " en est un et surtout " la course à la comitarde " qui tombe comme un cheveu sur la soupe ( pas celle de la cuisinière de la Duchesse ).

Les tableaux qui mènent du " petit chien au ver à soie " sont inexpliqués ; la chenille surgissant on ne sait pourquoi au détour d'une page.

Pareil pour " le thé chez les fous ", " la partie de croquet ", " la tortue fantaisie " et le " quadrille des homards " où Collette ne réussit pas avec son crayon à imprimer le mouvement ; ça ne swingue pas... panne de groove...

Quant au " procès " intenté au Valet soupçonné d'avoir dérobé les tartes... ça part dans tous les sens..."

Que dire de la fin de l'album et ses dernières bulles cucul la praline, c'est consternant de platitude :

-"Ma chère Alice...Je suis sûre qu'une fois devenue adulte, tu garderas ton coeur d'enfant. Tu rassembleras autour de toi une multitude d'enfants, et leurs yeux brilleront avidement en écoutant maintes histoires extraordinaires... et peut-être même cet ancien rêve au pays des merveilles."



En dehors du tableau ( réussi ) mettant en scène le " chat du Cheshire ", j'ai trouvé que Chauvel n'avait pas su s'approprier l'histoire d'Alice et de son pays des merveilles, se satisfaisant d'aligner les tableaux sans réels liens, sans réelles associations explicites ou déductibles, ce qui ne pourra susciter que de l'incompréhension auprès des jeunes lecteurs et d'une manière générale auprès d'un public non averti.

Peut-être certains trouveront-ils quelques émotions grâce au graphisme de Collette... mais ce sera, je le crains, insuffisant pour conserver de cette BD un souvenir marquant.

Aucune magie, aucune féérie, le tandem Chauvel-Collette ne parvient pas à faire duo dans cet album mal " béquillé ".





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Sept, tome 2 : Sept Voleurs

Après l’histoire de commando version déjantée, la série « Sept » lorgne du côté caper movie mais passé à la moulinette fantasy avec ce « Sept voleurs ». Et le résultat est carrément réjouissant.



Aux passages obligés d’une histoire de casse (le recrutement, le plan, les imprévus…) s’ajoutent des ingrédients typiques de la fantasy, notamment la galerie de personnages qui réunit toutes les figures emblématiques du genre. Je trouve que le mélange fonctionne très bien, d’autant plus que le scénariste, David Chauvel, semble respecter les deux genres en ne voulant sacrifier aucun des deux. « Sept voleurs » est à la fois un très bon récit de fantasy et une très bonne histoire de casse. L’intrigue est bien menée même si la B.D aurait mérité d’être plus longue, voire aurait mérité plusieurs tomes.



Quant au dessin il est très séduisant, tout particulièrement les paysages avec lesquels Jérôme Lereculey nous offre de très belles cases.



Ce 2ème tome de la série « Sept » est une jolie réussite qui m’a fait passer un très bon moment. J’ai hâte de découvrir ce que me réserve la suite de cette série au concept décidément très intéressant.



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Wollodrïn, tome 6 : Celui qui dort 2/2

Les retrouvailles entre Tridïk et les membres de la communauté naine partis à sa recherche sont l’occasion pour son père de lui raconter la terrible vérité qui entache l’histoire du peuple nain…

Au-delà de l’hommage à l’héritage tokienien, on sent que les auteurs en gros sur la patate : les peuples vivaient en paix avant que les crevards ne divisent pour régner en remplacement la coopération par la compétition, le commerce par l’accaparement des ressources, la solidarité par l’accumulation des richesses… Fatalement il s’ensuivit une longue guerre qui mena chaque camp à l’épuisement, les dirigeant ne souhaitant l’armistice qu’à condition d’être sûrs de conserver les pouvoirs et les privilèges précédemment, ce qui passa par l'élimination des pacifistes et des contestateurs de tous bords. C’est n’importe quoi, mais comme cela que cela fonctionne avec les crevards IRL : on est dans un pamphlet contre la pensée unique des élites mondialisés qui je ne jure que par l’avidité si chère au cœur d’Adam Smith le père de capitalisme et du libéralisme modernes.

On apprend aussi la malédiction du héros Bhaälzec, qui s’est battu avec ses amis jusqu’au dernier souffle contre la haine et la violence, le mépris et l’indifférence : personne ne profitera des richesses au-delà d’Ahrëezlohk et le peuple nain ne connaîtra plus de héros avant que ne vienne au monde un cœur pur rejetant la maxime du chacun pour soi…



Tridïk prend la décision d’accompagner son ami Haffanen dans sa quête à la surface pour retrouver le pays des elfes, et Aärndehale la cité de l’exil… En affrontant diverses péripéties rendant encore une fois hommage à l’héritage tokienien, le jeune nain au cœur pur apprend à connaître le côté sombre de son compagnon, élevé par les siens pour haïr les étrangers et être une implacable machine à tuer… Jusqu’au moment où se dernier se rend compte de la vacuité de la mission qui lui a été confiée et ne décide de l’abandonner en en révélant la teneur à celui qui le considère comme un ami.



Un tome qui m’a laissé grandement sur ma faim vu qu’il n’y a pas de fin. La montagne aurait accoucher d’une souris et j’aurais été sacrément déçu si je n’avais pas très vite compris qu’il s’agissait d’une transition vers quelque chose de plus grand et de plus noble, les auteurs développant depuis longtemps d’œuvre en œuvre leur univers fantasy par petites touches. Tridïc, dépositaire des dernières volontés du héros nain Bhaälzec, et Haffanen, en quête des derniers représentants de son peuple, se mettent en route pour Marmaëkard où Onimaku s’apprête à donner naissance à un enfant métisse réceptacle de tout le savoir des Anciens…

Que disait déjà Martin Luther-King ? « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »



Mention spéciale aux dessins de Jérôme Lereculey qui non seulement sont très réussis, mais également sublimés par les couleurs de Lou au meilleur de sa forme. Ils nous offrent tous les deux des planches faisant la part belle à des paysages superbes, véritables invitation à la rêverie et au voyage en terre de fantasy. D’ailleurs je ne résiste pas à retranscrire sa petite dédicace :

« Un grand merci à Basil Poledouris, Nic Raine et l’orchestre philharmonique de Prague pour m’avoir si bien épaulé durant la réalisation de ce diptyque. »

https://www.youtube.com/watch?v=4XsTt3UYYOA



Qu’est-ce qu’attendent les éditeurs français pour leur confier l’adaptation BD du "Seigneur des Anneaux" ? Ils n’attendent que ça et je moi je trépigne déjà… ^^
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Arthur, une épopée celtique, tome 8 : Gwenhwyfa..

Tandis que le roi Arthur combat les Lioegriens, Gwenhwyfar (Guenièvre), sa compagne apprend la mort de son père, Cgyvran Gawr, le roi picte. Comme le veut la coutume elle doit désigner son successeur. Ce qu'elle fait et, bien entendu, ce qui déplait à celui qui se sentait être le plus à même de régner. S'ensuit une grosse pagaille et une grosse bataille qui laissera des traces ainsi que des pleurs.



J'ai lu, lu et relu pas mal de ce qui s'est écrit sur la légende arthurienne mais je ne connaissais pas cette série et c'est au hasard d'une déambulation dans les allées de la bibliothèque de mon village que j'ai eu un coup de coeur pour la couverture de cet album. Coup de coeur qui s'est confirmé par la lecture de l'album. L'histoire est bien contée et terriblement intéressante dans l'ensemble car les auteurs mettent en avant peuples, noms d'époque (si tant est qu'ils soient appropriés), lieux et histoire (ou légende).

Les dessins m'ont ébloui, littéralement. Batailles et temps calmes sont d'un trait ferme et terriblement efficace à commencer par la couverture représentant la reine Gwenhwyfar en guerrière et en peinture picte de combat sur le visage. L'expression est à faire peur et annonce une détermination au combat à toute épreuve. Le tout sur fond rouge.

Un bon choix et un bon moment de lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le Sabre et l'Epée, Tome 4 : Le Mont des Neuf..

Suite et fin des aventures de Wu Gang et du vieil homme ! Ce tome est un peu plus gros que les précédents (65 pages au lieu des 45 habituelles). Par contre, la fin est très curieuse car sur peu de pages malgré la grosseur de ce tome...



L'histoire est intéressante mais je n'en comprend pas vraiment l'intérêt, le seul moment où on voudrait en savoir encore plus, c'est à la fin. Cette série me laisse perplexe car le graphisme est superbe quelque soit le décor ou les évènements mais l'histoire est un peu plate malgré les différentes aventures que vivent nos héros. Wu Gang change du tout au tout en même pas 3 pages et en 3 cases, on nous explique comment c'est possible. Vraiment curieuse cette BD sachant que le tome 1 promettait une histoire des plus intéressantes. Mais j'ai un doute maintenant... Je ne saurais vous expliquer mon sentiment en refermant cette BD à part qu'elle sera vite oubliée...



Comme vous l'aurez compris, mon avis est plus que mitigé pour cette série. Je vous laisse donc seul juge de celle-ci si l'envie vous vient de la découvrir !! Pour ma part, je découvrirais peut-être une autre série des mêmes auteurs !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Pinocchio

Cette histoire de Pinocchio est une adaptation du conte éponyme de Carlo Collodi. L'histoire reprend assez fidèlement le récit original et que les choses soient claires, elle l’est bien plus que la version de Disney.





Le graphisme est élégant, fin et minutieux, mais très académique, j’aime les graphismes avec un peu plus de personnalité et d’originalité, et de plus, je ne suis pas très emballé par la colorisation assez terne.





Bonne idée d’en faire une vraie adaptation, mais malheureusement, cela ne fonctionne pas vraiment, le rythme de la version originale est assez décousu, et les auteurs ne s’en sont pas vraiment sortis, on à l’impression de passer du coq à l’âne et les moments où l'intensité émotionnelle ou dramatique devrait nous submerger paraissent aussi monotones que l’ensemble. J’aurais aimé applaudir la démarche de faire connaître la vraie histoire de Collodi, mais cette version n’est pas vraiment passionnante, on ne parvient à s’attacher aux personnages, les séances de repentances de Pinocchio sont répétitives et presque agaçantes, et il est présenté de façon trop passive par rapport à ses actes, toujours influencé, jamais acteur de ses propres choix alors que la morale principale, est justement centrée sur ces mauvais choix et que pour en saisir l’intérêt, la volonté doit être au coeur du récit original. Le Pinocchio de Collodi n’est pas un malchanceux, c’est juste un sale gosse, et là, les auteurs sont passés à côté.





P.S. : Enfant, j’ai découvert comme presque tout le monde, cette histoire par le biais de l’univers Disneyen, mais parcellaire, seulement à coup d’extraits télévisés et de dérivées en bande dessinée dans le Journal Mickey, la première version intégrale que j’ai connu, c’est celle de Comencini créée pour la télévision en 1972, avec Gina Lollobrigida dans le rôle de la fée (c’est peut-être pour ça que papa regardait avec nous), version bien plus fidèle que celle de Disney, six épisodes de 55 minutes chacun que je n’ai vu qu’une seule fois, et j’ai toujours la musique du générique en tête. Elle a eu un certain succès à l’époque et il y a même eu une collection d’images Panini (Qui s’en souvient ?). Je n’ai vu la version Disney en intégrale qu’en 1975. On pourra éventuellement reprocher à celle-ci d’être édulcorée, pourtant elle remue bien les tripes, et cela reste un bijou d’animation. Ceci dit, j'aime encore plus la version BD trash et iconoclaste de Winschluss.

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Wollodrïn, tome 9 : Les derniers héros 1/2

Dans ce tome 9 intitulé "Les Derniers Héros" nous avons d'un côté un elfe dépressif, un ado nain manchot, un jeune guerrier orc en deuil et un dragon ancestral piégé dans le corps d'une fillette, tous porteurs d'un super-pouvoir qui les dépasse, d'un autre côté Jökki le nain berserk, Ebrinh l'archer et Ivarr le voleur, et entre les deux groupes le bébé d'Onimaku et Hazngar traquée par les cavaliers noirs de Sauron (car les forces obscures de la crevardise ne veulent pas que la détentrice des pouvoirs d'Eekhlör ne rejoigne la Ligue de Justice qui pourrait mettre fin au règne des ténèbres)

1) je ne sais si David Chauvel connaît Shotaro Ishinomori, mais la petite métisse aux yeux jaunes, ses grands pouvoirs et ses grandes faiblesses ne sont pas sans rappeler Ivan Whisky le bébé surdoué transformé en cyborg 001, super-héros psionique piégé dans un corps de nourrisson et ses besoins ^^

2) je sais que Jérôme Lereculey connaît "Le Seigneur des Anneaux", et il s'éclate et nous éclate avec des clins d’œil aussi réussis que savoureux ^^

Top scénario de David Chauvel, top dessins de Jérôme Lereculey, top couleurs de Lou... Le relationship drama de nos héros et l'expression de leurs super-pouvoirs sont très cool (mention spéciale à l'orc-multiple ^^), mais je ne peux pas vous mentir : il s'agit d'une tome très sombre où les morts violentes et tragiques sont légion et frappent des personnages qu'on a depuis longtemps pris en affection (et ce dès la première page !)... Les survivants finissent en très mauvaise posture, et désormais il est sans doute plus probable que cela finisse mal que cela ne finisse bien... Comme IRL quoi : Monde De Merde gouverné par les forces obscures de la crevardise !



Messieurs et mesdames les dirigeants des éditions Delcourt, qu'est-ce que vous attendez encore pour confier à ces artistes passionné et talentueux l'adaptation de tout ou partie des univers de J.R.R. Tolkien ? Ils sont faits pour cela, mieux ils s'attendent que cela et j'imagine par avance le nombre de séries d'une immense supracoolittude qu'ils pourraient par exemple tirer du Silmarilion...
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Wollodrïn, tome 4 : Le convoi 2/2

Ïl fallait que je sache...d'où le fait que j'ai lu ce quatrième tome (deuxième tome du deuxième cycle dans la foulée...et maintenant quoi ? Il ne me reste qu'à vous dire ce que j'en ai pensé et les souvenirs qu'il m'en restera !



Ici, le dénouement final est proche et, à mon goût il arrive bien trop vie ! Si dans la première partie, il ne se passe quasiment rien si ce n'est la bataille qui fait rage entre les non-morts et ceux qui le sont mais qui sont revenus sous une forme de zombie assoiffés de sang et de chair humaine (ou animale d'ailleurs), la seconde partie amène avec elle une myriade d'informations. C'est le seul petit bémol que je trouverais à redire contre le scénario tant j'aurais aimé que les auteurs amènent ces informations en douceur, plus étalé au fil des pages et non pas d'un seul tenant, à travers une vieille sorcière qui va dévoiler toute l'intrigue de cette sombre affaire à notre héroïne et à son compagnon orc ainsi qu'à ceux qui les accompagnent encore. Le convoi, c'est-à-dire, les gens de voyage qu'ils devaient amené à bonne destination s'est largement éparpillé mais les retrouvailles arriveront néanmoins, ne vous en faites pas !

Ce qui m'a le plus émue dans ce tome, ce sont d'une part l'amour que l'on lit dans des personnages aussi différents l'un de l'autre, à savoir notre belle guerrière et héroïne Onimaku et l'orc Haznngar et l'amitié qui se crée entre ce dernier, à l'allure répugnante et un jeune petit garçon du nom d'Irvain.

Mais, bon, comme dans tout bonne série d'héroïc fantasy, je sais que cela n'est pas le plus important et c'est sciemment que je ne vous en dirai pas plus sur la fin de cette intrigue afin de vous inciter à venir ce second cycle par vous-mêmes !



Une bonne série d'héroïc-fantasy avec un graphisme toujours aussi bien travaillé, à tel point que ça en est même parfois trop réaliste et pas en ce qui concerne les scènes les plus tendre qui soient !
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Wollodrïn, tome 10 : Les Derniers Héros 2/2

Une belle série de 10 albums qui nous fait vivre moult aventures, bien mises en images et couleurs, dans un univers où se côtoient des hommes, des nains, des orcs, des elfes... Nous suivons des personnages de différentes races au passé et au destin plus ou moins heureux dont l’histoire générale se nourrit et fait évoluer savamment jusqu’à la quête finale. Certes le dernier opus présente une histoire avec des attitudes et comportements des personnages et une fin quelque peu surprenants et même déroutants. Cela reste un beau voyage dans un temps et un univers différents.
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Wollodrïn, tome 8 : Les flammes de Wffnïr 2/2

Il était une fois deux auteurs qui rêvaient d'adapter "Le Seigneur des Anneaux" de JRR Tolkien en bandes dessinées, mais pas de bol pour eux ils étaient français et ne trouvèrent donc pas un éditeur français pour soutenir ce projet pourtant ultrabankable (ne jamais sous-estimer l'incurie des décideurs français !)… A la place ils inventèrent l'univers de Marmäekard, esquissé dans le stand-alone "Sept Voleurs" et développé dans la série "Wollodrïn", où se côtoient humains, nains, elfes, orcs et dragons…



Dans ce tome intitulé "Les Flammes de Wffnïr" on suit en parallèle les tribulation d’un côté de Wïnhbor l’orc au don de dédoublement et Wffnïr le dernier dragon réfugié dans un corps qui n’est pas le sein, et d’un autre côté celle du jeune nain Tridïk à la main magique et du vieil elfe Haffanen, avant que la naissance de la fille métisse d’Onimaku et d’Hazngar ne permette à la vieille bique de revenir brièvement à la vie pour tout expliquer à nos héros…

5 peuples sont représentés par 5 héros aux pouvoirs uniques et fabuleux, et ces derniers doivent s’opposer aux cavaliers noirs qui divisent pour régner, au profit de leur maître émule de Sauron qui veut les gouverner tous, les trouver, les amener tous, et dans les ténèbres les lier dans les profondeurs de Mamaëkard où s'étendent les ombres… Et ils vont devoir apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon ils vont mourir tous ensemble comme des idiots !

Oh Yeah, une Ligue de Justice 100% fantasy unie contre les forces obscures de la crevardise donc ces saloperies d’homines crevarices qui gangrènent l’histoire de l’humanité !!! (Et cherry on the cake, on finit par retrouver les compères Jokkï et Ebrinh déjà présents dans "Sept Voleurs" ^^)



Les graphismes sublimés par les couleurs de Lou sont toujours aussi réussis, pour ne pas dire magnifiques, mais un peu déçu qu'on ne développe pas le buddy movie de l'orc au sang bouillant et du dragon à la sagesse millénaire comme on l'avait fait pour le jeune nain optimiste et le vieil elfe pessimiste, mais le crossover est en marche et on va kiffer notre race nous autres amateurs de bonne fantasy ! 4,5 étoiles au final...



PS: avec cette série je mesure plus que jamais le gouffre qui séparent les auteurs qui savent où ils vont et ceux qui improvisent au fur et à mesure… Saloperie de Syndrome J.J. Abrams !
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Wollodrïn, tome 5 : Celui qui dort 1/2

C'est ça qui est super avec ce site car même si j'avais lu le tome précédent il y a un moment déjà, j'ai facilement pu me remettre dans le bain en lisant les critiques que j'avais faites des tomes précédents. De plus, l'avantage avec cette série, c'est qu'elle fonctionne par binôme -en gros, même si vous n'avez pas lu les tomes précédents (ce qui, je vous l'avoue, serait bien dommage pour vous, vous pouvez néanmoins facilement vous immerger dans l'histoire.



Ici, direction le monde des nains avec pour vedette le jeune Tridïk qui n'est qu'un jeune adolescent bien qu'âgé de 38 ans mais cela n'est rien pour un nain. Animé d'une folle passion pour l'une de ses camarades de classe, il se met en tête de lui offrir le plus beau des présents : une fleur extrêmement rare du nom de chrysoztère (notre edelweiss à nous si vous préférez). Seul hic, c'est que celle plante (ou plutôt cette fleur ne pousse que dans des endroits sous-terrains et qui plus est extrêmement dangereux et périlleux). Au cours de son excursion, il devra donc franchir les portes de Ahrëezlohk condamnées depuis longtemps et destinées à ne jamais être réouvertes. Aidé de son fidèle animal de compagnie et surtout d'un courage dont il ne se doutait pas être doué, Tridïk va faire la connaissance de "celui qui dort", un elfe qui, contrairement à tout ce qu'on lui a raconté jusqu'à présent, est loin d'être une créature barbare. Tous les trois vont donc cheminer ensemble jusqu'à trouver le chrysoztère pour une raison que notre elfe ignore encore et qui s'appelle l'amour !



Plongée-vous dans un univers fantastique et découvrez des créatures étranges ! Envolez-vous au pays des rêves et de l'illusion ! Une bande-dessinée au graphisme toujours aussi bien travaillé et une histoire que j'ai trouvé des plus attendrissantes. Je crois que c'est bel et bien ma préférée sur les cinq. A découvrir et à faire découvrir !
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Black Mary, tome 2 : Le jour des oiseaux

Maintenant je comprends pourquoi et comment les comics et plus encore les mangas ont pu tailler autant de croupières à la bande dessinée franco-belge dans les années 1990/2000. Ici on a un cycle de la collection "Grafica" censément être le haut du panier des productions Glénat, mais dont les auteurs nous livrent en 14 ans une trilogie dont chaque tome change d'orientation scénaristique et graphique avant de finir en eau de boudin et de n'aboutir à rien !



On change de bord dans ce tome 2 intitulé "Le Jour des oiseaux" : l'histoire change, les graphismes changent…

Après avoir pris la tête des margoulins on ne saura jamais pour quelles raisons, Mary Jane Kelly se mue en veuve noire voulant unifier sous son règne la pègre de Dortwick, on ne saura jamais pour quelles raisons. Elle traite son ancien allié Jean le Bouc en prisonnier, son frère William comme un esclave, son meilleur soutien Neil comme un larbin et son bras droit Evrard comme un galant qu'on éconduit… Après elle ne pourrait pas s'étonner que certains veuillent la trahir.

Elle éprouve des difficultés à rencontrer le chef des grinches rouges et à mater les Frères du Port, mais se met martel en tête de découvrir les secrets enfouis dans les Tréfonds de Dortwick et fait la rencontre d'un sorcier adolescent mi-ange mi-démon qui provoquent à tous des hallucinations… Une touche de fantastique inexpliqué qui plaira à certains mais dont on ne saura jamais rien non plus !

Le fameux jour des oiseaux, le mystérieux monte-en-l'air qui naguère espionnait notre apprenti parraine s'avère être Copley le chef des Grinches Rouges qui se rallie à la vision de Black Mary qui est de défier l'ordre établi (pourquoi ? on n'en saura jamais rien) tandis que son frère William qui n'aura pas eu une seule ligne de dialogue du cycle libère Jean le Bouc (pourquoi ? on n'en saura jamais rien)…



Scénario qui aurait pu être très intéressant, dialogues soignés, dessins travaillés et ambiance entre "Cartouche", "Gangs of New York" et "Les Chants de Maldoror"… J'ai toutefois envie de dire tout ça pour rien et c'est bien dommage ! Pas une BD pour moi, et personnellement j'ai connu Erwan Fagès et David Chauvel mieux inspirés qu'ici…
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Le Sabre et l'Epée, Tome 2 : Au coeur des riv..

Suite des aventures de nos 2 héros !



Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'histoire est des plus obscures. On en suit une plutôt simple mêlant fantastique, magie, combats au sabre et quête (dont on ignore tout pour le moment) tout en ayant des éléments d'une seconde histoire plus intéressante mais seulement survolée. Quel est le lien entre ces 2 histoires ? À part le sabre brisé du vieil homme ? D'ailleurs, que cache-t-il ? Et pourquoi a-t-il pris le jeune homme sous son aile ? Cherche-t-il un apprenti ? Il n'est guère loquace contrairement au jeune coq qui l'accompagne, j'ai eu bien envie de le baffer une ou deux fois celui-là...



C'est surtout la seconde histoire concernant la création de 2 épées ainsi que le mystère entourant le vieil homme qui me donne envie de poursuivre l'aventure en compagnie de ces 2 personnages plutôt atypiques et contraires.



Sinon niveau graphismes, ils sont toujours aussi bien réalisés, les combats restent clairs malgré les techniques complexes utilisées. Les paysages sont également bien faits. La seule chose que je reproche se situe au niveau de certains visages, ils sont un peu stéréotypés suivant leurs camps...



Pour ma part, je vais continuer la lecture de cette série qui m'intrigue à cause du vieil homme. Reste plus qu'à acheter les 2 derniers tomes pour conclure cette histoire curieuse. À voir si la fin nous donne toutes les réponses par rapport à l'intérêt suscité.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Wollodrïn, tome 1 : Le matin des cendres

Première partie de cette quête dans laquelle vont être enrôlés nos six compagnons de la cellule XXVII, la nain Jokkï, Ivarr, le Premier rétiaire Etzarn, Rohrr, Onimaku et le gobelin Kahmin. Tous, condamnés à une mort certaine, n'ont cependant pas été mis dans cette cellule par hasard et lorsque Gast, un personnage haut placé, vient les libérer contre quoi ils devront accomplir une mission, ils ne se font pas prier...sauf le gobelin mais bon, cela n'a que peu d'importance. Leur mission ? Retrouver Epoline, l'héritière d'une des douze familles du royaume qui a été enlevé par les Orcs. Dans leur mission, ils seront épaulés par Ebrinh et cette petite troupe, aussi improbable soit-elle, s'engage donc sur les routes où de lourdes épreuves les attende.



Un graphisme assez bien travaillé, une histoire pleine d'aventures et de suspense et le tout rondement bien orchestré par l'auteur et les dessinateurs. Un léger reproche cependant, dut au fait que l'auteur ne prenne pas plus le temps de nous décrire qui sont ces douze familles et quel est le véritable enjeu, capital, de la mission qui est confée à notre brave petite troupe. Peut-être y-a-il plus d'éclaircissements à ce sujets dans le second tome...A découvrir !
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Wollodrïn, tome 2 : Le matin des cendres

Après avoir relu la critique que j'avais faite du tome un, je n'ai pas eu trop de difficultés à me replonger dans l'histoire et à me remémorer l'essentiel de ce qui s'était passé en amont. Même si j'ai encore un peu de mal à me rappeler tous les noms de nos protagonistes, j'ai pu suivre facilement le déroulé de l'intrigue. Des hommes et une femme dont un archer et un nain ont été envoyer en mission pour retrouver une jeune fille enlevée par les Orcs, L'histoire se complique suite à une terrible bataille contre ce peule voit notre petit groupe séparée et surtout lorsque certaines intentions des membres qui le composent ne sont pas aussi louables qu'ils pourraient l'être. En effet, certains ne sont pas tous décidés, si jamais ils réussissent dans leur mission suicide, à ramener cette jeune fille en vie. La raison ? Je ne vais pas vous la dévoiler car cela gâcherait une bonne partie de l'intrigue mais comme dit le vieil adage "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !" ...enfin cela n'est pas valable pour tous malheureusement ! Alors si vous voulez savoir qui changera de camp et qui restera campé sur ses positions, vous savez ce qu'il vous reste à faire : découvrir ce deuxième tome de "Wollodrïn" !



Un graphisme toujours aussi bien travaille et une série qui mérite donc d'être découvert par tous les passionnés ou amateurs de bande-dessinée et d'héroïc fantasy en particulier et pas seulement !
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L'Ile au trésor, Tome 3 (BD)

En voulant s’emparer à lui tout seul de l’Hispaniola, Jim Hawkins tue son premier homme en la personne d'Israël Hands… Il échoue le navire puis revient au fortin pour retrouver les hommes de Long John Silver en train de se déposer leur leader, mais le vieux loup de mer parvient à retourner ses hommes avec l’aide du docteur Livesey qui craint pour la vie de l’adolescent. Le lendemain, les mutins arrivent à l’endroit où serait enterré l’or du Capitaine Flint, mais ils tombent dans un piège…





Rien à redire sur le scénario de Robert Louis Stevenson qui plus que l’archétype du récit de pirates a rédigé le parangon des récits de pirates qui a marqué à jamais l’imaginaire collectif. Rien à redire non plus sur le script adapté par David Chauvel, vieux routard de la bande dessinée qui ici signe un récit soigné très fidèle à l’original… Non, le problème pour moi vient des graphismes trop souvent anecdotiques de Fred Simon assisté aux couleurs de Jean-Luc Simon (dois-je supposer qu’ils sont de la même famille ?)

J’ai lu les phylactères mais j’ai rarement jeté un coup aux cases aux dessins datés et désuets (un comble pour une œuvre relevant de l’art séquentiel !). On dessinait comme cela dans les magazines jeunesse fin années 1980, débuts années 1990 genre Astrapi ou Gullivore… Et dire que l’adaptation animée réalisée par Osamu Dezaki en 1978 était vachement plus fraîche et vachement plus classe que cette bande dessinée éditée entre 2007 et 2009 !

https://www.youtube.com/watch?v=OKwmP-REAbY

Le chef-d’œuvre des histoires de pirates a été adapté sous divers formats de multiples fois, et j’ai peur que toutes m’aient davantage plues que celle-ci… car dans le même ordre d’idée la comparaison avec le "Long John Silver" de Xavier Dorison et Mathieu Lauffray fait très mal.
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Arthur, une épopée celtique, tome 2 : Arthur le..

Avec ce deuxième tome de la série Arthur, une légende celtique, j'ai eu la confirmation d'une chose : je n'ai jamais beaucoup aimé le personnage d'Arthur !



C'est donc comme ça qu'il faut interpréter les deux étoiles et non comme reflétant la qualité de l'oeuvre.



Ici il est questions de toutes les grandes batailles au cours desquelles Arthur, fils illégitime d'un chef de tribu, s'est brillamment illustré. Au côté de son demi-frère (fils légitime, lui et un autre compagnon de fortune manchot. Heureusement sa bravoure, son habileté au combat et ses qualités humaines le feront rejoindre une troupe de très vaillants guerriers - aux exploits plus extraordinaires et hyperboliques les uns que les autres.



Une série toujours riche en infos : un aller direct vers le temps de cette épopée celte.

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