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Critiques de Gwladys Constant (248)
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Lettre aux bourreaux de ma soeur

Un point de vue intéressant et peu traité lorsqu'on parle de harcèlement : ceux qui restent. le témoignage de Rose tend à nous dépeindre sa douleur comme sa colère, tandis que la lettre qu'elle a écrit aux bourreaux de sa soeur se dévoile. Une lecture utile et une bonne idée mais un récit qui manque tout de même un peu d'épaisseur. La lettre écrite par Rose ne m'a malheureusement pas beaucoup touchée et je n'ai pas forcément compris sa vengeance. Pour de « petits lecteurs » cela est un bon début, à prolonger par d'autres lectures.
Lien : http://www.lirado.fr/lettre-..
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Mamie gâteau s'emmêle le tricot

Un roman drôle et facile à lire qui aborde la perte de mémoire de la personne âgée. Joliment mené pendant un bon omet on ne sait plus qui a des soucis Comme ou sa grand mère.



Asse réaliste, une fin plutôt positive tout pour aborder sereinement ce sujet avec les jeunes enfants.


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De si beaux cheveux

Jeanne au lycée, Jeanne devant son miroir, Jeanne en famille, Jeanne dans les rues d’Orléans… est-ce la même Jeanne ? Et pourquoi se retrouve-t-elle devant un journaliste pour raconter sa vie ? Avec De si beaux cheveux, Gwladys Constant vient de produire un petit livre percutant, tout d’un bloc, en forme de coup de poing, qui ne devrait laisser personne indifférent.



Entre la photo de couverture, un crâne rasé pris de dos, et la 4ème qui affiche ces mots-clés si chers aux bibliothécaires qui cataloguent leurs livres pour les jeunes, « souffrance », « révolte », « harcèlement de rue », il y a un arc invisible, tracé et tendu sur 38 pages. Ni l’auteur ni le lecteur ne peuvent reprendre leur souffle en écoutant la confession de Jeanne. « Ecrire, disait Jules Renard, c’est parler sans être interrompu ». Jeanne, la narratrice, parle comme on écrit. En apnée. Jeanne a un besoin irrépressible de parler, depuis le geste qu’elle a posé, d’une grande violence symbolique. Dans la ronde médiatique, un journaliste ouvre une fenêtre à la petite Orléanaise, pour un bref tour de manège et elle s’y jette avec conviction, quoique sans illusion. C’est une « chance de pouvoir dire : voilà ce que j’ai subi, voilà ce que j’ai fait, voilà ce qui arrive, à moi, à d’autres. »



Jeanne d’Orléans témoigne donc pour toutes les autres Jeanne de son âge, celles qui vivent si heureuses entre collège, lycée et maison. Sauf que, entre ces deux espaces protégés par leurs codes propres, il y a la rue, où il faudrait pouvoir se glisser sans se faire voir, sans se laisser voir, car la rue est devenue une jungle où rôdent des hommes et leurs manières brutales, leurs mots crus comme des couteaux qui entrent dans les chairs pour découper les corps en morceaux et qui laissent la tête et le cœur en vrac. Il faut que ça cesse. Mettre fin à ses jours ? Non, Jeanne aime trop la vie. Mais oui, mettre fin à ces jours qui se répètent, comme des imbéciles. Jeanne va rendre sa justice, va se rendre justice, d’un geste brutal. Parce que, comme l’écrit Marguerite Duras, que cite Jeanne-Gwladys, « ce n’est pas qu’il faut arriver à quelque chose, c’est qu’il faut sortir de là où on est. »



Ce livre, inspiré d’un fait divers, touchera toutes les adolescentes, toutes les femmes. Que les garçons le lisent aussi !



Pour écouter un extrait :
Lien : http://littejeune.blogspot.c..
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Mamie gâteau s'emmêle le tricot

Ce roman aborde avec poésie la question de la maladie d’Alzheimer, par le biais d’un petit garçon souvent gardé par sa grand-mère, dont il se fera un peu le « porte-symptôme » en se mettant à mélanger les mots. Cette approche de la maladie d’Alzheimer se fait donc à la hauteur de l’enfant, dans un juste mélange, suffisamment explicite, mais également un peu édulcoré. Seule remarque, l’âge « conseillé » (7 ans) est peut-être un peu bas pour une lecture en autonomie, car l’absence de dessins en couleur (il y en a en noir et blanc) et la subtilité des mots utilisés à la place d’autres me semblent être un frein à une lecture à cet âge.
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Mamie gâteau s'emmêle le tricot

Un très court roman d'une soixantaine de pages.



Côme est un petit garçon qui connait pleins de mots mais qui les mélange tous.

Sa maman commence à s'inquiéter et sa maitresse se pose beaucoup de questions.

Côme aurait-il un problème d'apprentissage?



Côme est gardé par sa grand-mère Madeleine, une Mamie un peu fantasque qui est persuadée qu'il y a un fantôme chez elle car elle passe son temps à chercher ses affaires.



Et si ce n'était pas Côme qui avait un problème?

Et si c'était Mamie Madeleine?



Un trés joli roman qui parle avec beaucoup de tendresse et de poésie de la maladie d'Alzheimer.

Les personnages sont très attachants, tout le monde s'aime et s'entraide.

Cela peut faire penser au Pays des Bisounours mais avec beaucoup d'émotion.

Un sujet grave abordé avec beaucoup de justesse et de finesse, une manière d'évoquer la maladie et la vieillesse aux plus jeunes avec douceur.
Lien : http://krokette.fr/emmalit-m..
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Passionnément, à ma folie

Je viens de fermer Passionnément, à ma folie. Et quelle claque ! J'en avais lu les 50 premières pages au début de la semaine et n'était pas aller plus avant jusqu'à maintenant : ce dimanche matin j'ai eu le temps et j'ai lu tout le roman d'une traite !

J'ai d'abord été très attirée par le titre, très poétique, à résonance tragique. Le thème principal a fini de me convaincre de commencer ce roman ado - je ne suis pas très friande de littérature jeunesse habituellement.

Ayant moi-même été prise dans une relation malsaine - dont je me suis sortie, ma lecture de ce roman a été un peu subjective, je dois l'admettre. J'ai du faire des pauses pour réfléchir, j'ai photographié certains passages,... Je me suis identifiée à cette lycéenne à 200%. Passionnée de Lettres, de littérature, de théâtre, attachée à sa famille, à ses rares, mais véritables, amies,... Une jeune de 16 ans finalement assez "commune". Et puis extrémiste comme on ne l'est qu'à cet âge là ; en quête d'absolu : l'amour c'est à la vie, à la mort ; les sentiments sont exacerbés, tout est fort, intense, violent. Et c'est presque agaçant d'assister à ça avec un regard d'adulte ; il faut prendre un certain recul pour le pas la juger, essayer de se souvenir comment on était nous-même à cet âge, lorsque l'on vivait notre premier amour,..

Et il y a la figure du manipulateur. Ce personnage dont, nous lecteurs - comme nous, personnes extérieures, quand nous assistons à une relation malsaine - savons immédiatement qu'il est à fuir. On voit tout de suite que ce n'est pas quelqu'un de bien. Mais la personnage principale se laisse avoir, totalement et éperdument. L'auteur a parfaitement cerné et retranscrit l'attitude, le discours et le comportement de ce type de personnes : les manipulateurs, ou les vampires comme elle les appelle dans le roman.

En fait ce n'est pas seulement un roman, c'est un véritable guide qui apporte explications et conseils aux personnes prises dans ce type de piège.

J'ai beaucoup de mal à écrire cette critique, qui, si je m'épanchais vraiment deviendrait une véritable psychothérapie personnelle et ferait des pages et des pages de long. Je peux juste dire que je conseille ce roman, vraiment, que cette histoire soit du vécu ou non pour vous, parce qu'il faut être informé de l'existence de ce type de personnes, pour ne pas se faire prendre au piège et pour ne pas juger ceux qui s'y font prendre.

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Les tribulations d'un stylo plume

Lorsqu'on perd son stylo plume, il n'est pas perdu pour tous le monde. Gwladys Constant c'est inspiré de cela pour son roman jeunesse Les tribulations d'un stylo plume. De France en Algérie, le stylo voyage et incite ces nouveaux propriétaire à écrire.



Le livre commençait bien avec la citation suivante de Blaise Cendrars : "Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie". Puis la première histoire, avec un père fier de la réussite scolaire de sa fille. Alors pour la récompenser, il décide de lui offrir un très jolie stylo plume. Malheureusement un amoureux transi vole le stylo de la jeune Mélissa. A défaut d'avoir la jeune fille auprès de lui, il possède un morceau d'elle. Mais voilà, qu'un jour pressé de prendre le bus, le stylo tombe dans la cage d’escalier de son immeuble. C'est Henri Coulon, 76 ans qui va le trouver et va le prendre pour commencer à écrire ces mémoires. Puis il va encore voyager de personnes en personnes pour arriver en Algérie pour remonter dans sa ville d'origine, Paris.



Chaque nouveau propriétaire va s'approprier le stylo plume. Certains vont écrire une lettre de rupture, une liste de course, un poème, une carte postale, une annonce... Il joue un rôle même petit dans la vie de chacun mais pourtant ils vont tous le perdre. Bien entendu, c'est rempli de bons sentiments avec un père qui voudrait dire à son fils qu'il l'aime mais n'y arrive pas, d'une femme qui prend la décision d'avancer en quittant son copain ou un jeune homme appelant à écrire des lettres à la main. En effet, il y a une adolescente qui parle de son mal être, mais cela reste globalement gentillet.



J'avais beaucoup d'espoir dans ce livre où je m'attendais à de la poésie et de la beauté. Je voulais de l'onirisme, de l'espoir, de la magie car un style plume m'inspire tellement de chose. Ce n'est pas qu'il ni a rien de cela dans le roman, mais tellement peu utilisé et exploité. Le roman se lit très vite alors que les histoires auraient mérités d'être plus développées et parler de religion ne me semble pas non plus nécessaire. J'ai été déçue. Il ne faut jamais espérer avant une lecture.



Les tribulations du stylo plume ne m'a pas fait rêver et voyager. C'est bien dommage.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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L'étendard collégien est levé !

Juliette est en troisième, et à l'occasion d'un séjour chez ses grand-parents, loin de toute connexion internet, elle en profite pour écrire (car elle est douée pour ça) et se faire le porte-parole des collégiens. Elle va démonter dix a-priori des parents sur la vie au collège.

Voilà un court roman très drôle, mais qui peut faire peur aux futurs collégiens ! Toutefois pour les plus aguerris, ils vont sûrement reconnaitre leur quotidien.
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La première fois

Pas forcément très emballée par le début, j'ai quand même bien apprécié la lecture de ce récit. J'ai souri plusieurs fois, rit une fois. Et j'ai trouvé J. très touchant.

Un moment de lecture agréable.
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Mamie passe le bac

Trois personnages saisissants, trois femmes, dont une grand mère atypique qui plaira aux jeunes pour son originalité et son dynamisme.
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Coup de kiffe

Karel, jeune fille en Terminale peu interessée par les études et plus préoccupée de mode et de maquillage va avoit un "coup de Kif" pour un bel étudiant ambitieux et cultivé. Pour le séduire, elle va mettre au point avec son amie Miléna un plan d'attaque qui va la faire se plonger dans la lecture de grands auteurs et réfléchir à son avenir....

L'auteure livre une image drôle et un peu cruelle des relations entre ados à travers une réflexion intéressante sur les niveaux de langage et la difficulté d'être soi-même dans un monde où l'apparence prime.

Un coup de coeur pour ce "coup de kif" !!!
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L'oncle Mika

Jérémie à un tonton qu'il adore et qu'il voit régulièrement, mais un jour, oncle Mika n'est plus là. La famille n'en parle plus, les photos disparaissent.



C'est un tout petit roman mais avec un message important.

On a un petit garçon qui se retrouve face à la haine des adultes et à leur manie de vouloir tout cacher, ne rien expliquer. La décision est prise pour lui, sans qu'il en sache les raisons et sans qu'il ait son mot à dire.



L'homophobie et le respect de l'enfant sont au coeur de l'histoire. C'est un petit roman coup de poing, pratique pour ouvrir la discussion avec les plus jeunes.

Un livre à lire à partir de 7/8 ans.
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Khadim, le petit Lord

Khadim et Koumba, sa mère, arrivent du Sénégal et vivent dans un centre d'accueil. Grâce à Edwige, ils vont faire la connaissance d'une généreuse comtesse qui abrite des personnes en difficulté dans son royaume, son vaste manoir. La comtesse leur fera également part de sa grande sagesse.



J'ai vraiment apprécié les mots justes de la comtesse pour chaque situation, cela témoigne de son esprit. D'ailleurs, il est dommage de ne pas avoir plus d'informations sur elle. Le passage où Khadim pleure parce qu'il a peur d'être chassé par son hôte était adorable. D'autant plus que la réponse de celle-ci était si rassurante, et si belle. Le fait qu'elle lui fasse découvrir sa bibliothèque, pièce qui lui est entièrement réservée, créé une certaine connivence.



Les vers de Prévert sont introduits aux moments opportuns, ils ne gênent pas l'histoire et la lecture mais reformulent le passage de façon poétique. On dirait que Khadim s'est lié à Prévert parce que ses mots siéent aux évènements de sa vie.



Je trouve que la fin est abrupte, on ne sait pas ce qu'il advient concrètement de Khadim et de sa maman. Mais elle a tout de même un sens, en effet, on commence le récit avec leur arrivée au manoir et on le finit avec le départ d'un autre personnage.



La couverture est si jolie ! On y retrouve des vers croisés dans le livre et puis, les personnages de la comtesse et de Khadim illustrent le lien qui s'est construit durant le récit. Les bourgeons et les fleurs qui les encadrent évoquent le jardin du manoir et aussi, le renouveau, la naissance d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ pour Khadim.



C'était rapide à lire mais très agréable, par les très belles tournures et comparaisons de l'autrice.



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Le mur des apparences

Justine est lycéenne et subit depuis très longtemps les moqueries de ses camarades. Le jour où elle apprend le suicide de Margot, qui représente à ses yeux tout ce qui peut être enviable, elle s’interroge. Comment est-ce possible qu’une fille qui en apparence a tout pour être heureuse mette fin à ses jours ? Elle va mener sa petite enquête, en faisant croire qu’elle était amie avec Margot incognito. Elle va récupérer les journaux intimes de celle-ci chez elle, prétextant reprendre des livres qu’elle lui aurait empruntés. Personne ne va vraiment être dupe de son petit manège mais elle saura tirer profit des informations contenues dans les journaux pour faire taire les gens.

Finalement Justine n’est pas un personnage que l’on plaint : elle a une telle noirceur en elle, elle est tellement plaine d’aigreur et de rancune qu’elle n’a aucun état d’âme, aucun scrupule. Elle ne recule devant rien pour assouvir sa soif de savoir. Il y a quelque chose de malsain dans son comportement, à tenter de tirer profit des récits d’une disparue (« Margot était une morte très utile »)

Un roman qui aborde pas mal de sujets. On ne sait finalement jamais ce qui se cache derrière le comportement d’une personne, on ne peut que faire des hypothèses et se fier aux apparences, qui bien souvent ne donnent qu’un jugement trop hâtif et en-deçà de la vérité.

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Lettre aux bourreaux de ma soeur

La soeur de Rose, victime de harcèlement au collège via les réseaux sociaux, n'a pas tenu et s'est pendue. Rose, qui a découvert le corps, raconte le séisme familial. Elle écrit aux bourreaux de sa sœur afin qu'ils réalisent ce qu'ils ont fait.

Un texte court, poignant, qui résonne fort...
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Lettre aux bourreaux de ma soeur

Un roman qui aborde le harcèlement à l'école vu de l'intérieur mais non de la victime ou des bourreaux mais de la soeur d'une victime. La souffrance de ceux qui restent, de ceux qui n'ont pas vu, pas cru que c'était si grave ou si douloureux, le sentiment d'injustice face à la loi du plus fort, et cette envie de vengeance, d'utiliser des mots comme des armes pour mettre les protagonistes à la place de leur souffre douleur...



Beaucoup de thème abordés avec force grâce à une écriture simple et directe.



Un roman court qui interpelle. L'interview de l'auteur en fin de livre apporte un plus sur el comment ce positionnement lui est venu.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Philibert Merlin : Apprenti enchanteur

Un joli petit roman. qui nous entraîne dans une famille d'enchanteurs et de magiciens, mais qui en fait, nous montre la vie de tous les jours, et les problèmes des enfants plus ou moins doués, ou différents.



On sourit souvent aux péripéties de la vie dans cette famille où chacun est surdoué dans sa partie.

Avec un petit clin d'oeil sur les noms, références mythologiques ou historiques en rapport avec leurs dons.

On est ému par les difficultés de Philibert, le petit dernier qui voudrait tellement trouver pour quoi il est doué, et qui transforme tout en catastrophe.

On s'agace un peu de cette famille très aimante mais un brin envahissante. J'ai eu souvent envie de leur dire que s'ils laissaient Philibert vivre sa vie de petit garçon tranquillement, il lui serait plus facile, avec moins de pression, soit de découvrir enfin "son" don, soit simplement de s'accepter tel qu'il est.

Comme dans la vraie vie.

Et puis eux aussi s'en rendent compte finalement, et se décident à le laisser vivre.

Et même si on devine assez rapidement ce qui va se passer, c'est une bien jolie histoire.

Facile à lire, attirante pour les enfants par le côté magique, mais bien à même d'aider sur la vie quotidienne.



Comme un clin d'oeil, sa soeur lui lit l'histoire du Vilain Petit Canard.

Dommage (même si le Rouergue est en général irréprochable côté orthographe, et c'est de plus en plus rare) de lire alors que l'oeuf est couvé par la canne !

Et dans le même registre, déjà que l'autrice a un prénom un peu compliqué, surtout pour de jeunes lecteurs, voir sur la couverture ce prénom orthographié Glwadys est un peu dommage (je présume qu'elle a dû s’étouffer en recevant son livre !!)


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Philibert Merlin : Apprenti enchanteur

Un petit livre fort intéressant qui se lit d’une traite de façon très fluide et apporte une belle réflexion sur la construction du soi au sein d’une famille et d’autant plus d’une famille nombreuse. Comment l’individualité d’une personne peut émerger face à la pression du clan et de l’étiquette?



Ici nous suivons Philibert, dernier de sept enfants d’une famille d’enchanteurs talentueux. Toutefois, notre jeune héros n’a pas encore trouvé le don qui lui apportera sa singularité et lui permettra de se retrouver sur un pied d’égalité avec sa fratrie.



Essayant diverses idées pour trouver sa voie, Philibert devient maître dans l’art de se retrouver dans des situations catastrophiques plutôt que dans celui d’aider son prochain. L’évocation de ses essais désastreux mis en parallèle des dons de ses frères et sœurs font lentement monter le malaise et permettent une construction fine de la psychologie de notre héros.



On voit que l’auteur a pris plaisir a rédiger son ouvrage, donnant à ses personnages des caractéristiques et des prénoms symbolisant leur don. Cette petite dose d’humour trouve bien sa place dans le fil de l’histoire et rajoute une singularité à ce roman.



Le dénouement final, bien que trouvé pour ma part avant le milieu du roman, offre un happy end attendu mais pas mièvre ni gnan-gnan. L’écriture de l’auteur, à la fois simple du fait du lectorat cible, mais riche en vocabulaire et exigeante d’un point de vue syntaxique rend d’autant plus agréable la lecture de ce roman simple mais charmant.
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MythoMamie

MythoMamie, c'est la rencontre improbable entre Alphonsine, une post-adolescente qui a divorcé prématurément de l’école pour incompatibilité d’humeur et Hortense, une fringante vieille dame indigne qui ment comme elle respire, parce que, naturellement, plus belle est la vie quand on la repeint tous les jours.



Si la rencontre s’opère entre Alphonsine et Hortense, c’est d’abord pour une raison matérielle très concrète. Après son épisode de « phobie scolaire » – bien commode cette nouvelle maladie – Alphonsine s’est pris trois beignes de sa tante Violette, qui assure occasionnellement l’intérim d’une autorité paternelle portée disparue. A la troisième, Alphonsine se retrouve engagée chez Violette à domicile, la petite entreprise de service à la personne qu’a fondée sa tante à claques. C’est pourquoi Alphonsine se retrouve un beau matin en face d’Hortense la Terreur, qui a déjà usé quelques aides à domicile…



On comprendra au fil du récit que si Hortense et ses mensonges de mamie mythomane fascinent immédiatement Alphonsine, c’est parce que la jeune fille a grandi elle-même sous les auspices d’un gros mensonge qui pèse sur elle sans qu’elle s’en aperçoive depuis l’âge de six mois. Ce poids n’a pas échappé à Hortense, experte en la matière et c’est sans doute la raison intime pour laquelle elle adopte en retour sa jeune employée. L’irascible mémé lui suggère d’emblée de changer de prénom pour commencer à s’alléger. Ce sera Daphné, pour ne plus avoir à trimballer Alphonsine.



On retrouve les techniques romanesques employées par Gwladys Constant dans un précédent roman, Passionnément, à la folie. C’est Alphonsine la narratrice qui nous ouvre son journal intime, qu’elle nomme sa « collection d’Hortense », où elle développe une analepse grosse de son chagrin. Mais on trouvera aussi dans MythoMamie un ton nouveau, direct, cru parfois, à l’image de cette octogénaire terrible à qui rien ne semble résister, et surtout pas Alphonsine-Daphné qui va découvrir au contact d’Hortense sa propre liberté. MythoMamie, au fond, est un roman d’apprentissage croisé : l’une grandit pour que l’autre puisse s’en aller...


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Offense dans la cité

Momo et sa bande prennent un malin plaisir à terroriser les habitants du quartier, à les obliger à baisser les yeux. Jusqu'à ce que Momo rencontre une jeune fille qui vient tous les samedis rendre visite à quelqu'un dans la tour 2. Alors tous les samedis, Momo il attend au pied de la tour, juste pour pouvoir lui dire bonjour. Et puis ce mercredi après-midi, un vieil homme ne veut pas baisser les yeux devant les adolescents. A partir de ce jour, la vie de Momo va prendre un virage inattendu.

Voilà un roman à la fin .....spéciale ! le choc des cultures, le choc des générations sont au coeur de ce roman. Momo va apprendre qu'il ne faut pas se fier aux apparences, va découvrir la vie au-delà de ce qu'il apprend à l'école. Il va être mis devant ses responsabilités et va devoir aller au plus profond de son coeur pour obtenir un regard de celle qui le fait kiffer.

Une belle surprise.

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