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Critiques de Gwladys Constant (248)
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Même les profs ont une famille !

Même les profs ont une famille!



Mais y a t-il une règle d'hérédité de ce terrible devoir de transmission du savoir ? Grégoire, le fils, donnerait sa console et ses jeux vidéos pour que le mal ne s'étende pas d'avantage.



Dans la famille prof, j'ai la mère, le père et la fille, et ça craint. D'ailleurs, sa rentrée au lycée craint tout autant. Les devoirs sont insolubles, "l'assommoir" de Zola est assommant et demander de l'aide à sa sœur Audrey, c'est mortel.







Une fois que la graine du savoir est planté, qu'en faire si le terreau rejette toutes intentions de pousse?







Audrey n'imaginait pas sa rentrée de professeur de français aussi difficile dans son nouveau collège. Ses bonnes intentions sont encore en carton et déjà, avant même d'avoir entamé l'année, ses classes la font déjà tourner en bourrique. Ils sont aussi pénibles que son ado de frère, Grégoire, qui ne trouve de grâce que dans sa sacro-sainte DS et le Shoot them up. A quoi bon se lever le matin si de vous, ces charmants boutonneux, n'attendent rien?







Ce à quoi Jean et Catherine, profs de Maths et de SVT, répondent d'un grand éclat de rires en préparant le dîner du soir. Peut-on se sentir plus incompris lorsque l'on est jeune?







Reste t-il de l'espoir pour les jeunes profs qui en veulent dans la jungle impitoyable des ados? Les réponses tournent courts autour de la table.







Jean est occupé à la préparation de sa réunion syndicale et ses grèves, Catherine est affairée à parfaire sa nouvelle culture zen et mystique au tofu-Feng Shui. Bref, on ne va pas montrer au parents qu'on y arrive pas, ça craint.



Même si Audrey vient juste de quitter le nid familial, le grand dadais et la prof intello "qui craint à donf" vont devoir s'épauler pour réussir leur année.







: Ce titre annonce par son intitulé et sa couverture un récit amusant de fait. Néanmoins cette histoire familiale et multigénérationnelle s'avère bien moins naïve que sa couverture le suggère à la manière d'un Serge Bloch de Max et Lili nous ramenant à l'enfance.



La tranche d'âge du lectorat visé correspond aux différents protagonistes de cette famille, grands ados, jeunes adultes et adultes. En effet, chacun s'y retrouvera dans générations, les portraits des membres brossés par Gwladys Constant et leurs travers respectifs. Chaque personnage évolue dans ce quotidien que l'amour, la vie, l'avenir, les dîners et l’Éducation Nationale réunissent autour d'une table et de profondes réflexions. Le ton est un brin intello ( famille de profs oblige!) mais décontracté, familier, drôle et tendre.



Les études représentent un fil conducteur intéressant et le sujet est habilement développé sous tous les angles, vu par un élève ( Grégoire!), par une jeune prof en début de carrière (Audrey!) et deux profs d'expérience (les parents!). Sans censure et sur le mode de la comédie, la motivation à apprendre d'un élève, l'adolescence, les difficultés inhérentes de l'enseignement par le haut ou le bas, tout est posé et débattu autour du repas familial ou en discussion plus privée pour les plus jeunes.



L'intellectuelle Audrey aura à en apprendre de son jeune loup rock de frère pour captiver ses classes et inversement, Grégoire trouvera l'aide, la compréhension, la patience et la passion dont il a besoin pour enclencher les vitesses sur ses devoirs qui le rebutent.



Le duo aux caractères différents et complémentaires servi par les parents n'est pas en reste.



Un chouïa philosophique par moment, les aventures de la troupe Bonneau devraient peut-être permettre à ceux et celles qui s'interrogent sur les problématiques du métier d'enseignant et sur les grèves liées d'y voir un peu plus clair grâce à une fiction abordable en somme.



Les familles de profs sont aussi des familles comme les autres, ils le constateront, cela sent le vécu de la part de l'auteure dirait-on.







A découvrir.



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La grande famille des tout-seuls

Difficile de vivre seul, sans beaucoup d'argent avec sa mère. Jérémie, six ans, décide alors de lui trouver un compagnon.



Il cible les hommes célibataires qu'il connait et rédige une annonce :



"Ma maman est toute seule.

Vous aussi vous êtes tout seul.



Voulez-vous être deux pour avoir une maison et un jardin avec une balançoire?"



Ce sera l'occasion pour Jérémie de s'apercevoir que l'on peut vivre seul à condition de se former un bon réseau de voisinage !



Un roman où le lecteur a plaisir à retrouver le style vif et percutant de Glawdys Constant. Elle arrive à nous amener dans la tête de ce petit bonhomme persuadé que sa mère souffre de solitude et prêt à faire changer les choses.



Le ton est toujours optimiste et son jeune personnage est toujours dans l'action et le combat. Il apprendra une jolie leçon sur l'entraide et les différents moyens de vivre à côté les uns des autres.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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La révolte des personnages

Je parie que vous avez toujours cru que la vie des écrivains qui ont consacré leur vie à la littérature jeunesse était un long fleuve tranquille où tout coulait de source. Ne dites pas le contraire, ça sent ces choses-là.



Vous les imaginez au chaud, sans souci, alors que les histoires s’écrivent sans qu’ils n’aient besoin de se casser la tête, pas vrai? Et pourtant, les auteurs ont souvent maille à partir avec le fil des histoires qu’ils inventent. Ou pire, avec leurs personnages.



C’est le cas de l’auteur créé par Gwladys Constant, lequel n’aurait pu imaginer pire chose que ce qui lui arrive, même dans ses cauchemars les plus rocambolesques. Ses personnages, ceux qui ne se font jamais prier pour faire avancer l’histoire, qui se plient à toutes ses fantaisies, qui jamais ne disent mot sinon que dans les dialogues qu’il a écrits pour eux, ont décidé de se révolter et de ne plus suivre l’histoire à la lettre si elle ne leur convient pas.



Le voilà donc aux prises avec les caprices de la princesse, les doléances du meunier, les requêtes de la reines, l’ultimatum du château, celui-ci ayant d’ajouter les siennes aux revendications des personnages, croqués joliment par Kristel Arzur.



L’auteur n’a pas le choix. Il doit absolument faire en sorte de répondre à chacune des demandes qui lui sont faites, sans quoi le livre n’avancera pas. Ce qui donne lieu à beaucoup de fantaisie et à quelques clins d’œil aux contes traditionnels.



C’est simple : La révolte des personnages est un pur régal. Rien de moins.
Lien : http://www.cancer.ca/~/media..
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L'étendard collégien est levé !

Juliette est en troisième et veut montrer à tous les adultes, et particulièrement à ses parents, que la vie de collégien n'est pas de tout repos. Dans ce "manifeste", elle met donc à mal 10 idées reçues, prouvant ainsi qu'être adolescent n'est pas si facile...

Avec beaucoup d'humour et de réalisme, Gwladys Constant nous brosse le portrait des années collège, celles de Juliette mais aussi les nôtres (il faut bien l'avouer, qui ne s'y reconnaitrait pas...) : les bousculades à la cantine, l'utilité des apprentissages scolaires, le stress des contrôles, les devoirs... et les petites phrases toutes faites prononcées par les parents !

Vraiment très sympa !
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L'étendard collégien est levé !

Un petit bouquin vite lu, drôle et intelligent. Devenue le porte-parole des collégiens qui publient des bribes d’insatisfaction sur leur mur, Juliette part en guerre contre les adultes qui n’ont rien compris aux jeunes. En dix leçons de quelques pages, elle leur explique que non, les jeunes n’ont pas la belle vie, que l’adolescence, ce n’est pas forcément l’âge bête ou que manger à la cantine, ne permet pas de faire des repas équilibrés. Des vérités toutes faites que les adultes semblent véhiculer de génération en génération.

Ce court récit m’a fait sourire du début à la fin, tant j’y ai retrouvé les propos de mes élèves. Et, avouons-le, les miens aussi, parfois. J



Un petit bouquin sympa, publié aux éditions Oskar, qui vous fera passer un bon moment.
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Coup de kiffe

Karel, élève de terminale, veut séduire Lucas, un intellectuel un peu arrogant. Elle s'initie donc à la littérature classique, elle qui préfère d'habitude les séries à la mode...

Dans ce court roman, Karel est en pleine recherche d'elle-même, de sa personnalité, de son orientation professionnelle. Elle oscille sans arrêt entre un langage contrôlé pour séduire le beau Lucas et un langage plus ordinaire, voire familier avec ses amis, cherchant à se forger une identité qui lui serait propre.

Dans ce récit, j'ai apprécié suivre les doutes de l'héroïne, ses interrogations semblables à celles de nombreux adolescents mais j'ai malheureusement été gênée par le style de l'auteur.

Une lecture agréable mais sans plus, pour ma part... Dommage !
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De si beaux cheveux

J'ai emprunté ce roman de la collection "Court métrage" à la médiathèque. Il se présente comme un monologue et s'inspire d'un fait divers réel.

Jeanne, lycéenne, en a marre du harcèlement de rue dont elle fait l'objet parce qu'elle est jolie... parce qu'elle est une fille.

Ce qu'elle raconte au journaliste avide de sensationnel ou d'insolite venu l'interroger c'est la portée symbolique du geste de révolte qu'elle a eu un jour de "trop". C'est la revendication du droit à exister tout simplement sans se faire importuner dans les transports, sur le trajet entre l'école et le maison.

J'ai trouvé ce texte très fort et juste.
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MythoMamie

Pourquoi mentir ? Peut-on faire du mensonge un art ? Où s’arrêter ?



Voici un petit roman pétillant et plein de fraîcheur (j’écris cette chronique sous l'effet de la quatrième de couverture qui scintille sous mes yeux de paillettes et de coupes de champagne !). On passe un moment agréable en assistant à la rencontre inattendue d’Alphonsine et d’Hortense.



La première, seize ans, est une lycéenne naïve et peu à l’aise avec le second degré. Elle manque d’assurance, mais se sent à l’étroit : dès qu’elle a l’âge, elle met fin à sa scolarité et trouve un travail alimentaire auprès d’Hortense, 85 ans. Celle-ci est un peu tout le contraire : forte de son expérience, volontaire et déterminée à tirer le maximum des moments qui lui restent à vivre. Et, disons les choses, adepte du mensonge – au point de m’encourager à vérifier la définition de la « mythomanie ». Wikipedia parle de « tendance constitutionnelle présentée par certains sujets à altérer la vérité, à mentir, à imaginer des histoires (fabulations) ». De fait, Hortense est une artiste, une championne du mensonge – on en aurait presque envie de l’imiter ! De quoi déconcerter Alphonsine qui est loin de se douter que les moments partagés avec Hortense sont susceptibles de lui offrir une forme d’initiation qui pourrait bien lui être particulièrement utile. En effet, sa propre famille lui cache quelque chose de monumental…



Alphonsine est une narratrice hors-pair qui parvient à nous emmener dans cette aventure improbable qu’elle raconte dans une langue drôle et originale qui respire la sincérité. Ce roman est vraiment à l’image de ses héroïnes : insouciant, vif et grave à la fois. L’occasion de s’attacher à ces deux jolis personnages et de réfléchir aux motivations et fonctions du mensonge, mais également au temps qui passe, à l’écriture et au sens de la vie.
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Le mur des apparences

Le mur des apparences, un titre tellement flou mais si révélateur du monde dans lequel nous vivons. Je l’ai lu d’une traite. En apnée. Incapable de détacher mon attention de cette histoire si prenante. Vivante. Intense. Poignante. C’est un livre à lire, absolument. À relire et à partager dans tous les collèges puis dans les lycées et les universités. Un récit dont on devrait parler, une intrigue qui nous montre l’envers du décor au lycée, les inégalités, le harcèlement, les pressions… tout ce que les adolescents ne partagent pas avec leurs parents, tout ce qu’ils gardent enfouis au plus profond d’eux-mêmes et qui les rongent.



L’histoire est terriblement prenante, on ne veut pas la lâcher. Nous découvrons rapidement le décor de l’intrigue : un lycée, rien qui sorte de l’ordinaire, en apparence. Au coeur de cet établissement, l’auteur va particulièrement s’intéresser à deux jeunes filles autour desquelles vont graviter de très nombreux autres personnages. D’un côté nous avons Margot, une jeune fille qui semble tout avoir pour être heureuse, elle est belle, intelligente, drôle et adorée voire adulée ; d’un autre côté nous avons Justine, une jeune fille isolée qui semble être la risée de certaines personnes, une adolescente effacée qui s’oublie. Deux portraits, deux personnalités, deux destins très différents qui pourtant vont trouver, par la force des choses, des similitudes. Ce livre nous va permettre de voir au-delà des apparences…



Je ne vous spoil rien, tout est précisé dans le résumé : Margot va se suicider. Margot, la reine du Lycée, la Queen, celle que l’on regarde avec des étoiles dans les yeux… Margot n’est plus, elle ne brille plus, ternie par l’ombre de la mort. Son décès est un choc provoquant un tel séisme que personne n’en sort indemne. Ce drame va être l’élément qui va tout déclencher, qui va chambouler le quotidien des lycéens, qui va permettre de briser les codes… Le château de cartes s’effondre, l’illusion n’est plus… Tout ce sûr quoi reposait la réputation de Margot va être étudié, analysé, disséqué par Justine.



À travers le suicide de Margot, l’auteur va s’intéresser aux multiples raisons qui peuvent pousser un individu à se suicider, à celles qui sont – semble-t-il – évidentes, mais aussi à celles qui le sont beaucoup moins. Il faut bien souvent réussir à voir au-delà des apparences pour comprendre, pour saisir l’essence des choses et non pas rester en surface. Creuser apparaît comme nécessaire bien que tout ne soit pas beau à déterrer, loin de là. Je peux vous assurer qu’à mesure que l’on approche de la fin, ma gorge s’est nouée tant le poids des révélations devenait lourd, accablant… L’étau se resserrait, imperceptiblement mais sûrement… Le piège de cristal se referme sur la poupée qui suffoque à l’intérieur.



La véritable force de ce livre réside dans sa capacité à rendre compte du microcosme qu’est le Lycée, et ce avec énormément de subtilité. L’auteur n’aborde pas uniquement la tragique histoire de Margot, elle dévoile également un pan entier de ce que représente la vie au lycée, que l’on soit populaire ou au contraire le bouc-émissaire. Justine va apprendre, à ses dépens, que la vie de princesse n’est pas aussi rose qu’on l’imagine. Elle apparaît vite comme un personnage étrange voire énigmatique, on va souffrir avec elle, ce qu’elle subit est plus que difficile et elle semble vouloir se venger de tout le mal qu’on lui a infligé. Vient un moment où elle ne parvient plus à faire la distinction entre le bien et le mal, le pouvoir et la connaissance lui monte à la tête d’une manière presque maladive qui fait découvrir aux lecteurs un autre de ses visages.



Lorsqu’une personne se suicide, on cherche généralement à savoir pourquoi. Pour certains, le besoin de faire éclater la vérité apparaît comme une évidence, presque une quête que l’on se doit de résoudre. Faire éclater la vérité au grand jour peut permettre de sortir de l’ombre, de trouver une raison supplémentaire de vivre, de se lever chaque jour. Dans la douleur et l’incompréhension on peut y voir un leitmotiv. Vous n’êtes pas sans savoir que l’on peut cacher bien des choses derrière un sourire, ce livre nous le prouve une fois de plus, aussi glaçante soit la réalité. Les bonnes manières et l’hypocrisie s’avèrent parfois être le lot quotidien de bien des personnes, c’est édifiant.



Le mur des apparences c’est aussi un monde à deux vitesses, une histoire dans laquelle on découvre deux univers et plusieurs façons de vivre. De manière très schématique, les riches vivent dans leur monde, accaparés entre illusions et apparences, les moins riches ne vivent pas dans l’opulence mais dans une certaine forme de plénitude voire d’amour de la vie. On découvre ce que chaque milieu perçoit, la façon dont les questions d’amour, de confiance et d’amitié sont abordées. Je pense que le fait de se détacher d’une catégorie en particulier et d’aborder, au contraire, plusieurs milieux sociaux, apporte un véritable plus à l’histoire, un supplément d’âme qui fait que chacun peut s’identifier à un personnage et/ou avoir l’impression d’avoir déjà vécu certaines situations.



Ce livre n’aborde pas que le thème du suicide, de la mort et du deuil, Le mur des apparences traite aussi du harcèlement et de la popularité, du poids des conventions sociales et de l’image que l’on doit donner soi. C’est un superbe kaléidoscope de tous les comportements et attitudes des lycéens. A travers ce récit aussi accablant que tétanisant, on prend conscience d’une réalité troublante : les adolescents ne se font pas de cadeaux entre eux, ils vivent dans un monde cruel et impitoyable où l’apparence domine souvent. Le titre du livre est superbement bien choisi, qui plus est dans un contexte vraiment bien exploité. Un mur c’est une muraille que l’on érige pour se protéger, une image que l’on va renvoyer à autrui…



Je pense que vous l’aurez compris, Le mur des apparences est un livre choc, percutant, un uppercut que l’on reçoit en pleine figure. J’ai adoré ce livre, j’ai adoré le lire et écrire cette chronique, partager avec vous mon ressenti sur un ouvrage aussi intense et bien écrit. Je ne peux que vous conseiller cette lecture, pour les messages que l’auteur délivre, pour les thèmes qui sont abordés, pour la vision du monde que ce récit nous livre. Lisez-le, parlez-en, apprenez à voir au-délà de ce que montre les apparences… Ce livre c’est une ode à la vie et à la tolérance...
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Passionnément, à ma folie

sous forme de journal les réflexions de la jeune Gwen qui tente, malgré elle, de sortir de l'engrenage dans lequel un amour destructeur l'a entraîné. Un roman sur une relation amoureuse toxique, du bonheur à l'enfer, les étapes insidieuse qui conduisent à la destruction. Vampire amoureux, personnalité toxique, pervers narcissique,... quelque soit le nom ici c'est le schéma qui est mit en lumière.

mais Gwladys Constant parle aussi beaucoup de litterature. De nombreuses références à la litterature classique qui inscrivent les textes dans la réalité du monde contemporain. Véritable ode aux romans.

C'est beau, touchant, et ca ne laisse pas indemne.
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Offense dans la cité

Momo et sa bande prennent un malin plaisir à terroriser les habitants du quartier, à les obliger à baisser les yeux. Jusqu'à ce que Momo rencontre une jeune fille qui vient tous les samedis rendre visite à quelqu'un dans la tour 2. Alors tous les samedis, Momo il attend au pied de la tour, juste pour pouvoir lui dire bonjour. Et puis ce mercredi après-midi, un vieil homme ne veut pas baisser les yeux devant les adolescents. A partir de ce jour, la vie de Momo va prendre un virage inattendu.

Voilà un roman à la fin .....spéciale ! Le choc des cultures, le choc des générations sont au cœur de ce roman. Momo va apprendre qu'il ne faut pas se fier aux apparences, va découvrir la vie au-delà de ce qu'il apprend à l'école. Il va être mis devant ses responsabilités et va devoir aller au plus profond de son cœur pour obtenir un regard de celle qui le fait kiffer.

Une belle surprise.
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L'étendard collégien est levé !

C'est l'histoire d'une petite fille qui va au collège Marguerite-Yourcenar et qui est en 4e. Dans sa famille ils sont quatre : trois filles et un garçon. Elle fait partie du conseil municipal des jeunes. A ses heure perdues elle devient porte-paroles des élèves de son collège. Cette fille raconte les idées stupides de ses parents, elle en raconte 11.

Pour moi cette histoire est bien. Je recommande ce livre à ceux qui cherchent des livres faciles à lire .



Émilien



J'ai bien aimé ce livre parce que le personnage principal qui vit avec ses grand-parents, parle de tweeter et de facebook.

Le personnage principal est plutôt attachant parce qu'il est plutôt cool avec ses grands-parents.

Je donne la note de 3 à ce livre.



Lucas
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La valeur des choses

Une gomme senteur « fraise », hier!

Des élastiques couleur fluo, encore avant !

La Pie de l'école a encore frappé !

Les filles commencent à se faire du soucis pour leurs affaires personnelles.

Qui aurait intérêt à leur dérober leurs petits objets fétiches ?

La gomme de la blonde Camille lui a été offerte par sa tante.

Elle n'a pas plus de valeur que cela.

Une valeur du cœur.

Sandra, l'une des têtes de groupe des filles de la classe de CM2, a décidé que cela devait cesser.

"Appeler moi Sandra « Sherlock!" », lance t-elle avec humour à la cantonade afin de dédramatiser la situation.

La « Pie voleuse » est-elle une fille, un garçon ?

En tout cas, elle ne semble pas avoir de limites et semble vouloir se surpasser.

Comment? L'une des boucles d'oreille d'Irina, la maîtresse de CM2, vient de disparaître !

Elles lui venaient de sa Grand-mère.

Cette Pie ne respecte donc rien !

Sandra « Sherlock » et les filles de la classe sont sur le pied de guerre et d'ailleurs, l'apprentie détective de cour de récré, après avoir assembler tous les indices amassés par les filles, semble avoir une idée précise sur l'identité du coupable.

Élémentaire très chère « Pie » !



: « La valeur des choses » de Gwladys Constant est un petit roman court, plaisant à lire et surtout, assez original pour son thème.

Qui n'a pas connu une petite Pie voleuse dans les classes et des objets qui disparaissent ?

Bien loin de l'idée de démontrer que la mauvaise graine se développe tôt, l'auteure choisit de faire percevoir la situation sous un autre angle, bien moins simple, caricatural et fataliste.

Dès le début, nous savons que le pénible Benjamin, qui chahute régulièrement les filles, est la Pie très active.

L'histoire nous le présente au début comme un voleur compulsif alors que les choses sont bien plus explicables.

Une peine de cœur pour une autre peine de cœur.

Ses objets ont une valeur bien différente aux yeux de Benjamin, une valeur qui donne du sens à sa "mission" et à sa manière un peu déviante, le jeune garçon continuait de faire vivre un rêve, il y a quelque chose de très intime qui est de l'ordre de la transmission.

Il n'est nullement question de faire l'apologie du vol et l'histoire place un cadre bien précis, il est question ici d'être parfois à l'écoute de ces cris du coeur que nous n'avons pas toujours le temps d'écouter.

Fort heureusement, les choses se terminent bien, sous la bienveillance d'une Sandra, bonne copine et généreuse, qui a sans nul doute du cœur à revendre.

Un texte court qui concentre beaucoup de fraîcheur et de tendresse en peu de pages.

Sympa pour des petits lecteurs et pour les autres aussi.
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L'étendard collégien est levé !

Dans ce petit livre, Juliette, élève de 3ème, décide d'être le porte-parole des collégiens pour que cessent toutes les idées reçues stupides des parents à leur encontre. Non, pour eux, la vie n'est pas si facile, ils ne restent pas assis toute la journée, ils rusent pour satisfaire leurs parents sans passer pour des fayots et non, ils ne sont pas dupent, tout ce qu'ils apprennent ne leur servira pas plus tard !!!!

C'est vraiment très drôle !!! A lire par tous les adultes et par tous les collégiens qui se sentiront, un instant, moins incompris !!!!
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De si beaux cheveux

Un roman court et percutant. Le monologue d’une jeune femme qui explique son geste : elle s’est rasée la tête. Jeanne, c’est son prénom, nous livre un témoignage engagé de son quotidien de jeune femme. Le regard des autres, les sifflements, les moqueries, le harcèlement de rue… Pas facile d’être une femme encore aujourd’hui, quel que soit notre physique.



« Dans ce monde, le problème pour une fille, c’est même pas d’être comme ci ou comme ça, c’est d’exister. Tout court. Notre société fait en sorte que la femme ne puisse pas être satisfaite de ce qu’elle est.

Et du coup, elle veut toujours être une autre personne. Y a de quoi péter un plomb, non ? »



Avec un geste radical, Jeanne s’engage. C’est un véritable acte militant.



« Je préfère déranger plutôt qu’être dérangée. »



Féministe, De si beaux cheveux est un récit intense qui se lit en quelques minutes, mais porte à réfléchir.

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Mamie fait sa valise

C'est sympathique, drôle et original, quelques réflexions sont bien senties.

Un bon petit moment de lecture, sans pour autant que ça soit bouleversant ; je ne crois pas qu'il en restera beaucoup...



PS : grosse alerte ! Il est très dangereux pour eux de donner du pain aux canards et cygnes 😟

PS2 : les nausées de femmes enceintes ne sont pas parce que le bébé appuie sur l'estomac.



~ Challenge 50 objets-2 : valise

~ Challenge ABC 2019-2020 : C

~ Challenge multidéfis 20 : question ni de guerre, ni de mort

~ Plumes fém. 2020 : végétal dans le titre ou sur la couverture
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Mamie fait sa valise

Mamie n’en peut plus de sa vie planplan avec pépé Hubert. Du coup c’est décidé, elle le quitte. Et quand elle débarque chez Armand et ses parents pour s’installer quelques temps, la surprise est totale et plutôt mauvaise, tant pour son gendre que pour sa fille. Armand voit les choses d’un autre œil. Avoir sa mamie à demeure c’est une bonne chose vu qu’avec elle il peut faire tout ce qu’il n’a pas le droit de faire habituellement. Mais en même temps le petit garçon s’interroge. Il voudrait savoir d’où vient le problème, savoir si les morceaux peuvent être recollés et savoir comment aider pépé à reconquérir le cœur de sa femme.



Un roman rigolo et plein de fraîcheur. La mamie qui n’a pas sa langue dans sa poche, le pépé largué, la fille qui supporte difficilement sa mère, le gendre qui veut donner le change mais peine à garder son calme et le petit fils au regard aussi naïf que malicieux forment un casting haut en couleur. L’humour est bien présent, les dialogues dépotent et les échanges entre Armand et sa grand-mère valent leur pesant de cacahuètes, même s’il est difficile d’imaginer un enfant de six ans avoir autant de réflexion et de réparti.



Au final l’amour triomphera. Mais avant cette heureuse issue les obstacles seront nombreux. Et Armand comprendra que l’amour est comme un jardin, il faut l’entretenir et lui accorder beaucoup d’attention pour ne pas le voir dépérir.
Lien : https://litterature-a-blog.b..
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De si beaux cheveux

Mes cheveux !

Ce livre est un court récit, écrit par Gwladys Constant . Il n'a reçu aucun prix littéraire.

C'est la confession de Jeanne qui est une jeune lycéenne qui nous parle de sa vie quotidienne et de ce qu'elle subit : Les remarques et le regard des garçons qui sont les raisons de son acte: Se raser les cheveux.

Elle résiste aux normes de cette société qui montre que les filles sont des "objets" d'où l'harcèlement qu'elles subissent . C'est un combat d’être jolie et moche.

Ce livre m'a plu car il est réaliste et il parle de l'époque où l'on vit, il permet aussi de réfléchir sur certaines choses. Il est facile à lire et à comprendre car il est court. Il y'a une citation qui m'a marquer: "Une fille qui est grosse ou moche, on va se foutre de sa gueule. Une fille quelconque on va lui dire qu'elle pourrait se mettre en valeur. Et une fille jolie qui fait des efforts, elle va se faire traiter de pétasse ".

Je recommande ce livre à ceux qui aiment les histoires vraie et qui cherchent des livres faciles à lire.
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Passionnément, à ma folie

Un coup de coeur !



Difficile de parler de ce roman très touchant. Même quelques jours après je suis toujours à fleur de peau. Gwen est une ado comme les autres, ni très belle, ni très populaire. Elle se partage entre ses amies, sa famille, ses études qu'elle suit assidûment et la danse. Quand elle rencontre le plus beau garçon du lycée. Elle qui se trouve banale va être remarquée par ce garçon et se sentir exceptionnelle et chanceuse.



On a tous connu ce premier amour du lycée qui nous fait tout ressentir plus fort. Ce moment ou l'on se croit invincible et immortel... Gwen le découvre et le vit à fond jusqu'à ce que ce garçon formidable se révèle colérique et exigent. Impossible de le contenter ...



Je vous laisse découvrir la suite par vous même, même si l'on connait la fin depuis le début, ce roman est comme un bonbon qu'il faut laisser fondre sur la langue et apprécié toutes ces nuances. Il est écrit en partie comme un journal, ce qui nous permet très facilement de nous mettre à la place de Gwen Même si on aimerais parfois lui retirer ses œillères, on pense qu'on aurait pu se faire prendre au piège aussi.



Un roman à mettre entre toutes les mains qui nous permet de découvrir le mécanisme des pervers narcissiques et l'emprise qu'ils ont sur leurs victimes, avec de l'espoir quand même sans être larmoyant. Si ce roman permet à quelques personnes d'ouvrir les yeux ce sera déjà pas mal. J'y est retrouvé la force du livre le faire ou mourir de la même maison d'éditions que je vous recommande.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
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L'étendard collégien est levé !

C'est l'histoire d'une jeune fille, Juliette, âgée de 14 ans qui veut faire faire passer un message à tous les enfants mais également à leurs parents voire à tous les adultes, afin qu'ils comprennent un peu mieux la vie des adolescents. Elle rédige alors un texte qui dément toutes les idées des parents. L'histoire se déroule pendant les vacances, alors que Juliette est à la campagne chez ses grands parents. Ce livre a été écrit par Gwladys Constant qui est actuellement professeur de français. C'est un livre qui m'a particulièrement touché, en effet Juliette est très courageuse et volontaire pour arriver à faire passer son message auprès des adultes. (Kaïss)



Ce livre raconte l'histoire d'une collégienne de 14ans Juliette N. qui est chez ses grands parents à la campagne. Elle a décidé de devenir a ses heures perdues le porte parole de tous les collégiens .Elle raconte toutes les idées stupides des parents. (les collégiens restent assis toute la journée sur une chaise, ne stressent pas, mangent équilibrer à la cantine …).

Après de longues vacances passées a écrire ,il ne lui reste plus que 2 jours avant la rentrée.Elle doit maintenant trouver un éditeur même si la plupart des éditeurs sont adultes et qu'ils n'apprécient pas ce qu'elle a écrit. Elle garde espoir en pensant à Rimbaud qui a réussi bien qu'il n'ait que 17ans et elle a 14ans.

Elle considère ce livre comme un post.

Gwladys Constant, pour écrire cette histoire, s'est nourrie de son expérience en tant que professeur de français.

J'ai aimé ce livre car tout ce qui est dit est vrai et nous est déjà arrivé. Il est donc facile de lire ce livre et de s'identifier au personnage qui a écrit cela.

(Tya)
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Mamie passe le bac

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