AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.32/5 (sur 31 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Port El-Kantaoui, Tunisie , le 28/04/1975
Biographie :

Iman Bassalah est journaliste en presse féminine et écrivain.

Titulaire d'un Doctorat de Lettres Modernes, elle a été professeur de français.

Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Profs Academy aux éditions de La Martinière et un recueil de nouvelles intitulé Les Femmes au miel aux éditions Michalon, en 2009.

Hôtel Miranda est son premier roman.

Elle vit entre la France, l’Italie et la Tunisie.

Ajouter des informations
Bibliographie de Iman Bassalah   (9)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Citations et extraits (80) Voir plus Ajouter une citation
« Mon fils, ne fais pas comme les autres que tu vois à la télévision qui viennent de perdre un fils. Il faut comprendre leur colère, mais ne crois pas que ton malheur vient de tes frères musulmans. Il y a des gens qui veulent faire le mal, et des gens qui veulent faire le bien, sache distinguer et ne mélange pas tout.» Il lui répondait, en massant à son tour du bout des doigts la tendre paume sur sa tête : «Ma mère, pour faire du pan, tu ne mélanges pas la farine, la levure et l'eau ? Mélange ce que tu veux et laisse-moi mélanger ce que je veux. Je ne t'aide pas comme il faut avec mon salaire ? Je suis un bon fils, c'est tout ce que tu dois me demander.»
Commenter  J’apprécie          120
- Ma mère, malgré ses origines populaires, m'a donné un éducation libre. Je me suis exprimée contre le régime tunisien, plusieurs fois. Je ne savais pas que les conséquences seraient si graves. On a peu à peu tout perdu, et je suis allée en prison. Pour trois fois rien. Quand je vois tout ce qu'on peut dire ici d'un président à la télévision, devant des millions de gens... !
Commenter  J’apprécie          100
- Zineb, tu es trop orgueilleuse, c'est le Chitane qui te fait parler. C'st aussi ça que tu as transmis à ta fille, l'orgueil. Elle n'aurait pas subi tout ce qui lui est arrivé et ne nous aurait pas apporté le malheur si elle avait su rester à sa place, faire ses études, se marier, élever ses enfants. Nos petits-enfants, Zineb, ceux qu'on ne verra jamais ! On a été malheureuses, nous, parce qu'on n'a pas eu la liberté ? Ouvre les yeux, Zineb, le vrai malheur, c'est la liberté !
Commenter  J’apprécie          90
Merci à toi, mon vis à vis de l'autre coté de la mer,
Au moins, maintenant, je sais qu'il reste encore,
Un espoir au fond de la conscience humaine,
Pour résoudre l'émigration clandestine,
En créant du travail aux pauvres chômeurs,
Pour que leurs corps n'errent plus sur la mer.

Elle jeta la guitare sur le sable et s'allongea , les bras et les jambes écartés , haletante de joie de vivre sous les étoiles.
Commenter  J’apprécie          70
Le vieil homme face à lui-même et à ses souvenirs, trace ainsi sur le sable le nom de la femme qu'il a le plus aimée. Un geste que nous avons tous fait!
Commenter  J’apprécie          40
Je  sais d’avance que dans les titres, il y aura plein de sujets sur les Arabes, l’islam, le terrorisme, le drapeau en berne de la laïcité, tout ce qui empêche de déjeuner en paix… Peut-être un nouvel attentat. Que peuvent les lois, que peuvent les hommes contre un gars, même pas connu des services, qui un beau matin regarde des tutoriels sur la décapitation, comme d’autres surfent sur Marmiton, s’empare d’un couteau de boucher et se précipite sur une victime de choix qu’il achève du premier coup, alors qu’il n’a pas de diplôme de boucher ou de médecin légiste en poche ? et peut-être même jamais égorgé de mouton de l’Aïd ? Pas un qui ne retourne le couteau contre lui à la dernière minute : prennent-ils une sorte de drogue du tueur pour se faciliter la tâche ? Faut-il mettre sous scellés tous les couteaux de boucher ? La victime n’est pas forcément identifiée par des menaces sur les réseaux. Ben Laden avait dit à ses hommes d’arrêter la décapitation. Pas Daech.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne rejette pas ma part d’Arabe, j’en suis fière, au con­­traire, mais je veux qu’elle perce ses propres trous. Je n’ai jamais préparé un seul couscous de ma vie, ni même un seul plat, si j’y réfléchis bien, parce que je n’avais pas envie de ressembler à une « fatma », comme ils disaient dans les bistrots.
Commenter  J’apprécie          20
Il m’a fallu tomber amoureuse d’un homme deux fois plus âgé que moi pour connaître les affres de la jalousie. À part ça, des hommes sollicités, j’en avais rencontré avant. En réalité, c’est pas l’âge : sauf à quelques heures noires, Albert a souvent plus du double de mon énergie et le charisme qui va avec. Encore que dans ses moments de désespoir, et même après avoir perdu l’usage de son bras, on sent que la coupe reste pleine, quelque part. C’est plutôt qu’il m’a fallu tomber amoureuse d’un homme auquel je crois… Giuseppe, c’était pas pareil, je l’ai aimé très fort, mais il portait un drame.
Commenter  J’apprécie          10
Iman Bassalah
haram sexuel, c’était donc juste ce truc de mère attentive, la prévention de la pédophilie, dans un moment jugé propice. Peut-être alors à cause de mes cousines, les étés en Tunisie, ce vieux plan de la virginité qui traînait dans l’air ? Je m’étais moquée de l’une d’elles, pressée de se marier, mineure, pour accéder à la nuit de noces dont elle rêvait, mais au moins elle avait perdu sa virginité dans des conditions moins glauques que moi, avec ce guitariste grec que je n’aimais pas du tout, pour faire comme les autres Parisiennes.
Commenter  J’apprécie          10
Au début, je n’aimais pas quand Albert m’appelait habiba (« bien-aimée »). Je me demandais s’il n’y avait pas là une sorte de relent colonialiste, quelque chose de malsain, qui me gommait, de l’ordre des représentations orientalistes de la femme par le « nabab blanc hégémonique » – Albert aime décrire ses ennemis en ces termes. Et je le sais capable de se penser lui-même comme ça. Les jours de doute, par exemple ceux où il a fait du mal à quelqu’un, stratégie ou mégarde, je lis ça dans son regard ciel.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Auteurs proches de Iman Bassalah
Lecteurs de Iman Bassalah (45)Voir plus

Quiz Voir plus

Antigone de Jean ANOUILH

D'où le dramaturge a-t-il tiré l'idée ?

De Sophocle
De Homère
De Sofocles
D'Erasme

30 questions
354 lecteurs ont répondu
Thème : Antigone de Jean AnouilhCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}