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Critiques de Ruth Rendell (475)
L'été de Trapellune

Alec et Meg Chipstead, nouveaux propriétaires de Wyvis Hall, splendide demeure géorgienne, découvrent en inhumant leur chien dans le petit cimetière ancestral réservé aux animaux de compagnie, le cadavre d'une jeune femme et d'un bébé. Une enquête est ouverte (quantité négligeable dans l'histoire), tandis que paraît dans un quotidien londonien, un entrefilet qui fait remonter en surface des souvenirs vieux de 10 ans chez Adam, Shiva, Rufus. Ces trois hommes, bien installés dans leur vie, se sont connus au temps de leurs études, ont séjourné ensemble à Wyvis Hall, rebaptisé par eux Trapellune, anagramme de « nulle part », et se sont juré, après les évènements dramatiques qui s'y sont déroulés, de ne jamais chercher à se revoir ni même à se contacter.





Eté 1976 : un été qui a marqué les esprits locaux en raison d'une canicule aussi rare qu'exceptionnelle sur le Suffolk. Adam, alors âgé de 19 ans s'apprête à entrer à l'université à la rentrée, quand il hérite de Wyvis Hall. Etudiant désargenté, dans l'impossibilité financière d'entretenir un tel bien, Adam décide de le vendre et se rend sur place en compagnie de son ami Rufus, étudiant en médecine, pragmatique et volontiers cynique, pratiquant « la chasse aux femmes », pour rencontrer un agent immobilier. Mais là : « Ils avaient déjeuné au bord du lac, allongés dans l'herbe. Le caractère magique du lieu les avait gagnés à leur insu ; ils avaient été ensorcelés par la chaleur, la luminosité, les senteurs du jardin et le silence qui enveloppait tout. Ils avaient sans doute aussi perçu autre chose : un ingrédient indéfinissable qui les exaltait, sans doute lié à un passé archaïque, ou bien à une promesse d'avenir ». Adam et Rufus ont découvert le jardin d'Eden et décident d'y séjourner. Des amis ou vagues connaissances se joignent à eux, Shiva, vendeur en pharmacie qui souhaite intégrer une faculté de médecine, et sa compagne Vivien, d'origine autrichienne, fascinée par l'Inde, qui porte le kamiz, le salwar et le dupetta.





Il manque encore Zosie, la dernière à entrer en scène. Elle marche sur la route de Nunes en compagnie de son sac à dos qui contient un vêtement, une ceinture en cuir et quelques piécettes. Elle ne sait ni d'où elle vient ni où elle va, porte une bague en or, sa seule possession. Ces errances suffisent à Rufus pour l'intégrer au sein de la communauté. Zosie paie son gîte et son couvert en s'offrant à Rufus avant de devenir le grand amour d'Adam. C'est une jeune femme blessée, psychologiquement vulnérable. Elle vient d'abandonner son nourrisson à l'adoption.





Tout ce petit monde s'organise sur le mode d'une communauté auto-subsistante. Trapellune-jardin-d'Eden, offre en abondance à ses membres des récoltes de fruits et de légumes gorgés de soleil. L'été brûlant se déroule dans une atmosphère permissive, désinhibée. Les corps se libèrent, se mélangent. Toutes les expériences sexuelles sont naturelles, encouragées par la marijuana. L'été 76 est un temps suspendu, rien d'autre n'existe que Trapellune, sa liberté, sa chaleur, jusqu'au moment où l'automne laisse les terres grillées, où les premiers orages éclatent en annonçant la perte du paradis.





Roman à la lenteur hypnotique, roman générationnel, l'Eté de Trapellune est envoûtant. Ruth Rendell, au sommet de son art, offre des descriptions d'une beauté et d'une justesse à pleurer. Chaque phrase mérite d'être apprise par coeur, tellement la portée de ses observations psychologiques est universelle. Tout au long de l'histoire, le passé et le présent des 3 protagonistes principaux sont enchevêtrés, tant ils ont de mal à oublier cet été 1976, qui 10 ans plus tard, a encore des conséquences sur leur vie sous forme de séparation conjugale, alcoolisme, dépression, tant le poids de la culpabilité est lourd à porter. Mais il ne faut pas oublier pour autant que Ruth Rendell est une experte du roman psychologique noir foncé. C'est donc dans les dernières pages que se déploie son immense talent qui explicite aussi le titre anglais de L'été de Trapellune.

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Celle qui savait tout

Découvrir l'assassin n'est pas l'objet de Celle qui savait tout, puisque dès les premières pages il est nommé et sont décrites les circonstances des meurtres. Ce qui peut paraître étonnant, c'est qu'il n'ait jamais été inquiété pour ses crimes. C'est donc le moment de préciser que ces événements inauguraux se déroulent au cours de la seconde guerre mondiale. Loughton, situé à seulement 18 kilomètres de Londres, souffre un peu moins des bombardements, du blitz, et des privations alimentaires. Son commissariat a néanmoins été détruit et la police a d'autres chats à fouetter que rechercher une femme réputée volage, dont le mari affirme qu'elle s'est enfuie, ou un militaire dont la famille pense qu'il est parti vivre au bout du monde. Tant de gens meurent et disparaissent durant les guerres, deux de plus ou de moins !



 

Il faut attendre 70 ans avant que quelques restes macabres soient exhumés par des maçons lors de la construction d'une cave. C'est l'inspecteur Colin Quell qui est chargé de l'enquête, sans grand espoir d'aboutir à l'arrestation du coupable, compte tenu des décennies écoulées. D'ailleurs, l'enquête policière, fort discrète, ne sert que de fil conducteur dans le roman. Quell recueille néanmoins les témoignages des personnes ayant vécu dans le quartier des qanats au moment estimé du crime. Les enfants de 1944 ont bien grandi, et même beaucoup vieilli, certains sont morts, d'autres mourront au cours du roman. Stimulés par cette résurgence du passé dans l'automne de leur vie, ils se contactent, s'invitent à des dégustations de sherry, dégainent les albums de photos, se racontent leurs mariages, leurs divorces, leurs veuvages, leurs maladies. C'est long 70 ans, c'est le temps d'une vie. Parmi cette galerie de personnages choisis et décrits avec une infinie tendresse par Ruth Rendell, certains sont particulièrement émouvants comme Michael qui dans quelques semaines sera centenaire, détail qui n'est pas sans importance.



 

En plus d'être un roman psychologique d'une grande et irréprochable force, Celle qui savait tout est aussi un roman d'atmosphère empreint d'une douce mélancolie et d'une nostalgie sereine. A petites touches feutrées mais chirurgicalement précises, Ruth Rendell observe ses personnages âgés, ayant tous parcouru la plus grande partie de leur ligne de vie. Ils se penchent sur leur passé mais envisagent encore un avenir, il n'y a rien de triste dans ce récit, l'humour y est même bien présent, subtil, savoureux, égayant cette petite musique obsédante qui rappelle au lecteur l'inéluctabilité du temps qui passe, l'intérêt qu'il y a pour chacun d'effectuer les bons choix, de tenter, dans la mesure du possible, de ne pas se tromper.
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Noces de feu

Imaginez. Imaginez que la charmante vieille dame fort distinguée dont vous vous occupez dans une maison de retraite ultra-huppée ait des secrets à cacher et se mette à vous les confier, avec toute la pudeur surannée qui la caractérise, quitte à mettre un bouquin entier à placer des mots sur ce que l'on devine gros comme une maison (gros comme LA maison, celle dont personne ne connaît l'existence) dès le départ.

Eh bien, cessez d'imaginer parce que « Noces de feu » existe et que c'est exactement ça.



Autant dire qu'il n'y a là-dedans ni suspense ni surprise, y compris concernant le présent de la ô combien naïve Jenny. De toutes façons, le récit fractionné d'une bonne partie de la vie de Stella occupe davantage de place, probablement pour le meilleur... Je vais être honnête : ce n'est pas que ce livre est mauvais, non. Impossible de lui mettre une mauvaise note, en particulier parce que Stella est extraordinairement bien écrite. ... Comment vous dire ? Il y a les personnages crédibles (ceux qui sont suffisamment consistants), et ceux qui sont ***crédibles*** ; qui, au delà de la dimension de papier, donnent l'impression qu'ils pourraient être vrais. Stella, avec sa façon de s'exprimer, sa personnalité révélée de façon de plus en plus intime, est de ceux-là.



Mais voilà : aussi bien écrite Stella soit-elle, ce livre n'était, de toute évidence, tout simplement pas pour moi. Est-ce que parce que tout y est trop prévisible à des kilomètres ? Que les thèmes abordés (l'infidélité, la vieillesse, le cancer, la mort, la rupture...) ne respirent pas franchement la joie de vivre et les paillettes ? Que Jenny, finalement, reste cantonnée au rôle de narratrice externe, d'outil destiné à justifier le témoignage de la vieille dame, sans que l'on n'attache vraiment d'importance à son histoire d'adultère ? Que le tout laisse un fort sentiment de « tout ça pour ça » ? Peut-être un peu, mais pas entièrement.

J'ai surtout besoin soit de rebondissements, soit d'action, de mystères ou de dépaysement, de romance ou de magie, bref, de n'importe quoi qui sortirait du quotidien... et « Noces de feu », c'est, à l'inverse, la vie dans toute sa banalité. Ne vous attendez pas à un thriller psychologique ou quoi que ce soit du genre, les cadavres dans le placard sont très vite déterrés, le seul intérêt du truc est de savoir comment les choses en sont arrivées là et c'est... eh bien, pas très passionnant, aussi bien raconté que ce soit.



Mais si vous aimez les drames et les récits façon tranche-de-vie, alors oui, il y a des chances que vous y trouviez votre compte.
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Sage comme une image

Suspense à l'anglaise



J'avais déjà entendu parler de cette autrice sans jamais la lire. Ces romans allient suspense et psychologie et plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma notamment par Pedro Almodovar ou Claude Chabrol.



Ce qui est intéressant dans ce thriller c'est la capacité de l'autrice à extraire du morbide de situations, à première vue, banales. J'ai aimé l'atmosphère qui règne avec en toile de fond la question des liens familiaux où comment la figure maternelle peut influencer la trajectoire d'un enfant.

On fini par s'attacher à ses personnages même ceux au profil détestable. L'intrigue bien que habillement menée m'a paru parfois s'égarer en détails pas toujours pertinents. Je ne suis pas experte en thriller mais ce roman, a pour moi, rempli sa fonction en surprise tout en restant vraisemblable.

Je relirai certainement cette autrice à l'œuvre considérable.
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Sage comme une image

Un polar captivant, quelle bonne idée des éditions l’Archipel de rééditer ce titre publié en 1998.

Celle qui est qualifiée de « reine du polar » mérite bien son titre. Je n’arrivais pas à poser ce livre, vite lu malgré les cinq cent pages. Haletant, une intrigue à la construction redoutable avec des protagonistes écorchés subissant l’emprise de personnages démoniaques. Rien de gore pourtant, je vous rassure.

Quand un enfant délaissé, Teddy, rencontre une jeune fille surprotégée, Francine, tout bascule et le rythme de ce polar s’intensifie.

J’ai été accrochée à cette intrigue redoutable qui va crescendo. L’auteure prend son temps pour installer le décor, présenter les personnages complexes. Une fine analyse psychologique des névroses de chacun couplée à une intrigue impeccable, un must.
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Oeuvres - Intégrale 1 : Les Wexford 1

Un supperbe recueil ideal pour decouvrir cette auteur majeure de l'oeuvre policiere du vingtieme siecle, à classer aux cotes d'Agatha Christie dans la legende du polar, c'est dire ! A ne rater sous aucuns pretexte, vous allez etre traansportés ar les nouveles de ce recueil dense,intense et tres bien composé.
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Les coins obscurs

Pour moi première découverte de Ruth Rendell. Ce Roman m’a fortement intrigué mais je suis parfois resté sur ma faim, effectivement nous sommes bien triturés psychologiquement, je me suis fais mon propre scénario mais j’étais souvent à coté je reconnais la les prouesses de l’auteure. Je « reproche » parfois un côté « extrapolé » l’issue d’une situation paraît parfois démesurée face à la situation initiale mais au final n’est ce pas se qui peut se passer dans nos actualités du quotidien lors d’homicide ? Pourquoi pas… à méditer



Au vue des critiques positives sur l’auteure je vais me laisser tenter par un autre Roman car on sent que celui ci n’est pas l’opus mais qu’en grattant un peu je serais agréablement surpris



J’ai apprécié les descriptifs des rues londoniennes, fervent passionné de Londres j’ai bel et bien reconnu et pu y retourner le temps d’une lecture :-)
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L'Enveloppe mauve (Un démon sous mes yeux)

Le 142 Trinity Road est un immeuble insalubre, promis à une future destruction. En attendant, rien n'empêche Stanley Caspian, gras, grossier et vulgaire, une vraie brute, mais surtout propriétaire des lieux, de louer ses chambres à des locataires désargentés, étudiants, couples dans la dèche, pour un loyer exorbitant. La loi l'y autorise et l'autorise même à les augmenter.





Parmi les habitants, Arthur Johnson, célibataire psychopathe et comptable, solitaire, effacé, employé modèle, vit là depuis plus de 20 ans, menant une vie ritualisée, repassage le samedi, ménage tous les jours, repas et douches à heures fixes, viande 3 fois par semaine, entretenant le culte de sa tante Gracie décédée, qui l'a élevé, en époussetant maniaquement les bibelots qu'elle lui a légués. Mais Arthur a un secret. Dans la cave de l'immeuble, quand le besoin devient irrépressible, il retrouve régulièrement et nuitamment, une femme, mannequin-poupée de son état, sur laquelle il peut assouvir ses pulsions de meurtres, considérant qu'il s'agit d'un excellent subterfuge qui lui évite d'assassiner des vraies femmes dans la rue en canalisant sa perversion, c'est une façon de voir les choses. Celle-ci, qui ne se défend pas, n'appelle pas au secours, il peut la tuer autant de fois qu'il le veut. Aucun spoiler de ma part, tous ces éléments sont rapportés dans la 4ème de couverture.





Fort heureusement, il reste beaucoup à découvrir dans ce roman, qui conformément au talent de Ruth Rendell vaut davantage pour son atmosphère et son étude psychologique d'une finesse remarquable que pour l'intrigue. L'épilogue réserve une surprise, faisant voler en éclats toutes les hypothèses échafaudées par le lecteur. Publié en 1977 pour la première fois en France, Un démon sous mes yeux, est un roman fascinant, qui permet de partager la vie quotidienne d'un psychopathe dans ses moindres gestes et pensées, de pénétrer dans sa tête, de comprendre de l'intérieur comment une pathologie peut altérer le sens commun d'un homme, le rendre interprétatif et paranoïaque jusqu'à commettre le pire.



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Et tout ça en famille...

Ah la famille! Eternel sujet de livre et de suspense, on y lave son linge sale dit-on mais on y cree de superbes romans noir comme celui ci petit bijou de machiavélisme et de violence amoureuse.Ruth Rendell nous offre ici un excellent suspense dans une famille somme toute assez banale mais l'histoire elle ne l'est pas:un superbe livre a tiroirs a decouvrir !
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La police conduit le deuil

Un policier dans la moyenne ni plus ni moins.L'intrigue et le déroulé sont classiques et les rebondissements attendus.L'auteure a fait mieux,ce livre est dans la moyenne des romans policiers mais ne m' a pas laissé de souvenirs impérissables.Reste la touche british qui lui confere un petit exotisme bienvenu.
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Le Pasteur détective

J'adore personnellement cette auteur et ses recits qui me comblent a chaque fois,en effet le suspense est toujours present et me fait penser a des oeuvres d'Agatha Christie par le style british qui nous offre des moments d'humour bienvenue au milieu de ses enquetes.A découvrir si vous ne connaissez pas.
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Une nouvelle amie

Christine a l'habitude de voir son amie Angie chez elle tous les jeudis après-midi.

Mais un jour où Angie a dû s'absenter sans prévenir Christine, cette dernière va se trouver une toute nouvelle amie qui lui réserve quelques surprises...



Alors je ne m'attendais pas du tout à ce que j'allais lire, n'ayant même pas lu la 4ème de couverture.

Je l'ai choisie pour la couverture intrigante et car c'est une nouvelle offerte par l'auteure.

Du coup, ça me donne envie de voir le film adapté au cinéma par François OZON.

À découvrir...

Je me laisserais bien tenter par d'autres livres de Ruth Rendell que je ne connaissais pas du tout.
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La maison aux escaliers

Non... 3 livres lus de cette auteure. Je n'aime pas.
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Douces morts violentes

Voici un petit roman bien étrange sur la vie de deux sœurs qui viennent de perdre leur mère.

L'une est en pleine crise d'adolescence et confie tout son mal être a son journal intime, elle adore son père.

Quand a sa sœur, depuis la mort de sa mère, elle est en proie à d'horribles hallucinations, elle dort très mal et a souvent la vision d'un chat et subit des hurlements nocturnes.

Mais voici que la vie des deux sœurs va basculer quand leur père leur annonce plus tard qu'il va se remarier...

Que va t-il se passer a l'arrivée de cette nouvelle jeune femme ?

Elle ne fera pas longtemps partie de la famille, je vous laisse découvrir pourquoi et comment !

Cette famille va partir pour l'un dans la dépression, pour l'autre dans l'anorexie et puis aussi dans la boulimie, un destin terrible pour tous , pour une fin bien étrange...
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Rottweiler

Première lecture de cette auteure présentée comme une incontournable des thrillers british... Je reste dubitative. Le début m'a fortement surprise. On n'a pas le canevas habituel. Je me suis demandé si j'allais accrocher au récit. Petit à petit, ça fait son bonhomme de chemin et je me suis prise à suivre les péripéties des habitants de cet immeuble. Mais le déroulement reste très approximatif, pour moi. C'est peu approfondi au niveau des personnages et la trame thriller est très basique. Sentiment mitigé donc.
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L'Arbousier

un petit roman au très bon suspens, aux descriptions soignées et parfois embellies par le souvenir. une tragedie sousjacente et un final très surprenant mais finalement juste. Mensonges et Amour.
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L'Arbousier

L’histoire d’une famille qui rencontre un drame lors d’un voyage en Espagne. Ce livre là à une chute vertigineuse à la fin où personne ne s’y attend et même quand vous l’avez lu entièrement vous relisez quelques passages du livre pour mieux comprendre, ce livre peut être lu par n’importe quelle personne de n’importe quel âge il est très bien
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Le maître de la lande

Le premier Ruth Rendell que je découvre, un de ces livres trouvés par hasard dans une boîte à livres. le titre m'a attirée.

J'attendais du mystère, des ambiances humides et brumeuses, quasi magiques. de ce côté, je n'ai pas été déçue, pourtant les premiers chapitres m'ont parus très classiques, un peu lents même.

Heureusement, la lande s'avère être un personnage à part entière, avec ses pierres mystérieuses, ses cavités oubliées et ses variations climatiques. Les premiers cadavres apparaissent, de blondes jeunes femmes, qui font figure de victimes de sacrifices (leurs chevelures sont systématiquement prélevées).

Le personnage principal, Stephen, m'a fascinée. Trouble, perturbé, il est amoureux passionné de la lande, bien plus que de sa femme pour laquelle il éprouve cependant une possessivité maladive. Il est aussi l'héritier d'une famille aux nombreux secrets, où bien des membres font défaut. L'ombre d'un ancêtre célèbre plane sur son existence alors que la présence envahissante de son père le vide de son identité et que l'absence de sa mère enfuie le laisse orphelin...

Je me suis passionnée pour sa descente dans la tourmente criminelle, avec une deuxième partie du roman beaucoup plus rythmée que le début, et plus originale aussi, même si on se perd un peu dans certains passages complexes.

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Et l'eau devint sang

Le livre est très simple, facile à suivre et à lire.

Le style d’écriture m’a fait penser à Guy Descars que j’apprécie d’ailleurs beaucoup.

Par contre, j’ai envie de secouer Ismay. Quelle mollassonne!

Le personnage de Ismay est sans aucune consistance. Elle manque de caractère et de franchise avec sa sœur Heather. Et comment peut-elle ainsi se laisser mener pour le bout du nez par Andrew et par Marion?

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L'Analphabète

bof lu en 1 jour
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