Bambi

A peine refermé" Leon" (le deuxième tome de la série "Zack" ), je me plongeai dans "Bambi" (le troisième ), et c'est très agréable de se rappeler de tout , (ça change de mes lectures habituelles où il se passe un an entre chaque exemplaire) ….

Cette fois-ci, Zack et ses collègues doivent résoudre des meurtres avec mutilation d'adolescents . Assassinats ou suicide collectif ?
Et bien , on pourrait dire que ♫ C'est la fête de trop ♫.
Il faut dire qu'en Suède, la nuit de la Saint- Jean est connue pour être trrrrés arrosée, voir plus si affinités.
Et le plus, cette fois- ci, se présente sous la forme d'un joli petit comprimé rose avec la tête de Bambi gravée sur une face.
De quoi séduire les jeunes qui ne se méfient pas. Ils devraient , car les effets sont dévastateurs. Question drogue, on peut faire confiance à Zack , un expert …
Goûtera- t- il à Bambi ?
Je ne vous dirai rien sur sa réhab': ♫ NO, no, no !
Mais sachez que les auteurs ne l'épargne pas… ni moi, ni vous d'ailleurs.
J'ai préféré ce tome 3 au 2°, peut-être à cause du sujet, la drogue , dont les effets sont particulièrement bien décrits par les deux auteurs.
Zack est au bord du "craquage". On commence à voir où les auteurs veulent en venir et cela fait froid dans le dos. On s'attend au pire. J'espère que tous les mystères autour des origines de Zack ( de la personne qui lui veut du mal , la place d'Hebe ) trouveront une explication digne de ce nom car pour l'instant cela m'a l'air bien tiré par les cheveux, bien glauque…
Allez courage, dans un an, le tome 4 !


Challenge Mauvais Genres

Un livre, un titre "Bambi", un tel nom t'évoque forcement ce joli gentil petit faon, pour qui tu as versé tant de larmes lorsque tu étais une jolie gentille petite enfant. Un auteur, Kallentoft, là, tu penses plus à "Who killed Bambi ?" des Pistols, parce que le Kallentoft ne fait pas dans la dentelle, il est plus à te faire pleurer des larmes de sang que de tristesse.

Tu lis le synospsis, tu te demandes si une telle drogue peut exister ?! Tu te rappelles qu'en Floride un mec sous LSD a boulotté la quasi totalité du visage d'un sdf, alors oui hélas, pourquoi pas ? t'en frissonnes de peur...

A peine ta lecture commencée, te voilà dans le vif du sujet. Petite fête entre jeunes gens de bonne famille ne touchant pas les aides sociales, champagne, mets fins et saloperie de petites pilules qui met fin à la petite sauterie... tout s'enchaîne, pas de temps mort, à te demander si ton rythme cardiaque va se calmer...

Une histoire trépidante, cohérente et addictive malgré des personnages quelque peu stéréotypés.

Des personnages que tu aurais probablement mieux appréhendés si tu avais lu les 2 premiers tomes.

Bambi de Mons Kallentoft & Markus Lutteman est un polar de notre temps on y parle d'une nouvelle drogue de synthèse qui fait des ravages chez les jeunes adeptes car une fois ingérées on s'entretue car cette pilule rose avec le motif de Bambi enlève toute douleur et donne la sensation que le corps physique doit être détruit, une enquête que j'ai trouvé réaliste sauf que Zack inspecteur a la criminelle a 26 ans et est à sa deuxième cure pour sa dépendance aux drogues que j'ai trouvé peu crédible. Quelle synchronicité de lire dans un journal l'apparition d'une nouvelle drogue qui amène l'utilisateur a une expérience de mort imminente. Un bon polar vraiment addictif.
https://www.journaldemontreal.com/2018/11/21/une-experience-de-mort-imminente-en-poudre

Action !

Prologue : ça commence fort, très très fort. Une voiture. Une moto. Course acharnée. 160 kms/h. Poursuite frénétique et 3 pages après notre héros, à terre, face à un pistolet.

Chapitre 1, retour en arrière, 15 jours plus tôt, carnage le soir de la fête de la St Jean chère aux suédois. Comment et pourquoi un groupe d'adolescents se sont-ils entretués de façon aussi monstrueuse ? La drogue, bien sûr, qui, ici, a pour nom Bambi. L'enquête peut commencer avec l'inspecteur Zack Henry, ancien drogué avec ses sensations de manque, son aspiration à se fondre dans les ténèbres… Toujours en lutte contre lui- même.
Ainsi débute le troisième volume de la série Zack.

KALLENTOFT et LUTTEMAN sont journalistes. Ils écrivent dans un style… journalistique : courts chapitres, succession de phrases brèves, parfois sans verbe, entremêlant descriptions, sensations, interrogations et provoquant une lecture haletante qui se fait aussi rapide que l'écriture.

Cependant, avis mitigé de ma part avec quelques bémols de poids :
- L'histoire, les personnages sont difficiles à comprendre si nous n'avons pas lu les deux premiers tomes ("Zack", "Léon"). Beaucoup d'éléments reliés au passé sont incompréhensibles faute d'historique. Sentiment de frustration pour le pauvre lecteur.
- le récit est très alambiqué. En fait, nous avons au moins deux histoires en parallèle : l'enquête en cours et l'histoire de Zack au passé tourmenté (Et il n'a que 26 ans !). S'ajoutent les histoires d'autres personnages, très nombreux, trop nombreux.
- Les personnages sont excessifs, des messieurs/dames « plus », et ce dans tous les domaines, pouvoir, puissance, richesse, intelligence, connaissance, beauté… Partout les superlatifs sont la norme.
- La fin s'annonce malsaine, glauque mais le sera-t-elle vraiment ? Elle laisserait supposer un volume supplémentaire qui n'a jamais été annoncé et qui n'est jamais paru.
- Un style un peu particulier qui, pratiqué à haute dose, tend à déconcerter le lecteur. Ainsi, de nombreux passages en italiques censés nous introduire dans la tête de certains personnages alignent des banalités totalement superflues et nous embrouillent, ou de très brèves phrases qui sont en fait des paragraphes prennent visuellement une apparence de poème et hachent la lecture.

En bref, si on se laisse facilement embarquer dans l'écriture un peu folle de ces deux auteurs, au bout du compte, à l'approche de la fin, on constate une histoire plutôt confuse et creuse, un final nauséabond, un ensemble qui n'est pas abouti et laisse perplexe.

Une brigade de super flics enquête sur un fait divers sordide et spectaculaire : quatre adolescents sont retrouvés morts, probablement entre-tués sous l'effet d'une nouvelle drogue inconnue.

Bambi commence fort, ça griffe, ça mord, ça déchire, on se prend des coups dans la gueule et dans le ventre pendant plus de 400 pages, et on en redemande. On dévore frénétiquement les pages comme un carnivore assoiffé de sang. On se demande quelle pirouette vont trouver les auteurs pour dénouer cette formidable intrigue. Le style est fluide et limpide, et on s'attache aux personnages de la brigade. Grâce aux digressions et à la narration interne ou externe qui change selon le protagoniste du chapitre, les auteurs réussissent à créer une esthétique très “cinématographique” : on est spectateur plus qu'acteur, on regarde l'action plus qu'on ne la vit, et les scènes et les plans sont coupés au bon moment pour maintenir la tension et le suspens. La longueur des chapitres - assez courts - contribue également à instaurer un effet de boulimie de lecture chez le lecteur : une fois commencé, on aimerait pouvoir lire Bambi d'une traite.

Difficile de critiquer ce roman sans spoiler, mais je dirai simplement que le dernier tiers du roman m'a un peu déçue. Les ficelles de la narration deviennent trop grosses, le rythme s'accélère, et pourtant, on traîne en longueur avec des sous-intrigues croisées et inutiles.

C'est tout de même un très bon thriller qui vaut le détour, ne serait-ce que pour l'originalité de l'intrigue.