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EAN : 9782207114926
256 pages
Denoël (08/11/2013)
3.85/5   62 notes
Résumé :
Au Mali, tout est possible et rien n'est certain", ainsi parle Solo, ce Franco-Malien recherché par la police française qui a laissé derrière lui un passé obscur pour recommencer une nouvelle vie sur le continent noir. Ancien des stups respecté de la profession, Solo est devenu à Bamako un détective privé populaire. Même si les souvenirs douloureux le hantent souvent, Solo les noie avec application dans l'alcool. Jusqu'au jour où une belle avocate française l'engage... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Le dimanche, à Bamako, c'est jour de mariage.
Oui, mais pas que.
C'est également l'occasion de se mettre en joie en découvrant le cadavre d'une connaissance récente qui aura, de son côté, développer une réelle accointance avec madame la mort.
C'est le lot de Solo, ex-flic français, néo-détective Bamakois, à qui la soeur (de la défunte, pas du fin limier) vient aujourd'hui demander des comptes.
Sanglants, les comptes, de préférence.
Avec une pointe de violence exacerbée, si c'est pas trop demander.

Laurent Guillaume nous transporte au Mali avec ce polar âpre et fiévreux inspiré de faits divers réels.
Un pays visiblement gangrené par la drogue, la fureur et la corruption.
Un futur plan vacances pour qui aime vivre dangereusement sans éprouver forcément le besoin de reprendre le taf dans la foulée. Enfin, pour les survivants.
Où il est question de flic à la dérive à l'haleine aussi frelatée que l'alcool qu'il s'envoie un peu trop souvent.
L'on découvre, itou, les joies ineffables de la tronçonneuse sur corps éveillé, mais ligoté, sinon ça éclabousse.

Black Cocaïne fait dans le dépaysement.
Un rythme faussement indolent au service d'une enquête à tiroirs ou chacun lutte pour sa survie.
Ici, point de vrais gentils, là non plus, d'ailleurs, soit dit en déambulant, mais des salopards certifiés 100 % NB, sans réels états d'âme, autant vous dire que le concours de parlote tourne rapidement court au profit des flingues, machettes et autres objets léthaux qu'ont rarement l'occasion de profiter de leur RTT, les pauvres.

Original et rythmé, ce policier ouvre de nouveaux horizons tout en permettant de rester le derche vissé dans son fauteuil, occasionnant, par là même, de sacrées économies en ces temps de vache famélique et rien que pour ça, merci m'sieur Guillaume !
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Laurent Guillaume est un ex flic des stups. Laurent Guillaume a connu le Mali dans le cadre de son expérience professionnelle. Laurent Guillaume est un écrivain surdoué.

Prenez les trois ingrédients, secouez fort (très fort) et vous obtiendrez Black cocaïne, polar survitaminé, d'une vraisemblance sans pareille.

L'auteur sait clairement de quoi il retourne. Son précédent roman qui se déroulait déjà en Afrique, « Doux comme la mort », petit bijou noir, était déjà bluffant. Ce nouveau roman l'est tout autant, mais très différent.

Rigoureusement, étonnamment, profondément marquant, vivant et bluffant.

Reprenons cette affaire point par point :

Ce polar est rigoureux dans son traitement. Parce qu'on est très loin du roman du petit blanc qui veut faire dans l'exotisme. Chaque phrase décrivant le Mali et sa société sonne vrai, intensément vrai. L'âme du pays transpire par tous les pores des mots de Laurent Guillaume. C'est brut, authentique, brûlant d'actualité et souvent loin des stéréotypes véhiculés par les médias. On ressent intensément que l'auteur aime ce pays, et c'est parce qu'il l'aime qu'il le présente sans fard, sans avoir peur de mettre en avant ses gerçures et ses crevasses.

Rigoureuse également la description de la filière de la drogue, que l'écrivain (fort de son passé aux stups) rend particulièrement vraisemblable. du travail de pro !

Ce polar est étonnant par son réalisme couplé à ce qui se fait de mieux au niveau romanesque. Une intrigue au cordeau, un récit à la première personne qui ne tombe pas dans la facilité, une puissance d'évocation du pays impressionnante et un personnage principal magnifique. Des ingrédients qu'on ne retrouve pas tous les quatre matins dans le même bol.

Ce roman est profond, par son sujet mais aussi beaucoup par la densité du personnage principal. Un homme plein de failles (rien d'original à priori), mais d'une épaisseur telle qu'à de nombreuses reprises l'auteur nous colle la chair de poule. Et il a le bon goût de ne pas négliger les personnages secondaires, sans nous noyer sous leur nombre.

Ce roman est marquant, attendez-vous à prendre des claques. Comment ne pas être marquant quand on en cumule autant. Une lecture qui reste là, présente, comme en apesanteur, devant vos yeux une fois la dernière page tournée, Une récit court (250 pages), sec et rugueux.

Ce roman est vivant, à tel point qu'il vous remue certaines fois les tripes, pour vous toucher à d'autres moment en plein coeur. le contexte veut ça, l'histoire veut ça, le personnage veut ça et l'écriture veut ça. Parce que l'écriture de Laurent Guillaume est très expressive, non dénuée d'humour et émotionnellement chargée, y compris dans les moments durs et violents (et il y en a).

Ce roman est bluffant. Est-il encore utile que j'argumente davantage ?
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Des histoires de flics j'en ai lues un paquet. Je continue d'ailleurs à être particulièrement étonnée par la qualité de certaines productions littéraires. Et surtout, je continue à ne point trop me lasser du classique combo : flic/homme torturé. Et on peut dire que Black cocaïne ne déroge pas à la règle : et oui, encore une histoire de flic désabusé. Mais (et c'est la différence notoire), ce flic est un franco-malien qui officie en tant que détective privé à Bamako. Et pire, ce détective est un ancien flic des stups qui a sacrément merdé en France et est sous le coup d'une demande d'extradition. Alors là, autant vous dire que j'en suis restée pantoise. du Mali je ne connais pas grand-chose soyons honnêtes. Et comme vous vous en doutez, la perspective d'en savoir un peu plus sur cette ancienne colonie française m'a titillée…

Solo (c'est son p'tit nom), est donc notre anti héros dont on sait qu'il fut efficace dans son taf, limité obsédé et un peu trop accro aux substances illicites. de son minable bureau à Bamako, il enquête aussi bien sur les infidélités des messieurs que sur des choses plus graves. Et ça tombe bien, notre histoire démarre avec une de ces demandes très spéciales : que faire quand une brillante avocate française hyper sexy vous demande de graisser la patte d'un juge pour obtenir la libération de sa jeune soeur, arrêtée pour trafic de cocaïne ? Et bien on agit en parfait gentleman et on accepte. Voilà notre Solo embarqué dans quelque chose qui dépasse la simple et (institutionnalisée) corruption de fonctionnaire. La jeune soeur est retrouvée quelques jours plus tard égorgée, son corps flottant près du fleuve Niger. Solo aurait-il mis le nez dans une affaire de gros bonnets ? Faut croire que oui. Et les ennuis ne font que commencer.

Sur les 280 pages que contient ce roman, pas une minute de répit ! Mazette quel rythme et surtout quelle maîtrise des codes du genre ! Black Cocaïne est le thriller haletant qui vous fait tourner les pages à la vitesse d'un supersonique.

Avec un style hautement percutant, sans langue de bois ni fioritures, Laurent Guillaume nous entraîne dans les arcanes de la société malienne, embourbée dans le cloaque de la corruption élevée au rang d'institution. On y découvre un pays qui tente tant bien que mal de s'en sortir, porte d'entrée idéale de l'Afrique vers l'Europe, devenue en quelques années la plaque tournante incontournable d'un trafic de drogue international. Un pays en proies à l'instabilité politique, menacé par AQMI au Sahel et les tribus salafistes aux portes de Bamako. Un pays qui comme beaucoup d'anciennes colonies oscillent entre poids des traditions et aspirations démocratiques. J'ai d'autant plus apprécié ce roman quand on sait que Laurent Guillaume a travaillé quelques années au Mali, envoyé par la France dans le cadre d'une vaste coopération dans la lutte contre le trafic de drogue. Ma peur d'un roman un peu trop orienté « pater colonialiste » ou le regard d'un frenchie sur l'ancienne AOF, a été balayée par le parti pris relativement neutre et distancié (à mon sens) de Laurent Guillaume qui dépeint avec justesse et recul, un pays qu'il affectionne.

Solo, le privé malien, a, je l'espère, encore de beaux jours devant lui et comptez sur moi pour l'y encourager.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Bamako, la capitale du Mali, me faisais toujours penser à l'horrible chanson d'Amadou et Mariam qui m'avait cassé les oreilles un été, sur une chaine française… "Le dimanche, à Bamako, c'est le jour des mariages". Une horreur.

Maintenant, lorsqu'on me parlera de Bamako, je penserai à Souleymane Camara, dit Solo, ancien flic de la brigade des Stups française, en exil dans ce pays qui ne pratique pas l'extradition de ses ressortissants.

Ce qu'il a fait à Lyon et qui a nécessité une fuite aussi loin, nous le saurons dès le prologue, ensuite, il nous faudra juste additionner un plus un pour comprendre la débauche de violence du début.

Solo, ça rigole pas comme mec, surtout quand on lui prend ce qu'il a de plus cher au monde. Là, il devient un vrai fauve.

Malien de par son père, français de par sa mère, métis donc, il a toujours l'impression d'être assis le cul entre deux chaises : en France, il était le Black de service, au Mali, il est le Blanc. Cherchez pas docteur…

Solo a fait son trou au Mali, est devenu détective privé, comme Sherlock Holmes… À la différence que le Consulting Detective anglais ne prenait une solution à 7% de cocaïne uniquement lorsque son cerveau n'avait pas d'énigmes à se mettre sous les petites cellules grises !

Notre détective franco-malien, lui, il carbure à l'alcool, aux rails de coke et autres pilules magiques telles les Benzodiazépines.

Vu ainsi, le personnage aurait pu être abject, l'auteur aurait pu en faire trop, mais il a su doser le cocktail de la personnalité de Solo pour en faire un personnage attachant, drôle, qui ne lâche rien dès que l'on touche aux siens.

L'affaire dont une cliente l'avait chargé semble banale, à priori : payer un magistrat pour faire sortir une mule à la demande de sa soeur (la cliente).

Mais cette affaire banale est comme un peu comme un chèche, on a le commencement, mais on ne sait pas à quel moment on atteindra le bout, après avoir déroulé des mètres de tissus.

L'écriture passe toute seule, elle coule comme l'eau dans votre gorge assoiffée d'aventures et l'histoire prendra une tournure inattendue, le tout devenant vite périlleux.

La plume est sans gants, plongeant dans des mots crus, pimentant le tout avec quelques scènes de sexe et diluant l'encre dans du sang.

Dans un pays où tout est à vendre et où tout s'achète (suffit d'y mettre le prix), il n'est pas facile de remonter le flux de l'affaire afin d'arriver au commanditaire.

Drôle, mais sans concession, la verve de l'auteur vous plongera la gueule la première dans un pays gangrénés par les trafics et la corruption.

Le portrait du Mali est cash, brut de décoffrage, violent, mais on sent que là-dessous, l'auteur connait le pays et l'aime bien, malgré ses lourds défauts.

L'histoire ne perdra pas de temps en salamalecs inutiles, on rentre direct dedans, on fonce dans le tas, on prend des coups, on les rend, on enquête, on fouille, on défouraille et on en sortira groggy, secoué, éprouvé après cette putain de bonne lecture !

♫ Cette semaine, à Bamako, c'était les journées vendetta ♪

Un roman lu en une journée… J'étais encore un peu dans mon trip "Mois Anglais", oubliant que la vitesse de lecture n'était plus importante.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Souleymane Camara, dit Solo, ancien policier français réfugié après une sale affaire à Bamako, la ville de son père, exerce dorénavant la profession de détective privé. Solo s'est forgé une réputation d'efficacité, voire de justicier dans la capitale malienne, et s'est tout naturellement vers lui que se tourne Faten Tebessi, jeune avocate française, afin d'innocenter et faire libérer sa soeur incarcérée dans le pays après une saisie de drogue à l'aéroport. Mais en acceptant cette affaire a priori simple à démêler, Solo ne va pas tarder à faire émerger des ramifications bien plus vastes et inquiétantes et à mettre en danger sa propre personne et ceux qui lui sont proches.

Avec Black Cocaïne, Laurent Guillaume fait le choix original de catapulter un détective dans le plus pur style hardboiled au Sahel. On retrouve donc tous les motifs du genre : l'ancien flic détruit par la disparition de sa femme et de son enfant, l'arrivée de la cliente dans le style femme fatale, désagréable et manipulatrice, un lot assez important de raclées à subir par un héros dont l'opiniâtreté confine à l'entêtement suicidaire, et une ville – ou même ici un pays – corrompue. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le Mali dépeint par Laurent Guillaume se prête bien à ce jeu, d'autant plus que vient se greffer à cet exercice de reprise des thèmes du roman américain de détective le poids des traditions et des liens familiaux et sociaux particuliers de ce bout d'Afrique, conférant au roman une atmosphère qui offre un ton original à une histoire par ailleurs très classique.
De fait, on suit avec intérêt les pérégrinations de Solo, et Laurent Guillaume sait faire fonctionner avec efficacité les rouages de l'histoire pour faire de son roman un bon page-turner. Mais c'est bien moins l'enquête elle-même que ce climat particulier qui voit se mêler les symptômes d'un État en déliquescence – corruption de la police et de l'administration revendant les intérêts du pays aux étrangers les plus offrants, accointances entre armée et djihadistes – et ces questions d'honneur et de fidélité à la famille élargie qui tissent les liens sociaux du pays et se placent au-dessus des basses questions de législation, qui font se distinguer ce roman de la masse des publications.

Si l'on regrettera parfois une certaine tendance de l'auteur à trop vouloir expliquer, à renfort d'adjectifs un peu redondants, les motivations de ces personnages là où leurs actes pourraient suffire, il n'en demeure pas moins que Black Cocaïne se révèle tout à fait efficace. Sans prétendre à devenir un classique ou un grand roman du genre, il fait le job, apportant action, rebondissements et exotisme. de quoi passer quelques heures agréables de lecture.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Je jouis enfin, lâchant une giclée brûlante comme de la lave, un foutre que j'imaginais noir et gluant comme le pétrole. Samantha me fit son numéro, le bouquet final. Elle hurla de plaisir, les yeux révulsés et la perruque de travers.

Dans ces affaires, tout n'est qu’une question de rituel, une formalité.
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Une nuée de gamins dépenaillés et morveux m'entoura soudain en me tirant par la manche et en me bombardant de questions, mettant à mal mes rudiments de bambara. Ils me suivirent un bout de chemin puis se lassèrent et disparurent en piaillant. Je regardais le fleuve.
J'avais mal, mais j'étais en vie.
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Ses petits yeux porcins me jaugeaient froidement.
— Vous êtes une sorte de Sherlock Holmes, reprit-il, n'est-ce pas ?
— Ce n'est qu'un ancien flic français, intervint Rafael.
— Ne nous jetons pas nos passés au visage, Rafael, t'étais bien flic espagnol avant de faire dans la poudre.
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Numéroter mes abattis. Je souriais en mon for intérieur, Kansaye employait souvent des expressions surannées.
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Au Mali, un commissaire de police ne peut pas vivre de sa solde, encore moins un flic d’un grade inférieur.
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Vidéo de Laurent Guillaume
Dans cet épisode, nous vous présentons deux romans, un polar, une bande dessinée et un essai qui, chacun, nous invitent à plonger dans un événement historique du siècle dernier. Des livres que nous avons aimés, qui nous ont remués, laissé une trace durable, appris beaucoup aussi, et que nous vous proposons de découvrir, selon un fil chronologique, grâce aux voix de nos libraires Julien, Marion, Annaïk et Adeline.
Voici les livres présentés dans cet épisode :
Toute la lumière que nous ne pouvons voir, d'Anthony Doerr (éd. Albin Michel/Le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/9988696-toute-la-lumiere-que-nous-ne-pouvons-voir-anthony-doerr-le-livre-de-poche ;
Le Temps des loups, de Harald Jähner (éd. Actes Sud) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22997999-le-temps-des-loups-l-allemagne-et-les-allemand--harald-jahner-actes-sud ;
Les Dames de guerre, de Laurent Guillaume (éd. Robert Laffont) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23135747-les-dames-de-guerre-saigon-laurent-guillaume-robert-laffont ;
L'Absence est une femme aux cheveux noirs, d'Émilienne Malfatto (éd. du Sous-Sol) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23307281-l-absence-est-une-femme-aux-cheveux-noirs-emilienne-malfatto-rafael-rodriguez-roa-editions-du-sous-sol ;
Vivre libre ou mourir, d'Arnaud le Gouëfflec et Nicolas Moog (éd. Glénat) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23140248-vivre-libre-ou-mourir-punk-et-rock-alternatif-en-france-1981-1989-nicolas-moog-glenat-bd.
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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