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EAN : 9782260019145
216 pages
Julliard (10/03/2011)
3.26/5   74 notes
Résumé :
A l'écart de tout lieu commun, loin des bégaiements de la morale ordinaire, dire ce qui est vrai. Pour la première fois, Lionel Duroy a écrit dans l'urgence. À travers les personnages de son roman, il a tenté de saisir, au moment même où ils les éprouvaient, les sentiments violents qui nous traversent quand nous sommes confrontés à des conflits douloureux avec les personnes qui nous sont le plus proches. Ici, et dans le même mouvement, un enfant et la femme aimée. "... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Devant , comme tous les bibliophages... faire , à un moment donné, de la place, vu mon rythme d'acquisitions et de lectures... je me mets donc, "contrainte et forcée"...à re-trier et à choisir comme je peux les
ouvrages à transmettre, offrir ou vendre...Choix toujours "déchirant"...
Comme cet ouvrage lu en 2011 avec beaucoup d'intérêt va aller rejoindre la bibliothèque lointaine d'un ami attentif , et grand lecteur, ...c'est là l'essentiel !!

En 2011, Je n'étais pas encore inscrite sur Babelio... je vais écrire mon ressenti avec mes souvenirs peut-être maladroits ou imprécis...
J'apprécie beaucoup cet auteur qu'une amie m'a fait découvrir, il y a déjà un très long moment. Elle m'avait choisi son texte "Ecrire"... qui m'avait enthousiasmée !

J'ai bien sûr lu "Le Chagrin"...et poursuivi ma lecture de cet écrivain...


"Car bien sûr je vais écrire, comme je l'ai toujours fait, pour ne pas succomber sous le poids des événements. J'ai toujours écrit pour ne pas mourir d'accablement. "(p. 116)

Et là, ce qui accable Lionel Duroy c'est la relation conflictuelle qu'il a avec son fils... en dépit de ses efforts...

Dans ce récit de l'urgence, Lionel Duroy redit le secours de l'écriture pour enrayer son impuissance et son inadaptation à vivre face à certains événements, surtout lorsqu'il touche les gens qui lui sont les plus intimes... Comme ce fils aimé et détesté alternativement , où les rapports ne parviennent pas à se pacifier...

"Colères" Oui... contre son fils qui ne correspond pas à ce qu'il voudrait, mais aussi et surtout Colères contre lui, qui n'a pas su être un père aimant, acceptant son "rejeton" tel qu'il est. On le sent surtout en colère contre ses propres incapacités à gérer ses émotions... et sa vie !

Le texte alterne entre la narration de ces liens et face-à-face douloureux, agressifs d'un fils et d'un père "dépassé" ... et des questionnements, réflexions intenses sur le travail d'ECRITURE....

"Nous passons des mois à écrire ce que nous avons compris, à sauver de l'oubli ceux que nous avons le plus aimés, à régler leurs comptes à ceux que nous haïssons, non pour eux-mêmes car ils sont morts la plupart du temps, mais pour les sentiments qu'ils ont incarnés que nous ne voulons plus voir, jamais, et tandis que nous ne voulons plus voir, jamais, et tandis que
nous menons à bien cette entreprise colossale, toute notre vie présente se fissure et puis s'effondre. Il faudrait être sans cesse au four et au moulin, me dis-je, écrivant inlassablement sur le passé tout en vivant intensément le présent, mais qui le peut ? "(p. 194)

[****Lu en avril 2011 - Soazic BOUCARD ]



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L'auteur dans ce récit son cheval de bataille à savoir son univers familial, de plus en plus complexe au gré des ruptures successives et des alliances nouvelles.

Le deuil à peine consommé de son premier mariage fait place à une nouvelle séparation qui ne se reconnait pas comme telle (Pourtant quand sa compagne prétend l'aimer toujours mais ne plus le désirer et se trouve un nouvel appartement : comment cela se nomme-t-il?)

Mais si «Le Chagrin» avait pour objet les relations avec ses parents, c'est ici la génération suivante qui est au coeur du récit. le fils ingrat, haineux, prenant le relais pour porter une ombre perpétuelle sur l'existence de son père, est l'objet de tous les questionnements sur la responsabilité respective de l'éducation, des blessures involontaires du destin, et de l'hérédité. Les filles, enjôleuses et séductrices envers ce papa gâteau, à la limite du chantage affectif avec pour rançon la rivalité qui les opposent. Tout cela pèse très lourd sur les épaules du narrateur qui somatise douloureusement ces conflits qui le cernent.

On y retrouve aussi le thème récurrent de l'influence de l'écriture sur les relations familiales qui l'alimente. L'auteur a payé le prix fort lors de la parution de son autobiographie, et n'a pas encore acquitté sa dette (les provocations du fils en sont peut-être une répercussion tardive, c'est du moins une des hypothèses évoquées.) Ecrire reste cependant son seul exutoire, une pratique vicariante voire salutaire.

L'écriture semble jetée impulsivement au fil des analyses introspectives de l'auteur : j'en veux pour preuve les redites, et l'absence apparente de fil chronologique ou thématique.
Cela ne nuit pas au plaisir de lecture et renforce même les sentiments de connivence sinon de compassion, que suscite l'exposé.

C'est donc sur une impression favorable que je clôturerai ces commentaires sur ce récit, dans la droite lignée de «Le Chagrin»


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Rien ne va plus. Malgré tous ses efforts, Marc ne maîtrise plus rien de sa vie. Et c'est bien là le problème ! Manifestement, il ne maîtrise pas non plus ce qu'il dit. Quelle lecture rasoir ! Jamais je n'ai eu d'empathie ni même de sympathie pour cet écrivain. Jamais je n'ai réussi à entrer dans ce bouquin. Il parle de choses intimes, très personnelles mais qui pourraient être universelles. Il est très proche d'une possible réalité. Mais je trouve qu'on reste au-dessus sans vraiment pouvoir trouver une ouverture pour s'immiscer dans la vie de Marc et des siens. Et puis, franchement, j'ai eu envie moult fois de lui dire : "Mais bouge-toi ! Impose-toi ! Tes filles, elles sont sûrement admirables, mais se faire mener par des adolescentes est-ce vraiment du rôle du père ? le père -et les parents en général- ne doivent-ils pas fixer les règles, les limites ?

Ce livre porte très bien son titre puisqu'il m'a mis en colère contre ce type pas capable de prendre des initiatives, qui subit sa vie plutôt que de la vivre. Qui subit sa famille plutôt qu'il ne vit avec elle. Et je sais de quoi je parle, je travaille à la maison et j'assume mes deux enfants et même deux en plus -et ma femme pourrais-je dire, mais bon ça ferait macho, donc je ne l'ai pas dit.

Bon, je vais me calmer, arrêter les points d'interrogation et d'exclamation, histoire de faire plus zen. J'inspire, j'expire, je fais le vide, je me calme. Ne manque plus qu'un disque sur les chants des dauphins et des baleines pour atteindre le Nirvana. Voilà, ça va mieux.

"Pouf, pouf."(comme disait P. Desproges). C'est donc tout particulièrement reposé, calme, frais et dispos que je vous livre ma conclusion sur cet ouvrage de Lionel Duroy. Vous êtes déprimé, vous n'allez pas bien, vos enfants vous agacent vous horripilent vous prennent pour des moins-que-rien, votre conjoint(e) ne veut plus que vous la (le) touchiez, vous n'êtes pas au top au travail, alors lisez Colères de Lionel Duroy, vous verrez, il y a pire que vous ! (Ah mince, j'avais dit plus de point d'exclamation ; allez un p'tit coup de dauphins et baleines).

Si vous allez bien ou pas trop mal, évitez ce livre, choisissez un bon polar ou reprenez mes articles depuis le début de l'année, vous trouverez un livre qui vous siéra mieux (tout à fait entre nous, j'en ai deux vraiment superbes à vous conseiller ici et là. Vous m'en direz des nouvelles)
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Je ne connaissais pas Lionel Duroy jusqu'à ce que j'ai l'occasion, il y a quelques mois, de le voir lors de l'émission "Ça balance à Paris", où il était invité suite à la parution de son dernier roman, "Vertiges".
De le voir... et de l'entendre, surtout. Car les reproches d'un journaliste sur les longueurs de son récit ont suscité un coup de gueule aussi tonitruant que sincère.
J'étais, je l'avoue, admirative devant la passion déployée par l'auteur pour défendre son oeuvre, tout en ne pouvant m'empêcher de murmurer à mon poste de télévision "non, mais regardez-moi ce con" ! Il faut que je vous précise un élément important, sinon, vous allez me prendre pour une douce illuminée qui parle à son petit écran, et qui en plus admire des mecs qu'elle trouve con : j'ai un problème avec la violence. Je peux avaler des millions de pages glauques et noires, lire sans sourciller des descriptions de scènes de tortures, (bon, j'exagère. Parfois si, je sourcille) : tant que cela reste de la fiction, tout va bien. Mais dans la vraie vie, j'ai du mal à supporter les éclats de voix, et toute manifestation, en général, de violence verbale.
Donc, sur la forme, le coup de gueule de Duroy m'a un peu choqué (je ne le lui reproche pas, hein, comprenez bien, c'est juste que je suis viscéralement incapable de gérer mes émotions face à quelqu'un qui crie). Mais sur le fond (car mon désarroi ne m'empêche pas d'écouter attentivement ce que crie le con... euh, pardon, l'individu en colère), je l'ai trouvé extrêmement intéressant.
Il expliquait que l'écriture relève pour lui d'une démarche intime, presque viscérale, et qu'écrire est pour lui un besoin vital, l'unique moyen de gérer les émotions que suscitent en lui certains épisodes de sa vie. Lorsqu'il rédige une oeuvre, c'est pour y analyser, décortiquer ces épisodes et leur impact, afin de pouvoir y survivre, les dépasser.

Autant dire que, malgré les noms d'emprunt dont il affuble les narrateurs de ses divers romans, c'est bel et bien de Lionel Duroy dont il est question. Il ne s'en cache pas, d'ailleurs, les événements vécus par ses héros sont trop proches de sa propre biographie pour pouvoir oser un "toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite" en début d'ouvrage...

Le narrateur de "Colères" se prénomme Marc, et il est écrivain -bien sûr. Il traverse une bien mauvaise passe. Son fils vient de partir à New York, après lui avoir adressé un mail accusateur et sarcastique, par lequel il rompt tout lien avec son père, et lui avoir laissé quantités de dettes à honorer. L'ambiance entre ses deux filles, nées de son second mariage, tourne au vinaigre. L'aînée arbore un soulagement blessant à l'idée de partir en Angleterre poursuivre ses études, pendant que sa cadette lui reproche à tout bout de champ de lui préférer sa soeur. Pour couronner le tout, il est pris d'une incapacité maladive à dormir avec sa femme, Hélène, qu'il aime de manière quasi obsessionnelle, mais dont il ne peut plus s'approcher sans éprouver de violents tremblements.
Seules ses virées solitaires à vélo dans Paris lui procurent un peu de paix.

Marc est un homme pessimiste et torturé, qui donne l'impression de se noyer dans un verre d'eau. On a régulièrement envie de le secouer, de lui crier, pour le coup, de pousser un grand coup de gueule contre ses capricieuses de filles et son ingrat de fils, ou mieux, de le pousser contre lui-même, pour enfin se sortir de ce marasme dont il est sans doute, par sa conciliante passivité, le principal responsable... Au lieu de cela, il ressasse, se rejouant les mêmes scènes, entretenant ses rancoeurs et ses malheurs, non seulement cet affront que vient de lui faire son fils, mais aussi des traumatismes plus anciens, desquels il n'est jamais parvenu à s'affranchir réellement. Il revient ainsi sur la rupture d'avec ses nombreux frères et soeurs, qui refusent de lui parler depuis qu'il a publié son autobiographie, sur la façon dont sa première femme l'a quitté, sur sa hantise de ressembler à Toto, ce père gentil mais menteur et soumis...

"Colères" est, vous l'aurez compris, un roman entièrement centré sur le narrateur -et donc sur l'auteur-, qui a tout pour être fastidieux. le texte fourmille de "je", la descriptions d'actes de la vie quotidienne côtoient celles de l'ampleur du désarroi parfois irritant du héros, les dialogues souvent sans intérêt sont rapportés mot à mot. le style n'est même pas brillant. Bref, "Colères" est le récit sans brillance d'un dépressif qui radote... Et pourtant, j'ai aimé cette lecture, qui à aucun moment ne m'a ennuyée, sans trop savoir expliquer pourquoi. Peut-être qu'à force de "je", et d'immersion dans les pensées de Marc, ai-je fini par avoir le sentiment de le connaître, que se créait une sorte d'intimité entre lui et moi.
Ce qui m'a frappé, en tous cas, c'est effectivement cette urgence que Lionel Duroy éprouve à écrire, et que l'on ressent tout au long du roman. On a l'impression que son but n'est pas de réaliser quelque chose de beau, mais d'extirper une partie de lui pour la coucher sur le papier, peu importe la forme que cela prenne. Il y a dans sa démarche, dans le fait d'étaler ses blessures, une forme d'exhibitionnisme. Un exhibitionnisme involontaire sans doute, mais indispensable, car seul moyen pour l'auteur d'exorciser le mal-être qui le hante.
Lien : http://bookin-ingannmic.blog..
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j'ai découvert cet auteur avec " Priez pour nous" et souhaite vivement me plonger dans le reste de son oeuvre... Tout est dit sur les souffrances qui restent d'une enfance déçue, les difficultés d'être dans un couple qui voit partir ses enfants devenus grands, enfin des pages entières que je lis et relis en regrettant de ne pas les avoir écrites!
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critiques presse (1)
Lexpress
14 juin 2011
On se sent un peu de trop dans cette histoire, voyeurs malgré nous, bénéficiaires de confidences non demandées. Malgré un véritable travail d'écriture, et un style léché et agréable, on a l'impression de servir de simple exutoire à ses douleurs. Déstabilisant .
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Une seule question m'obsédait, en vérité, pourquoi s'était-il acharné à faire de moi son ennemi, son redresseur de torts, alors que dans mon souvenir un père et un fils étaient forcément complices ? (p. 41)
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...Un enfant vient au monde tout crotté de sang et d'excréments, et cependant je ne connais pas de toute la vie de moments plus beaux, plus bouleversants, qu'une naissance. Ne t'en fais pas mon petit, mon trésor précipitons nous aussitôt, le visage baigné de larmes, on va te nettoyer de tout ça et tu vas grandir dans la lumière. Par la suite, inlassablement, me dis-je, nous nettoyons l'enfant de toute la merde qu'il produit, les couches-culottes, les crottes de nez, les oreilles, les yeux, les ongles...Inlassablement nous le nettoyons pour l'élever, le hisser toujours plus haut qu'il ne l'est en réalité, qu'il grandisse dans la beauté, dans une belle image de soi, et que plus jamais la merde qui nous est inhérente ne puisse le recouvrir. Elever un enfant, me dis-je, c'est lui apprendre à porter avec légèrté, avec élégance, cette part d'ombre et nauséeuse que chaque être contient et avec laquelle il lui faut cheminer et composer toute sa vie. Ce que nous appelons par un raccourci "notre propre merde", n'est ce pas, chacun y range ce dont il ne lui viendrait pas à l'esprit de se vanter, mais qui parfois le rattrape, le jetant dans un profond désespoir...
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Non, mais attendez, le gars il est d'une famille nombreuse, il a eu des ennuis comme tout le monde, chez nous aussi on était huit et je peux vous dire que c'était pas la fête tous les jours, qu'est-ce qu'on en a à faire que sa mère elle soit devenue folle dingue? Des dingues, il y en a plein les rues, s'ils se mettaient tous à raconter leur histoire, vous voyez un peu le tableau?
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(...) Et huit pages plus loin, Rilke a déjà trouvé la solution à l'effroi qui ne le lâche plus: " J'ai fait quelque chose contre la peur. Je suis resté assis toute la nuit et j'ai écrit" Ah, me dis-je, voilà donc bien le livre qu'il me fallait ! (p. 155)
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Je ne peux pas, je ne peux pas, avais-je répété stupidement en gagnant un fauteuil dans lequel je m'étais affaissé tout en songeant que j'allais peut-être mourir d'un instant à l'autre, ou du moins m'évanouir, tant la lettre était effrayante. Je voulais dire que je ne pouvais pas la supporter tout simplement. Alors Hélène était allée la lire sur mon écran, puis se tenant debout près de moi, elle avait essayé de me réconforter tout en me caressant les cheveux. Ce ne sont que des mots, mon chéri, il veut faire le malin, déguiser une arnaque en drame familial, tu sais bien comme il aime les drames...ce n'est qu'un petit arnaqueur, un petit con.
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Videos de Lionel Duroy (66) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lionel Duroy
Dans "Sommes-nous devenus des criminels", Lionel Duroy se demande si un militaire doit servir et obéir à n'importe quel prix, faisant ainsi référence aux crimes de guerre. Pour cela, il se glisse dans la tête du général Paulus, commandant de la 6ème armée allemande nommé par Hitler, qui a conduit l'offensive de Stalingrad dès 1942 sous les ordres impossibles du dictateur, jusqu'au jour où il a désobéi. L'auteur fait le parallèle avec la guerre entre l'Ukraine et la Russie, dans laquelle des officiers généraux russes, parce qu'ils obéissent au dictateur, "sont en train de commettre des crimes de guerre".
+ Lire la suite
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