Après
Les Bellanger, j'ai découvert sans tarder la suite de la destinée de Jeanne Bellanger et de son fils Aurélien dans
La dame des genêts. Je m'attendais, comme souvent dans les fresques familiales, à ce que le récit soit à présent centré sur Aurélien, le fils de Jeanne. Il n'en est rien et vous allez comprendre que ça ne m'a finalement absolument pas posé de souci.
L'héroïne de cette saga c'est en effet Jeanne et elle seule. Mais quelle héroïne ! Elle m'a encore plus touchée dans cette suite. de petite laveuse, elle est devenue la propriétaire du domaine Bellanger. Et elle a encore bien des choses à vivre. C'est cela que j'ai tant aimé, à quel point elle s'investit pour tout, elle se renouvelle constamment, avec générosité et amour. Alors je l'ai suivie à travers les mille péripéties de sa vie. Elle va se donner le droit de revivre l'amour, l'amour libre hors mariage d'abord, bien mal vu dans cette France de l'entre deux guerres. Elle va construire et agrandir sa famille, une famille atypique mais qui lui ressemble tellement.
J'ai aimé la venue des nouveaux personnages que l'on découvre ici, certains qu'on va aimer de suite et d'autres comme Mathilde, l'épouse d'Aurélien, qui va nous agacer en permanence. Et entre eux tous, il y a Jeanne, ce roc, toujours solide, toujours présente et toujours pleine de projets. Elle va partir à New York, en reviendra dans la France occupée, résistera à sa façon au joug nazi… La destinée de Jeanne c'est un peu comme mille vies en une et c'est ce qui fait que l'on est absorbé dans notre lecture. J'ai encore plus aimé ce second tome pour la richesse de l'histoire, celle des personnages mêlée à la grande Histoire de la France et du monde.
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