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EAN : 9782709659215
400 pages
J.-C. Lattès (07/03/2018)
3.74/5   253 notes
Résumé :
Enfin, Helena a la vie qu’elle mérite ! Un mari aimant, deux ravissantes petites filles, un travail qui occupe ses journées. Mais quand un détenu s’évade d’une prison de sa région, elle mesure son erreur : comment a-t-elle pu croire qu’elle pourrait tirer un trait sur son douloureux passé ?

Car Helena a un secret : elle est l’enfant du viol. Sa mère, kidnappée adolescente, a été retenue prisonnière dans une cabane cachée au fond des marais du Mich... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (125) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 253 notes
Une excellente lecture. Passionnante et addictive à découvrir ce qui s'est déroulé jadis et la traque du présent.

Une héroïne égoïste, sauvage et obtue sur beaucoup de choses.

Sa mère qui n'a pas choisi de l'être, qui n'a même rien choisi du tout de sa vie.

Un père qui n'est qu'un géniteur et qui réussit à faire croire à ses sentiments et à corrompre une âme vierge.

Ces marais ne me paraissent guère accueillants et tant mieux, la main de l'homme y touchera peu et ils seront préservés.

A peine le temps de respirer que la lecture de ce livre se finit.. J'aurais aimé continuer à regarder vivre cette sauvageonne civilisée malgré elle..

Une très belle découverte.
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Un livre qui ne laisse pas indifférent lorsqu'on en tourne la dernière page après un final somme toute assez " remuant " . Enfin , ça c'est pour la fin car l'ensemble du roman va tourner assez lentement autour de trois personnages très particuliers , vivant à la façon d'anciennes tribus indiennes , en autarcie , dissimulées à l'écart du monde et donc de la civilisation .Il y a le père, la mère et Helena , la fille . Il faudra être patient pour connaître la genèse de l'histoire , savoir pour quelles raisons ce couple et leur fille ont choisi un mode de vie aussi particulier . Il y aura , bien retracée , cette " osmose " entre le père et Héléna , son "clone " comme dit dans le roman .Certes l'éducation est " spartiate " mais il y a tout au long du récit une très belle description d'une ambivalence de sentiments entre les deux personnages centraux . de l'amour , incontestablement mais aussi , et ,hélas, une relation de dominant à dominé, basée sur la violence et la toute- puissance . Cette soumission d'Hélèna à son père, pervers narcissique, occupe tout l'espace sans m'avoir toutefois ni vraiment touché , ni vraiment convaincu .Quant au rôle de la mère, sa personnalité , je les trouve un peu fades , tout comme ceux du pauvre chasseur perdu dans un monde dans lequel personne n'a jamais pu s'immiscer avant lui , pas même la police , un " égarement éthylique bienvenu pour le lecteur , un peu moins pour lui ....Bref , à mon avis , ce roman est certes un bon roman ( noir , thriller psychologique nature .... ) mais pas non plus un " coup de coeur " .Il lui manque un peu de dynamisme , un zeste d'analyse , un minimum de profondeur . Les personnages sont trop " prévisibles " et il n'y a tout de même pas de grande surprise quant au dénouement. La violence apporte une " solution " au meurtrier , une réponse à nos questions mais j'aurais aimé une analyse un peu plus fine , un peu moins " téléphonée " même si, dans cette micro - société , il n'y a ni fixe ni portable mais où la moto - neige ne suscite aucune surprise et va s'avérer décisive . Un détail.
Ce roman est bien écrit, comporte de belles descriptions , relate un bon rapport du père et d'Héléna avec la nature , montre une relation humaine forte jusqu'à l'excès , voire, l'ultime , un bon livre , assurément, pas un grand livre, tout de même, mais ça , chers amies et amis , ce n'est que mon ressenti et ...vous n'êtes pas obligé(e)s de me croire , bien évidemment.
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Que dire de cette histoire...
Elle m'a... fascinée !
Oui, fascinée, je ne vois pas d'autres mots...
Jamais, il me semble, je n'avais lu un récit pareil !
Des histoires de kidnapping, de séquestration, j'en ai lu des dizaines, mais jamais de ce point de vue.
Parce que, ici, ce n'est pas la victime qui parle, c'est Helena, la fille du roi des marais.
Cet homme qui a enlevé, séquestré et violé sa mère, encore adolescente, au fin fond des marais du Michigan.
Ici, c'est sa vision de la vie.
Celle qu'elle a mené loin de tout, loin du reste du monde, du quotidien de tout un chacun.
Auprès de ses parents, loin de connaitre de quel drame, elle est le fruit...
Ce qui est anxiogène, ce n'est pas la tension de la traque qu'Helena a entreprise pour retrouver son père, évadé de prison, c'est l'attente de leur confrontation.
Seule elle, pourra le retrouver.
Quand on découvre petit à petit, la façon dont elle a été élevée.
Cette vie, à l'état sauvage, de chasse, de pêche, de plantation, avec toute son hostilité.
Une vie de survie.
Helena est un personnage à la psychologie absolument énorme !
C'est toute la force de ce roman.
Elle m'a stupéfiée, troublée, captivée...
On ne peut que halluciner !
Parce qu'on ne la comprend pas toujours...
Moi qui ne suis pas spécialement friande des livres du genre "nature writing", ici encore, la nature omniprésente, cette atmosphère de grand espace, m'a passionnée...
Je n'y ai trouvé aucune longueur, chaque phrase, chaque événement, chaque situation décrite a de l'importance.
Vous l'aurez compris, c'est un sans faute pour moi.
J'ai vraiment passé un excellent moment.
Il a su me faire vivre des émotions assez inédites.
J'en suis encore toute retournée...
Je vous le conseille donc ardemment.

Merci #netgalleyfrance et les éditions #jclattès de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant-première.
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Helena Pelletier, après avoir distribué dans différents points de vente ses confitures de fruits sauvages, rentre chez elle dans son pick-up avec à l'arrière l'une de ses filles Sou, quand elle entend à la radio un bulletin d'information : « Un dangereux prisonnier incarcéré à perpétuité pour kidnapping d'enfant, viol et meurtre s'est échappé.»
Aussitôt elle sait, « Jack Holbrook s'est échappé ! le Roi des marais. Mon père. Et c'est moi qui l'ai fait mettre en prison. »
Cette vie qu'elle a réussi à reconstruire avec son mari Stephen et ses deux filles Sou et Iris, ces 15 années qui se sont écoulées depuis son évasion des marais avec sa mère, vont être menacées par ce père qu'elle a aimé et haï. Elle va tout faire pour protéger Stephen qui ne sait rien de son passé et ses deux filles car elle seule peut comprendre et mener à son terme la traque de cet homme dont elle connaît les réactions et la perversité.
p 69 « Ce n'est pas la première fois que je vais traquer mon père, mais je vais faire tout mon possible pour que ce soit la dernière. »

Helena nous fait pénétrer à sa suite dans les méandres de ce marais où elle et sa mère, kidnappée à l'adolescence, ont été retenues quatorze ans.
p 74 … durant toutes les années où mes grands-parents ont cherché désespérément ce qui était arrivé à leur fille, elle se trouvait à seulement trente kilomètres de chez eux. La péninsule supérieure est vaste : vingt-neuf pour cent de la surface du Michigan, trois pour cent de la population , un tiers de forêts.

Mais ce qui m'a retenu, plutôt que la traque, c'est la découverte progressive, au cours des chapitres intitulés « La cabane », de la complexité des relations entre Helena et ses parents et ses réactions vis à vis de chacun d'eux.
Ces chapitres, qui alternent avec les péripéties de la traque, me sont apparus comme un journal, des retours d'Helena vers son enfance qui lui permettent d'y voir plus clair, de comprendre peut-être pour ensuite mieux expliquer à son mari et ses filles sa réaction et sa fuite en avant pour solder enfin ce passé douloureux.
Le conte d'Andersen, « La fille du Roi de la vase », qui sert d'ossature à ce récit contient tous les symboles qui permettent d'éclairer les étapes par lesquelles est passée Helena et je n'oublierai pas cette enfant qui n'ayant pas connu autre chose que cette cabane perdue, protégée des intrusions par les marais environnants, apprend à lire seule dans de vieux National Geographic et un recueil de poèmes de Frost.
Comme Helga la fille du roi de la vase, Helena est double, sauvage et douce, née d'un père aux origines indienne Ojibwé et finlandaise.
Les premières années celles des découvertes elle ressent un amour exclusif pour ce père qui lui inculque les traditions indiennes, lui apprend à survivre, à chasser, à pêcher.
« Le Jacob Holbrook que je connaissais était un homme ingénieux, drôle, patient et gentil. Il prenait soin de moi, me nourrissait, m'habillait.»
Helena veut devenir exactement comme son père : J'imitai ses manières, sa façon de parler, sa démarche. Ce n'était pas de l'adoration, mais c'était pas loin de ça. J'étais totalement, absolument, aveuglément amoureuse de mon père. »
Un père qui la surnommait « Petite ombre ».

Sa mère qui a subi un enlèvement et un viol, soumise par peur des représailles de Jacob est complètement laissée à l'écart. Elle se cantonne aux taches ménagères.
Helena comprendra plus tard que « Quand on est puni plus durement à chaque tentative de rébellion, il faut moins de temps qu'on ne le croit pour faire acte de soumission. »

En grandissant, quand surviendra un contact avec l'extérieur, son désir de s'évader, de découvrir ce qui existe au-delà des marais, et une erreur du père à son égard, permettront à Helena de réagir et de s'enfuir avec sa mère.


La citation de Carl Gustav Jung placée en exergue de ce roman plus complexe qu'il ne paraît traduit le résultat de l'évolution psychologique de Helena :
« Toute progéniture provoque la chute de ses géniteurs. Alors que la génération suivante prend son envol, la précédente entame son déclin. Nos descendants deviennent nos plus dangereux ennemis, ceux justement contre lesquels nous sommes les moins préparés à lutter. Ils nous survivront et arracheront le sceptre de nos mains séniles. »


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Cher Mr. Wes Studi *,

Je vais oser vous écrire ce petit billet parce que je vous admire beaucoup et parce que je suis sûre que vous ne me lirez jamais. Vous m'excuserez, d'ores et déjà, mais je ne vais tout de même pas bassiner mes amis de Babelio avec une autre de mes chroniques débiles et longues comme un jour sans pain ! D'ailleurs, si, il y a un an à peine, on m'avait dit que je vous écrirais pour les épargner, j'aurais certainement pensé « Tiens, encore une barjot-babelioteuse qui barjot-babeliote à fond la caisse »… Mais, trêve de plaisanteries et venons-en aux faits. Je prendrai mes hallucinogènes plus tard !

Il faut que vous sachiez que, quand je lis des thrillers ou des romans à suspens, je suis très cinématographique. Il faut toujours que je colle un visage sur les personnages du dit roman. Mis à disposition par les Éditions JC Lattès, via Netgalley (que je-remercie-tout-de-suite-sinon-je-vais-honteusement-oublier), j'ai profité de l'accès libre à « La Fille du Roi Des Marais » pour m'offrir un petit pavé (pensais-je) plein de rebondissements (disait la quatrième de couverture). J'étais loin d'imaginer que j'allais avoir besoin de vous choisir pour « donner corps » à l'un des personnages, le plus fascinant, du texte de Karen Dionne. Votre physique d'amérindien servait, à la perfection, ce récit alterné entre présent et passé, entre chasse à l'homme et séquestre. En plus, j'ai toujours été captivé par la richesse de la culture des indiens d'Amérique (je me souviens d'un recueil de légendes, cadeau de Noël, que je relisais souvent). Malheureusement, pavé, il n'y en eu point : les 252 misérables pages de l'epub m'ont tout de suite détrompée. Rebondissements, oui, mais pas assez développés. Parce que si l'intrigue est très intéressante, bien menée et captivante, je suis restée sur ma faim.

Tel quel, ce roman a tout pour faire un excellent block-buster où vous seriez, à mon avis, le personnage le plus envoûtant. Direct Oscar du meilleur second rôle ! Éternel second rôle mais, de loin, le plus important, puisque s'il n'existait pas, il n'y aurait pas d'intrigue, tout simplement. Malheureusement, malgré le passé attribué á l'auteure (vie « sauvage », en communion avec la nature etc…), je m'attendais à beaucoup plus de descriptions, de péripéties en pleine forêt, chasses et mises à l'épreuve. Je pensais, après présentation des intervenants, que les scènes du passé se joueraient des relations entre les trois protagonistes principaux, tous totalement atypiques de par la situation où ils se trouvent. Pourquoi un homme d'origine amérindienne kidnappe une jeune fille et la maintient en captivité pendant douze ans ? Comment cette jeune fille réussi à survivre et à élever un enfant, issu de cette pseudo-relation, sans devenir complètement folle ? Comment grandi cet enfant ? Avec quels repaires ? Quels sentiments nourrit-il envers ses « parents » respectifs ? Tout cela est effleuré, survolé, vaguement expliqué et c'est tellement dommage. Il y avait tant de matière à travailler. Tant de choses à raconter qui n'ont pas été suffisamment exploitées. La traque dans le « présent » m'a aussi semblée un peu trop MacGyverienne » (vous savez, la série de Lee David Zlotoff avec Richard Dean Anderson?)

Bien sûr, ça n'est pas de la grande littérature. Bien sûr, c'est un roman « fast-food » : on apprécie, on aime bien, mais ça ne méritera jamais une Étoile Michelin. Il nous reste comme un petit creux, au final.
Je me prends à imaginer ce thriller travaillé par d'autres auteurs :
- Jean-Christophe Grangé : même écriture simple et directe mais avec étalage intéressant des résultats de son expérience personnelle et de ses recherches approfondies sur les sujets proposés + plusieurs scènes bien sanglantes à faire frémir les saints (et tous les seins, dirait Mr. Sardou….Je sais : hors sujet, cette remarque !) = 200 pages de plus !
- José Rodrigo dos Santos (mon pivôt du 20 heures préféré…Je sais : je m'égare) : écriture basique, sans chichi, pour les masses qui vont sur les plages portugaises se dorer au soleil, avec un bouquin qui serve d'appui-tête pour la sieste sur le sable + étalage intéressant de ses recherches approfondies sur les sujets proposés…depuis son ordinateur et les archives de RTP (première chaine portugaise dont il est le journaliste-phare!) + description détaillée du personnage principal féminin sous les trait de Jennifer Connelly mais avec des gros lolos (il a une fixation sur la belle actrice en particulier et sur les gros lolos en général !) = 300 page de plus ! (une parenthèse :pour moi, le personnage principal féminin, je le voyais en Alicia Vikander, version Lara Croft Tomb Rider….)
- Guillaume Muso : écriture bof-bof….+ bla-bla-bla + le surnaturel des traditions ancestrales des indiens d'Amérique bafoué + un téléphone portable qui s'égare dans un Appartement à Paris avec le numéro de la Fille de Brooklin = 100 pages de moins !
Je m'arrête là, ne pouvant faire travailler mon imagination qu'avec des auteurs que j'ai déjà lu et ne pouvant pas vous en écrire des tartines non plus, sinon, vous abandonneriez mon billet à mi-chemin, comme l'auraient déjà fait mes copains babeliotes….
Bref, pour en faire un chef d'oeuvre…sûrement dans les mains de….Victor Hugo, télé-transporté au XXIème siècle. 700 pages minimum et un succès planétaire !

Pour l'anecdote, après lecture, j'ai appris que le roman est déjà retenu pour la version cinéma…avec Alicia Vikander en tête d'affiche…..Ben tiens ! Tous des copieurs, ces gars du 7ème Art. Et vous Mr. Studi, ferrez-vous encore l'indien de service ? Vous serez parfait, j'en suis sure, mais vous en méritez plus….Dommage qu'Hollywood n'est jamais vu en vous un acteur plein de talent pour composer d'innombrables autres rôles.
Dommage que Mme Karen Dionne n'ait pas développé plus que ça ce thriller qui avait tout pour être excellent.
Un bon petit moment quand même…

Sincerement votre, Mr. Studi.

P.S. : désolée de vous avoir embêté si longtemps.

*Wes Studi : vous vous souvenez certainement du Huron « Magua » dans « le Dernier des Mohicans », de Michael Mann ou du féroce guerrier pawnee dans « Danse avec les loups », de Kevin Costner.
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Extrait de La fille du roi de la vase de Andersen

La goutte de pluie, dit-on, creuse la pierre la plus dure. Les vagues de la mer, en les caressant, arrondissent les pointes et les aspérités du granit. De même, l'onde de la miséricorde recouvrit Helga, telle une rosée du matin, adoucissant ce qui était dur en elle, la sauvagerie de son être.
Ces effets n'apparurent pas tout de suite; elle n'avait pas conscience de sa métamorphose, pas plus que la graine dans le giron de la terre ne sait, quand viennent la fraîche averse et les chauds rayons du soleil, qu'il y a au-dedans d'elle une force qui la fera éclore et fleurir. p 273
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On ne se lavait pas en hiver – impossible ! – c’est l’une des raisons pour lesquelles mon père a construit le sauna. Je sais que cela peut paraître dégoûtant, mais à quoi bon laver nos corps quand on n’avait rien à se mettre de propre ? Et on n’était que tous les trois. Si on sentait mauvais, on ne le remarquait pas, puisqu’on puait tous pareil.
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"Quand le dernier arbre sera mort, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, l'homme blanc enfin s'apercevra qu'il ne peut pas manger son argent". C'était l'un des dictons favoris de mon père. "Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants". C'en était un autre. Je croyais qu'il en était l'auteur. Aujourd'hui, je sais que ce sont des maximes indiennes très célèbres. Ce qui est sûr, c'est que les Premières Nations comprenaient le concept de développement durable bien avant qu'on ne lui donne un nom.
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Je pense aussi qu'il le considérait comme une menace. Il m'avait laissée garder Rambo au départ pour me montrer sa générosité, mais quand je me suis mise à aimer ce chien, d'un amour aussi vrai que celui que je portais à mon père, il est devenu jaloux. Il pensait que l'amour était un tout qu'on divisait. Mais ce n'est pas vrai. On le multiplie. Mon affection pour ce chien ne diminuait en rien celle que j'avais pour mon père. Il est possible d'aimer plus qu'un seul être.
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Il y a beaucoup de maisons abandonnées dans la péninsule. Les gens ont soudain l'envie de couper les ponts avec la civilisation, alors ils achètent un lopin de terre perdu dans les bois et construisent une cabane. Ça marche pendant un temps. Ils apprécient ce refuge, ce retour aux sources, jusqu'à ce que la vie et ses contingences les rappellent à la réalité : les enfants, le travail, les parents qui vieillissent. Un an passe sans qu'ils n'y reviennent, puis un autre, et ils ne tardent pas à s'apercevoir qu'ils payent des impôts pour une propriété où ils ne mettront plus jamais les pieds. Et d'un coup, le retour à la nature perd de son charme.
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