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Les nouveaux mystères de Marseille tome 13 sur 13
EAN : 9782709661676
280 pages
J.-C. Lattès (29/08/2018)
3.87/5   19 notes
Résumé :
Raoul Signoret, fameux reporter du Petit Provençal, spécialiste des affaires criminelles et mondaines, a affaire à forte partie. Pour la première fois, le voici confronté au grand banditisme sous sa forme la plus redoutable. Une bande de pilleurs de trains vient de dérober 110 kilos d’or en lingots lors d’une spectaculaire attaque à main armée sur un convoi du P.L.M. stoppé dans la nuit en pleine voie à l’approche de la gare Saint-Charles.
L’audace des bandit... >Voir plus
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La nuit des blouses grisesJean Contrucci chez J.C Lattès , août 2018 .#LaNuitDesBlousesGrises #NetGalleyFrance
1910, nuit du 11 au 12 février, peu avant la Gare Saint-Charles, un train de marchandises du P.L.M est braqué par une bande d'hommes cagoulés vêtus de longues blouses grises, les mêmes que celles que portent les piqueurs de boeufs des abattoirs marseillais. Les pilleurs de train repartent avec 110 kg d'or en lingots et quelques beaux bijoux... Eugène Baruteau, le commissaire central de la Police de Marseille s'arrache les cheveux , heureusement son neveu chéri Raoul Signoret , journaliste reporter au Petit Provençal, est à ses côtés bien décidé à épauler son oncle.
Je découvre avec ce roman la série Les nouveaux mystères de Marseille de Jean Contrucci et ma foi j'ai pris beaucoup d plaisir à cette lecture. L'auteur nous embarque avec lui dans le Marseille des années 1900, nous fait découvrir une ville qu'il aime. La narration est plaisante, les personnages attachants, pleins d'humour, de fantaisie, coléreux et sensibles. L'enquête menée de main de maître par un commissaire bientôt en retraite est l'occasion de découvrir un passé encore proche.
Un grand merci aux éditions j.C Lattès pour ce partage .
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Je ne connaissais pas, il parait que c'est le treizième volumes de toute une série autour de Marseille et d'énigmes policières.
Ce volume, le premier lu pour ma part, est bien marseillais. C'est ce qui en constitue l'aspect plaisant, exotique, un Marseille des années 1910, donc très rural encore.
L'auteur ne nous épargne rien ni de la géographie, ni de la sociologie, j'ai bien senti le gars hyper documenté qui veut en remettre dans ses romans, mais pourquoi pas, j'en profite.
Il nous en fait un petit coup de politique sociale, dénonçant, gentiment, fatalement, les usines de plomb ou autres toxiques, que les immigrés (ici, les Italiens) venaient faire turbiner, pendant que d'autres s'employaient à des trafics bien plus lucratifs et moins dangereux pour la santé.
Il nous fait sourire avec l'argot local.

Une lecture distrayante et dépaysante (pour qui n'est pas Marseillais).
Enfin, l'intrigue, l'attaque du fourgon de l'or, qui a eu lieu en réalité en 1938. On pardonnera à l'auteur de s'en être inspiré, à le transformer pour son roman.

Certes.
Mais sauf, que l'intrigue, le suspense, le mystère, je les ai cherchés, partout, à la gare Saint-Charles, dans les calanques, jusqu'à l'étang de Berre et encore bien au-delà, rien, nada, tout est prévu, aucune surprise.
Alors, j'ai bien compris l'astuce de l'annonce de chaque chapitre, une petite pancarte qui rappelle les films muets. Oui.
Im n'empêche que dès les premières pages, on a pas mal de fils blancs, donc côté suspense, on repassera.

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Un nouveau tome des Mystères de Marseille, plus de trois années après le dernier volet publié ? Peuchère, cela fait bien plaisir ! Dans ce treizième opus, Raoul Signoret va se retrouver confronté à une redoutable bande de gangsters qui n'a pas hésité à attaquer un train pour s'emparer d'un stock de lingots d'or. Notre célèbre reporter du Petit provençal va ainsi prêter assistance à son oncle, Eugène Baruteau, truculent chef de la police marseillaise, pour mettre hors d'état de nuire ces dangereux pilleurs.

Rien d'inédit en termes d'ingrédients dans cette nouvelle aventure, mais une histoire qui demeure assez efficace, distrayante, bien documentée, un récit peuplé de personnages hauts en couleur (dont certains plutôt dangereux…) dans laquelle on entend comme habituellement chanter les cigales et souffler le mistral…bref, un bon cru !
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Cette année, je n'ai pas souhaité transformer mes vacances d'été en marathon de la lecture pour la rentrée littéraire. J'ai privilégié les coups de coeur de la famille et des amis, les livres sortis en poche et les auteurs que je suis depuis longtemps. Jean Contrucci appartient à cette dernière catégorie. J'apprécie les aventures de Raoul Signoret, reporter au "Petit Provencal" à Marseille et ses nouvelles aventures ne m'ont absolument pas déçue. L'auteur se sert toujours de la grande Histoire pour nourrir ses histoires et " La nuit des blouses grises" ne fait pas exception à la règle. En cette année 1910, le journaliste va tenter de découvrir les auteurs du hold-up du train PLM qui transportait plus d'une centaine de lingots d'or, mais la rédaction du journal va aussi se faire l'écho des représentations de Chantecler, pièce commise par Edmond Rostand, l'enfant du pays ou du passage de la comète Haley, qui suscite curiosité et anxiété.
Comme à l'ordinaire, Raoul Signoret va épauler à sa manière son oncle, le commissaire Eugène Baruteau, sur le point de prendre sa retraite. Lui même bénéficiera de l'aide de son épouse Cécile. Tous ces personnages récurrents (jusqu'au poète maison du "Petit Provencal" dont les vers de mirliton sont des morceaux de roi pour le lecteur) sont certes très typés, mais cela fait partie du plaisir. Que serait un roman de Jean Contrucci sans la cuisine de Thérèsou, la truculence d'Eugène Baruteau ou l'espièglerie de Raoul Signoret ? de même, les titres à rallonge des chapitres, le parler de l'époque et l'écriture elle-même participent à cette immersion dans le Marseille du début du 20ème siècle.. L'enquête nous permet de découvrir le milieu du grand banditisme à cette époque ainsi que le quotidien des blouses grises, ces "bergers" qui conduisent le bétail sortant des bateaux jusqu'aux abattoirs. Et pour la bouffée d'air (pas vraiment pur), le roman fait aussi un détour par les calanques, déjà polluées par des industries reléguées en périphérie de la ville. Jean Contrucci aime sa ville de façon inconditionnelle, avec ses beautés et ses laideurs, et cet amour est terriblement contagieux.
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Après plusieurs digressions littéraires et historiques, Jean Contrucci nous livre le récit d'une nouvelle affaire policière, résolue avec talent par le reporter judiciaire du Petit Provençal Raoul Signoret en collaboration avec son oncle, patron de l'Evêché, Eugène Baruteau. Cette fois, ils sont aux prises avec le gang des Blouses grises, un accoutrement emprunté aux conducteurs de bestiaux des abattoirs et composé d'une ample blouse en toile épaisse, descendant jusqu'aux pieds et d'un passe-montagne avec visière ne laissant voir que les yeux ... Un excellent camouflage pour commettre un hold-up spectaculaire : l'attaque du wagon financier du train de marchandise 4717 dans la nuit du 18 février 1910, arrêté en pleine voie peu avant la gare Saint-Charles. Et dans ce train, le commando a dérobé en moins de dix minutes 120 lingots d'or et des tas de bijoux ...

Le hasard - ou le flair et surtout l'adresse sportive de Raoul Signoret - vont être mis à contribution pour résoudre l'énigme et pister les malfrats. On retrouve donc les composantes habituelles de la série : la famille sympathique du reporter, ses collègues du journal, la voix de stentor de son oncle torturé à la perspective prochaine d'avoir à prendre sa retraite ...

Mais aussi le rappel du tissu industriel de la cité phocéenne, de sa capacité immémoriale à se débarrasser de ses déchets dans la campagne alentour, la beauté saisissante de ses calanques ... Ses côtés peu reluisants également : le mépris à l'encontre des immigrés italiens qualifiés de Bàbis (traduction non précisée par l'auteur, mais moi je la connais : crapauds) comme disait ma grand-mère paternelle qui refusé d'assister en 1932 au mariage de son fils aîné au motif qu'il épousait une fille de Piémontais, le port de tous les trafics et la ville où la criminalité règne.

Toujours fondés sur une recherche précise des événements et personnalités du moment, les livres de Jean Contrucci nous plongent dans l'actualité quotidienne de cet hiver épouvantable de 1910 avec sa météo exécrable - ces pluies interminables qui ont inondé Paris pendant plusieurs semaines, les navires engloutis dans les tempêtes ... Pas de traces ADN ni de géolocalisation des téléphones en ce temps-là mais cependant déjà le fichage des empreintes digitales qui permet de confondre les coupables, même munis de passeports superbement falsifiés.

Une intrigue à rebondissements et, comme toujours, l'intervention tout en finesse de Cécile, l'épouse de Raoul, et le patois délicieux qui a bercé ma jeunesse. Un bémol toutefois : l'expression "au pégal" n'a jamais été l'équivalent marseillais de "en galère" mais signifie "au diable vauvert", donc très loin.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ils m'ont embarqué, pire qu'un boumian et ils m'ont gardé deux jours au frais dans les caves de l'Evêché, avec les clochards, les barbeaux, les putes, les jobards, à pastéger dans le vomi. Ça sentait la pisse, vous pouvez pas imaginer. Je l'ai encore dans le nez. De temps en temps, un condé venait me chercher et ils se mettaient à deux ou trois pour me faire répéter cent fois ce que j'avais dit une fois pour toutes.
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- Moi ? Je n'ai qu'à décrocher mon combiné et on m'apporte ce que je veux AVANT même que je l'aie demandé, tellement je suis craint !
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- Ça ne vous fait pas défaut dans votre métier ? Je pensais qu'on trouvait toujours un poste téléphonique dans un bistrot.
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Désormais, dans la vie d'Emile Pardigon, il y aurait un avant et un après cette nuit du 11 au 12 février 1910.
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