Une trentaine de courtes nouvelles qui parle de vieillesse et de la fin du voyage.
Une jolie prose qui contient de grandes réflexions à travers des moments de vies ordinaires.
C'est parfois touchant, parfois juste révélateur de la variété des expériences que recèlent la vieillesse et l'approche de la mort.
Un livre très court, à savourer à petites doses.
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On connaît bien et on reconnaît aisément le ton, la petite musique de ce ténor du genre narratif bref, teintée de mélancolie et d’autodérision. On connaît aussi ses thèmes de prédilection, qu’il sait revisiter avec invention, en creusant chaque fois un peu plus profondément le sillon : les années passent et ne repassent pas ; la vie nous déçoit souvent et la mort nous attend tout au bout du chemin...
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
… il m’arrive d’ouvrir un livre ou deux, parfois ému plus qu’il n’est raisonnable devant une page ou une phrase d’une bouleversante beauté. La seule forme d’éternité qui me soit accessible.
(Boréal, p.129)
Je sais bien qu’il est parfaitement inutile de regretter la moindre parcelle de son passé. Ses ratages, on peut même les considérer avec une certaine sympathie. On revoit ses lubies, on s’explique mal certaines décisions, on estime qu’on a été bête parfois, mais enfin il est trop tard pour réagir. Il n’y aura plus de prochaine fois.
(Boréal, p.113)
C’est fou, le nombre d’erreurs qu’on peut commettre tout au long d’une vie. Surtout si on s’entête à vivre vieux.