Bon ben les bonnes intentions ne font pas toujours de bons romans !
"
Nina" est un joli prénom mais une grosse déception de lecture.
Ma mère me disait : on ne dit pas "ce n'est pas bon" on dit "je n'aime pas". Et bien là je ne vais pas dire que c'est mauvais mais que je n'ai pas du tout aimé. Je parle de littérature et non pas du thème de l'adoption affective proposé par
Catherine Enjolet. Je n'ai pas de critique à faire sur son activité militante dans son ONG pour les enfants orphelins et le droit à l'affection mais sur son écriture. Des répétitions permanentes avec des débuts de phrases qui commencent par Katiane (Katiane fait ci, Katiane fait ça...) et ce beau-fils qui n'a pas de prénom (son beau-fils fait ci, son beau-fils fait ça...). Quant à l'histoire, sortez les violons ! Ça tombe bien puisque
Nina est une orpheline qui joue du violon et sur laquelle Katiane se projette quand elle va remettre un prix à Olga qui se dévoue pour son centre d'accueil pour mineurs à Moscou.
Tout en s'interrogeant sur le mécénat, la fameuse Katiane doit faire le deuil de l'homme aimé. Il y avait donc de quoi faire, malheureusement ça dégouline comme la confiture avec un tas de phrases qui ne veulent rien dire, par exemple "elle a ouvert l'instant comme on libère, d'un coup, l'ordre du temps", ce qui m'a profondément énervée.
Ce livre était pourtant un appel à la lecture avec sa belle couverture représentant en miroir les bulbes colorés de la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux sur la place Rouge à Moscou. C'est tout ce qui me restera de ce livre que je n'ai même pas pu terminer. Il y a longtemps que cela ne m'était pas arrivé.
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