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EAN : 9782355847196
336 pages
Sonatine (14/02/2019)
3.7/5   100 notes
Résumé :
Quelques mots prononcés dans la panique au téléphone : " Darian, il faut que tu viennes. Tu es le seul à pouvoir nous aider. Il y a tant de corps ! " ... puis plus rien. L'appel vient d'Ida, une jeune fille que Darian Richards, ex-flic des homicides de Melbourne, a sauvé quelques mois plus tôt d'une sale affaire. Si Richards a décidé d'abandonner un métier trop éprouvant pour ceux qui, comme lui, prennent les choses trop à cœur, il ne peut pas laisser Ida sans répon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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Évidemment, le titre "claque" déjà comme un avertissement : "Requiem" ...C'est beau un requiem , très beau même , surtout , il faut bien le dire , si on fait partie de ceux qui l'écoutent religieusement et pas si on est " le héros de la fête " , celui ou celle dont on célèbre le " grand départ "....Et puis , cette belle couverture , tout en dégradés chauds , sur laquelle se distingue une silhouette qui vient , ou s'éloigne, on ne sait trop , sorte de Lucky Lucke....
A moins que ce ne soit Darian Richards en route vers la Gold Clash pour répondre à l'appel " au secours" de la belle Ida, une jeune femme qu'il connaît bien pour lui avoir déjà sauvé la vie.... Darian , ex- flic aux méthodes un peu " border - line ", comme on dit....Ses pas vont le conduire en pleines "schoolies", des fêtes étudiantes redoutées de tous les parents tant l'alcool y coule à flot, la drogue , le sexe , tant les jeunes et notamment les " belles jeunes femmes " baissent " la garde " au point de...Bon , stop , vous en savez assez sur le contenu , même si la curiosité qui est vôtre est bien légitime .
Ce roman , vraiment , il est très bien construit , bien traduit et , malgré quelques passages " un peu longs " il se lit vite grâce " à un petit je ne sais quoi " qui vous susurre sans cesse à l'oreille " continue , continue , tu peux pas en rester là..."
Les protagonistes principaux , qu'ils soient " bons ou méchants " prennent tour à tour " la parole " et le fait de pénétrer ainsi au plus profond de leurs pensées nous permet d' analyser les comportements des uns et des autres , de comprendre leurs attitudes mais pas forcément de les excuser, bien entendu , chacun d'entre nous se forgera son opinion...
C'est donc un roman maîtrisé, de très bonne facture et s'il ne s'agit pas du premier de la série, il me semble présenter une unité parfaite . En clair , je n'ai pas été gêné par le fait que je n'avais pas lu " ses petits frères ".Ce n'est que mon opinion mais peut - être que d'autres avis seront émis à ce sujet par des fidèles de l'auteur.
Alors , me direz-vous vous : ce que vous nous dites est fort positif , certes , mais comment justifiez- vous cette note de 3 étoiles et demie ? Oui , mais là , je vous attendais et je vais vous le dire...Quand certains politiques commencent à s'adresser à vous de cette façon, ça " sent un peu l'arnaque , non ? " Et bien , ce roman , personnellement , je le trouve violent , très violent , trop violent sans doute pour moi , je ne me sens pas forcément à l'aise dès lors que certaines scènes vont au - delà de ce que je peux supporter et j'avoue avoir parfois été dérangé, même si la petite voix dont je vous ai parlé tout à l'heure a su me convaincre de continuer . Le vocabulaire , certes adapté à la situation , peut également choquer mais, bien entendu , quand on aborde un roman qualifié de " noir " ......
La fin est géniale, parfaitement en harmonie avec tout ce que nous avons appris , au sujet de Darian Richards, notamment .
Un roman qui a plu à nombre d' amateurs du genre et qui , désormais édité " en poche " , n'a pas fini de séduire.
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Vous aimez le noir de chez noir, Tony Cavanaugh et son ex flic Darian Richards et "Requiem" sont faits pour vous. Au programme de cette descente aux enfers australienne : folie meurtrière, trafics de jeunes femmes, personnages atypiques et méchants terrifiants. Tony Cavanaugh mène tout cela avec un sens évident du rythme, égrenant son récit de multiples rebondissements ou morale et justice sont sérieusement ballotées. Une lecture addictive crue, sordide et angoissante. Merci aux Éditions Sonatine et à Babelio pour ce "Requiem" haletant.
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Ce que j'ai ressenti:

***Regarde-moi dans les yeux…
Tu ne pourras pas y échapper. Les yeux revolver de Darian. le regard enflammé de Starlight. Ou les yeux des cadavres. Fais bien gaffe ou tu laisses traîner tes yeux… Plonge avec les C. Admire Vic et ses camarades patchwork. Électrise-toi dans un appart au soixante-dixième. Regarde et vois le charme de ce Requiem. Ne glisse pas sur les courbes, ne tombe pas dans les ténèbres. Laisse moi voir dans le fond de tes yeux, les abîmes…Regarde-moi. Requieme-moi. Re-Aime moi. Relis-moi. Et fais ta prière, il se pourrait que des morts soient de sortie…Je n'ai pas pu lâcher ni les yeux vides, ni les pages de ce nouveau thriller! Quelle énergie! Tony Cavanaugh a une plume efficace et addictive, un humour à tomber et une fin de contes de fées. Un thriller noir comme je les aime, le talent en surbrillance!

« Ne les regarde pas dans les yeux, m'avait-il prévenu. Parce que si tu le fais, tu vas te connecter. »

***Appelle-moi…
Une jeune fille, Ida, appelle un drôle de chevalier servant: Darian Richards. Est-il possible d'incarner autant le prince que le brigand?! J'ai adoré ce personnage, anti-héros et terriblement attachant, pour son impertinence, son intelligence et son côté « fonceur », mais pas sûr que son côté « ingérable » soit du goût de ses collègues. Pas du tout même. Ce qui donne forcément, des dialogues savoureux. Décalés et cyniques. A mourir de rire. Sauf que c'est bien beau de rigoler, mais des tas de nanas, jeunes et jolies, disparaissent pendant les schoolies, et Darian est déterminé à mettre un peu d'ordre au milieu de ce carnage, à moins de mettre encore plus de chaos. Tout est question de perception…Et Pendant ce temps, les appels et les cadavres tombent en pluie. de jeux à île et de « il » à « je », moi, je suis addict à ce rythme endiablé de lecture et je cherche un numéro dans mon répertoire…D, Darian…

« Darian, il faut venir. Vous seul pouvez m'aider. Il y a tellement de corps… »

***Vis un cauchemar éveillé …
Tony Cavanaugh nous plonge dans le décor australien, mais plus encore dans l'envers du décor. Au plus sombre, sous la surface, dans les ténèbres…Et à prendre les pistes du bush, les virages glissants du trafic, ou les lignes de la toile d'araignée, l'auteur nous sensibilise sur les réseaux du Dark Net et c'est encore plus effrayant que ce qu'on pouvait imaginer! du kidnapping de princesses aux meurtres étouffés, c'est souvent à une transaction près. Pas de repos pour les braves, mais un petit Requiem pour les victimes, c'est toujours appréciable. Il me tarde de retrouver bien vite une autre enquête! Tony Cavanaugh m'a bluffée par son style et son audace! J'ai A-DO-RÉ!



« Tu danses avec le diable une fois, tu es marqué pour la vie. »



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Darian Richards, ex-flic des homicides de Melbourne, reçoit l'appel d'une jeune femme Ida qu'il avait aidée quelques mois auparavant. Il ne sait pas encore dans quoi il va mettre les pieds mais qu'importe, cela présage des cadavres et un peu de castagne.
Avec « Requiem », je découvre un policier et un auteur australien Tony Cavanaugh. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier roman avec ce policier récurrent pour comprendre que Darian Richards suit ses propres règles, un peu borderline d'ailleurs, et tant pis pour les autres s'il dépasse la ligne blanche sans trop de culpabilité.
Le style est cash, parfois trash ; l'ambiance oscille entre noire et glauque. Il y a les ingrédients habituels pour accrocher les amateurs de polars noirs : le flic solitaire, la belle et jeune Maria -ancienne partenaire, ayant encore un sens moral et des principes-, le geek asocial, de jeunes et jolies étudiantes, ces petites brebis qui veulent fêter la fin de l'année scolaire -comme le veut la tradition avec « les schoolies » (avec sexe, alcool, drogue et rock and roll)-, et bien entendu, les méchants qui frisent pour certains les traits de vrais psychopathes.
L'adversaire le plus coriace de Darian Richards pourrait figurer dans un James Bond, même sans stigmate apparent. Si le portrait de cet adversaire est un peu too much et fait tiquer aux entournures, il a l'avantage de ne pas être un copycat. Et, malgré certains passages cousus de fils blancs, ce roman policier est assez prenant dans son genre.
Pas le temps de faire bronzette sur les plages de la Gold Coast ni de se renseigner pour un programme culturel en Australie ou encore de peaufiner la psychologie des personnages. Non, les qualités de ce polar tiennent dans le rythme et le sombre. Ça taille dans le dur, ça fonce dans le tas, ça frise les plus de 40° dans le bush. Et pour les frenchies dans mon genre, l'Australie, c'est plutôt dépaysant. En tout cas, ça m'a changée des quartiers new-yorkais, de ceux de Los-Angeles (petite pensée logique pour ‘'Brown's Requiem'', le premier d'Ellroy) ou encore des bas-fonds de Londres.
Merci à Babelio et Sonatine pour cette découverte (bien loin de « Nos voisins du dessous- chroniques australiennes » que m'avait vendue Bill Bryson…)
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Ce livre fait partie d'une série de livres. C'est mon premier et il peut évidemment se lire indépendamment. J'ai particulièrement apprécié ce flic borderline, sans foi ni loi dont la seule préoccupation est de faire avancer l'enquête peu importe les moyens utilisés mais les résultats n'est-ce pas ce qu'il compte? Darian va enquêter dans l'ombre de la police et pas à pas va essayer de remonter la piste de cette jeune fille disparue. C'est une enquête très bien ficelée dont chaque court chapitre nous laisse dans l'expectative du suivant. Qui est vraiment Estefan le petit ami d'Ida? Qui est Starlight? le plus de ce thriller est son ton plein d'humour et ses terres australiennes mises à l'honneur. Les répliques sont piquantes et dynamisent ce roman noir. L'atmosphère est quant à elle lourde et pesante. L'auteur nous emmène dans les méandres d'une enquête sur un trafic de jeunes filles et au coeur du Deep Web. Bref, c'est un thriller sombre original. (...)

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critiques presse (1)
Actualitte
12 février 2019
Sorte de polar à l’ancienne, une atmosphère étrangement désuète se dégage du livre – paru en 2012, ce qui peut expliquer cela. Rien de désagréable, au contraire : le classicisme est contrebalancé par un tueur étonnant. Force brute, Darian Richards incarne ce personnage dont l’obstination finit par convaincre.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
" Ne jamais parler aux flics.C'est une des règles de base qui régissent les interactions entre policiers et civils .Qui esi ignorée la plupart du temps .Par les flics qui aiment bien entendre des trucs et pensent qu'ils ont le droit de vous demander n'importe quoi et de recevoir des réponses. Et par les civils , car les gens , en général, n'ont pas commis de crime et tiennent à prouver aux représentants de l'ordre qu'ils sont de bons citoyens modèles. Laissez tomber .Les flics sont persuadés du contraire. Ils pensent que tout le monde est coupable de quelque chose , ce qui , bien sûr, est la vérité.
Si une personne se met à table , un flic trouvera toujours ça louche ; si elle le fait avec calme , c'est parce qu'elle est coupable et si elle fait preuve de nervosité, c'est bien sûr parce qu'elle est coupable.Evidemment , si elle se tait , c'est qu'elle a quelque chose à cacher.
L'inconvénient de ne pas parler aux flics : ça les énerve. Ils s'attendent à ce que les civils bavassent , ils comptent là- dessus. Le silence leur fout la trouille.Les silences exigent d'être comblés et seuls les plus résolus d'entre- nous sont capables de ne pas parler sans perdre leurs moyens. "( P 47-48 )
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Personne ne veut rien savoir sur les ordures comme Aldous. Elles créent une île qui est respectée par tous ceux qui restent à l'extérieur. Personne ne veut s'occuper d'un flic véreux, à moins d'y être forcé par un journal qui a révélé un truc explosif ou par un politicien débile qui se met à dénoncer la corruption dans l'espoir de se faire un nom. C'est comme ça ; pas de vagues, surtout. Les gosses, comme je l'avais été, les débutants n'ont qu'à s'adapter. Si ça devient trop dur, comme quand on demande à un nouveau de commettre un acte inacceptable - exécuter un innocent, par exemple -, eh bien, tant pis. Soit il obéit et il s'en sort ou pas, soit il refuse et il se fait ostraciser. C'est comme ça que ça se passe, on t'a dit, et si ça te plaît pas, ben, t'avais qu'à devenir pompier.

p.282
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La première règle pour survivre : regarde et observe, connais ton ennemi en gardant les yeux ouverts et la gueule fermée.
Seconde règle : ne t'apitoie jamais sur toi-même, c'est un truc de victime et tu te souviens de ce que j'ai dit ? Les victimes meurent.
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- Je comprendrais jamais les flics, dit Cathy. Une paye de merde, des horaires de merde, un boulot de merde. Et dangereux. Faut quand même le vouloir, de prendre un boulot où on peut se faire tuer n'importe quand.
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C'est vrai qu'Aldous était de la vieille école. Si vieille qu'il faisait lui-même sa loi parce que ça l'emmerdait d'apprendre le Code pénal, ce truc qui de toute façon change tout le temps.
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Vidéo de Tony Cavanaugh
Interview de l'auteur australien, Tony Cavanaugh. Il a écrit "L'Affaire Isobel Vine", "La Promesse" et "Requiem", publiés chez Sonatine Éditions.
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