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EAN : 9782081392144
340 pages
Flammarion Jeunesse (24/08/2016)
3.74/5   57 notes
Résumé :


Tu es sûre que nous ne devrions pas plutôt prévenir la police ? Ne dis pas de sottises. Nous n'avons aucune preuve. Pas même un cadavre. On se moquerait de nous.

Non, nous devons résoudre cette affaire toutes seules. Lorsque Daisy Wells et Hazel Wong fondent leur agence de détectives privés, elles espèrent débusquer une enquête digne de ce nom.

Tout bascule subitement le jour où Hazel découvre la prof de sciences étend... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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: le corps de Ms Bell avait disparu!
Hazel Wong tentait de montrer son cadavre au pied du balcon, dans le gymnase mais celui-ci avait disparu.
Non, Ms Bell n'avait pas fait un malaise et ne s'était pas levée pour reprendre ses cours.
Personne ne l'avait plus vu du tout depuis.
Daisy Wells et Hazel Wong veulent savoir où se cache leur professeur de Sciences mais l'établissement ne semblait en faire grand cas.
Elle doit être souffrante probablement.
"L'enquête" des filles peine à s'activer aussi rapidement qu'elle le devrait pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de meurtre avéré.
Pas de corps, pas de meurtre, pas d'enquête ( de police).
Sauf que, Hazel Wong sait ce qu'elle a vu, là, étendu sur le sol du gymnase. Tandis que l'établissement pense à une démission, lettre à l'appui, le duo Wells et Wong sait qu'elles ne reverront pas leur professeure vivante.
Cette mystérieuse disparition leur donne l'opportunité, surtout à Daisy très excitée de cette perspective, d'apporter de vraies raisons d'être à leur nouveau Club de copines- celui de détectives-.
Revenons sur le cadre.
Nous sommes dans une école pour jeunes filles, dans les années 30, dans un pensionnat en Angleterre.
Le duo d'héroïnes sont deux élèves très complices,
mais également aussi différentes que le jour et la nuit,
la blonde, populaire et intrépide Daisy Wells
et la discrète, brune et asiatique Hazel Wong. le duo fonctionne à l'identique de celui de Holmes et Watson, d'ailleurs Daisy n'hésite pas à affubler Hazel du nom du célèbre Docteur de temps à autres marquant ainsi la complicité réelle et légendaires sur les temps d'enquête.
À l'identique de leurs modèles littéraires, c'est Hazel qui raconte l'affaire.
Leur petite vie de collégienne vient s'intercaler entre ces moments de recherche du corps et des preuves, ceci nous replace le contexte presque exclusivement féminin et tous ses personnages, élèves et professeurs, des suspects potentiels.
Le duo note tout, les mobiles et les alibis.
Les mobiles majeurs résulteraient des aspirations et jalousies amoureuses entre professeures ( avec le seul professeur masculin ultra séduisant, c'est dire si dans le huis-clos, il ne se passe grand chose) ou dans les ambitions professionnelles (peu justifiables d'un crime).
Le duo et leurs proches de dortoir, un peu hautes en couleur (ou peut-être sont- ce les commentaires de Hazel qui nous les font ressortir aussi amusantes), cancanent, élaborent des hypothèses entre l'échange de 2 et 3 friandises.
Hazel seconde Daisy mais à la lecture, nous nous rendons compte qu'elle est le personnage principal. La narration d'un chapitre n'est pas accordée à sa camarade, cette forte inspiration de la "jeune fille anglaise modèle". Il est un peu évoqué brièvement les origines chinoises de Hazel, avec quelques commentaires propres et ceux des autres. Hazel aimerait être aussi "passe-partout" que sa meilleure amie.
Mais en attendant, elles mènent l'enquête.
Daisy est perspicace, manipulatrice, emportée, un peu égocentrique.
Hazel est posée, manque de confiance, se trouve dépassée par l'enthousiasme débordant de Daisy, elle sait garder une forme de raison devant des conclusions un peu hâtives.
Elles se complètent même si Daisy donne l'impression de mener le jeu en tirant Hazel par la manche ( elle n'est pas toujours délicate avec sa pauvre complice).
Paradoxalement, malgré le titre "Un coupable presque parfait", la révélation du meurtrier n'est pas aussi aisée et chacun passé au crible ne se montre pas le bouc émissaire idéal qui pourrait boucler l'enquête en deux temps trois mouvements.
Les filles vont devoir creuser et l'identité du vrai coupable et du mobile vont finalement donner froid dans le dos.
On ne peut décidément se fier à personne.
L'auteure Robin Stevens a su ménager son suspens, l'intensité monte d'un coup à la fin.
A espérer que la suite sera vite traduite.
A découvrir!
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Installez-vous confortablement et menez l'enquête !

L'histoire se passe en 1934 dans le pensionnat de filles de Deepdean, en Angleterre. Deux élèves, Daisy Wells et Hazel Wong, âgées de 13 ans, sont membres du club de détectives "Wells and Wong", fondé par Daisy, qui en est la présidente.
Tout bascule le jour où Hazel découvre le cadavre de Miss Bell, professeure de sciences, dans le gymnase. Mais quelques instants plus tard, le corps disparaît mystérieusement.
Enfin un vrai crime à résoudre pour ce duo d'enquêtrices, semblable à celui des célèbres Sherlock Holmes et Watson!
Dès lors, elles nous plongent dans une enquête trépidante riche en rebondissements.
Hazel, secrétaire du club, nous raconte dans son carnet le déroulement des événements, ainsi que son amitié avec Daisy.
Les deux amies vont prendre tous les risques, jusqu'à mettre leur vie en danger afin de démasquer le coupable...

J'ai apprécié la lecture du roman "Un coupable presque parfait" pour plusieurs raisons :
J'ai été de suite attirée par le titre autant que par la couverture. Ce livre se lit facilement. En effet, les chapitres sont courts, l'écriture est simple, fluide, le vocabulaire est accessible avec un langage courant. Les pages se tournent rapidement.
J'ai aimé la présence d'un plan du pensionnat au début du livre, ainsi que la liste des suspects, qui m'a permis de suivre l'avancée de l'investigation.
De plus, j'ai été totalement happée par l'enquête palpitante avec des personnages attachants.
Hazel et Daisy sont complices, mais très différentes :
Hazel est discrète, timide, prudente, réfléchie, observatrice et pas très sûre d'elle, contrairement à Daisy qui est autoritaire, impulsive, impétueuse et qui prend toujours les devants.
Finalement, Hazel prend confiance en elle et impose enfin ses idées.
Les deux filles se complètent; leur intelligence et leur perspicacité leur permettent de résoudre l'enquête.
Elles ne manquent pas d'audace !
Dans son roman, l'auteure a tendu de nombreux pièges et a su ménager le suspense.
D'ailleurs, à travers ma lecture, les nombreux rebondissements ont provoqué chez moi une grande excitation, une envie irrépressible d'en savoir plus.
L'intrigue est bien ficelée. Je me suis alors laissée emportée par l'histoire captivante. Au fur et à mesure des découvertes des enquêtrices, j'ai fait aussi mes propres déductions.
Le récit tient en haleine, jusqu'au dénouement surprenant et complètement inattendu.
L'identité de l'assassin et de son mobile m'ont donné froid dans le dos !
C'est une vérité difficile à avaler car le coupable est presque parfait !

Ce roman très agréable à lire est à ne pas rater !
Il s'agit d'un véritable coup de coeur pour moi !
Je le recommande vivement !


Lina LAVAYSSIERE
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Traduit par Faustina Fiore

Daisy Wells et Hazel Wong sont deux élèves du pensionnat de Deepdean, en Angleterre. Nous sommes en 1934 et le récit est fait par Hazel, secrétaire du club de détectives créé par Daisy. Nous tenons dans nos mains le compte rendu du meurtre de Miss Bell, d'après l'enquête menée par ces deux gamines de 13 ans.

A Deepdean, il y a des profs qui donnent des cours, certes. Mais aussi des intrigues amoureuses et autres rivalités professionnelles entre eux. Tout cela fait jaser Daisy et les membres du club des détectives, surtout quand Miss Bell, la prof de sciences est retrouvée morte par Hazel. Puis le cadavre disparaît et Miss Griffin, la directrice du pensionnat fait taire les rumeurs en annonçant tout autre chose. Daisy et Hazel s'interrogent et dressent la liste des suspects, à savoir tous les autres profs, dont la plupart convoitaient le poste de directrice adjointe ou était amoureuse de l'"Unique", alias Mr Reid, professeur de musique, mais surtout le seul professeur mâle dans cet univers de femmes. Cela dit le meurtre est peut-être aussi lié à une relation homosexuelle secrète...

L'imagination de l'intrépide Daisy est sans bornes ! Un personnage que nous découvrons par les yeux de Hazel qui raconte au fur et à mesure le déroulement des événements dans le compte rendu de l'enquête. Deux fillettes aussi différentes l'une que l'autre : Daisy est l'Anglaise blonde typique, exactement comme l'imaginait Hazel dans son lointain Hong Kong :
"Quand on regarde Daisy, on croit comprendre tout de suite quelle fille c'est. Une de ces Anglaises pur jus, mince, avec des yeux bleus et des cheveux blonds. de ces filles qui peuvent galoper sous la pluie à travers des stades boueux avec une crosse de hockey à la main, puis s'asseoir pour engloutir dix brioches avec leur thé.
(...) je me suis retrouvée face à mon idéal : mon amie aux cheveux dorés avait pris vie devant moi. Une fille qui était un pur produit de l'Angleterre de mes livres et de mes tableaux".

L'amie idéale qui au fur et à mesure se dévoile bien imparfaite. Un personnage orgueilleux, qui, parce qu'elle a créé le club des détectives se croit à peu près tout permis, jusqu'à refuser d'avoir tort. Jusqu'à mettre les autres en danger. Jusqu'au bizutage qui ne lui pose pas non plus de problème.
Hazel est beaucoup plus calme et posée. Loin de chercher à devenir la star du pensionnat, elle finit par arriver à faire descendre Daisy de son perchoir sous les étoiles pour la faire redescendre sur terre et découvrir le coupable.
Un couple d'enquêtrice improbable qui n'est pas sans rappeler Sherlock & Watson ! Watson, c'est ainsi que Daisy surnomme Hazel.
Une enquête à la Agatha Christie aussi avec des personnages qui disparaissent, des cadavres qu'on retrouvent, une scène du crime restreinte : un pensionnat anglais des années 30 !

Robin Stevens, Américaine vivant depuis son tout jeune âge en Angleterre, reprend ici la tactique narrative de deux auteurs de romans à énigmes majeurs pour la littérature britannique. Pour notre plus grand plaisir. Un suspense qui tient bien en haleine, le fantôme d'une ancienne pensionnaire morte qui plane, un assassin qui rôde dans le pensionnat, parmi les élèves pendant que les disparitions s'enchaînent... Un dénouement inattendu. Tout est réuni pour vous faire passer un bon moment.

Un livre dont on apprécie également la présentation soignée, avec le plan du pensionnat, une présentation des personnages, un lexique en fin d'ouvrage pour expliquer certains termes employés par Daisy, une police de caractère "années 30" pour illustrer les différentes parties de l'histoire.

Il y aura une suite aux aventures du club Wells & Wong, un club de détectives qui saura sans doute rendre accrocs les jeunes lecteurs français.
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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J'ai toujours adoré les enquêtes de jeunes détectives et ça ne m'a jamais quitté.

Hazel Wong, la narratrice, et Daisy Wells, sa meilleure amie, sont deux pensionnaires de quatrième à Deepdean, Angleterre, en 1934. le collège de filles et l'internat offrant beaucoup de temps libre et pas forcément beaucoup de distractions véritablement amusantes, Daisy décide de fonder un club de détectives, s'occupant principalement d'affaires mineures comme menus larcins et potins. C'est pourquoi, lorsque Hazel découvre dans le gymnase le corps sans vie d'une de leurs professeurs, Daisy saute de joie : enfin un crime digne de ce nom ! Hazel, plus réaliste et moins aventureuse, s'inquiète de la présence d'un meurtrier dans l'enceinte de leur paisible collège pour filles, et cherche avant tout à surmonter le choc et l'horreur de sa rencontre morbide. Daisy quant à elle a très vite une deuxième bonne raison d'activer avec fébrilité ses neurones de détective amateur : le cadavre s'est volatilisé.

Livrées à elles-mêmes avec leurs certitudes et maigre témoignage, les deux écolières se lancent dans une enquête tout à la fois divertissante et dangereuse – l'assassin est sans doute parmi le corps enseignant, mais lequel ou laquelle des professeurs cache un secret si lourd qu'il ou elle s'est senti.e obligé.e d'en venir à une telle extrémité ? Qu'avait découvert Miss Bell ? L'enquête avance petit à petit, permettant au duo d'exhumer quelques autres secrets plus ou moins petits, plus ou moins bien gardés, de l'établissement et ses résidents.

Les deux jeunes héroïnes sont très attachantes avec leurs caractères complémentaires : Daisy telle Sherlock filant le nez au vent à la poursuite d'éventuels indices au mépris de tout, et Hazel plus mesurée la plupart du temps, un peu trouillarde mais de fait aussi plus prudente – comme Watson (elle tient aussi leur journal). Leurs hypothèses ne sont pas toujours les mêmes, leur vie au collège non plus, et l'auteure nous fait partager un peu de leur quotidien familial et écolier dans des flashbacks et anecdotes sympathiques : Hazel vient de Hong Kong, envoyée en pensionnat par une famille aimante même si un peu arriviste, et ne se sent pas toujours très intégrée à la société britannique ; Daisy, qu'elle voit comme un modèle de parfaite jeune fille anglaise, n'est pas très heureuse au milieu de parents absents et indifférents et doit lutter plus qu'il n'y paraît pour se faire une place dans le formalisme et l'uniformité du collège. La relation entre les deux filles n'est par conséquent pas toujours évidente, et si l'amitié gagne toujours ce n'est pas sans accrochages, j'ai trouvé très réalistes.

Les adultes, professeurs et autres, constituent une grande part des personnages secondaires. Si l'on suit quelques péripéties et potins enfantins/préadolescents ce n'est pas non plus le fil rouge de l'intrigue, ce qui m'a tout à fait convenu, mais je préfère le préciser au cas où des lecteurs rechercheraient dans ce livre ce type d'éléments par-dessus tout. Ici il s'agit surtout d'un contexte, retranscrit de manière très sympathique par Robin Stevens je trouve, qui m'a promenée à travers Deepdean au gré des éléments de l'enquête.

Un très bon exemple du genre « jeunes détectives », dans un style très classique, très British. Un excellent titre.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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Ce récit nous plonge dans l'Angleterre des années trente, au collège Deepdean, établissement réputé pour jeunes filles de bonnes familles.
Daisy et Hazel, deux gamines délurées à l'imagination débordantes, sont bien décidées à découvrir qui a tué Miss Bell, leur professeur de sciences, récemment promue au poste de directrice adjointe. Persuadées que le coupable ne peut être qu'un membre de l'équipe pédagogique, elles décident d'ouvrir l'oeil et de questionner habilement chacun afin de vérifier emplois du temps, mobiles et alibis possibles.
Hazel, surnommée Watson par sa compagne, tient le journal de bord dans lequel elle relate les avancées de l'enquête. C'est elle, la narratrice de l'histoire. Originaire de Hong Kong, elle a été envoyée par son père en Angleterre afin d'y parfaire son éducation. Daisy, elle, est une Anglaise de pure souche, populaire, sûre d'elle et impétueuse. L'ascendant qu'elle a au départ sur Hazel va évoluer au fil de l'enquête et les caractères des deux adolescentes vont s'affirmer dévoilant que les apparences sont parfois trompeuses.
J'ai bien aimé cette lecture, classique dans sa narration linéaire de l'enquête et animée par de petits potins qui secouent toute institution scolaire. L'auteur crée une atmosphère conforme à l'époque et le huis clos dans lequel se déroule l'enquête augmente la tension inhérente aux risques pris par les deux élèves.
Un agréable moment de lecture et un roman qui devrait plaire aux jeunes amateurs de récit policier dès 12 ans.
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critiques presse (1)
Ricochet
03 novembre 2016
Robin Stevens, qui a inventé là une série, sait se mettre à hauteur du jeune lecteur sans sacrifier les codes bien établis de l'enquête à la Conan Doyle : c'est très réussi.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Comme je l’ai déjà laissé entendre, ma scolarité à Deepdean n’est pas partie du bon pied. Au début, je levais la main chaque fois que je connaissais la réponse à une question, comme mon père me l’avait enseigné. Du coup, les filles me lançaient des regards de travers et s’écartaient de moi comme si j’avais eu une maladie contagieuse. Les filles qui étaient censées faire l’aller et retour entre l’école et le Foyer avec moi s’esquivaient et couraient jusque là où leurs amies les attendaient, et quand je m’asseyais à table pour dîner, elles reculaient légèrement leurs plateaux et se penchaient les unes vers les autres en m’examinant du coin de l’œil.
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Cette beauté de Daisy est une véritable injustice. Je ne crois pas l’avoir jamais vue avec un bouton, alors que nous en sommes toutes couvertes. En particulier, j’en ai un à côté de mon nez depuis des semaines. Il reste là et refuse de disparaître. Parfois, quand je le regarde dans le miroir, j’ai envie de pleurer. Alors que Daisy n’a aucun défaut : ni trop rouge, ni trop pâle, aussi parfaite qu’un personnage de tableau.
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Le jour où j'ai appris que j'allais partir, je me suis assise dans notre salon [...] et je me suis imaginée dans un pensionnat bras dessus bras dessous avec une fille aux cheveux dorés qui m'aiderait à devenir une parfaite petite miss anglaise, comme elle. Mais ce matin-là, debout au milieu du stade, dans le froid, j'ai pensé que les miss anglaises étaient en réalité horribles et folles.
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Daisy Wells est la présidente de notre club de détectives et moi, Hazel Wong, j’en suis la secrétaire. Daisy dit que cela fait d’elle Sherlock Holmes, et de moi Watson. Ce qui est probablement juste. Après tout, je suis bien trop petite de taille pour être l’héroïne de cette histoire, et a-t-on jamais entendu parler d’un Sherlock Holmes chinois ?
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-Tu ne comprends pas ? a continué Daisy,toujours enthousiaste par sa trouvaille. Si nous voulons chercher des indices, il faut que nous puissions fouiller l'école sans que les professeurs se demandent ce que nous mijotons - et, plus important encore, sans nous faire surprendre par l'assassin. La nuit, le meilleur moyen, c'est de dormir à l'infirmerie. Si nous avalons ce sirop, nous n'auront pas besoin de feindre une maladie : nous rendrons pour de vrai, et Minny devra nous garder en observation. Nous n'aurons plus qu'à attendre qu'elle s'endorme, et nous pourrons aller où bon nous semble !
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