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Nathalie Bauer (Traducteur)
EAN : 9782264043344
189 pages
10-18 (06/12/2007)
3.21/5   29 notes
Résumé :

Ce roman fort et poignant - sans aucun doute un des livres majeurs de la littérature italienne du XXe siècle - met en scène un improbable duo :Ciccio, un jeune soldat, et l'officier aveugle qu'il est chargé d'accompagner de Turin à Naples. La figure du capitaine Fausto G., homme fier, cynique et brisé, est inoubliable : sa violence, sa dureté, son côté irrévérencieux et rebelle (contre la sociét&... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Deux hommes entament ensemble un voyage de quelques jours, dans un propos connu d'un seul des deux. Un voyage qui les fera changer.


Deux hommes: un infirme et un jeune homme qui doit l'accompagner. L'infirme est un militaire aveugle et manchot suite a un accident, son accompagnateur une fraiche recrue qui doit l'amener de Turin a Naples, avec des arrets a Genes et Rome.


Deux hommes: un capitaine bourru, amer, qui hait ce qu'est devenue sa vie et le fait sentir autour de soi comme un enfant boudeur, et un jeune ingenu qui doit remplir ses besoins et surtout ses ordres.


J'ai adore la relation de leur voyage, jusqu'a ce qu'ils arrivent a Naples. le capitaine a developpe une maestria pour cerner avec sa canne assez vite les volumes de chaque endroit ou il se trouve, mais des qu'ils sont dehors il exige qu'on lui decrive tout ce qu'il y a a voir. Et il promene son accompagnateur, qu'il affuble du nom de Ciccio, au pas de course, le malmenant, le houspillant hargneusement: “Marche. Bon sang. Redresse-toi. Tiens-toi. On dirait une serpillière. […] Ne laisse pas ton crane vaguer. On marche. Inutile de penser. […] Et pas d'ondoiement de madame en promenade!”.

Il l'initie a la boisson: “Une fois devant l'armoire, (il) remplit deux verres de whisky à ras bord et m'en offrit un, la main droite tendue dans le vide. « Courage. — En vérité, je bois peu. Presque jamais, répondis-je en prenant le verre. — Ah oui ? Je m'en fiche complètement. Cinq jours plus deux : avec moi, tu bois. Et pas d'histoires ! Si tu n'en peux plus, verse le reste quelque part. Dans ta poche, par exemple. Pourvu que je ne m'en aperçoive pas. » Il rit sans bruit. Je bus une petite gorgée, puis je tournai le bras avec précaution et tentai de poser le verre sur la table. « Halte, Ciccio ! Tu joues au plus fin ? » dit-il. Il souriait paisiblement au milieu de la pièce. « Pas avec moi, mon garçon. Jamais avec moi. Finis ce verre maintenant. Et rends-le-moi vide. Un whisky de douze ans d'age, tu veux plaisanter, ou quoi ? ».

Il essaye de l'initier aussi aux plaisirs du sexe paye, sans succes, mais continue quand meme a parfaire son education: “Les bordels, c'était mieux. Mais toi, tu ne peux meme pas l'imaginer. Quel pays que le notre ! A crever de rire ! Rien ne marche, et qu'est-ce que le gouvernement fait ? Il ferme les maisons. Sa seule et veritable institution de bienfaisance”.


Bref, le capitaine est un magnifique personnage, cynique, rogue, grincheux, querelleur, hargneux et de tres mauvaise foi. J'ai adore, saisissant comme tout lecteur que cela ne traduit que sa detresse d'infirme.


Une fois arrive a Naples, ils rejoignent un autre militaire, un lieutenant, aveugle lui aussi. La se joignent a eux quelques jeunes filles, une d'elles amoureuse du capitaine, pour une fete exuberante. Dans des vapeurs d'alcool, les fins de fete sont elegiaques, les deux militaires ayant tout programme d'avance pour se suicider ensemble, mettre fin a des vies qui pour eux sont un calvaire. Mails ils se ratent et de la tout s'accelere: la jeune aimante, avec l'aide du Ciccio, va cacher le capitaine pour qu'il ne soit inquiete par aucune police, le soigner, et par ses soins, ses calins et surtout ses belles paroles, le convaincre qu'ils peuvent avoir une belle vie ensemble, une qui vaille le coup de la vivre avec plus d'espoir et moins de cynisme. le capitaine restera avec elle et le Ciccio peut s'en retourner seul a Turin.

Une fin feel good qui ne m'a pas convaincue. Je n'ai pas aime toute cette partie napolitaine du roman. du pur sucre, de la melasse, contrastant malheureusement avec la rafraichissante acidite de la premiere partie. Je n'ai pas aime ce que j'ai ressenti comme une abdication du capitaine. Sa reddition sans conditions. Il n'y a que le personnage du Ciccio, de l'accompagnateur, qui m'a console: en une semaine ce grand adolescent est devenu un homme.

Ce petit desappointement ne m'empeche pas de dire que c'est un beau livre. Toute la premiere partie, la plus grande partie, est d'anthologie.


Un roman pareil est une aubaine pour le theatre et le cinema. Un personnage truculent, une infirmite posant un sacre defi a tout acteur. Et ca ne s'est pas fait attendre. Vittorio Gassman a ete plus grand que nature en jouant le capitaine dans Profumo di donna en 1974 (Parfum de femme en francais), role pour lequel il recut un prix a Cannes, et Al Pacino s'est aussi surpasse dans le remake hollywoodien de 1992, et lui aussi a gagne un Oscar.
Les puristes preferent le film italien. J'ai visionne les deux et je les trouve tous les deux fameux. Dignes du livre. Peut-etre meme meilleurs que le livre? Alors, si vous avez l'occasion regardez-les, les deux ou l'un des deux, le premier que vous trouverez. Et lisez le livre, avant ou apres, il en vaut la peine. Je me corrige: il en vaut le plaisir.
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N°350– Juillet 2009.
PARFUM DE FEMME – film de Dino RISI (1974).
Mercredi 8 juillet 2009 – Cinéma Classic.

L'histoire de ce film, devenu un classique, est connue. Fausto, un ancien capitaine de cavalerie devenu aveugle et manchot à la suite de la malencontreuse manipulation d'une grenade, n'a jamais cessé d'être un grand amateur de femmes. Il refuse son infirmité, la cache sous une agressivité constante et ne devine plus la présence des femmes qu'à la fragrance de leur parfum. Il doit se rendre à Naples et Giovanni [rebaptisé par lui et un peu par dérision Chichio], un jeune militaire du contingent, est chargé de l'accompagner et de le guider jusqu'à sa destination. le jeune homme est certes impressionné par son supérieur, non seulement par l'argent qui dépense et gaspille mais par la comédie qu'il joue pour masquer aux autres et peut-être à lui-même ce handicap qui pourrit sa vie. C'est vrai qu'il est en constante opposition aux autres, à sa vieille tante chez qui il vit et trouve dans ce jeune soldat un bouc émissaire idéal sur qui il va reporter toute cette violence contenue faite d'insultes et parfois de coups... qui, au départ il file doux mais finit rapidement par se rebeller, à sa façon. Il découvre dans ses affaires une photo de femme et un pistolet, deux choses qui, pour un aveugle, sont parfaitement inutiles.

C'est qu'il a un rendez-vous mystérieux à Naples pour abattre un homme, ainsi qu'il le révèle au jeune homme incrédule. On le retrouve dans cette ville, chez Vincenzo, un lieutenant, aveugle lui aussi, et il y retrouve Sara, une jeune fille qui a toujours été amoureuse de lui. On sent bien qu'il la désire puisqu'il ne peut résister à une femme, mais la repousse cependant. Il y a dans leurs relations une sorte de résumé en filigranes de sa vie devenue insupportable, puisqu'il se considère lui-même, et malgré l'image qu'il veut donner de lui, comme un homme fini, une véritable épave! Il est à la fois drôle et cruel!

Il festoie avec Vincenzo dont on suppose qu'il est l'ami, mais c'est en fait lui qu'il est venu tuer pour une raison obscure, mais le manque.

J'avoue que j'aime beaucoup le cinéma italien de cette époque, ce personnage en particulier, à la fois homme et monstre, qui le sait, qui est sans demi-mesure, qui refuse l'aide et l'amour authentique que lui offre Sara, lui préfère, mais en apparence seulement, la jouissance qu'il peut trouver en compagnie des autres femmes [« Le sexe, les cuisses, de belles fesses : voilà la seule religion, la seule idée politique, la vraie patrie de l'homme »], qui joue ce rôle suicidaire presque jusqu'à la fin, mais finira par accepter le bras de cette femme qui ne voit que lui et sans doute par s'appuyer définitivement sur elle parce qu'il comprend sans doute tout l'aspect délirant du personnage qu'il s'est lui-même crée, parce qu'il ne peut jouer jusqu'au bout ce jeu de la solitude qui va le précipiter dans la mort. C'est que Fausto est devenu solitaire, marginal du fait de son état. Il sait que cela est définitif et débouchera forcément sur le néant, mais il tente, une dernière fois fois peut-être, de se jeter dans l'alcool et le plaisir, mais cela semble être sans issue. Il croît à peine un prêtre de ses amis qui lui affirme que le salut de son âme passe par cette infirmité quotidienne.

Il me semble que le parcours qu'il réalise en train de Turin où il habite à Naples en passant par Gênes et Rome [deux villes que tout oppose], en compagnie de Gioanni, est allégorique et préfigure celui qui va lui faire admettre que Sara et l'amour authentique qu'elle lui porte, sont sa seule planche de salut en ce monde et qu'il n'y en a pas d'autre. A la fin, il s'en remet à elle, et à elle seule, pour cheminer dans une nature hostile dans laquelle il ne pourra se débrouiller seul. C'est un peu comme s'il acceptait enfin ce qu'il avait toujours refusé jusqu'à présent, la pitié!

Il y a dans ce film une émotion réelle, une violence, une douceur et un réalisme qui ne peuvent me laisser indifférent, le tout servi par un jeu d'acteurs exceptionnels, Victorio Gassman, évidemment, mais aussi Allsendro Momo [Giovanni] et Agostina Belli[Sara].




Hervé GAUTIER – Juillet 2009.http://hervegautier.e-monsite.com












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N°350– Juillet 2009.
PARFUM DE FEMME – film de Dino RISI (1974).

 
L'histoire de ce film, devenu un classique, est connue. Fausto, un ancien capitaine de cavalerie devenu aveugle et manchot à la suite de la malencontreuse manipulation d'une grenade, n'a jamais cessé d'être un grand amateur de femmes. Il refuse son infirmité, la cache sous une agressivité constante et ne devine plus la présence des femmes qu'à la fragrance de leur parfum. Il doit se rendre à Naples et Giovanni [rebaptisé par lui et un peu par dérision Chichio], un jeune militaire du contingent, est chargé de l'accompagner et de le guider jusqu'à sa destination. le jeune homme est certes impressionné par son supérieur, non seulement par l'argent qui dépense et gaspille mais par la comédie qu'il joue pour masquer aux autres et peut-être à lui-même ce handicap qui pourrit sa vie. C'est vrai qu'il est en constante opposition aux autres, à sa vieille tante chez qui il vit et trouve dans ce jeune soldat un bouc émissaire idéal sur qui il va reporter toute cette violence contenue faite d'insultes et parfois de coups... Au départ il file doux mais finit rapidement par se rebeller, à sa façon. Il découvre dans ses affaires une photo de femme et un pistolet, deux choses qui, pour un aveugle, sont parfaitement inutiles.
 
C'est qu'il a un rendez-vous mystérieux à Naples pour abattre un homme, ainsi qu'il le révèle au jeune homme incrédule. On le retrouve dans cette ville, chez Vincenzo, un lieutenant, aveugle lui aussi, et il y retrouve Sara, une jeune fille qui a toujours été amoureuse de lui. On sent bien qu'il la désire puisqu'il ne peut résister à une femme, mais la repousse cependant. Il y a dans leurs relations une sorte de résumé en filigranes de sa vie devenue insupportable, puisqu'il se considère lui-même, et malgré l'image qu'il veut donner de lui, comme un homme fini, une véritable épave! Il est à la fois drôle et cruel!
 
Il festoie avec Vincenzo dont on suppose qu'il est l'ami, mais c'est en fait lui qu'il est venu tuer pour une raison obscure, mais le manque.
 
J'avoue que j'aime beaucoup le cinéma italien de cette époque, ce personnage en particulier, à la fois homme et monstre, qui le sait, qui est sans demi-mesure, qui refuse l'aide et l'amour authentique que lui offre Sara, lui préfère, mais en apparence seulement, la jouissance qu'il peut trouver en compagnie des autres femmes [« Le sexe, les cuisses, de belles fesses : voilà la seule religion, la seule idée politique, la vraie patrie de l'homme »], qui joue ce rôle suicidaire presque jusqu'à la fin, mais finira par accepter le bras de cette femme qui ne voit que lui et sans doute par s'appuyer définitivement sur elle parce qu'il comprend sans doute tout l'aspect délirant du personnage qu'il s'est lui-même crée, parce qu'il ne peut jouer jusqu'au bout ce jeu de la solitude qui va le précipiter dans la mort. C'est que Fausto est devenu solitaire, marginal du fait de son état. Il sait que cela est définitif et débouchera forcément sur le néant, mais il tente, une dernière fois fois peut-être, de se jeter dans l'alcool et le plaisir, mais cela semble être sans issue. Il croît à peine un prêtre de ses amis qui lui affirme que le salut de son âme passe par cette infirmité quotidienne.
 
Il me semble que le parcours qu'il réalise en train de Turin où il habite à Naples en passant par Gênes et Rome [deux villes que tout oppose], en compagnie de Giovanni, est allégorique et préfigure celui qui va lui faire admettre que Sara et l'amour authentique qu'elle lui porte, sont sa seule planche de salut en ce monde et qu'il n'y en a pas d'autre. A la fin, il s'en remet à elle, et à elle seule, pour cheminer dans une nature hostile dans laquelle il ne pourra se débrouiller seul. C'est un peu comme s'il acceptait enfin ce qu'il avait toujours refusé jusqu'à présent, la pitié!
 
Il y a dans ce film une émotion réelle, une violence, une douceur et un réalisme qui ne peuvent me laisser indifférent, le tout servi par un jeu d'acteurs exceptionnels, Victorio Gassman, évidemment, mais aussi Allesendro Momo [Giovanni] et Agostina Belli[Sara].
 
 
 
 
Hervé GAUTIER – Juillet 2009.http://hervegautier.e-monsite.com


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Où le Turin – Naples n'a rien d'anodin ;

Où les petites filles deviennent des femmes ;

Où l'ignoble devient (presque) attachant.

L'incipit

« Une grosse mouche dorée bourdonnait contre la fenêtre du palier et les murs sentaient la peinture fraîche. Découvrant, à la faveur d'un brusque virage, l'espace entre les vitres entrouvertes, la mouche disparut en mordant joyeusement l'air. Je gagnai moi aussi la fenêtre pour jeter mon mégot. »


Comment en suis-je arrivée là ?


En tombant dessus. J'ai lu quelque part qu'il y avait eu une adaptation au cinéma avec Vittorio Gassman (dans le rôle de l'officier infirme), qui est l'un de mes acteurs italiens fétiches … j'essaye de le dénicher (le film, pas Vittorio Gassman).


De quoi s'agit-il ?


Un jeune appelé, un peu naïf, est chargé d'accompagner Fausto G., un ex-officier dans la fleur de l'âge, rendu infirme par la manipulation d'une bombe lors d'un exercice militaire. Fausto G. est aveugle, perpétuellement masqué par ses lunettes de soleil, et ne peut se servir de l'une de ses deux mains ; il est cynique et désabusé.

Balançant entre haine, humiliation, sadisme et pitié, une relation des plus étranges s'instaurent entre les deux membres de cet improbable couple, au fil d'un road movie (ou plutôt de ce train movie, si l'on peut dire) entre Turin et Naples. Jusqu'à la cité parthénopéenne où la tension accumulée depuis le début du voyage fait tout basculer.


La citation


« le monde est destruction, et cette destruction, il l'a en lui. Tu le vois, immobile, magnifique, mais à l'intérieur, c'est un champ de ruines » (p. 117)


Ce que j'en ai pensé :


J'ai quand même trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans la première partie, dans laquelle j'ai eu un peu de mal à entrer (peut-être pas la tête à ça ?). Et puis on a envie de secouer le jeune militaire, dont on a l'impression qu'il se fait complètement écraser par l'asservissement que semble lui imposer son compagnon – qui est pourtant dépendant de lui. Avant de comprendre que tout cela est bien plus compliqué qu'il n'y paraît. La deuxième partie, en revanche, est beaucoup plus rapide, subissant une soudaine accélération, et il devient dès lors difficile de lâcher le bouquin, qui est, par ailleurs, assez court (moins de 200 pages).


Les personnages sont extrêmement bien campés, et Fausto est un beau « méchant » ; tour à tout on le haït, on le prend en pitié, voire même on l'admire ; il est plein de nuances et beaucoup mieux brossés que certains odieux un peu trop « mono-blocs ».


Mais bon … il s'agit d'un roman d'une grande noirceur, et il faut reconnaître que c'est un chef d'oeuvre de psychologie. Brutal et cruel. Au climat oppressant. C'est très bien, c'est vrai … mais mieux vaut ne pas avoir le moral dans les chaussettes.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Fausto n'est pas réellement mauvais, juste cynique, on s'carapace comme on peut; Ciccio n'est pas réellement complaisant et obéissant, il est patient,empathique l'air de rien. Sara elle, aime, envers et contre tout. Ensemble et chacun pour soi ils se fraient un chemin dans une Italie écrasée par une chaleur qui déroutent les sens, whisky aidant. Ils semblent agir irrationnellement , ça doit bien cacher quelque chose, sinon pourquoi en faire un si beau livre ? Ah oui , une dernière interrogation: "où sont les femmes?" elles n'ont pas été si présentes au final.
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Un court roman ou une longue nouvelle déroutante... Sans doute pas un chef d'oeuvre, mais digne d'intérêt...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Une grosse mouche dorée bourdonnait contre la fenêtre du palier et les murs sentaient la peinture fraîche. Découvrant, à la faveur d’un brusque virage, l’espace entre les vitres entrouvertes, la mouche disparut en mordant joyeusement l’air. Je gagnai moi aussi la fenêtre pour jeter mon mégot.
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Le monde est destruction, et cette destruction, il l’a en lui. Tu le vois, immobile, magnifique, mais à l’intérieur, c’est un champ de ruines.
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Même la vie la plus difficile reste la vie.
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Ne rien savoir me sembla miraculeusement beau.
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