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EAN : 9782226311528
292 pages
Albin Michel (28/05/2014)
3.6/5   30 notes
Résumé :
Leur voyage de noces en Argentine a laissé des traces chez les Van In : Hannelore veut absolument que son flic de mari apprenne le tango ! Mais la disparition d’un homme perclus de dettes de jeu va le détourner des clubs de danse. Un mystère qui pourrait être lié à une affaire aux ramifications obscures, susceptible de compromettre plusieurs personnalités brugeoises.

Parties fines qui tournent mal, scandales immobiliers, pots de vin, mafia russe… quan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
La mafia russe étend son emprise sur Bruges en investissant dans des hôtels de luxe et des discothèques, où les hôtesses répondent aux désirs sexuels de notabilités. Les cercles dirigeants de Flandres occidentale, compromis, mangent dans la main d'un chef mafieux qui vient de se débarrasser d'un jeune type qui détenait des photos qu'il n'aurait pas du conserver. Les photos parviennent à sa copine. La course pour récupérer les quelques clichés est sanglante et finit par impliquer van In. Histoire de motiver le commissaire ingérable et son épouse Hannelore, juge d'instruction, à retrouver les photos, les sicaires du chef mafieux ne vont pas hésiter à enlever leurs enfants.
Aspe remplit ses pages plus de sexe cru, de tabac froid et de Duvel, que d'intrigue dans cette enquête, qui se réduit à une course-poursuite avec des méchants - méchants mais pas fins -, et des gentils - gentils mais lourdeaux -. La recette van In devient un peu indigeste dans cet opus.
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Le commissaire van In aux prises avec la mafia russe de Bruges, qui s'en prend à sa propre famille. Je vous recommanderais ce livre pour son anti-héros fort attachant et pour l'ambiance bien belge, mais pas pour le récit lui-même, qui manque vraiment de rythme.

Par hasard, j'enchaîne ce « Dernier tango à Bruges » peu après avoir lu « L'homme aux cercles bleus » de Fred Vargas. C'est amusant car, dans les deux cas, c'est de la personnalité de leurs commissaires que j'ai tiré l'essentiel de mon plaisir de lecture. van In, chez Pieter Aspe, et Adamsberg, chez Fred Vargas, sont tous les deux des personnages attachants. Des anti-héros intuitifs et nonchalants que je me régale à chaque fois de côtoyer. J'ai petite une préférence pour Adamsberg, dont l'intelligence est plus marquée, mais j'aime beaucoup le côté espiègle très belge de van In.

Van In est commissaire de police, mais ce n'est pas un super flic. Dans cette aventure-ci, il apparaît au contraire comme un citoyen ordinaire: un homme en crise parce que l'on touche à sa famille, et qui ne dispose pas de super pouvoir pour stopper les criminels. Pour l'anecdote, il apparaît comme un homme ordinaire lorsqu'on le voit à bout de souffle sur son vélo le long de la Côte belge pour se rendre à aller à la rencontre des bandits (je souris en visualisant ce tableau bien belge parce que je viens d'avoir vu le dernier James Bond au cinéma). Et à part ça, il boit de la Duvel et tente de se comporter comme un jeune étalon avec sa femme Hannelore, dont il est amoureux comme au premier jour. Un anti-héros ordinaire…

Et l'intrigue, me demanderez-vous ? Eh bien si je n'en parle pas trop, c'est parce que je n'ai rien d'intéressant à en dire. Des mafieux russes veulent récupérer des photos compromettantes. Pour cela, ils s'en prennent à la famille de van In et, en gros, la plus grosse partie du roman est une course poursuite de van In contre les mafieux. Et cette course n'est pas vraiment haletante… Si le récit avait été plus long, j'aurais fini par me lasser.

Bref, un bon moment avec van In, qui est de bonne compagnie, mais sans plus. Peut-être que des Brugeois apprécieront certaines allusions qui me seraient passées au-dessus de la tête… Quoi qu'il en soit, van In me donne l'envie de garder Pieter Aspe sur ma pile, pour les moments où j'ai besoin d'un petit coup de belgitude facile.
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C'est une enquête menée par le commissaire van In, amoureux de son épouse et de la Duvel. le commissaire, béotien et son épouse, procureure, forme un couple attachant. L'enquête est résolue, notamment grâce à la complicité de ces deux personnages.
L'histoire se déroule dans le milieu de la prostitution, dont les notables locaux semblent friands. Ces derniers étant même corrompus pour certains.
L'intrigue a pour décor, Bruges et la côte Belge, où la culture flamande est affirmée.
Ce n'est pas de la "grande littérature". le roman a du rythme. J'ai lu "ça" d'une traite ou presque. je suis prêt pour d'autres enquêtes de van In avec ses "flamanderies" ( gauloiseries).
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Le commissaire van In aime les ennuis. Ou plutôt, il aime mener à bien ses enquêtes, et cela lui vaut beaucoup, mais alors beaucoup d'ennui, non seulement à lui, mais à son entourage. Pourtant, il n'aspire qu'à une vie heureuse avec sa femme et ses jumeaux, une vie où l'amour et la boisson (pour ne pas dire l'amour de la boisson) règnent. Mais ce n'est pas possible.
La corruption règne en maître, et sous couvert de faciliter le commerce, il s'en passe de belle. Rien ne change, puisque certains sont près à tout pour préserver leurs secrets.
Une enquête qui ravira les fans mais déplaira peut-être à ceux qui feraient connaissance ici avec ce commissaire atypique.
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De retour de leur voyage de noces en Argentine, Hannelore veut que van In apprenne à danser le tango, ce qui évidemment ne plait absolument pas à notre cher commissaire. Il n'en a pas envie, et il ne va pas en avoir le temps, puisque un meurtre lui tombe sur les bras. Dans cette nouvelle histoire, les disparitions et les meurtres s'enchaînent, ils ont un soupçon de mystère, puisque semble y être mêlé la mafia mais aussi certaines personnalités de la ville. Dans cette affaire, van In et Hannelore jouent avec le feu et vont devoir se battre pour ce qu'il y a de plus cher à leurs yeux.

Pour honnête, c'est un livre que j'ai lu au tout début de l'été, ce qui fait un bout de temps déjà, et ce qui peut expliquer la brièveté de mes propos. Néanmoins, c'est un ouvrage que j'ai lu assez rapidement, comme d'habitude en ce qui concerne les aventures du commissaire van In. J'ai bien aimé la cadence du récit et son contenu. Les personnages sont toujours aussi attachants, et vivent dans cet épisode en particulier, des heures sombres. Et surtout, j'ai été assez surprise par l'identité du meurtrier ou du moins du commanditaire de toute cette scandaleuse affaire.

Bien évidemment, je vous recommande cet ouvrage.

Lien : https://elbooksmovies.wordpr..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il expliquait le plus sérieusement du monde qu'un secrétaire d’État en mission à l'étranger se devait d'entretenir un certain standing s'il voulait être pris au sérieux par les personnes avec lesquelles il était amené à négocier... Le citoyen ne devait pas oublier que de tels contacts internationaux se traduisaient souvent par des retombées intéressantes - contrats ou investissements lucratifs - qui profiteraient à la collectivité dans son ensemble. Cela revenait à dire, mais ce n'était pas si explicite, que pour servir l’État, les politiciens ne devaient reculer devant aucun sacrifice, pas même celui d'aller aux putes.
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"Les femmes qui lisent "Madame Bovary" plusieurs fois ont un problème, dit Versavel en montrant à Van In un volume qui avait manifestement enduré de nombreuses lectures.
- Parce que monsieur s'y connaît en bonnes femmes, peut-être ?" dit Van In en secouant la tête, certain, lui, que les femmes lisaient juste ce qui leur tombait sous la main. "Madame Bovary" ou autre chose, ça n'avait aucune espèce d'importance.
" Tu es inculte, Pieter. Un béotien.
- Allons, réjouis-toi ! Sans les béotiens pour les mettre en valeur, les gens cultivés passeraient inaperçus."
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C'était un secret de Polichinelle : les politiciens et les hommes d'affaires influents aimaient se faire gâter quand ils partaient en voyage à l'étranger. Mais De Ridder n'y était pas allé avec le dos de la cuiller. Il avait pris une suite de luxe dans un hôtel cinq étoiles et s'était entouré de trois call-girls, aux frais du contribuable. Le scandale avait été étouffé dans l'oeuf.
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Il est rare que les enquêtes de voisinage se révèlent concluantes, car les gens craignent en général d'être obligés par la suite de répéter le contenu de leur déposition devant le juge ou, plus prosaïquement, parce que dans cette société de consommation, les citoyens se muent en égoïstes qui se désintéressent totalement du sort de leurs congénères.
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Et pourquoi avaient-ils refusé sa proposition de loger chez elle ?
Ils avaient peur qu'elle les entende faire la bête à deux dos, la nuit ?
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