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EAN : 9782382844168
Editions des Equateurs (25/01/2023)
4.93/5   7 notes
Résumé :
« Un soir, témoin du départ en mission solitaire de "son" Indien, O'Reilly en était resté comme deux ronds de flan, incapable de lui poser la moindre question. Il n'avait pas été le seul. Dans la tranchée, tous avaient vite ravalé l'envie de se moquer, tant il fallait de courage ou d'inconscience pour oser gravir l'échelle et, un sac en toile de jute contenant un rapace dans une main, un couteau de chasse à la ceinture, s'aventurer dans ce que les Britanniques venai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
En 1918, en Argonne, Dall Dawn, un Indien Lakota se fait remarquer par son courage dans les tranchés de la Grande Guerre. Au péril, de sa vie , armé de son couteau fétiche à la main, un Bowie-knife, il franchit les lignes allemandes pour rapporter des scalps. Celui que l'on considérerait comme un "sauvage" force désormais le respect et l'admiration de ses"supérieurs". Mais que fait-il dans cette guerre qui n'est pas la sienne et pourquoi prend-t-il tous ces risques ? Ce serait, paraît-il pour recevoir la médaille du courage (Distinguished Cross) remise en main propre par le général Pershing...
"Dès les pâlissements de l'aube" est une formidable épopée sur la vengeance. D'une plume flamboyante, l'auteur Canadien Luc Baranger nous plonge dès les premières pages dans la fureur des tranchées et nous fait revivre, quelques chapitres plus loin, la déroute de Custer à Little Big Horn dans le Montana et le terrible massacre de la tribu des Miniconjous à Wounded Knee dans le Dakota. On y suit à la trace le parcours de l'Indien Dall Dawn, de son Dakota natal au Canada et jusqu'en Europe où il parade aussi dans le fameux cirque de Buffalo Bill Wild West Show. Quel destin incroyable ! Il m'a tenu en haleine jusqu'à jusqu'à l'épilogue et le dénouement final. Je ne peux que tirer mon chapeau à Luc Baranger qui a su, à travers Dall Dawn, faire revivre le triste sort et l'injustice qu'ont subi les indiens d'Amérique. Son roman noir Crédit Revolver m'avait déjà touché ; là, on est encore un cran au-dessus. "Dès les pâlissements de l'aube" m'a ouvert les yeux !
Je remercie Babelio, Masse critique et les éditions Equateurs pour ce roman qui est un gros coup de coeur !
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Alors quel voyage que cette lecture si riche en lieux, personnages, évènements tous grands ou petits ! Ils ont habité mon cheminement et ma réflexion dans cette histoire -écrite tour à tour avec un grand H ou pas-, et ont donné vie à un personnage fort autant qu'attachant souvent irrévérencieux. Pris dans les germes d'un ressentiment qui fera de la vengeance son but ultime.
Et ce sont les faits devenus le ferment de ce ressentiment que l'auteur nous dépeint ici avec tant de précision et de talent. Nous livrant un véritable travail d'historien en plus que de conteur.

Pour avoir beaucoup lu sur le sujet, je connais bien les grands évènements relatés ici, surtout ceux concernant l'Histoire des peuples Amérindiens. Pour autant la richesse du récit m'a permis de découvrir encore beaucoup de choses sur cette période. Les nombreuses anecdotes qui émaillent cette épopée, pour certaines fictives mais pour d'autres bien réelles rendent le tout terriblement vivant et intéressant.
On commence donc notre lecture dans les tranchées de la Grande Guerre où soldats américains côtoient les poilus de tous horizons et où l'on rencontre notre héros Dull Dawn, Indien Lakota dont l'histoire va ici nous être contée. L'une de ses particularités étant d'être né le jour de la bataille de Wounded Knee -dernier massacre ayant signé la fin des espoirs des peuples libres d'Amérique- en étant l'un des rares rescapés. Né au coeur d'une défaite dans la violence la plus barbare.

C'est donc au coeur d'un autre massacre que l'on fait sa connaissance, l'auteur ajoutant l'horreur à l'horreur en situant le début de son roman dans la tuerie de la première guerre mondiale.
Il parle de ces tranchées et des hommes qui les occupent avec un réalisme cru grâce à son écriture extrêmement précise et très imagée et surtout grâce à tous ces héros que l'on rencontre page après page. Réel ou non, chacun a une histoire, un passé, un trait de caractère, une particularité. Et l'auteur prend le temps de nous les raconter quel que soit le personnage auquel on s'intéresse et son importance dans le récit ou dans l'Histoire. du lieutenant O'Reilly en passant par l'estafette du 131ème, jusqu'au Général Crook hypothétique fils d'un autre célèbre Général Crook connu pour son rôle durant les guerres indiennes, ou encore Sam -juif Ukrainien dans la Russie Tsariste- chacun prend vie le temps d'une page, d'un chapitre et nous livre assez de lui pour le rendre aimable ou non, mais dans tous les cas intéressant. Et je n'ai cité qu'eux mais ils foisonnent ces hommes et ces actes, anecdotiques ou non et ils donnent le sentiment de l'importance de chacun quelle que soit sa place dans le récit.

Après une incursion dans les tranchées de 14-18 donc, l'auteur nous emmène au coeur des guerres indiennes, nous livrant entre autre un récit de la bataille de Woudned Knee édifiant toujours en mêlant grande et petite Histoire. On rencontre d'autres personnages et des noms tels que Sitting Bull, Crazy Horse ou Red Cloud viennent alors résonner à nos oreilles comme ceux des derniers grands hommes gardiens d'un monde et d'une culture en train de disparaître. On se souvient de la Washita et de Sand Creek. Là commence réellement le récit de l'extermination d'un peuple. Et même si l'on connaît bien cette période et les faits qui s'y rattachent, on replonge dans l'horreur avec autant d'effarement, de dégoût et de honte qu'à chaque fois que l'on se rappelle.

L'auteur ensuite nous raconte comment le héros Dull Dawn a grandi et s'est construit entre deux cultures et deux époques. Comment sa naissance le jour de la bataille de Wounded Knee le charge d'un poids qui l'accompagnera toute sa vie. Comment son séjour au Canada raconté en troisième partie le placera définitivement entre deux cultures. Là aussi tout comme dans les chapitres consacrés aux guerres indiennes, on rencontre nombre de personnages encore une fois fictifs ou non, on reconnaît certains noms, on s'interroge sur d'autres. Buffalo Bill, Custer, Jean Louis Légaré, mais aussi d'autres moins connus. On continue le voyage avec de plus en plus de tendresse pour cet enfant né dans la violence et irrémédiablement marqué par elle.

Il y aurait tant à dire et commenter encore tant le récit est dense et foisonnant. La qualité des dialogues, le ton parfois grinçant, et la précision des tournures, des mots. Certaines scènes absolument grandioses comme la rencontre entre Dull et un certain général Crook dans les tranchées ou la quête d'un renard magique en compagnie de Stubborn Horse le grand-père de Dull.
Et l'importance du propos bien sûr plus encore que le ressort narratif à savoir l'histoire de la naissance d'une vengeance. Comment l'horreur, la violence et l'abomination dont l'homme est capable, coupable continuent de se répandre et de détruire longtemps après qu'elles aient été commises. Comment l'Histoire se recommence continuellement dans des territoires inconnus que l'on cherche à s'accaparer, ou dans d'autres tranchées, ailleurs, en d'autres temps.
Comment les Indiens d'Amérique ont été exterminés, abattus ou affamés, ou contaminés puis parqués, humiliés, brutalisés, contraints, dénaturés….
Comment il faut se souvenir pour qu'ils ne meurent pas tout à fait.
Comment dans le dernier chapitre tout gorgé d'émotion on fait ses adieux à un personnage devenu si familier au fil des pages, dont le destin nous a bouleversé grâce au travail de fond de Luc Baranger servi par une écriture puissante et parfois aussi irrévérencieuse qu'a pu l'être son héros. Parce que parfois l'ironie comme une arme contre l'absurde et l'horreur éloigne un peu le désespoir.


J'ai vraiment adoré ce livre même si par moments j'avoue que le foisonnement incessant d'informations de toutes sortes m'a quelque peu donné le vertige et obligée à ralentir pour les intégrer complètement et ne pas m'y perdre, au détriment parfois de l'émotion. Ça sera la seule réserve pour moi sur cet ouvrage que j'ai eu grand plaisir à découvrir grâce à une masse critique.
Un grand merci donc à Babelio et aux éditions des Équateurs.

Et un grand merci à Luc Baranger pour ce très bon moment de lecture et surtout pour avoir si brillamment redonné vie à ces peuples libres d'Amérique en contant leur histoire avec tant de force.
Pour moi ce livre a pleinement sa place entre Enterre mon coeur à Woudned Knee de Dee Brown ou Comme des ombres sur la terre de James Welch, c'est à dire parmi les plus grands.





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L'histoire de Dull Dawn c'est presque une ‘'biographie romancée'' tant l'auteur s'est inspiré de faits réels relatifs à la vie des Premières Nations. L'auteur alterne les époques, nous entraînant des meurtrières tranchées d'Argonne en France à la triste réserve de Pine Ridge dans le Dakota du sud en passant par le Saskatchewan au Canada. Dull Dawn est un Lakota miniconjou né et élevé dans le monde cruel des Indiens, combatifs certes, mais impuissants face au danger de se voir disparaître et subissant inéluctablement l'invasion et les guerres d'anéantissement des blancs. La folie des hommes a-t-elle réellement un sens ? Dull Dawn naît à Wounded Knee le 26 décembre 1890, quelques heures avant le massacre de son clan par les revanchards du 7ème de cavalerie. Pendant ce tragique épisode historique, qui fit 300 victimes, la mère et la soeur de Dull sont abattues par les soldats. le nouveau né est sauvé par Stubborn Horse, son grand-père et élevé par ses grands-parents sur la réserve de Pine Ridge. En 1898, les enlèvements de jeunes Sioux par les autorités américaines se multiplient. Ils sont envoyés dans l'Est du pays, dans de vastes institutions à désindianiser tenues par des religieux. Craignant l'enlèvement de son petit-fils, Stubborn va le confier à Jean-Louis Légaré, ce rancher québécois installé à la Talle-de-Saules (Willow Bunch) en Saskatchewan, qu'il connaît bien puisque de 1876 à 1881 ce brave Légaré a hébergé Sitting Bull et près de 4000 sioux fuyant l'armée US qui voulait se venger de leur écrasante défaite à la bataille de Little Bighorn. Plus tard, pour parfaire l'éducation du jeune sioux, Légaré le confie à Jim son contremaître, un père de deux enfants, qui deviendront comme un frère et une soeur pour le jeune Lakota. Dull est scolarisé, il parle le lakota, le français et l'anglais. Il rêve de devenir cowboy dans le ranch de Légaré. Mais en 1904 son oncle Ten Bears autre rescapé du massacre de Wounded Knee, vient à Willow Bunch, apprendre à Dull la mort de ses grands-parents et lui proposer de rentrer aux États-Unis pour s'engager dans le Wild West Show de Buffalo Bill Cody. Dull accepte et sera l'un des nombreux Sioux du cirque qui effectuera une tournée de 105 dates en France en 1905. Dull apprend fortuitement que le général John Pershing, ami de Cody, commandait les éclaireurs lors du massacre de Wounded Knee. de ce jour, Dull va nourrir une haine viscérale à l'encontre de cet homme. Pershing doit payer pour tous ceux qui ont assassinés les siens. En 1917 Pershing est nommé généralissime et prend le commandement des 2 millions d'hommes du corps expéditionnaire US qui vont combattre en France après l'entrée en guerre des USA contre l'Allemagne. Dull s'engage et se retrouve voltigeur en Argonne. Il n'aura qu'un but, celui de ‘'jouer'' les héros et obtenir la Distinguished Cross...pour approcher Pershing.

Ecrivain – traducteur – baroudeur Luc Baranger a déjà écrit 15 romans avec son style bien particulier d'écriture de polars très rock' n' roll et plusieurs nouvelles. Ayant lu tous ses romans je peux dire que ce dernier ne ressemble à aucun autre. Un livre puissant qui emporte le lecteur tout au long des 496 pages pour lui parler d'humanité et …de barbarie. C'est, pour moi, son plus beau roman.
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Dans le grand cercle du monde.
Le lieutenant Sean O'Reilly, Bostonien d'ascendance irlandaise, fils de bonne famille, engagé sur ordre paternel, tue le temps dans les tranchées en attendant le casse-pipe. En 1918, en terre d'Argonne, les volontaires américains à l'air pimpant ont su apporter "une note de pittoresque inédit" selon la presse patriotique, dans l'effroyable boucherie de la Première guerre mondiale. L'Amérindien Lakota, Dull Dawn, chasseur de scalps allemands dans le no man's land, franc-tireur rattaché au lieutenant, opère en solitaire dans une guerre qui n'est pas la sienne. Quel est son secret et son but ? Avec de multiples flashbacks et autant de d'approfondissements historiques, le passé et la filiation du guerrier indien s'éclairent à mesure que les us et coutumes des Blancs s'épandent comme la peste noire sur la Terre. Anpó Luta ou Dull Dawn ou Aube Maussade porte son nom lakota en relation avec le jour sombre, froid et neigeux de sa naissance à Wounded Knee quand les Sioux désarmés et affamés se firent massacrer par la soldatesque haineuse et revancharde de l'armée américaine : "Six à sept millions de morts en Amérique du Nord... On n'a jamais trop su. Sans le moindre mausolée". Dull Dawn porte aussi la mémoire des ultimes feux d'une civilisation éradiquée par les Blancs.
L'écrivain canadien Luc Baranger a composé une fresque grandiose par son souffle épique et poétique à travers la vengeance froide et vrillée à l'âme de Dull Dawn. En se glissant à hauteur d'homme dans les tranchées ou sous un tipi mais aussi dans l'éveil du sentiment amoureux ou l'épanouissement de relations fraternelles, l'auteur rend justice aux laissés-pour-compte de l'histoire et il leur insuffle une présence atemporelle catalysant les heurs et malheurs d'une humanité malmenée depuis toujours. L'écriture réflexive et descriptive travaille la phrase, choisit les mots, s'appuie sur une solide documentation et ne se perd pas dans des circonvolutions ; elle entre immédiatement dans le vif du sujet, maintenant constamment l'intérêt du lecteur et délivrant une histoire passionnante à suivre.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Equateurs pour l'envoi de ce superbe roman suite à la masse critique.

Il faut savoir que tout ce qui concerne les Amérindiens me touche particulièrement. Me demandez pas pourquoi mais le destin des peuples natifs m'a toujours émue et révoltée au plus profond de moi. Alors je ne pouvais pas passer à côté de ce livre.
Dull Dawn est un Indien lakota dont la tribu et la famille ont été tuées lors du massacre de wounded Knee.
Je me suis souvent renseignée sur toute cette période et notamment ce terrible épisode qui marqua un tournant dans la conquête des colons et le massacre des peuples indiens. Mais ici, dans ce texte, j'ai vécu tout ça, au côté de Dull Dawn. Même si je savais plus ou moins à quoi m'attendre, j'ai pris une claque, ça m'a retourné le ventre et le coeur. La plume de Baranger est puissante.
On suit notre indien lakota durant plusieurs périodes de sa vie, de son enfance au massacre puis dans sa quête de vengeance qui le conduit jusque dans les tranchées de la Grande guerre. Comme lui, rien ne nous est épargné. Mais l'auteur ne tombe jamais dans le pathos, il nous happe, nous raconte la vérité d'une période racontée par les colons et non par ceux qui y ont sacrifié leur vie.
Baranger, à travers cette histoire foisonnante, passionnante, riche et terriblement dure mais nécessaire, dresse le portrait d'une Amérique née dans le sang et l'extinction d'un peuple entier.
L'auteur retranscrit avec une grande justesse les sentiments forts, notamment celui de vengeance, de Dull Dawn, et nous transporte du début à la fin. Avec la précision d'un historien mais sans jamais nous ennuyer, il nous fait traverser la vie d'un personnage incroyable. Et on se régale.
C'est un roman à lire absolument !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- De quelles contradictions parles-tu ?
Le Sioux sourit mollement et expliqua d'un ton las :
- Y'en a tellement, on a que l'embarras du choix...
Tiens, un exemple. En janvier dernier, le président Wilson a dit que les Etats-Unis combattaient en France, tiens-toi bien, "pour défendre le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes". Ca le gène pas le moins du monde d'affirmer ça alors que vous, les américains, vous venez tout juste de tuer des centaines de milliers d'indiens qui avaient justement envie de disposer d'eux-mêmes. Faire du cynisme un principe de gouvernance, j'avoue que c'est pas donné à tout le monde.
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- Chez moi, dans le fatras d'objet indiens que mon père m'a laissé en héritage, j'ai deux pièces rares, deux blagues à tabac qui ont appartenu à des officiers ayant servi au Dakota. Elles sont en peau de seins de squaws.
Du tac au tac, Dull avait répondu :
- Mon général, si ces blagues sont faites en peau de squaw, comme c'était en effet la coutume jusqu'à la fin de l'autre siècle, j'apprécierai de les voir et surtout de les toucher. Qui sait ? Ce sont peut-être les seins de ma mère.
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De l’autre côté de la frontière, entre la White River et le Wounded Knee Creek, dans une misérable cabane de planches au toit tendu de toile goudronnée, serrés l’un contre l’autre pour mieux se réchauffer l’âme, deux vieux, victimes et mémoires moribondes du processus d’extermination de leur peuple, souffraient en silence, chacun emmuré dans son chagrin pour ne pas effrayer l’autre. Comment pouvaient-ils à la fois être amptutés d’un morceau du coeur et l’avoir si gros ? Dull, qui s’en voulait de tant représenter pour eux, les imaginait traînant leurs jours, indifférents, laissant leur vie s’en aller comme le sang d’une plaie ouverte.
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