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EAN : 9782081519336
480 pages
Flammarion (17/02/2021)
3.93/5   15 notes
Résumé :
« Je ne cherche pas à expliquer pourquoi, sept cents ans après la mort de Dante, il vaut encore la peine de lire La Divine Comédie : je raconte la vie d’un homme du Moyen Âge, qui eut des parents, des oncles, des tantes et des grands-parents, qui alla à l’école, tomba amoureux, se maria et eut des enfants, s’engagea dans la politique et fit la guerre, connut des succès et des malheurs, la richesse et la pauvreté. Sauf que cet homme est l’un des plus grands poètes qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
L'historien Alessandro Barbero a publié en 2021, pour le septième centenaire de la mort de Dante, une biographie complète de ce poète. C'est un travail remarquable, où l'auteur relève, commente et discute toutes les sources disponibles, ainsi que certains écrits historiques et biographiques antérieurs, depuis Pétrarque et Boccace jusqu'à nos jours. La lecture de cet essai nous plongera dans la vie politique agitée d'une des plus riches cités d'Europe, Florence, au tournant du XIII°s, et nous initiera aux stratégies familiales et foncières d'une famille florentine aisée du temps. On apprendra donc tout ce qu'il est possible d'apprendre sur l'homme Dante Alighieri, mais l'historien a choisi de se tenir loin de l'oeuvre littéraire et poétique de son personnage, sauf pour prélever quelques rares renseignements ou questionnements biographiques. On peut donc se demander : pourquoi écrire ce livre sur Dante et pas sur n'importe quel puissant citoyen florentin de la même époque ? Et que recherche le lecteur actuel de la poésie de Dante, sinon des éclairages biographiques et historiques sur sa rédaction, sa publication, sa réception du vivant de l'auteur, et même un peu après ? Cela, Barbero se garde bien de l'évoquer, et se borne strictement à raconter Dante de l'extérieur. Ce bon livre d'histoire m'a rappelé la vie de Montaigne d'Arlette Jouanna : certes, c'est bien le gentilhomme gascon qu'elle dépeint qui a écrit les Essais, mais savoir cela ne suffit pas à éclairer son ouvrage. Il y a mieux à faire, dans une biographie d'écrivain, que d'éliminer a priori la littérature.
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Dante Alighieri c'est quoi ? Un simple poète du Dolce stil novo torturé et perdu avec lui même ? Pas seulement. Difficile de le décrire en totalité... Il n'était pas entièrement noble socialement parlant mais pas entièrement pauvre non plus. L'idée de noblesse s'apparentait davantage à une valeur. Dante Alighieri c'est ensuite sa rencontre inoubliable avec Béatrice Portinari alors qu'il n'avait que neuf ans et qu'il ne pourra jamais oublier. Il continuera de la faire vivre dans ses écrits en en faisant sa muse (bien entendu à cette époque, les sentiments et les sensations amoureuses ne pouvaient que se décrire d'une certaine manière).
Dante, ou plutôt Durante, tel qu'il s'appelait à l'origine, c'est l'Italie des communes, mais surtout la lutte entre les Guelfes Blancs et Guelfes Noirs (tous deux partisans du Pape mais eux même divisés...) avec face à eux, le parti des ghibelins (alliés de l'empereur).
Dante c'est aussi une famille et un parcours avec plusieurs points obscurs, pourtant les ancêtres et les noms sont plutôt bien expliqués, un mariage dont on a peu de sources...
Enfin, Dante c'est un engagement dans la politique qui le perdra plus ou moins, lui apportant un exil douloureux loin de Florence.

Dans l'ensemble j'ai apprécié la lecture d'Alessandro Barbero, qui tente, avec les quelques informations pertinentes, de démêler le vrai du faux, la réalité du mythe et de peser le pour et le contre.
La divine comédie, elle, demeure avant tout un reflet du contexte politique, religieux et historique de l'Italie du XIIIe siècle et du rapport de l'homme face aux vicissitudes de la vie.

Même si je mets 4 étoiles, certains passages du livre sont très denses et un peu longs. Mais l'écriture de Monsieur Barbero est authentique et sait nous plonger au coeur de l'histoire.
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Nous connaissons l'oeuvre de Dante (Durante) Aligierhi, du moins son oeuvre principale qui est la Divine Comédie, mais il est vrai que de l'homme nous ne connaissons rien ou peu de chose lorsque l'on n'est pas dantologue. Alessandro Barbero, spécialiste d'histoire médiévale, répare cette erreur et se propose à travers cette biographie de nous présenter l'homme, mais également sa famille au sens large ainsi que l'Italie.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce livre est par instant fastidieux et compliqué à lire. En effet, dans son souci du détail l'écrivain a parfois trop développé son propos ce qui le rend un peu abscons, notamment quand il développe l'arbre généalogique de Dante et ses rencontres (attendez-vous à des fils de nom). Néanmoins, je dois avouer qu'en dehors de ses passages nominatifs où les liens ressortent, ce livre se révèle être intéressant à lire et les choses se retiennent plus facilement. Bien évidemment, je ne dirais pas que j'ai tout retenu, loin s'en faut ! Mais il est vrai qu'à défaut de retenir les noms et démêler correctement les liens, j'ai retenu ce qui avait fait le sel et le piment de la vie de Dante.
Enfin, si tant est qu'il soit possible d'avoir de la certitude sur ces évènements. Car effectivement là est la limite principale de tout chercheur sur Dante et donc du livre, malgré quelques affirmations et théories correctes, la réfutation d'autres théories par l'auteur, Dante reste nimbé de zone d'ombre et sa vie est pleine d'incertitude. La faute à l'absence d'archive et à son exil sans doute…

Et oui, on peut s'appeler Dante, avoir écrit un livre renommé et vivre d'exil et d'absence. Laisser des trous dans son histoire. Mais ses études, ses centres d'intérêts, sa femme, ses enfants, sa position politique… nous sont plus ou moins connus. Et nous savons par exemple que c'est parce qu'il est l'ainé d'une famille, héritier de la petite fortune familiale qu'il se met à écrire des poèmes, à étudier, à s'intéresser à la philosophie, à améliorer son latin pour mieux comprendre les écrits antiques. Nous savons également que malgré son exil il a pris le temps de placer ses enfants, comme sa fille Béatrice qui apparemment n'est pas Antonia puisque en 1332 un document fait mention de Gemma et d'Antonia pour la vente d'un bien à Pagnolle. Or Béatrice étant dans les ordres, il est impossible selon l'auteur qu'elle ait été convoquée pour cet acte, étant donné qu'en rentrant dans les ordres elle a dû renoncer à ses droits héréditaires.

"En effet, dans l'acte de 1332, on demande le consentement de Gemma et Antonia pour la vente de la propriété de Pagnolle. On en a donc déduit qu'à cette date aucune autre fille de Dante n'était vivante. Mais c'est un raisonnement erroné. Si Béatrice était nonne, alors elle avait renoncé à ses droits héréditaires, et elle ne fut évidemment pas convoquée pour l'acte de 1332 ; d'ailleurs, si nous imaginons qu'elle entra au monastère du vivant de son père lorsqu'il habitait Ravenne, alors cet acte démontre que Béatrice et Antonia étaient bien deux personnes différentes" p. 212

Mais Dante c'est aussi un politicien engagé tant du côté des armes - et oui, on aurait du mal à le croire et pourtant ! -, que du côté des ambassades. Cela étant ses positions pro-guelfe lui vaudront des ennuis avec la justice… alors, après recherche pour cause de malversation, Dante se verra en effet exilé et ses biens confisqués. Mais l'atout du livre par rapport à une page Wikipédia, c'est qu'il va nous indiquer comment se passe une confiscation de bien, et ainsi nous en apprendre un peu plus sur les pratiques judiciaires de Florence. En ce qui concerne l'exil la chose est courante, la confiscation également, mais ce qui est amusant à remarquer, c'est que l'état florentin fait la différence entre la dot de la femme et les biens du mari, la différence entre les biens de l'exilé et ceux de sa famille. En définitive, seule la part de Dante est confisquée, mais elle reste sous son nom malgré tout. Nous retrouvons également, des informations sur la politique militaire, par exemple il est intéressant de découvrir que noblesse et chevalerie ne sont pas liées. On peut être chevalier mais ne pas être noble.

Un autre intérêt de ce livre et malgré sa difficulté, c'est de voir à quel point l'oeuvre de Dante est intrinsèquement lié à sa vie. En effet, dans sa Divine Comédie on retrouve des personnages qu'il a croisés comme Béatrice son amour caché d'enfance qu'il a idéalisée, ou ses craintes comme celle d'avoir tout à perdre. Mais la Divine Comédie n'est pas la seule source écrite de la main de Dante qui parle de ce dernier, ses autres textes comme de Monarchia en disent long sur les positions de l'auteur. Mais disons que dans ce dernier texte l'évidence est plus flagrante, la Divine Comédie donne des conclusions qui disent tout et son contraire.

J'ai dit un peu plus haut, en un petit jet de mot, que l'auteur avait abordé la famille de Dante au sens large, car pour l'époque l'ascendance est importante. Dans Storia Voce l'écrivain disait que c'était la partie la moins intéressante pour le lecteur, et… il avait raison ! J'ai souligné la file de noms qui perd le lecteur, mais il faut bien que j'avoue que les liens, les dates, les suppositions également, perdent aussi le lecteur, et dans cette partie c'est assez conséquent. Car comme je le disais quelques lignes au-dessus, l'auteur va reprendre ce qui a été dit sur Dante ou sa famille, mais quand ça ne colle pas avec les quelques archives, en bon historien Barbero le souligne. du coup, il nous entraine dans son argumentaire, son raisonnement, et c'est assez complexe à suivre hélas. Et finalement, de tout cela, vous ne retiendrez surtout que la conclusion de l'écrivain, la date de son mariage avec Gemma ou encore sa conclusion sur ses ancêtres, sa mère, son père. L'argumentaire, le raisonnement, la méthode, passeront très loin au second plan. Pour bien l'assimiler je pense qu'il faudrait que je le relise.

En résumé, même si le livre est assez complexe à lire et même si je n'ai pas tout retenu, et même s'il reste beaucoup d'incertitude, je suis contente d'avoir lu ce livre pour découvrir un peu plus Dante avant de me lancer dans la Divine Comédie (qui m'attend depuis 3 ans !). Je suis également satisfaite de découvrir ici plus de subtilité qu'une page Wikipédia peut offrir. C'est un livre à lire pour découvrir ce grand poète, mais je préviens il ne se lit pas en une semaine.
Lien : http://encreenpapier.canalbl..
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Alessandro Barbero, que l'on ne présente plus commémore les sept cents ans de la mort de Dante Alighieri, par cet essai sur le poète florentin. le Dante d'Alessandro Barbero est un livre utile, bien écrit et à sa manière tout en humilité, à la différence de certains ouvrages plus « lourds », de manuels d'introduction parfois trop superficiels ou à l'inverse trop hermétiques. Ici, l'auteur n'ose pas de nouvelles interprétations ou de commentaires sur des vers isolés, il place plutôt Dante dans son temps, en suivant méticuleusement ses différents âges, de l'enfance à la maturité jusqu'à ses dernières années (en partie enveloppées de mystère) : éducation sentimentale, clans familiaux, quartier, mariage, affaires, activité politique, les amitiés, l'exil, les études et la bibliothèque.
La vie de Dante y est racontée à travers les différents aspects de sa personnalité, qui émergent des traces laissées dans les archives, donnant un fondement historique à ce qui semble presque un roman. On découvre, un Dante avec armes et armures, un Dante politique, un Dante courtisan, etc... Barbero parvient à donner au lecteur un aperçu de « La Vraie Vie de Dante », comme est sous-titré le livre, d'un caractère fondamental de la culture italienne, comme peut l'être également Boccaccio ou Machiavel. Auteurs qui nous sont précieux parce qu'ils sont éloignés et en partie insaisissables. Par un travail de limier à la recherche de correspondances, de lectures croisées, de recherches bibliographiques très abouties Alessandro Barbero nous rend Dante un peu plus proche.
Dante est plongé dans le Moyen Âge, dans l'idée antimoderne d'un univers stable, orienté vers un but. Mais en même temps il nous parle du bien et du mal, du penchant incorrigible au péché et de la responsabilité humaine, et invite chaque lecteur à une transformation radicale, à une autre vision des choses, qui échappe à toute orthodoxie religieuse, à toute liturgie, et qui à chaque fois nous frappe par son audace. Et à la lecture de ce livre on se rend compte que la Divine Comédie est aussi un livre ou Dante nous parle de faits et de conséquences.
On ressort de ce livre avec une furieuse envie de lire ou relire La Divine Comédie, de refaire le chemin jusqu'au Paradis en sa compagnie.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'une étude très approfondie de ce que l'on sait de la vie de Dante Alighieri, l'auteur de la Divina Commedia que j'idolâtre tant (oui, « idolâtre », vous avez bien lu). Il n'y a pas d'autre livre que j'ai lu autant de fois, dans différentes langues (y compris l'italien florentin original), qui me touche toujours au plus profond de mon âme. C'est irrationnel, je sais, mais c'est vrai. Cette année marque le 700e anniversaire de la mort de l'auteur, je n'ai donc pas pu m'empêcher de me plonger dans la littérature récente entourant la Divina Commedia et Dante. Ce livre d'Alessandro Barbero a été présenté comme la biographie que vous devez lire pour vous mettre sur la bonne voie avec l'étude Dante. Et c'est vrai, du moins si vous voulez connaître les subtilités de tous les aspects de la vie de Dante.

Alessandro Barbero est considéré en Italie comme l'un des principaux experts de l'histoire de la fin du Moyen Âge, en particulier de l'histoire militaire. Et c'est immédiatement évident : ce livre commence au milieu d'une bataille qui a eu lieu près de Florence en 1289, et à laquelle Dante a participé. L'auteur utilise l'événement pour déterminer l'origine sociale exacte de Dante. Il le fait très ingénieusement, sur la base de témoignages indirects, de documents et d'allusions que Dante lui-même a faites dans ses livres. Cela caractérise la démarche de ce livre : l'auteur travaille avec minutie, soupèse diverses sources et témoignages, afin d'en arriver à un jugement probabiliste.

En d'autres termes, il s'agit d'une étude historique de premier ordre, qui offre en effet un excellent regard sur le peu que l'on sait de la figure de Dante Alighieri (et de sa famille). le résultat est que les véritable amoureux de la littérature restent affamé : l'accent est mis sur le biographique et non sur le littéraire, sans parler du contenu philosophico-spirituel de l'oeuvre de Dante. Ce livre est certes écrit avec aisance, mais la démarche de l'auteur, suivant consciencieusement la méthode historique, ne fait pas vraiment appel à l'imagination. le simple fait qu'un tiers de ce livre se compose de notes et de bibliographie en dit long. Ne vous méprenez donc pas sur ma mauvaise note de 2.5 étoiles : c'est vraiment un travail académique décent, mais malheureusement il ajoute peu à la lecture de la Divina Commedia. Pour cela, je peux vous référer en toute conviction à l'ouvrage de Prue Shaw, ‘Reading Dante', que je suis en train de lire.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Entre vingt-cinq et trente ans, plongé dans la rédaction de la Vita nuova après la mort de Béatrice, Dante reconstruira sa relation avec elle [...], en insistant sur son absolue continuité durant toutes les années que nous appellerions celles de l'enfance et de l'adolescence. Et il analysera ses propres réactions à la lumière des intérêts de son époque, qui cherchait avant tout à comprendre si l'amour, dont l'irrationalité est indéniable, était une bonne ou mauvaise chose. Ce doute peut nous sembler étrange, à nous post-romantiques, persuadés que l'amour est la chose la plus importante et noble de toutes. Mais les hommes de l'époque de Dante étaient convaincus que les comportements devaient être gouvernés par la raison, et ils craignaient la force avec laquelle l'amour s'empare des gens. Dans le Roman de la Rose, que tout le monde avait lu et que Dante, comme on l'a vu pourrait avoir adapté dans sa jeunesse en toscan dans le Fiore, le personnage de Raison a le devoir d'argumenter contre l'Amour, en le présentant comme une folie dont l'homme doit essayer de se garder.

pp. 103-104
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Nous ignorons de larges pans de la formation culturelle de Dante. Les enfants de sa classe sociale allaient évidemment à l'école, plus tard à l'époque de Giovanni Villani, on a même l'impression qu'ils y allaient presque tous, puisque le chroniqueur parle de 8000 ou 10 000 enfants, garçons et filles, qui apprenaient à lire...
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En effet, dans l'acte de 1332, on demande le consentement de Gemma et Antonia pour la vente de la propriété de Pagnolle. On en a donc déduit qu'à cette date aucune autre fille de Dante n'était vivante. Mais c'est un raisonnement erroné. Si Béatrice était nonne, alors elle avait renoncé à ses droits héréditaires, et elle ne fut évidemment pas convoquée pour l'acte de 1332 ; d'ailleurs, si nous imaginons qu'elle entra au monastère du vivant de son père lorsqu'il habitait Ravenne, alors cet acte démontre que Béatrice et Antonia étaient bien deux personnes différentes.

p. 212
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Jacqueline Risset a écrit que l'histoire de la fortune de Dante en France est " l'histoire d'une absence ", et que " la France est probablement le seul pays européen à ne pas avoir intégré l'œuvre de Dante dans l'histoire de sa littérature ".
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"...comme a saveur de sel
le pain d'autrui ,et comme il est dur
à descendre et monter l'escalier d'autrui"
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Videos de Alessandro Barbero (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alessandro Barbero
Avec Alessandro Barbero & Diego Marani Rencontre animée par Fabio Gambaro
Italissimo ce sera début juillet et – toute l'équipe du festival croise les doigts – en présence du fidèle public de la manifestation. Dans cette attente, le festival adresse un signe à ses spectateurs : une journée de rencontres et de lectures construites autour Dante et Goliarda Sapienza, deux piliers de la culture italienne, que réunit un pont de cinq siècles.

De Dante Alighieri, le « père de la langue italienne », cette année marque le 700e anniversaire de la mort. Sa Divine Comédie, chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre, célèbre en trois chants, de l'Enfer au Paradis, en passant par le Purgatoire, la représentation du monde catholique au Moyen-Âge. le texte est devenu une référence incontournable de la culture occidentale, son influence est incommensurable.

L'historien médiéviste et romancier Alessandro Barbero publie une biographie trépidante du héraut des lettres italiennes. Un portrait vivant qui révèle l'homme de son temps, loin de la sacralisation du Poète à laquelle se livrent bien des commentateurs ! « Je ne cherche pas à expliquer pourquoi, sept cents ans après la mort de Dante, il vaut encore la peine de lire La Divine Comédie : je raconte la vie d'un homme du Moyen Âge, qui eut des parents, des oncles, des tantes et des grands-parents, qui alla à l'école, tomba amoureux, se maria et eut des enfants, s'engagea dans la politique et fit la guerre, connut des succès et des malheurs, la richesse et la pauvreté. Sauf que cet homme est l'un des plus grands poètes qui aient jamais foulé la terre. »

Avec le soutien de l'Ambassade d'Italie en France et du Consulat italien
À lire – Alessandro Barbero, Dante, trad. de l'italien par Sophie Royère, Flammarion, 2021.
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