Les jours du monde

À Paris, Helen, divorcée d'Ambrose, accompagnée de son fils Thomas, rencontre par hasard sa soeur Griselda qui file toujours le parfait amour avec Shawn encore recherché par la police anglaise qu'il arrive à abuser en se faisant appeler Sheridan et en se déclarant citoyen américain. Tous deux ont d'ailleurs longtemps vécu aux Etats-Unis et ont voyagé un peu partout dans le monde à la recherche de financements pour la cause indépendantiste irlandaise. Les cinq soeurs Greene qui viennent de perdre leur père n'ont pas eu des destins très heureux. Alice est restée religieuse, Kitty, vieille fille se dévoue à des oeuvres charitables, Helen vit seule avec son grand fils dans un bizarre logis rempli d'animaux familiers, Jane est battue par son constable de mari et Griselda doit vivre cachée, toujours entre deux pays. Toutes regrettent leur enfance insouciante sur leur île perdue. Grâce à l'aide financière d'un maharadjah de ses amis, Shawn peut se permettre de participer à une course automobile plutôt audacieuse. Il s'agit de relier Pékin à Paris dans des environnements sauvages, sans route, souvent hostiles, voire dangereux. La traversée du désert de Gobi sera fatale à Shawn et à son compagnon…
« Les jours du monde » est un roman sentimental qui fait suite aux « Dames à la licorne », mais avec nettement moins de merveilleux ou de fantastique. Plus question d'enfance rêveuse et sublimée, mais la dure réalité de l'âge adulte. Les couples se font et se défont les uns après les autres. le plus caractéristique étant celui formé par Pauline et Thomas. Olenka de Veer se sera inspirée de l'histoire vraie de sa grand-mère tombée par amour dans la prolétarisation et ne l'ayant pas supportée. Même si l'écriture est toujours fluide et la lecture aisée, le lecteur ne peut s'empêcher de regretter que toute la magie du précédent ouvrage ait disparue et ait laissé la place à de petites histoires bien triviales et bien tristounettes qui n'ont plus rien de bien original. L'ensemble manque de souffle et ne donne pas envie de poursuivre la lecture avec un troisième volet d'ailleurs écrit par Olenka de Veer, sans la moindre participation de René Barjavel. On ne quitte jamais impunément le merveilleux !
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Conquise par les Dames à la Licorne, véritable trésor découvert parmi mes lectures adolescentes, je m'étais empressée de dénicher la suite dès lors que j'en avais appris l'existence. J'étais impatiente - et le mot est peu fort - de me replonger dans l'atmosphère délicieuse des terres irlandaises et de côtoyer à nouveau Griselda et Hugh O'Farran. L'histoire entre ces deux protagonistes restent magnifiques, mais il semble qu'une belle histoire d'amour ne peut avoir qu'une fin tragique. J'aurai aimé rester sur la fin des Dames à la Licornes, rester sur mes illusions et ne jamais savoir la suite de cette histoire d'amour digne d'une légende, mais ce qui m'a véritablement déçue est l'histoire des personnages nouvellement intégrés au récit. Griselda s'efface et disparaît de l'histoire pour laisser la place à son neveu, le fils d'Hélène. Mais alors que la relève semble assurée, l'histoire de ce personnage m'a profondément laissée sur ma faim. Prometteur tout d'abord, le nouveau protagoniste est loin d'égaler le charisme de sa tante et je me suis sentie trahie en découvrant la tournure de l'histoire une fois que les événements était centrés sur ce jeune homme. Et pourtant cette suite aurait pu être tellement meilleure... ou peut-être avais-je mis la barre trop haut tant j'avais d'estime pour le premier tome ? Je dois quand même reconnaître avoir été émue aux larmes par les aventures de Griselda et Hugh et par la fin de leur histoire. Si le livre s'était arrêté à cela, j'en aurai sans doute gardé un merveilleux souvenir. Il a cependant fallu que le livre continue avec l'histoire d'un nouveau personnage, et cette histoire-là n'a malheureusement pas su me convaincre et me transporter. Peut-être un jour si je prends le temps de relire ce roman aurais-je un nouveau regard ? En attendant, j'en garde le souvenir d'un roman décevant mes attentes.

La suite des "dames à la licorne". Je ne vous raconte pas pour ne pas déflorer le suspens des "dames à la licorne".

Beaucoup bien que le précédent. On perd le côté féerique. On fait une petite incursion dans le monde de la peinture. Mais le côté "on raconte juste la suite de l'histoire" 'est prépondérant. Il y a une histoire certes, mais beaucoup plus classique.
Très décevant.
A mon avis, rêvez à la fin du premier opus, imaginez la suite, cela vous évitera cette déception.

Un livre très bien écrit, à la limite de la poésie - d'une certaine forme de poésie, en tous cas. On se laisse prendre dans ses pages et sa magie. Les héroïnes retrouveront-elles leur paradis perdu en traversant les aléas de la vie ?
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