OPATOMA - Le fleuve aux mille morts

Evoquer directement l'intrigue serait cruel pour les futurs lecteurs que vous serez. Méfiance toutefois envers la 4ème de couverture qui est un peu trop bavarde. Cela étant dit l'auteur propose un mélange entre thriller et noir le tout parsemé d'une pointe de fantastique.

Les aficionados des salons du polar des Hauts de France connaissent David Belo pour ses portraits d'auteurs qu'il expose. A force de côtoyer des romanciers, le virus de la plume s'est emparé de lui et voici donc un premier roman d'atmosphère. Ici l'atmosphère a presque une gueule, n'en déplaise à Arletty, et rime avec ténèbres. Prenant tantôt l'aspect d'une Impala 67, tantôt d'un cygne noir aux yeux de feu, le tout dans une ville oppressante, fondée jadis sur « les os et le sang de mille colons ». Pas besoin de vous dire qu'on baigne dans les références au King avec Christine ou une similitude avec Derry, la commune imaginaire lieu de nombreux drames de l'écrivain du Maine.
La cité circulaire, semblable à l'Enfer de Dante, est secouée de tempêtes dès lors qu'un des protagonistes souhaite la quitter définitivement. le chaos se déchaîne pour rappeler aux acteurs qu'ils sont tous coupables à des niveaux divers. Une culpabilité qui les ronge et qui s'exprime au travers de catalyseurs. Une voiture continuellement assoiffée pour Luc, impression de puissance trompeuse dans ce long cercueil noir. Une vilaine cicatrice sur le visage, pour Rebecca, qui s'embrase dès que des émotions violentes surgissent. le point commun de ces deux êtres : les cauchemars. L'un revit perpétuellement les actes répréhensibles qui le poursuivent depuis 10 ans et pour l'autre, la hantise d'être poursuivie par le cygne noir en plus d'être un vilain petit canard aux yeux de ces congénères extra familiaux à l'exception de Diana sa seule amie.

David Belo décrit toute la tristesse de ces situations au point d'en arriver à envisager des solutions extrêmes. Chacun sa quête : une rédemption pour l'un, une découverte souterraine pour l'autre et une vengeance mûrement réfléchie. Surtout une rencontre décisive : Buddy, le pote ? Pas sûr du tout pour ce rôle ambigu aussi bien que furtif.

On peut relever quelques défauts inhérents à une première parution mais c'est peu de chose au regard de la belle surprise offerte par ce livre dont au départ je n'attendais pas grand-chose. Une ambiance de plus en plus noire jusqu'au paroxysme. Un côté fantastique présent mais sans abus, le lecteur peut même se demander si c'est la ville qui engendre ce contexte où s'il émane simplement des deux premiers rôles. Des vies qui basculent mais la faute est-elle réellement là où on le pense ? Une douceur bienvenue chez certains acteurs pour apaiser, un moment, lecteurs et héros. On sent l'énergie et le coeur mis dans cette oeuvre probablement canalisés par des personnes citées dans les remerciements. Je ne peux que vous inviter à la découverte.

Aujourd'hui, je vous parle de « Opatoma le fleuve aux mille morts » de David Belo et c'est aux éditions LBS noir.
L'auteur vous propose une histoire fantastique qui parlera à nombre d'entre vous !
*****
Pourquoi ? Et bien parce que cette histoire fantastique est très largement inspirée par les écrits de Stephen King. Un auteur que David Belo maitrise sans conteste !
L'intrigue nous raconte la destinée de deux personnes, Luc et Rebecca, qui ont eu pour malheur commun de mettre les pieds à Opatoma. « Cette ville qui prend et ne le rend pas ». Nous allons apprendre comment leur vie a basculé à cause de cette ville qui semble maudite. Leur longue descente aux enfers nous est contée et l'auteur s'est fait un malin plaisir à distiller, çà et là, de nombreuses petites doses de fantastique qui, comme je vous le disais un peu plus haut, vous rappellera la plume du grand maître du genre.
Le livre est donc découpé en deux parties : la première sur Luc et la deuxième, vous l'aurez compris sur Rebecca. J'avoue que si j'ai eu du mal, au début à comprendre l'intérêt de ce procédé et que je me suis interrogé sur le pourquoi de cette construction, les éclaircissements qui nous sont donnés à la fin de l'histoire m'ont pleinement convaincue. Cette façon dont David Belo nous surprend avec les révélations des dernières pages est excellente ! Je mettrai un petit bémol toutefois sur cette fin que j'aurais espéré plus claquante. J'entends par là que, même si elle m'a convenu, au vu de tout ce qui nous est proposé au fur et à mesure de l'intrigue, je l'attendais plus éblouissante à l'instar d'un feu d'artifice. J'aurais aimé que l'auteur frappe encore plus fort.
Il y a aussi quelques petites choses qui ont un peu gêné ma lecture sans toutefois la rendre déplaisante : je fais référence notamment à quelques répétitions qui ont pour but d'insister sur certains points. En ce qui me concerne je l'avais bien compris, j'ai donc trouvé ces répétitions inutiles.
Cela dit, pour un premier livre, je salue la prouesse d'avoir non seulement pu l'écrire mais en plus d'avoir su habilement jouer avec ses références et connaissances concernant Stephen King.
Au final, ce fut une lecture plaisante proposée par un auteur à la plume prometteuse

Vous aimez les récits dans le genre Stephen King ? Alors ce roman est fait pour vous.

David nous emmène dans son univers dans un contexte angoissant où l'on va découvrir la ville de Opatoma.
Une ville pas comme les autres. Une ville qui va vous faire vaciller dans l'abomination.
La déviation de l'instinct psychologique de deux personnages, Luc et Rebecca que l'on va suivre dans la longue descente aux enfers de par leur obsessions, les cauchemars et des tourments qui les ronge.

Un roman découpé en trois parties où l'on y découvre à tour de rôle l'histoire de Luc puis celle de Rebecca dont leur destinée tel un prisme va nous conduire dans une troisième partie ou tous les évènements vont se combiner avec maestria dans un final qui va vous mettre complètement k.o.

David réussit un premier coup de maître avec ce premier roman dans le genre fantastique ou il met également l'accent sur l'aspect très psychologique de ses personnages qui évoluent dans un environnement qui m'a fait penser à la célèbre ville de Castel Rock.

On peut y déceler des évènements pouvant nous faire penser à des oeuvres du King tel que Christine pour n'en citer qu'une.
J'ai tellement été noyé dans l'histoire que j'ai eu la sensation de regarder un film.

Le roman idéal à découvrir à l'approche d'halloween que je recommande.
C'est pour moi un véritable coup de coeur.

Dans «Opatoma », David Belo plante un décor pimenté de suspense et de fantastique. le lecteur va suivre principalement les aventures de Luc et de Rebecca. Tous les deux vont côtoyer l'enfer depuis qu'ils ont mis les pieds dans cette ville " Opatoma". Ne me demandez pas où se trouve cet endroit mais lisez ce roman, vous aurez un aperçu du lieu maléfique.

L'auteur parvient à faire planer une atmosphère angoissante se situant dans la ville d'Opatoma. Pour se faire il met en avant le caractère des personnages, Rebecca et Luc, avec leurs failles et leur humanité. La rencontre entre ses deux personnages va faire mal.

L'histoire est simple car ce sont surtout les tentations et les tourments des protagonistes qui marquent cette lecture. Les tensions sont à leur paroxysme quand Luc et Rebecca sont confrontés à leur passé respectif.

Un troisième élément apparaît rapidement dans le récit ; la Chevrolet Impala 67. J'ai ainsi beaucoup apprécié la personnalisation de cette voiture. Elle est impressionnante de noirceur et de beauté. Qui peut prétendre qu'il résisterait à son charme vénéneux ? de plus, les références à Stephen King sont nombreuses et accentuent l'impression de fantastique. Cela ravira à coup sûr les fans de ce célèbre écrivain.
« Rebecca ouvrit ses deux premiers paquets. Il y avait le dernier livre de Stephen King, nommé Lisey's Story et une paire de running Nike. Rebecca observa sa grand-mère, interloquée. »
Au fil des pages, une ambiance noire plane au dessus de Opatoma. David Belo a réussi à décrire un récit où la vengeance laisse un goût amer.

J'attends le prochain ouvrage de David Belo afin de voir où le mènera sa passion pour les univers glauques et anxiogènes. D'ailleurs le titre suivant sortira aux Editions Taurnada et s'intitulera " Mon ami Charly ".

« Ce qu'Opatoma prend, elle ne le rend pas. Elle ne vous laisse pas aller mieux, elle ne vous laisse pas partir, elle vous souhaite le pire. »

Lien : https://delphlabibliovore.bl..

J'ai aimé ce premier opus. Deux histoires parallèles entrecoupées de ponts (peut-être rouge !) où dans l'une une voiture est omniprésente et dans l'autre une cicatrice en forme de signe l'est tout autant.
Une ambiance lourde, oppressante, glaciale (bien vu les tempêtes répétitives pour planter le décors).
Bon, je n'aime pas trop les histoires qui se déroulent aux USA, je pense qu'on peut recréer la même ambiance en France ou en Belgique avec une … vieille Renault Fuego.
Pas de ventres moûts même si le fait de séparer physiquement les deux histoires peut-être un peut perturbant mais je trouve également que c'était nécessaire pour que le livre aie du coffre, un bon châssis.
La fin est une fin parmi d'autres mais elle a le mérite d'être « plausible ».
Merci pour ces quelques heures de lecture et vivement le tome 2.