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EAN : 9782915727807
128 pages
Les Bons Caractères (27/08/2021)
2.67/5   3 notes
Résumé :
L'après-guerre, dans les années 1950 et 1960, a connu une période de large expansion du capitalisme, appelée en France les « Trente Glorieuses ». Dans tous les pays industrialisés, la production industrielle fut multipliée par trois, quatre ou cinq en deux décennies, le chômage de masse fut considérablement réduit, le niveau de vie de la classe ouvrière s'éleva, l'espérance de vie augmenta. Les partisans du mode de production capitaliste y virent le triomphe de leur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Grâce à Babelio, j'ai eu l'occasion de lire le livre « Les convulsions du capitalisme depuis la seconde guerre mondiale », petit ouvrage de 140 pages et faisant partie d'une collection « Éclairage » d'une vingtaine d'ouvrages parmi lesquels on trouve des thèmes très divers tels que « le cerveau et la pensée », « les philosophies des Lumières » ou encore « Chili 1970-1973 ».

Avant même de commencer l'ouvrage, j'aime bien savoir « qui me parle », tellement une approche du capitalisme n'est pas la même selon que l'on parle d'un point de vue militant (ou ancien militant) ou universitaire. Les approches marxistes, libérales ou socialistes sont quand même très différentes pour traiter ce genre de thématique ! de même que ce n'est pas du tout la même chose si l'auteur est économiste, sociologue, historien, politologue ou…rien du tout ! Et, là, surprise, rien sur l'auteur. Et, fait rarissime, Google ne nous apprend rien sur lui…donc il va falloir y aller avec des pincettes en essayant de percer l'origine du discours dans la lecture du bouquin…en fait, arrivé à la moitié du livre, et devant tant d'inepties, je suis retourné sur Google et j'ai cette fois tapé les mots clés « Serge Benham LFI »…je suis tombé sur un article de lui dans un journal de Lutte Ouvrière…tout s'explique ! Oui je sais LFI ce n'est pas pareil que Lutte Ouvrière mais on ne va finasser…Bon je l'ai quand même fini, par honnêteté intellectuelle…

Mais, s'il vous prenait de vouloir lire ce livre, sachez que sa thèse est la suivante (la phrase se situe page 133, au début de la conclusion) : « le capitalisme est un obstacle au développement général de la société humaine ». Voilà, tout est dit et va totalement à l'encontre de l'histoire, économique, sociale, culturelle, morale de notre ère. Et l'auteur, pendant 140 pages, va vouloir nous le prouver…

Dès l'introduction, et sous l'oeil suspicieux qui est donc le mien (et qui restera vierge et naïf jusqu'à la page 70 ce n'est qu'après que j'ai découvert le pot aux roses) ne connaissant pas la légitimité de l'auteur, je suis un peu étonné que l'origine de l'expression « Trente glorieuses », citée dès la 2ème ligne ne soit pas établie (il s'agit de Jean Fourastié). A la page suivante, je suis de même surpris que les références aux livres de deux auteurs (Erhard et Galbraith) ne soient pas datées, même si les dates (respectivement 1961 et 1958) correspondent bien à ce que veut dire l'auteur. A noter une erreur dans le titre de l'ouvrage de Galbraith car il s'agit de L'ère de l'opulence. Cela dit, l'introduction est claire et le paradoxe, nécessaire à la problématique du livre bien expliqué : pourquoi, alors même que les Trente glorieuses, ne sont finalement qu'une parenthèse enchantée dans l'histoire économique, de nombreux politiques économiques se réclament de cette période pour perdurer ? Cela dit, la présentation du plan fait penser à un travail de dissertation (certes d'un bon élève) mais alors pourquoi la notion de capitalisme n'est-elle définie à aucun moment du livre ? C'est pourtant la base dans une introduction…

Il est à noter au passage que le livre est écrit au passé (imparfait et passé simple) ce qui complique inutilement la lecture…

La première partie, composée de trois chapitres, évoque la période avant 1945.

Le chapitre I fait l'état des lieux en quelques pages de la situation avant la Seconde guerre mondiale. L'approche est très économique, et intéressante, l'auteur expliquant la situation économique des États par les relations entre les monnaies et leur étalonnage sur l'or. Bien sûr le krach de 29 est la date pivot après laquelle tout bascule (fin du Gold Exchange Standard) et précipite les pays dans la crise, en particulier l'Allemagne, avec les conséquences que l'on sait.

Même si nous ne sommes pas à l'abri d'une approche parfois colorée d'idéologie; ainsi, quand à la page 14, l'auteur indique que « la croissance de ces années se fit sur le dos de la classe ouvrière » et qu'ensuite, sur la même page, il écrit que « l'importante hausse de la productivité (…) permit au patronat d'augmenter les salaires d'une partie de la classe ouvrière, afin de la diviser pour mieux se l'attacher et en lui permettant de consommer les produits (…) ». Donc l'augmentation de salaire est une mauvaise nouvelle ? Et le patronat a forcément toujours tort, quand les salaires n'augmentent pas c'est parce que les Bourgeois s'en mettent pleins les poches, quand les salaires augmentent c'est pour diviser la classe ouvrière. Bienheureuse extrême gauche, ça doit être bien d'être dans votre cerveau !

La fin du chapitre expliquant que l'industrie allemande ne trouve pas de débouchés à ses produits (sur un territoire amputé depuis 1918) fait un peu froid dans le dos, en laissant accroire que, même sans Hitler (pas cité), l'Allemagne aurait mené une politique d'expansion…

Le chapitre II laisse penser que nous allons attaquer les années 50. Mais en fait, l'auteur pose d'emblée la question du lien entre les Trente glorieuses (toujours pas sourcé) et l'intervention de l'Etat. Et nous voilà reparti au moyen-âge pour quelques pages…puis au XIXème siècle. Ces pages sont d'ailleurs intéressantes, en particulier le rappel de la création de la Manufacture des Glaces, ou encore la politique de Bismarck au profit des travailleurs (même si sa fameuse phrase « Messieurs les socialistes joueront de la flûte quand ils se rendront compte que les Princes s'occupent du sort des peuples » n'est pas citée). le chapitre est encore à l'orée de la Seconde guerre mondiale, qui ne sera abordé qu'au chapitre suivant. La vision « marxiste » de l'auteur transparaît par ce type de formules : « Ainsi, de la Première guerre mondiale, à la Seconde, le rôle de l'Etat s'imposa dans l'économie. Il s'agissait essentiellement d'agir là où la classe dominante (…) était paralysée, défaillante ». Par le fait aussi qu'alors même qu'il traite de l'évolution du rôle de l'Etat dans l'économie (entre Front populaire et New Deal, même les grands travaux de l'Allemagne Nazie sont évoqués), aucun mot sur l'URSS, pourtant pays de la planification tous azimuts…

Dommage qu'à la page 21, la référence à la « main invisible » du marché ne soit pas sourcée (Adam Smith). Ce sera fait à la page 30 cependant.

Le chapitre III fait la part belle à Keynes. L'auteur redéfend sa thèse marxiste dès l'entrée en matière : « (…) l'Etat endossa un nouveau rôle : secourir la classe dominante (…) », ce qui est quand même très limitatif ne serait-ce quand on connaît le rôle redistributif de l'impôt, le rôle de la République dans la diffusion de l'Education, etc…pour le reste, le chapitre est très instructif, presque exempt d'idéologie et de propos à l'emporte-pièce (ça change et ça changera dans le reste de l'ouvrage…) et résume bien la pensée keynésienne, en particulier, le rôle de l'inflation et du taux d'intérêt dans l'économie.

La deuxième partie évoque la période d'après guerre et commence par un chapitre sur « l'hégémonie » des Etats-Unis. Quelques phrases sur l'enrichissement des capitalistes, au détriment de la classe ouvrière spoliée et affamée (ainsi la caricature de la fin de la page 43 et début de la page 44), fait penser autant à Arlette qu'à Zola, mais si on enlève ces scories inutiles, le chapitre est plutôt de bonne tenue même si rarement sourcé (ainsi les références de la page 45). Il est quand même étonnant (voire suspect) que la situation de guerre froide de l'après-guerre ne soit absolument pas évoquée dans les raisons du plan Marshall. Tout au long du livre, l'absence de l'URSS est ainsi très marquante…comme si, à aucun moment, son existence ne pouvait être un marqueur de l'attitude américaine et européenne…troublant…mais qui au final s'explique par l'origine idéologique de l'auteur que je n'ai comprise qu'à la page 70…

Le chapitre II revient en France, le titre donne le ton : « la reconstruction, sur les reins de la classe ouvrière ». On connaît sa thèse, assénée déjà à plusieurs reprises : ce sont les pauvres, les ouvriers qui trinquent systématiquement quand le capitalisme déploie ses ailes. Au passage, De Gaulle est qualifié « d'homme politique les plus réactionnaires de la bourgeoisie »…et hop…et le PCF/CGT, en prennent aussi pour leur grade dans le cadre de leur participation au Conseil National de la Résistance, et leur « complicité » avec le pouvoir capitaliste. On comprend mieux quand on sait que l'auteur est…trotskiste, grand ennemi de Staline, même si tout aussi barré dans leur idéologie.

L'auteur en profite pour nier le fait que la Sécurité sociale soit une conquête des ouvriers, en indiquant que cela profiterait d'abord aux patrons. Nous sommes là dans la pure idéologie. La création de la Sécurité sociale est en fait une conquête sociale et si elle s'est fait sous forme de cotisations (plutôt que par l'impôt comme en Angleterre) c'est surtout parce que l'Etat n'avait pas un sou en caisse au sortir de la guerre et pour « punir » les grandes entreprises largement collaborationnistes…et qui furent nationalisées au passage, comme d'ailleurs il le rappelle page 66… l'idéologie de l'auteur l'aveugle de plus en plus…

Ensuite, le chapitre nous assène des chiffres dans tous les sens (sans aucune source comme d'habitude) et parle de tracteurs, de voitures et de fin des ouvriers à cause de la PAC. A ce stade de ma lecture, j'avais « découvert » le pot aux roses et le trotskisme de l'auteur. J'en étais à la page 72 sur 140. Je dois dire que tout le reste de ma lecture fut marqué d'une suspicion de plus en plus marquée…

Il est à noter la relative objectivité des pages 74 et 75, depuis la citation du PDG de Renault, Pierre Lefaucheux jusqu'à la citation de Marx…enfin ! Bon après, ça se gâte et s'ensuit un réquisitoire contre la voiture pour ce monsieur qui doit vivre dans une grande ville, sans nul doute. Même si à la lecture de l'entièreté du livre, étant donné les références nombreuses à Renault, je fais le pari que l'auteur (s'il a jamais un jour travaillé, ce qui serait étonnant), était ouvrier dans cette entreprise…je le sens…

L'outing se situe à la page 77 avec une phrase qui aurait méritée d'être en quatrième de couverture : au moins, nous aurions été fixé dès le début : « Il n'y a qu'une économie gérée, contrôlée collectivement qui puisse prendre en compte les besoins de l'humanité sous tous leurs aspects et à long terme ». Voilà, Kim Jong Il, sort de ce corps…

J'aurais dû m'arrêter là, mais pourtant j'ai continué…il faut dire que ce n'est pas de chance d'être tombé sur un lecteur comme moi, diplômé en sciences-politiques (Paris) et en économie (Dauphine) et suffisamment vieux pour connaître un peu la vie. Pas de chances…car il faut marteler que, pour paraphraser Churchill, « le capitalisme est le pire de tous les régimes à l'exception de tous les autres ». C'est grâce au capitalisme que nous bénéficions d'une économie forte, où les individus sont libres et éduqués. Et puis, aucun autre régime économique n'a prouvé son efficacité, l'effondrement de l'URSS le démontre aisément tout comme la conversion de la Chine à ce système.

Le chapitre III part dans le monde et nous explique ce qui se passe ailleurs, en fait uniquement au Japon puis en Allemagne. Les éléments sont bien présents, même si, bien entendu, le tout est dilué dans l'idéologie qui suinte de partout.

Surtout, on est toujours étonné par l'approche qui met sur le même plan les investissements nazis et le front populaire avant guerre, comme, s'agissant de ce chapitre la « défaite du Japon au profit de son principal concurrent, les Etats-Unis », comme si le Japon était un gentil bisounours que les méchants américains avaient vaincu. Cette façon de mettre toujours sur le même plan les dictatures et les régimes occidentaux fait vraiment froid dans le dos. Rappelons que sa « cheffe » est candidate à l'élection présidentielle quand même…

Le chapitre se termine, en étant complètement hors sujet sur les ravages de la « décolonisation », non pas en soi, bien sûr, mais à travers les liens que les puissances impérialistes imposent à leurs anciennes colonies…

Enfin la partie III commence et relate la période depuis les années 60.

Les trois chapitres qui composent cette partie relatent les crises pétrolières des années 70 puis le « marasme généralisé », que l'auteur nous décrit déjà depuis plus de 100 pages…j'ai tout lu, mais on entre dans une idéologie généralisée (même la gauche de 1981 n'a pas l'heur de plaire à l'auteur) et la théorie est désormais bien rodée : quand l'Etat intervient, c'est au profit des bourgeois incapables, quand il n'intervient pas, les capitalistes se rengorgent d'argent au détriment de la classe ouvrière. Rien sur le développement des services, la baisse du nombre d'agriculteurs ne servant qu'à offrir de la main d'oeuvre aux capitalistes-impérialistes-bourgeois…

Bien sûr, il y a du progrès technique, mais d'après l'auteur (page 119) : « les progrès ne se traduisent pas en gains de productivité », ce qui tout simplement et largement faux à l'échelle de l'histoire économique…

Le chapitre III, c'est le summum : « une offensive généralisée contre la classe ouvrière ». Rien que ça. Cette fois, on s'attaque à la Sécurité sociale (qui n'est pourtant selon l'auteur « qu'un instrument de la bourgeoisie possédante… », non ? Tiens c'est bizarre).

Page 126-127, notre ami trotskiste en profite pour taper sur le PCF de gouvernement de 1982-1983. C'est toujours ça de pris dans le conflit entre Staline et Trotsky. Et très moderne.

Enfin (oui enfin) la conclusion : une citation de Rosa Luxembourg (bien sûr), de Patrick Artus, présenté comme un « banquier » (alors qu'il est économiste, et travaille dans une banque ce qui n'est pas pareil, le pauvre s'il savait qu'il est cité dans cet ouvrage…) et de l'inévitable Trotsky…et le tour est joué…

Je fais l'impasse sur le dernier paragraphe, qui appelle à l'unité de tous les prolétaires. Trop, c'est trop…cela aurait pu se termine par : « et vive la Corée du Nord ! ». Misère…

Au final, j'ai la désagréable impression d'avoir été pris dans un guet-apens du même style de celui que l'on vit à un repas de famille quand on doit écouter les délires extrêmes du tonton un peu aviné au bout de la table et qu'il est impossible de partir…

Le livre aurait d'ailleurs du s'appeler : « le marasme du capitalisme », car l'auteur a une prédilection pour le mot « marasme » dont il use et abuse (pages 9, 27, 37, 41, 42, 64, 65, 102, 105, 114, 122). Or la définition du mot est la suivante : « 1. Affaiblissement des forces morales ; découragement, dépression. 2. Ralentissement important ou arrêt de l'activité économique ou commerciale ». Ce n'est pas du tout une description fidèle de l'économie mondiale depuis 1945.

Je suis malheureux pour ce Monsieur qui vit dans son monde clos pétri d'une idéologie passéiste. Même si son « système de pensée » dispose une cohérence interne autour de ces idées : « les possédants oppressent les possédés. Il faut la révolution pour faire tomber les possédants et redistribuer les richesses. »

Bon évidemment dans cette sympathique utopie c'est après que ça se gâte mais heureusement aucun régime trotskiste n'a jamais vu le jour nulle part dans le monde car les différents courants s'entretuent toujours avant.

Je reste quand même très inquiet sur le fait que ce genre d'ouvrages pourrait tomber entre les mains d'étudiants de Master II, naïfs et poreux dans leurs connaissances et qui pourraient m'asséner lors des jurys de fin d'examen des phrases sorties de ce type de bouquins…brrrr, j'en frémis. Allez vite, planquons ce livre pour pas qu'il tombe dans les mains de mes deux adolescents. Il faudrait une loi pour que ces ouvrages de pure idéologie extrême soient signalés au moins sur leur couverture par exemple avec un sticker (comme sur feu les CD) : « explicit ideas ».






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Tout d'abord un simple coup d'oeil sur le site (https://www.lesbonscaracteres.com/) permet de savoir quel genre d'ouvrages sont édités par les éditions les bons caractères. Des écrits de Lénine, à ceux de Léon Trotsky, en passant par des portraits de Bolcheviks, des souvenirs de militants de 1968, on est clairement chez un éditeur qui propage les idées socialistes, communistes, révolutionnaires.
Le petit ouvrage de la collection Éclairage, est un condensé des 100 dernières années. En 137 pages, et avec un point de vue marxiste, il tente de montrer comment le système capitalisme a évolué au cours des crises, guerres, des relances économiques. En citant l'influence des États les plus puissants après la 1ere guerre mondiale (USA, Japon, France, Allemagne) il tente d'expliquer comment les marchés se sont transformés. Comment le monde du travail a dû subir, à chaque étape, le contre coup des restrictions (pendant les guerres et après les krachs de 1929, 1973), sous couvert de relance économique (allongement du temps de travail, plan Marshall), de New Deal (après le dépression de 1929 aux USA), ou de restructuration de la sidérurgie (licenciement en Lorraine en 1982). Et quand il est devenu peu rentable d'investir sur les marchés, les capitalistes ont créé, développé les marchés financiers pour y placer leurs capitaux. Mais cela n'a fait que créé de nouvelles "bulles", et de futurs crises (2008)
Si le livre dénonce les méfaits du capitalisme, il n'est pas tendre non plus avec les dirigeants des pays riches, qu'ils soient de gauche (PS et PCF en France) ou de droite (Barre, etc ...). Ceux-ci se fait les représentants "responsables" des intérêts de la bourgeoisie. Car tout tourne autour de ses profits, si j'ai bien compris. Au prix du sang, des larmes et de la sueur des travailleurs, le système capitaliste a pu se réformer, éviter (pour l'instant) sa banqueroute totale. Comme le dit cet éclairage, à travers cette suite ininterrompue de crises économiques, il n'y a pas pas d'autre issue que le Socialisme ou la Barbarie. Selon le développement de Serge Benham, les faits historiques l'ont déjà démontrés : la collaboration des États pour maintenir à flot la machine capitaliste ne fait qu'entraîner le monde vers plus d'endettement, plus de crises, plus de guerres... Et toute ces bouées de secours n'empêchent pas à moyen terme l'inexorable "baisse tendancielle des taux de profits", profits que veulent à tout prix les actionnaires, alors que faire ?
L'auteur donne des pistes révolutionnaires en se basant sur les développements techniques et scientifiques apportés par le capitalisme. Ces apports pourraient, en étant gérés efficacement par la classe sociale qui fabrique tout sur la planète, créer les bases d'une société plus juste.
Alors, j'ai apprécié le raisonnement, la clarté du propos illustré par quelques chiffres (mais pas trop). Je le conseille à tous ceux qui cherchent à comprendre le fonctionnement de la société dans laquelle nous vivons, et qui cherchent des perspectives.
Merci aux éditions Les Bons Caractères et à Masse Critique pour cette lecture enrichissante !
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Cette BD est l'un des titres de la collection Ils ont fait l'histoire.
Elle donne quelques renseignements sur ce passage du 5è au 6è et sur ce roi des Francs saliens, puis de tous les Francs appartenant à la dynastie des Mérovingiens et fils de Chilpéric.
Malheureusement la connaissance des débuts du Moyen ge est très partielle, elle ne repose pas sur des documents d'époque mais sur le récit qu'en ont fait des chroniqueurs.
Mais un petit cahier de l'historien Bruno Dumézil permet d'expliquer ce qu'il n'était pas possible de faire passer par le dessin.

Cette BD est distrayante tout en donnant quelques connaissances.
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