Il en est de certains ouvrages comme de certains breuvages, c'est souvent le millésime qui fait la différence…
Et dans le cas présent, sur les quinze cuvées « Berry » nous ne sommes pas sur un grand millésime !
Et pourtant... le terroir est bien présent : Un polar historique entre réalité et fiction avec une société secrète, des agences de renseignements, une quête d'une importance prépondérante pour la présidence des
Etats-Unis, etc…
Les personnages-cépages sont également bien marqués : le cabernet-Malone, les Méchants-merlot, la belle Cassiopée-grenache, mais ça manque de profondeur, de relief, c'est plat, par moment on s'y ennuie.
Les tanins historiques ne sont pas assez enrobés, beaucoup trop de logistique : « Malone quitta l'ascenseur…Malone traversa le couloir, Cassiopée se dirigea vers la porte principale », etc…
Et c'est bien ça le reproche, ce n'est pas la porte qui doit être principale, c'est l'intrigue.
C'est trop dilué, ça manque de jus et de corps.
La finale est un peu plus nerveuse livrant son lot de trahisons et de secrets, le « goût » de l'ensemble s'en trouve bonifié.
Nous n'avons plus qu'à attendre la prochaine récolte (imminente) que nous espérons plus concentrée.
Et voilà notre ami Cotton Malone de passage dans son pays d'origine, pour une fois ! Tiens, ça faisait un certain temps qu'il n'y était plus passé. Vu tout ce qui lui arrive, on comprendrait d'ailleurs très bien qu'il n'y remette plus les pieds avant un certain temps, ou un temps certain.
Le Président des USA menacé, son couple, ah, son couple, ça nous change de Barack et Michelle, tiens !
Et Cotton, Stéphanie, Cassiopée, vraiment dans le dur, avec des pseudo pirates ou pseudo corsaires (je n'ai pas tout compris, d'ailleurs), de la vieille, que dis-je, de la très vieille école.
Heureusement, Cotton ira se dégourdir les jambes au Canada. Il se mouillera aussi.
Le Code Jefferson, dans tout ça ? Juste pour trouver deux pages arrachées. Qui d'entre nous ne l'a pas fait, ou n'en a pas rêvé de le faire dans son cahier de notes ?
Donc au final, c'est pas mal, un peu longuet, et les gentils gagnent à la fin.
Tous les personnages récurrents de Steve Berry se retrouvent dans « le code Jefferson »,
Cotton Malone et la belle Cassiopée viennent aux Etats Unis pour une escapade à deux.
Mais rien ne se passera comme ils l'auraient souhaité.
Pour venir en aide à leur amie, et ancienne patronne pour Cotton, Stéphanie Nelle, et après avoir déjouer un attentat contre le président, ils devront partir à la recherche du fameux Code Jefferson afin qu'il ne tombe pas aux mains de personnes mal intentionnées qui se battent pour arriver à le déchiffrer.
En alternant rapidement les actions des multiples personnages, le Code Jefferson est un thriller qui a du rythme !
Steve Berry y mêle habilement Histoire et aventure, ce qui rend le roman très instructif.
Comme pour les autres romans de Steve Berry, j'ai passé un agréable moment de détente.
Voila un auteur que je viens de découvrir, avec son personnage récurent "Cotton Malone", agent très secret de l'agence encore plus secrète Magellan.
Pour moi, qui a lus énormément de roman de ce type, tel que les clive Cussler et d'autres auteurs, ce n'était pas une nouveauté.
La parti Historique, avec l'hypothèse inventé dans ce récit, est splendide et pas trop tiré par les cheveux.
Bon, Malone est plus fort que James Bond, Mais moi c'est le genre qui me plait, et sa partenaire a du charme en plus de ses talents d'espionne.
C'est encore une histoire écrite pour faire l'apologie des USA et du rôle qu'ils voudraient bien être le leur, Gardien de la civilisation et du Monde, moi cela ne me gène pas, je prend ça comme un divertissement.
Donc j'ai bien aimé et je lirais sans doute d'autres Aventures du duo Cassiopée et Malone
Mon Avis (Janvier 2013) : Tous les protagonistes récurrents de Steve Berry se retrouvent ici, et c'est pour venir en aide à leur amie (et ancienne patronne pour Cotton), Stéphanie Nelle, que Cotton Malone quitte sa Scandinavie adorée pour venir aux Etats Unis avec la belle et toujours indomptée Cassiopée. Les deux héros des anciens opus vivent en effet une idylle sereine, que l'auteur détaille pour notre plus grand plaisir. Car, et c'est un changement pour ces nouvelles aventures, Steve Berry prend le temps de rendre tous ses héros plus vivants et plus attachants. Même le président des Etats Unis se laisser aller à des confidences sur son mariage, auquel ni lui ni son épouse ne croit plus. La nouvelle confidente du président, Stéphanie Nelle donc, a disparu, appelant Malone à la rescousse.
Les rebondissements peuvent alors reprendre, et on s'aperçoit vite, que les détails apportés par l'auteur ne l'empêchent aucunement de maintenir le même rythme haletant que dans les autres opus. Voilà donc Malone et Cassiopée déjouant un attentat contre le président et se lançant dans une lutte sans merci contre les pirates…pardon les corsaires. La différence subtile vous sera délivrée par le chef de ces Corsaires, regroupés depuis des siècles dans le Commonwealth. Un rebondissement à chaque chapitre avec, comme nous l'avons déjà précisé, des épisodes plus calmes et avec quelques révélations.
L'écriture est toujours aussi fluide, et les enchainements bien suivis. Comme à son habitude, Steve Berry nous aide à démêler l'imaginaire du réel. Un excellent opus donc, que j'ai dévoré d'un bout à l'autre. Pour celles et ceux, ayant lu ce dernier opus des aventures de Cotton, avez-vous été comme moi interloqué par l'affirmation de l'auteur, qui en fait le premier d'une longue série ? On peut en reparler en messagerie privée.
A lire absolument après avoir appris à connaître les personnages.
Et tout à coup, elle comprit.
"La première dame a une liaison. C'est bien ça ?"
La question ne parut pas surprendre Kaiser. Comme si elle s'y attendait.
"Pas tout à fait. Mais presque."
Suivez votre coeur, il vous trompe rarement. C'est de trop réfléchir qui nous vaut des ennuis.
(p.141)
Puisque vous aimez tellement les secrets et que vous avez choisi de vivre dans l’ombre, je vous propose un défi qui devrait vous convenir. La feuille en annexe de cette lettre est un code, formulé par l’estimé Thomas Jefferson. On m’a dit que, à ses yeux, c’était le code secret idéal. Si vous réussissez à découvrir son message, vous saurez où j’ai caché ce que vous désirez tant. Si vous échouez, vous resterez le traître pitoyable que vous êtes aujourd’hui.
Il regarda attentivement la page.
Neuf rangées de lettres et de symboles placés dans le désordre :
XQXFOONA
APKLJXRERIID
TSNDP :
EJSYMO
PZKLRIEEAO∆
OPFUANE
POBOMNIX
MLZKRWSAΦ
EPRISZXNHBLΘ
Il était d’accord avec ce que Richard Wilde, un député de Géorgie, lui avait dit un jour. La rumeur, avec ses mille langues, fournit à peu près autant d’histoires.
je compte sur toi pour le reste
Roger-Jon Ellory : " **** le silence"