En ce moment, je suis très fond de carton avec découverte de vieux livres jeunesse.
Ce tome constitue le premier de la saga Betty qui en compte trois.
Dans ce premier volume, Betty enfant unique et insupportable est envoyé par ses parents dans une internat afin de s'assagir. Comprenant que ses parents ne renonceront pas à leur projet, elle décide de se rendre insupportable afin de se faire renvoyer. C'était sans compter sur la discipline de cette école un peu spéciale : les professeurs ne punissent jamais MAIS chaque fin de semaine les enfants assistent à un conseil où ils sont jugés par leurs pairs.
Un récit un peu trop "candide" dans le sens où 'l'école est idéale, les pensionnaires sont tous des enfants parfaits ayant un coeur et de bons sentiments. On comprend la morale de l'histoire... mais je doute que dans notre société actuelle elle soit possible.
Ce n'est certes pas réaliste mais c'est plaisant à lire. Betty avec ses complots pour se faire renvoyer nous fait plutôt sourire. Une sorte de Sophie Réan (Les malheur de Sophie).
Ayant déjà lu le second, je ne vous cache pas que celui-ci me plait le plus. :D
Le second volume a pour titre Betty s'en-va-t-en guerre et le dernier Hourra pour Betty.
Commenter  J’apprécie         40
« Betty, quelle drôle d’enfant vous êtes ! répéta Miss Bell. Une si jolie petite fille ! Qui croirait que vous voulez vous rendre odieuse ?
— Ça m’est égal que vous me punissiez, déclara Betty, les larmes aux yeux. Vous pouvez faire ce que vous voudrez, je m’en moque !
— Nous ne punissons jamais personne, Betty, affirma Miss Best en reprenant son air sévère. Vous ne le saviez pas ?
— Non, je ne le savais pas, répondit Betty. Que faites-vous quand les élèves sont insolents ou ne travaillent pas ?
— Nous laissons les autres enfants les juger, expliqua Miss Best. Toutes les semaines, un Conseil a lieu, et les enfants eux-mêmes distribuent les punitions. Si vous êtes insupportable, peu nous importe, mais les moniteurs et les monitrices seront moins indulgents.
— Cela me semble bizarre ! fit remarquer Betty. Je croyais que c’était toujours les professeurs qui punissaient.
— Pas à l’École Shelley, répliqua Miss Bell. Eh bien, Betty, sortez maintenant et faites entrer l’élève suivant, voulez-vous ? Peut-être un jour l’École Shelley sera-t-elle fière de vous, même si vous ne le croyez pas ! »
Depuis qu’elle était née, ses parents lui passaient tous ses caprices. Les gouvernantes qui s’étaient succédé auprès d’elle n’avaient pas réussi à la rendre obéissante et polie.
Tu n’écoutes rien, tu n’en fais jamais qu’à ta tête ! Nous n’avons que toi, nous t’aimons tant, ton papa et moi, que nous t’avons donné trop de jolies choses et nous t’avons laissé trop de liberté.
« Si elle croit que j’obéirai, elle se trompe ! pensa Betty. Les règlements, je m’en moque ! »
Ce classique a meublé les bibliothèques de générations d'enfants. Son autrice, l'Anglaise Enid Blyton, a projeté son enfance dans le personnage principal, Claudine, qui veut se faire appeler Claude. Est-elle pour autant une pionnière des réflexions sur le genre ?
#leclubdescinq #cultureprime
_____________
Les autres vidéos de @Culture Prime https://www.youtube.com/watch?v=¤££¤13PLKpTasoeXDrrruXDfYbZhsarxXP9¤££¤&list=PLKpTasoeXDrrruXDfYbZhsarxXP9MYzsZ&ab_channel=FranceCulture
Suivez France Culture sur :
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture
Twitter : https://twitter.com/franceculture
Instagram : https://www.instagram.com/franceculture
+ Lire la suite