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Origin tome 1 sur 10
EAN : 9782811637965
196 pages
Pika Edition (06/06/2018)
3.37/5   50 notes
Résumé :
Tokyo, 2048. La mégalopole est désormais le nid du terrorisme et du crime. Lorsque la nuit tombe, de mystérieux meurtres y sont perpétrés. C’est l’œuvre d’une poignée d’androïdes aux sombres desseins pour le genre humain. Mais l’un d’entre eux s’oppose au macabre projet. Son nom : Origin.
Par le dessinateur sud-coréen Boichi ("Sun-Ken Rock").
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Héphaïstos et ses créations, le Talos et le Golem, Pygmalion, Frankenstein et Pinocchio, mais aussi Isaac Asimov et ses créations, Astro et Cyborg 009, avant d'arriver à Blade Runner, Terminator et Matrix... Une des plus vieilles histoires du monde, vilipendée comme les autres pour son manque d'originalité par les prescripteurs d'opinion à la con !
Parmi les humains se cachent ceux qui n'en sont pas : nous sommes dans la Masquerade, mais un masquerade science-fiction et non fantastique (et après tout le trope a été popularisée par l'auteur de SF par excellence Robert Heinlein ^^)... Origin est le prototype d'un nouvelle génération d'androïdes, mais là où lui cherche à mener une vie convenable comme il l'a promis à son créateur avant qu'il ne meurt, ses 8 frères et soeurs ont sombré dans le suprématisme anti-humain. Et le message qu'il leur adresse pour rester dans le droit chemin est reçu comme une déclaration de guerre !

Le mangaka coréen Boichi continue de construire son univers étendue autour d'un futur dystopique qui ressemble de plus en plus à notre présent dominé par des crevards néocons et ultralibéraux. Toyko mégapole tentaculaire est devenue le point de départ et le point d'arrivée d'une ligne ferroviaire transcontinentale à grande vitesse autour de laquelle se développe une mégalopole planétaire, et la ville suscite toutes les convoitises en tant que siège social de la mégacorpo dénommé Asia-Europe Express & Energy, ou AEE (l'argent roi s'étonnant des conséquence qu'il entraîne là où il règne... ça me rappelle quelque chose, ah oui ce bon vieux Monde de Merde). L'auteur qui adore la science-fiction assume à fond l'héritage d'Isaac Asimov en nous racontant tout à la première personne : nous suivons les heurs et les malheurs d'Origin qui intègre les labos de l'AEE pour avoir accès plus facilement à la technologie qui pourrait le maintenir en vie, sauf que ses nouveaux collègues spécialistes en robotique sont les mieux placés pour le démasquer ! Et le chasseur devient la proie : le cliffhanger de fin est insoutenable donc vite la suite !!!
Les graphismes de Boichi sont très cools, tout autant soignés que dynamiques, après il n'échappe pas à ses gimmicks habituels : les passages gangsta style, les grosses poitrines et les petites culottes... Il faut passer outre car ce revival de la relation créateur / créatures peut rapidement devenir passionnant ! Et j'ai envie de dire que cela n'est pas un hasard si ici les robots super-héros et super-vilains sont tous nés à Hokkaido, patrie des mangas antisystème qui ont tous marqué de leur empreinte l'Histoire de la Planète Manga ^^
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Si vous avez l'habitude de me lire (déjà je vous en remercie), vous devez avoir remarqué que j'avais un goût très prononcé pour le travail de Boichi depuis que j'ai commencé Sun-Ken Rock et Dr Stone. Et comme j'ai beaucoup de mal à attendre entre chaque tome des deux séries mentionnées, et que lors de mon dernier passage en boutique ils n'avaient pas tout ce que je voulais, j'ai cédé et je me suis lancé dans Origin. Il s'agit donc d'un seinen toujours en cours au Japon qui devrait se terminer à son dixième tome, édité en France par Pika (nous en sommes à 4 tomes parus). Boichi explique dans la préface de ce premier tome l'origine (jeu de mot involontaire) de la série et surtout, qu'elle partage finalement l'univers de Sun-Ken Rock, même si il semblerait qu'on ne puisse pas vraiment s'en rendre compte. C'est un peu cryptique pour moi qui n'ait pas lu tout Sun-Ken Rock et qui débute seulement Origin, mais si les ramifications se font sentir, je le signalerai. Mais pour l'heure, voyons ce qu'il en est de cette nouvelle série :

2048. le Japon est relié à l'Eurasie par une ligne ferroviaire transcontinentale. Tokyo, sa capitale est désormais le nid du terrorisme et du crime. Et dans l'ombre de cette mégalopole, lorsque la nuit s'installe, de mystérieux individus s'en prennent aux humains et les massacrent… Qui sont ces “êtres qui ne sont pas humains” et qui vivent cachés parmi les Hommes ? Et qui est Origin, cet individu qui les pourchasse ?

Alors je vais commencer par la chose que je me dois de signaler dès qu'il est question d'un manga dessiné par Boichi : c'est d'une beauté et d'un style qui me pulvérisent la rétine ! Je vais tout de suite vous montrer quelques images pour que vous puissiez vous faire une idée, mais on est dans la parfaite continuité de Sun-Ken Rock, avec un style réaliste, violent et noir. Ce premier tome est riche en action, ce qui permet de voir que le mangaka sait toujours aussi bien dessiner les corps en mouvements et magnifie chaque affrontement. Et si vous avez lu Sun-Ken Rock, vous ne serez pas dépaysé par l'ambiance visuelle, que ce soit au niveau de l'environnement et du character design (notamment le personnage féminin qu'on rencontre dans ce premier tome qui ressemble beaucoup à Yumin, et même un personnage dont le physique évoque Ken).

Et puisqu'on en est à parler du style visuel et du character design, impossible de ne pas évoquer le cas problématique récurrent pour ne pas dire constant, à savoir la représentation des personnages féminins. Je pense que Boichi a parfaitement conscience des critiques émises à ce sujet et j'ai l'impression dans ce premier tome qu'il essaie de ruser sur la question, car trois personnages féminins sont présents, dont deux robots. Or, la seule « vraie » femme n'est pas tellement sexualisée, et par contre il se lâche sur les deux robots. La première se retrouve rapidement totalement nue, et la seconde a une tenue tellement moulante que l'on voit même la forme de son entrejambe, quand bien même il semblerait que les robots soient dépourvus de sexe… Je pense qu'il essaie d'esquiver les critiques en sexualisant les robots uniquement (en tout cas dans ce premier tome), mais clairement, cela ne change rien. On est dans l'abus selon moi et je pense que Boichi gagnerait à se limiter au niveau de la sexualisation. Car je ne suis pas contre dans des cas où ça se justifie (par exemple, dans Sun-Ken Rock, ça me semble justifié la majorité du temps, en tout cas au stade où j'en suis), mais le fait que ça semble un élément systématique chez lui commence à vraiment me poser problème. de ce fait, je pense que c'est important de le préciser pour les lecteurs et lectrices qui seraient vraiment allergiques à ça. Me concernant, ça me dérange mais pas au point de devenir rédhibitoire (dans le cadre d'un seinen en tout cas, pour les shonen, c'est encore une autre histoire).

Ces éléments étant posés, nous allons pouvoir aborder l'histoire et l'univers, qui même s'ils ne sont que rapidement posés dans ce premier tome, sont très prometteurs. le tome introduit le personnage d'Origin dans le premier chapitre via la traque d'un robot, qu'il pense infiltré dans un gang de yakuza. Une fois le robot identifié, un affrontement va s'en suivre qui sera l'occasion de voir le style de combat du héros. Ce dernier en sort facilement vainqueur et récupère la dépouille de son adversaire, qui lui servira de réserve de pièces. Car cet élément est déjà mis en avant dans ce premier tome : l'importance pour Origin de trouver au quotidien les ressources nécessaires pour rester en état de fonctionnement. de ce fait, il va réussir à se faire embaucher à l'AEE (Asia-Europe Express & Energy), le plus grand groupe industriel au monde, dans une branche spécialisée en recherche sur la robotique. Ceci lui permettra d'avoir un accès direct aux ressources nécessaires pour sa maintenance, mais en contrepartie, il va devoir au quotidien se faire passer pour un humain auprès de spécialistes des robots et intelligences artificielles.

C'est d'ailleurs une des réussites de ce premier tome : le point de vue d'Origin est parfaitement retranscrit et on n'a aucun mal à comprendre comment celui-ci fonctionne (je ne dirai pas « comprendre ce qu'il ressent », car il s'agit d'un robot). de ce point de vue, il y a plusieurs éléments comiques liés à son comportement par rapport aux autres auxquels je ne m'attendais pas, mais qui ne font pas du tout tâche. Ainsi, ce premier tome laisse à penser qu'un des enjeux principaux de la série sera comment ce robot arrive à se fondre dans notre société. Ceci permettra à n'en point douter de soulever les traditionnelles question sur l'humanité que ce type d'intrigue et de personnage permet de mettre en exergue. Un autre point qui m'a plu concernant le personnage d'Origin est sa volonté de mener une vie convenable, comme lui a demandé son « père » avant de mourir. On n'en sait pas plus pour le moment sur ce point, mais on peut supposer que ce qui est arrivé à son créateur sera un élément clé de l'histoire également.

Enfin, Origin a aussi cette particularité d'être un robot qui traque les autres robots. Il est le prototype qui a permit à son créateur de donner vie à huit autres robots (il en tue un dans le premier chapitre) qui traquent et tuent des humains. de ce fait, notre héros a souhaité, en tuant un des leurs, faire passer un message pour que ces derniers se tiennent tranquille, afin qu'il n'ait pas à les tuer également. Vous vous doutez bien que ça n'aura pas vraiment l'effet escompté, et on aura l'occasion de voir une partie de la bande des autres robots dans ce premier tome. Ceci permet également de mettre en avant la solitude extrême dans laquelle se retrouve Origin, puisqu'il défend les humains dont il ne fait pas partie contre ses frères robots. Ce point est très bien mis en avant par l'auteur, et je suppose qu'il fera partie des questionnements à venir dans le reste de la série.

En résumé, ce premier tome d'Origin pose d'excellentes bases pour la série même si l'on n'a pas encore pris le temps d'entrer réellement dans les détails. le cadre général de l'univers est esquissé rapidement, avantageusement soutenu par un travail visuel et d'ambiance à tomber par terre qui n'a rien de surprenant venant d'un artiste tel que Boichi. Ainsi, on retrouve tout ce qui me fait aimer l'auteur, en particulier des personnages magnifiquement dessinés et des planches qui impriment la rétine. Mais si les qualités de l'auteur sont présentes, son défaut principal est là aussi, à savoir sa représentation souvent problématique des personnages féminins. J'aurai même tendance à dire que c'est exacerbé par moments et il faudrait vraiment qu'il se remette en question sur ce point car cela peut être gênant dans le meilleur des cas (mon cas), ou être carrément rédhibitoire pour d'autres. Toujours est-il que ce premier volume, outre cet écueil non négligeable, est d'excellente facture et pose les bases d'une histoire que j'ai très envie de suivre.
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2048, dans un Tokyo ravagé par le crime et le terrorisme, nous suivons Origin, un robot qui traque les autres robots bien décidés à massacrer les humains.

Côté visuel, c'est vraiment très beau ! le dessin fourmille de détails et d'un sens du mouvement très agréable. Boichi a vraiment un très beau coup de crayon, mais il a aussi un souci assez agaçant : le fan-service ! Les personnages féminins se retrouvent ainsi affublés de pairs de boobs à défier la gravité, et les fessiers comme les culottes sont dévoilés sans aucune pudeur. Pire, les vêtements sont si serrés qu'ils épousent et moulent les sexes féminins. Je sais qu'Origin est un Seinen mais sur ce coup-là, est-ce qu'aller jusqu'à mouler les sexes féminins (mais pas les paquets de ces messieurs...) est vraiment obligatoire ? Sans compter que ça n'apporte strictement rien à l'histoire.

Et l'histoire, justement... le début m'a fait penser à une parodie. On y retrouve des yakuzas totalement stupides, qui ont donnés rendez-vous à des gens qu'ils ne connaissent même pas, pour braquer un entrepôt. Un autre yakuza arrive avec une prostituée qui a envie de venir et pouf, tout le monde y va ! Avec un début de scénario pareil, on pourrait aisément se croire dans un porno ou dans un téléfilm de l'après-midi...

Au final, les thèmes exploités sont du vus et revus, soulignés par des références à Asimov ou Ghost in the Shell qui semblent plus relever du ''cahier des charges du bon geek'' que de la réelle utilité en matière de lore. Les combats sont certes dynamiques, mais entre l'histoire convenue et le fan-service beaucoup trop poussé, je sais que je n'irais pas au-delà. Dommage parce que j'avais bien aimé ''Hotel'' du même mangaka. Peut-être que j'essayerais ''Sun Ken Rock'' ou ''Dr Stone'' à l'occasion, en espérant que les personnages féminins ne seront pas que des fantasmes sur pattes.
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"L'ambition comme première émotion d'un robot qui comme l'Homme aspire à plus qu'il ne devrait"

Origin, aux éditions pika, du mangaka Boichi est un manga en 10 tomes au style graphique dynamique, détaillé, le tout dans une ambiance mêlant SF - robotique et intelligence artificielle.

Origin nous plonge en 2048 dans un Japon qui découvre que les robots humanoïdes dotés d'une intelligence élevée que l'humanité souhaitait construire et contrôler, existaient déjà bel et bien. Nous suivons Origin qui est l'un des neuf robots humanoïdes construits par son père. Faisant écho aux lois de la robotique écrite par Isaac Asimov, Origin prend pour valeur fondamentale et code de conduite le fait de “vivre une vie convenable”, ce qui correspond aux dernières paroles de son créateur avant de mourir. Origin essaie dès lors de s'intégrer et de trouver sa place dans une société qui n'est pas prête pour côtoyer des robots humanoïdes.
Au fil des tomes et des péripéties, cette ligne de conduite sera confrontée à l'imprécision de son fondement, ce qui entraînera de nombreuses remises en question, comme autant “d'upgrade”, de “mise à jour” qui font suite aux différentes confrontations qu'Origin aura au cours de l'histoire. Ces phases d'introspection permettent alors de faire une pause dans l'action tout en nous permettant de suivre Origin dans le cheminement de son raisonnement.

J'ai trouvé ce manga irrégulier dans sa manière de gérer le rythme, outre un démarrage poussif, j'ai surtout eu l'impression qu'après le 7ème tome, les choses ont commencé à escalader parfois bien trop rapidement. Certaines péripéties auraient mérité d'être approfondies. le personnage prend beaucoup de place dans ce manga et finalement les personnages secondaires ne sont que les vecteurs orientant Origin vers sa version finale.

Pour conclure, ce manga fait écho aux cycles des robots d'Isaac Asimov, Boichi lui rendant hommage à plusieurs reprises dans le manga. Je dirai que ce manga traite aussi bien de l'aspect mécanique, qu'intellectuel, émotionnel et juridique avec la notion de droit des IA et le rôle des robots humanoïdes dans la société de demain. Tout cela fait que le manga se tourne vers un public assez large : aussi bien pour les amateurs ou les lecteurs plus assidus de SF; que pour tout individu ayant déjà réfléchi à ce qui arriverait si l'humanité rentrait dans l'âge d'or de la robotique et de l'intelligence artificielle, aux limites qui se poseraient alors sur les droits des IA, mais également sur le rôle qu'aurait les robots dans ce nouveau monde. Par ailleurs, la manière qu'à Boichi d'associer raison et émotion me semble particulièrement intéressante et pourrait d'ailleurs nécessiter plusieurs paragraphes à elle seule… Mais l'intérêt ici est justement de se construire son propre avis sur cette question lors de la lecture.

PS : N'étant pas très familier du genre “ecchi”, j'ai trouvé que dans la majorité des situations c'était amené de manière cohérente avec l'univers et ce que le mangaka voulait nous raconter. Évidement, tout n'est pas toujours très subtil, de l'abus est présent dans plusieurs tomes où l'auteur flirte parfois avec les limites du genre, futur lecteur vous êtes prévenu !!!
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Après avoir découvert Boichi dans Dr Stone que j'ai beaucoup apprécié, j'ai eu envie d'en voir plus sur ce dessinateur hors paire. Alors quand j'ai vu que Pika proposait la lecture gratuite du premier tome d'Origin où il était seul aux manettes, j'ai sauté sur l'occasion !

Dans cette courte série prévue en 10 tomes toujours en cours chez nous, Boichi nous propose à nouveau un univers de SF à sa sauce avec robots et tout le toutim dans une ambiance de gangs, de yakuzas assez violente. En effet, la Tokyo de 2048 est devenue le nid du terrorisme et du crime. Lorsque la nuit tombe, de mystérieux meurtres y sont perpétrés. C'est l'oeuvre d'une poignée d'androïdes aux sombres desseins pour le genre humain. Mais l'un d'entre eux s'oppose à ce macabre projet. Son nom : Origin.

Même si l'univers est prometteur, que c'est de la science-fiction ce que j'apprécie beaucoup et qu'il y a un vague côté Blade Runner (ma référence !) avec les androïdes et la mégalopole crapuleuse, je n'ai pas trop accroché à cet univers que j'ai trouvé plus classique, déjà vu, par rapport à celui de Dr. Stone.

J'ai un peu cherché le but de cette histoire où le héros dit juste vouloir vivre sa vie tranquille. Est-ce suffisant pour faire vivre l'histoire ? Certes il élimine les autres robots comme lui construits par son père mais quel pourrait être son but au-delà ? Est-ce que venger aussi la mort de son père dont est responsable l'AEE en fera partie ? Sera-ce suffisant ?  Je suis un peu sceptique pour l'instant quant à la fin de tout cela.

Pourtant la narration dynamique m'a directement fait entrer dans l'ambiance de cette nouvelle saga. le héros-robot est bien représenté, très classe et surtout avec un psyché intéressant. C'est notamment amusant et pertinent surtout de le voir hésiter dans le comportement humain qu'il doit adopter pour se fondre dans la masse. Les chapitres s'enchainent bien. On le suit dans sa volonté de s'adapter et d'être discret tout en trouvant l'endroit le plus profitable pour lui, mais bien sûr ça déraille. Vers où est-ce que ça va l'entraîner ? C'est peut-être la clé de la future réussite du titre que je ne vois pas encore ici car cette interaction humain-robot est clairement ce qui est le plus intéressant ici.

Enfin quand je dis le plus intéressant, je n'oublie pas non plus le trait toujours sublime de Boichi. Les scènes de combat sont très bien mises en scène, on se croirait au cinéma. La finesse des traits des personnages, de leur chevelure notamment, la puissance de leurs muscles, du souffle qu'il dégage, tout ça est impressionnant une fois de plus. Boichi est vraiment spécial pour ça, c'est l'un des rares à me faire ressentir ça avec Takehiko Inoue dans Vagabond et Hiroki Samura dans l'Habitant de l'infini.

Origin fut dont un bon premier tome pour découvrir l'univers, le héros et les possibles enjeux scénaristiques, mais je suis moins emballée par l'imaginaire que dans Dr Stone, je trouve ça plus classique, déjà vu, et donc ce ne sera pas une priorité pour moi de le poursuivre pour l'instant...
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critiques presse (2)
ActuaBD
21 juin 2018
Pika réalise là un bon coup en proposant ce qui constitue sans doute la série la plus représentative des qualités de cet auteur complet.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDZoom
19 juin 2018
Un thriller violent remettant en cause les lois de la robotique en ne garantissant plus la survie des humains face aux machines.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Parmi les humains se cachent ceux qui n'en sont pas... Et j'en fais partie. Je suis seul et le resterai sûrement éternellement. Qu'est-ce que je peux y faire ? Rien...
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- Je m'appelle Origin, je suis votre prototype à tous.
- Pourquoi prends-tu le parti des humains ?
- C'est la façon que j'ai trouvée de "mener une vie convenable". Parce que mon père me l'a demandé.
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Même si je ne gagne pas, je ne perdrai pas.
Ainsi rien ne disparaitra.
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Et le combat cessa faute de combattants.
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