J'avais lu l'arbre au pendu et découvert ainsi les personnages typiques que j'ai eu envie de retrouver. C'est donc avec plaisir que je me suis replongé dans cette ambiance désormais familière du microcosme tournant autour de l'inspecteur Mallory. Celle-ci doit plonger encore une fois dans une affaire vieille de cinquante huit ans voire même cent, puisque le mode opératoire du tueur est du 19ème siecle. En fait il semble que nos héros aient affaire à une transmission de savoir qui se perpétue de nos jours. On ajoute à cela des vieilles haines familiales dans une bourgeoisie new-yorkaise rongée par l'appât du gain. On obtient une enquête palpitante qui secoue le groupe des amis de Mallory au point de presque rupture. Enfin on saupoudre d'ambition politique prête à toutes les compromissions et on a passé un excellent moment de lecture.
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Le roman nous présente une histoire très bien ficelée, qui mêle présent et passé avec justesse. On voyage entre les faits présents, un tueur qui se fait tuer par une mamie, et des meurtres passés qui n'ont jamais été élucidés. Et la vérité s'impose petit à petit.
e roman est très bien écrit, avec une intrigue dense et passionnante. le voile qui entoure le mystère de la famille Winter se lève au fil des pages, nous faisant côtoyer un monde de fantôme, à moins que ce ne soit la frontière avec une douce folie. Qu'en est-il vraiment? Que se passe-t-il?
Ce qui fait la magie de ce livre, c'est surtout tout le mystère qui entoure les meurtres passés, cette envie que l'on a de découvrir qui est le véritable coupable. On fonce alors dans la lecture, qui ne déçoit pas du tout.
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un polar à la morale plus que douteuse. Tous les procédés sont bons pour que les policiers parviennent à leur fin, et l'auteur n'a pas l'air de voir où est le problème. Il y a aussi pas mal de grosses invraisemblances.
Le coupable de l'histoire nous est tout désigné depuis les premières pages, le problème étant que ce qui l'incrimine repose plus sur des présomptions que sur des faits établis. Et on est censé être déçu que cette personne échappe à la peine de mort, alors qu'elle a eu une vie atroce et que dans le monde réel, si une telle affaire nous était présentée, on pourrait légitimement avoir des doutes sur sa culpabilité.
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Je pense que je vais me régaler avec cette bonne auteure.
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un avocat, c'est aussi résistant qu'un cafard et, même décapité, ça pouvait continuer à plaider plusieurs jours
Buchanan avait fini par accepter les aveux. En fait, il appliquait à la lettre une règle fondamentale du métier de procureur " ne jamais se mettre à dos un policier psychopathe"
Les fous rendent fous les sains d’esprit