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EAN : 9782075107235
224 pages
Gallimard Jeunesse (20/09/2018)
3.72/5   77 notes
Résumé :
Noé, 15 ans, vit sur la côte atlantique. Suite à un accident de surf, il est atteint de phobie et de bégaiement. L'organisation d'un concours de nouvelles change le cours de son existence.
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 77 notes
Christopher Bouix est un auteur qui avait su me subjuguer avec son roman Socrate, un homme dangereux sorti l'année passée chez l'Ecole des Loisirs. C'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis lancée dans la lecture de son dernier roman, La Théorie de l'Iceberg, qui, pour le coup, m'a laissé de glace.

Noé est un jeune adolescent de 15 ans. Vivant sur la côte atlantique, le jeune homme est passionné de surf. Suite à un accident grave, Noé n'arrive plus à monter sur une planche. Atteint de phobie, il n'arrive plus également à se défaire de son bégaiement. Sa rencontre avec Lorraine, en vacances, et sa passion de l'écriture vont lui donner envie de s'en sortir.

La Théorie de l'Iceberg est un roman qui se compose de deux intrigues qui s'entremêlent. On a l'intrigue qui tourne autour du personnage de Lorraine avec qui Noé va rapidement créer une relation complice et celle avec Monsieur Hereira, personnage âgé et mystérieux qui va l'aider à travailler son écriture. J'avoue que la rencontre entre Monsieur Hereira et Noé m'a beaucoup plus touchée et intéressée que celle avec Lorraine. Lorraine (mince, pour une fois que je rencontre un personnage ayant le même prénom que moi) est un personnage que j'ai trouvé agaçant au possible. La Théorie de l'Iceberg est un roman qui manque de profondeur et pour tout vous dire, ayant déjà lu ce roman il y a déjà quelques semaines, je garde très peu de souvenirs de l'intrigue contrairement à son autre roman. En plus de nous proposer un roman jeunesse passionnant autour de Socrate, l'auteur m'avait subjugué par son écriture travaillée et intelligente. Avec La Théorie de l'Iceberg, j'ai l'impression d'avoir un autre auteur sous les yeux tant l'écriture est simpliste et manque de profondeur, dommage.

Bref, difficile de ne pas passer à côté de ma déception. Surement en attendais-je trop au vu de mon coup de coeur sur le précédent roman, Socrate, un homme dangereux. Monsieur Christopher Bouix vous valait mieux que cela, je le sais et je continuerais de suivre votre actualité malgré tout.
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Ce n'était pas LA lecture novatrice, mais c'était simple et sympathique. Je ne pensais pas accrocher à ce roman pour ados dont la couverture ne m'attirait pas spécialement. J'ai finalement passé un bon moment aux côtés de Noé, un jeune homme mal dans sa peau qui souffre d'un trouble de l'élocution post-traumatique suite à un accident de surf. Devenu bègue, il tente de se reconstruire, de s'occuper et de trouver un but à sa vie. le temps d'un été, on va suivre l'évolution de Noé, ses rencontres, ses doutes, ses passions et les liens qu'il va tisser avec les autres. J'ai beaucoup aimé sa façon de conter ses journées et de percevoir ce qu'il entoure. Il fait souvent preuve d'humour et d'autodérision, ce qui rend la lecture agréable. Au fil des pages, j'ai fini par m'attacher à ce personnage très humain, avec ses qualités (observateur, rêveur, sensible et déterminé) ainsi que ses défauts (solitaire, jugements hâtifs). Je prenais plaisir à le suivre dans ses aventures, notamment celles en lien avec le concours de nouvelles et la bibliothèque.

En effet, par un curieux hasard, notre jeune héros va travailler pour la bibliothèque en tant que porteur de livres à domicile. (Je me suis d'ailleurs demandé ce qu'il était advenu de la personne qui avait accepté avant lui ce poste… Il ne me semble pas avoir vu d'informations là-dessus…) Les lecteurs chez qui il va livrer m'ont fait sourire, car cela sentait le vécu ! Mais la rencontre que j'ai évidemment préférée est celle avec M. Hereira, un vieil homme râleur, franc, original et adepte de SFFF. C'est typiquement le type de personnage antipathique mais au grand coeur que j'affectionne ! D'ailleurs, j'aurais souhaité qu'on le voie davantage et que l'on approfondisse un peu plus son passé. de son côté, Lorraine s'est révélée être une jeune fille intelligente, taquine, douce, passionnée et ouverte. Passionnée du Japon, d'Haïku, de photo et de théâtre, la place qu'elle va prendre dans le récit m'a bien plu. Découvrir sa personnalité et suivre les liens qu'elle va tisser avec Noé s'est avéré touchant et sympathique. Christopher Bouix prend vraiment le temps de créer une relation solide et dans le temps avec des échanges nombreux. Cela sonne juste et crédible. On comprend aisément pourquoi les deux adolescents s'attachent l'un à l'autre. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une romance aussi simple, délicate et réaliste. le dénouement est d'ailleurs dans cette optique. L'auteur ne cède à la facilité, ce qui est très plaisant.

Malgré le fait que j'ai apprécié cette histoire, j'ai tout de même quelques réserves. Par exemple, j'ai été étonnée du fait que personne ne se soit moqué des bégaiements de Noé... L'auteur n'a pas abordé la différence de son héros comme une source de raillerie. Il en a simplement fait un signe particulier, n'handicapant pas vraiment son personnage principal et ne provoquant aucune méchanceté de la part d'autrui. Tout le monde semble compréhensif. Or, dans un monde d'ados où le harcèlement et la moquerie sont souvent présents, j'ai été étonnée de voir peu de réactions aux difficultés d'élocution de Noé. J'ai également un doute sur le fait que le public cible de cet ouvrage soit convaincu par toute cette histoire. La science-fiction et la littérature de l'Imaginaire sont vraiment mises à l'honneur. On propose une pluie de références. De plus, l'œuvre a pour thématique l'écriture, avec toutes les phases que traverse un écrivain... Ajoutons à cela un rythme assez calme et une romance sur toile de fond... Je sais d'avance que cela plaira à quelques lectrices de la bibliothèque adorant écrire néanmoins, j'ai un doute sur le fait que cela captive mes autres lecteurs, notamment les garçons... Soit cela passera, soit cela cassera... Mais j'espère sincèrement me tromper ! On verra ce qu'il en est lorsque les 4ème-3ème avec qui je vais travailler l'auront lu...
Lien : https://lespagesquitournent...
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Noé est un garçon solitaire. Un accident de surf traumatisant a amené un bégaiement qui limite ses échanges.

Son refuge il le trouve dans l'écriture et il se concentre sur un concours de nouvelles qu'il espère gagner.

Mais une rencontre, avec une jeune fille venue en vacances, va modifier sa trajectoire. Il s'engage par hasard auprès de la bibliothèque...

Un livre qui parle en son coeur de la littérature, de la manière d'écrire un livre, mais aussi de la condition d'auteur. Il offre donc un certain nombre de conseils qui peuvent être utiles aux jeunes lecteurs.

Un roman agréable à lire grâce à une jolie écriture pudique mais vraie et un héros tout en faille et douceur, à la fois poète et en empathie avec son entourage.

Le second plan est comme estompé, avec la pétillante Lorraine curieuse de tout, la famille simple et aimante et la mer qui semble attendre le héros.

Un récit qui croit en l'homme et aux échanges qui nous rendent plus fort.

A lire absolument !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Noé a eu un accident de surf plutôt grave. Après le choc, il ne s'est pas trop mal remis physiquement. Psychologiquement, c'est plus dur.

Depuis ça, il a une peur panique de l'océan – il ne peut d'ailleurs plus mettre un pied dans l'eau- et il souffre de problèmes d'élocution qui le gênent terriblement. A quinze ans, pas facile de parler aux autres quand les mots peinent à se frayer un chemin.

Et puis, le surf, là où il habite, tout le monde ou presque, le pratique. Alors, lui qui ne vivait que pour ce sport s'est peu à peu isolé…

Régulièrement, il consulte un psy (et quel psy !) qui essaie de l'aider à surmonter son traumatisme pour qu'il puisse vivre à nouveau normalement et s'ouvrir aux autres. Dur.

Sa façon de s'évader : l'écriture. Noé rêve secrètement de devenir écrivain. Il s'est d'ailleurs lancé dans un projet un peu spécial.

C'est l'été. Il va faire deux rencontres très différentes mais décisives qui vont enfin lui redonner confiance en lui.


J'adore quand il se passe ce que j'ai vécu avec La théorie de l'iceberg : quand je prends un roman, que je n'en sais pas grand chose et que je le referme avec cette sensation de quitter des amis et un lieu devenu familier qui va beaucoup me manquer. Bref, que je me retrouve face à un coup de coeur imprévu !
Le roman est court et je tire mon chapeau à l'auteur pour avoir réussi à me faire m'attacher à ses personnages et leurs histoires en si peu de temps.

J'ai trouvé Noé terriblement touchant. Ce qui lui est arrivé n'est pas triste, au contraire, c'est un survivant. Mais il a aussi beaucoup changé. C'est cela qu'il a du mal à accepter et faire accepter. le surf, quand il regarde les autres, il regrette un peu mais pas tant que ça. Car une passion enfouie a enfin refait surface : l'écriture.
C'est elle qui l'anime aujourd'hui même s'il n'ose en parler à personne.

Très vite, on s'attache à deux autres personnages de ce récit : M.Hereira, ce vieux grincheux dans sa grande maison et Lorraine (comme la quiche), cette jeune fille pleine de vie, positive et profondément gentille. Ces deux figures deviennent essentielles pour Noé et pour nous aussi.
Côté famille, la situation du jeune homme est plutôt banale et en même temps très juste et très vraie avec ce père un peu absent, cette mère qui a l'air de s'ennuyer et ce grand frère qui va bientôt quitter la maison.

La théorie de l'iceberg c'est aussi un roman sur le pouvoir de la lecture (avec une foule d'idées, presque une bibliographie complète à lire ou relire) et l'écriture (avec des conseils et des haïkus).
On y parle aussi astronomie, science-fiction, photographie, musique, vieux vélo, amour et amitié (atypique et exceptionnelle). C'est plein d'énergie et ça donne envie de se lancer à fond dans sa passion ou de s'en trouver une nouvelle.

Et puis, Christopher Bouix nous replonge dans le milieu des années 90. J'ai vraiment trouvé génial toutes les références qui m'ont rappelé ma propre adolescence (comme les tee-shirts hérités de son grand-frère que porte Noé).

Enfin dernière chose : ce roman est drôle, très drôle !
J'ai beaucoup ri durant ma lecture. Les jeux de mots sont parfois douteux mais Noé est un personnage bourré de charme et avec un grand sens de l'humour (si on aime son genre d'humour comme c'est mon cas).

Certains personnages secondaires sont également très savoureux et contribuent à rendre l'ensemble encore plus amusant: le psy, cow-boy moderne, la bibliothécaire et son blaireau de cheveux sur la tête, Mouthe, le surfeur que jalouse Noé ou Jimmy, le beau gosse de service qui passe son temps sur les vagues...

Bref, ce roman possède toutes les qualités pour vous faire passer un excellent moment de lecture.

Ne passez pas à côté de la théorie de l'iceberg de Christophe Bouix.

Un livre qui va vous mettre des étoiles plein les yeux.

Lien : https://www.hashtagceline.co..
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L'été s'annonce morose pour Noé, quinze ans. Depuis un accident de surf, l'adolescent bégaie. le psychologue voudrait que Noé s'ouvre aux autres plutôt que de rester isolé dans sa chambre à lire et à écrire. En sortant de chez le docteur Franquin (le psychologue), Noé rencontre Lorraine, en vacances dans la région. Elle cherche la bibliothèque, et Noé propose de l'accompagner. C'est ainsi qu'il est embauché par la bibliothécaire pour apporter leurs livres aux lecteurs qui ne peuvent pas se déplacer. Noé ne travaillera que les samedis matin, ce qui lui laissera le temps d'écrire la nouvelle qu'il a l'intention de présenter à un concours d'écriture…

L'avis de Blanche, 12 ans : Ce livre fut, pour moi, une lecture touchante. Touchante par sa poésie, par son histoire et par la plume de son auteur. J'ai ressenti dans ce roman comme un mélange de mélancolie et d'espoir, plein de métaphores. C'est un bon roman, bien qu'un tout petit peu long à démarrer. Une fois lancée, j'ai trouvé les choix de l'auteur judicieux, de part les rencontres qu'il décide de faire faire à Noé, et les choix qu'il lui expose. Pour résumer, une lecture touchante et simple... 

L'avis de la rédaction : J'aime bien les personnages bougons, alors forcément le personnage de M. Hereira m'a beaucoup plu. Et le “psychologue de saloon” aussi, pour son côté fantasque. La couverture annonce un “roman feel-good” (qui met de bonne humeur), et la promesse est tenue ! 
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critiques presse (1)
Actualitte
12 octobre 2018
Des personnages attachants, drôles et tendres, ou pas..., nous entraînent dans leurs rencontres, leurs découvertes, leurs amours perdues et retrouvées. L'adolescence c'est aussi ça : se battre coûte que coûte pour trouver un sens et y plonger jusqu'à la plus grande profondeur de l'iceberg que chacun est.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
La silhouette ombragée des grands arbres traçait le dessin d'une multitude de branches et de ramifications. Autant de chemins, de détours, d'hésitations, pour s'élancer vers un peu de lumière, ai-je pensé.
[...]
Le tracé de ses rides ressemblait au dessin que formaient les branches des arbres par la fenêtre. Autant de chemins et de détours qu'avaient pris sa vie, ai-je pensé. Tout ce qui formait la part émergée de son existence, dont je ne saurais jamais rien.

p.170
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Parce que je voulais me rappeler que la vie, justement, ce n'est pas ça. Ce n'est pas un coucher permanent sur l'océan Pacifique. La vie, c'est plus que ça. C'est affronter le réel. C'est se lever. C'est agir. Ce n'est pas seulement se la couler douce avec un cocktail dans les mains et un parasol au dessus de la tête. Bien sûr, c'est agréable. Mais vivre sa vie comme ça, ce serait rester fermé sur soi-même. Et ça, ce serait dommage, tu ne trouves pas ? Non, cogner le monde, c'est tout le contraire ! C'est aller à la rencontre de l'adversité, faire preuve de courage, s'ouvrir, admettre ses failles. Tout ça, il faut que tu en fasses l'expérience. Il n'y a que comme ça que tu pourras te remettre en selle.
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- Pour créer de l'empathie, a continué Monsieur Hereira comme s'il lisait dans mes pensées, il faut justement que tu donnes des failles à tes personnages. Il faut qu'ils ne soient pas trop lisses. Holden Caulfield n'est pas lisse : il a un contexte familial difficile, n'arrête pas de dire des gros mots, il fume, il fait une fugue, il ne travaille pas au collège... Tout ça, c'est ce qui fait qu'on s'attache à lui. C'est ce qui crée de l'empathie.
J'ai hoché la tête en signe d'acquiescement. M. Hereira est parti chercher un volume dans sa bibliothèque et est revenu vers moi.
- Pour faire comprendre à ton lecteurs quelles sont les failles de tes personnages, quelle est leur histoire, quel est leur vécu, tu as deux outils à ta disposition : la narration et les dialogues. Tiens, prends ça.
Il m'a tendu un livre à la couverture poussiéreuse : Le Vieil Homme et la Mer d'Ernest Hemingway. C'était un volume jauni, à la jaquette illustrée d'une peinture cubiste. Je n'en avais jamais entendu parler et je trouvais le titre un peu bizarre.
- Ce vieux briscard d'Hemingway savait faire deux choses : se soûler et écrire des dialogues. Il savait aussi se battre, a-t-il ajouté en montrant l'arête cassée de son nez. C'est lui qui m'a fait ça.
Je l'ai regardé, incrédule. M. Hereira est resté silencieux une seconde, le regard perdu et vaguement rêveur, puis a repris :
- Il avait surtout compris l'importance de ne pas tout dire. De laisser du silence et des non-dits.
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Même si je détestais l'admettre, savoir qu'Adam partirait bientôt me faisait comme un petit vide dans la poitrine. Nous avions vécu nos vies côte à côte. Nous nous étions croisés tous les matins. Nous avions partagé les moments d'ennui, d'incompréhension, de disputes. L'entente n'avait toujours pas été au beau fixe entre nous. Mais, bizarrement, cet ensemble de souvenirs formait comme une boule de lumière au fond de moi. Je savais que mon grand frère était là. Que, même si nous n'étions jamais d'accord sur rien, il y avait comme un lien invisible et indestructible entre nous. Je savais, bien sûr, que ce lien n'allait pas disparaître simplement parce qu'Adam partait vivre à un peu plus d'une centaine de kilomètres de la maison - mais je n'imaginais pas non plus ne plus voir sa tête de crétin chaque matin au petit-déjeuner. C'était plus fort que moi.
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Lorraine était comme un vent de côte : elle balayait tout sur son passage. En l'écoutant parler, j'avais presque le tournis. Pourtant, une impression diffuse est montée en moi : et si cette façon qu'elle avait de se disperser était d'abord une façon de ne pas se montrer ? Ses passions, ses centres d'intérêt, ses lubies semblaient autant de barrières dressées devant elle.
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VLEEL 205 Rencontre littéraire avec Christopher Bouix, Alfie, Éditions Au Diable Vauvert
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